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anti-national - Page 336

  • PMA : sur France info, Ludovine de la Rochère alerte sur la marchandisation de l'humain...

    Courageusement, clairement, brillamment... Ecoutez, et participez à la manif du 6 octobre à Paris :

    https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/mariage-et-homoparentalite/video-pma-on-va-demultiplier-les-besoins-en-gametes-masculins-alors-que-nous-n-en-avons-pas-suffisamment-selon-la-manif-pour-tous_3592389.html

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Suite à la condamnation des identitaires : un entretien avec Jean-Yves Le Gallou

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    Source Polémia cliquez ici

    Au lendemain de la scandaleuse condamnation de trois jeunes identitaires à six mois de prison ferme et 75 000 euros d’amendes pour avoir conduit une action de défense de la souveraineté des frontières françaises dans les Hautes Alpes, l’émoi ne retombe pas. Entretien avec Jean-Yves Le Gallou sur cette actualité brûlante et sur le rôle de la justice dans ce verdict inique.

    Polémia : La condamnation des militants identitaires a déclenché une tempête de protestation sur les réseaux sociaux. Certains internautes sont allés jusqu’à souhaiter une épuration du corps judiciaire. Qu’en pensez-vous ?

    Jean-Yves Le Gallou : Pour aussi choquante qu’elle puisse paraître, la question n’en est pas moins légitime. D’abord au regard de la démocratie.

    Aujourd’hui, le corps judiciaire rend des décisions idéologico-politiques profondément contraires à l’idéal de liberté et à la volonté populaire :

    • En appliquant avec beaucoup de zèle des lois liberticides : poursuites, voire condamnations, pour de simples délits d’opinion de Menard, Camus, Zemmour et tant d’autres. Des lois pénales liberticides qui ne sont pas appliquées de manière restrictive mais au contraire de manière extensive.

    • En montrant une extrême indulgence pour les étrangers clandestins, leurs passeurs et leurs complices (affaire Herrou notamment).

    • En prononçant de sévères peines de prison pour des délits politiques, comme on l’a vu hier pour les Gilets Jaunes, aujourd’hui pour les Identitaires, et sans doute demain pour la Manif pour tous.

    • En étant d’une grande mansuétude avec beaucoup de délinquants immigrés et en refusant toute forme de légitime défense.

    • En faisant instruire exclusivement à charge beaucoup d’affaires politiques (Sarkozy, Guéant, Marine Le Pen, Melenchon) par des juges militants (Buresi, Tournaire et tant d’autres).

    De plus en plus de Français ont le sentiment que la « justice » n’est plus rendue en leur nom mais au nom de préjugés idéologiques et politiques et de lobbys étrangers. La «justice » est en train de perdre sa légitimité démocratique. C’est grave !

    Polémia : Mais n’est-il pas encore plus grave de parler d’épuration ?

    Jean-Yves Le Gallou : Regardons l’histoire ! La magistrature actuelle – administrative et judiciaire – est la fille de quatre épurations.

    Polémia : Vous pensez à Vichy, à 1940

    Jean-Yves Le Gallou : Pas seulement ! Il y eut, de fait, peu d’épuration judiciaire sous Vichy puisque la quasi-totalité des magistrats prêta, sans problème, serment de fidélité au maréchal Pétain… Des magistrats dont beaucoup furent d’ailleurs de zélés épurateurs des collaborateurs… en 1945.

    La nature humaine est ce qu’elle est… Et l’appât des postes et des décorations est un puissant facteur de soumission.

    Polémia : Il y eut d’autres épurations, plus « républicaines » alors ?

    Jean-Yves Le Gallou : Au XIXsiècle d’abord. Pas lors des bouleversements de 1830, 1848, 1852 et 1870 où le corps judiciaire fut respecté par les nouveaux pouvoirs. Mais en 1883, pour conforter la République. L’épuration de la Magistrature donna lieu à des discours d’une rare violence de la part des députés républicains et déboucha sur une mise au pas brutale : 614 magistrats inamovibles furent mis à la retraite d’office ! Les « valeurs républicaines » n’ont pas été imposées par des bisounours…

    Polémia : Et ensuite ?

