
Les élections législatives auront lieu le mois prochain en Moldavie. Dans ce petit pays de l’ex-bloc soviétique, dirigé par l'européiste Maia Sandu, la société est profondément divisée entre pro-européens et pro-russes. Par conséquent, l’enjeu est important pour le gouvernement en place : si les élections portent les pro-russes au pouvoir, la présidente devra cohabiter avec ses ennemis, et les principaux leviers de commande seront entre les mains des partisans de Vladimir Poutine. Aussi, pour éviter que la Moldavie ne bascule dans le camp du Mal absolu, c’est-à-dire, vu de Bruxelles, le camp russe, Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Donald Tusk se rendent-ils à Chisinau ces jours-ci. Objectif : témoigner leur soutien à Mme Sandu…au mépris de la non-ingérence dont ils se gargarisent pourtant.