    Jean-Yves Le Gallou : Il y eut évidemment une épuration du corps judiciaire en 1945. 20 % des magistrats durent justifier leurs décisions et la moitié, soit 266, furent suspendus et la plupart révoqués.

    Polémia : Rebelote avec la guerre d’Algérie ?

    Jean-Yves Le Gallou : On ne peut pas vraiment parler d’épuration mais il y eut de sacrés remous au Conseil d’Etat et dans la haute magistrature judiciaire.

    Polémia : Et aujourd’hui ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est plus subtil. Il n’y a pas de remise en cause de l’inamovibilité des magistrats. Mais des interdits professionnels relatifs.
    Je m’explique : un magistrat judiciaire ou administratif immigrationniste peut intervenir et militer dans une association immigrationniste et continuer à rendre des jugements y compris sur ces sujets-là.
    Un magistrat moins politiquement correct doit absolument se taire et être très prudent dans ses jugements. Sinon les médias et les syndicats d’avocats et de magistrats lui tomberont dessus comme on l’a vu dans l’affaire du juge Lagarde.

    C’est ce qui explique le deux poids, deux mesures des décisions judiciaires. Les magistrats politiquement corrects plastronnent, les conformistes les suivent, les autres rasent les murs…

    Polémia : La situation est-elle désespérée ?

    Jean-Yves Le Gallou : Non ! Les magistrats tiennent compte d’un triple rapport de forces : le pouvoir médiatique, le pouvoir politique et le pouvoir corporatif.

    Ces pouvoirs-là peuvent changer comme on le voit en Pologne et en Hongrie. Et en Italie, si Matteo Salvini a besoin de pouvoirs élargis, c’est bien pour pouvoir briser la dictature des juges sur l’immigration.

    Polémia : Une conclusion ?

    Jean-Yves Le Gallou : Aujourd’hui, en France, il ne faut utiliser le mot « justice » qu’avec des guillemets.
    Et ne pas se laisser enfariner par le mot « État de droit » qui n’est que le masque de la dictature idéologique de juges politiquement corrects à la remorque des médias de grand chemin.

    Entretien avec Jean-Yves Le Gallou 30/08/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Génération Identitaire réclame l’expulsion du djihadiste algérien Kamel Daoudi

    Génération Identitaire réclame l’expulsion du djihadiste algérien Kamel Daoudi

    Kamel Daoudi est un Algérien déchu de la nationalité française condamné pour des faits liés au terrorisme. Kamel Daoudi fut condamné en première instance le 15 mars 2005 à neuf années d’emprisonnement, puis, en appel le 14 novembre 2005 à six années. Compte tenu de la durée de sa détention préventive, il est libéré le 24 avril 2008. En 2009, la Cour européenne des droits de l’homme interdit son expulsion vers l’Algérie en raison du risque de torture dans ce pays qu’il a quitté à l’âge de cinq ans. Depuis 2008, il est assigné à résidence. En 2017, il est contraint par l’État d’habiter dans un hôtel en Charente-Maritime à 450 km de sa famille. À l’occasion d’une question prioritaire de constitutionnalité posée par son avocat Bruno Vinay, le Conseil constitutionnel décide en décembre 2017 d’une censure partielle des dispositions encadrant les assignations à résidence : si celles-ci peuvent être illimitées, elles ne peuvent dépasser douze heures par jour et le lieu d’assignation doit tenir compte « du temps passé sous ce régime et des liens familiaux personnels noués par ce dernier », ce qui ouvrirait la porte à un rapprochement géographique de Kamel Daoudi de sa famille. Le 15 février 2019, il est assigné à résidence à Aurillac.

  • Retraites : inquiétant, 66 % des Français ne font pas confiance à l’exécutif pour réformer

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    66 % : chez les numérologues du macronisme – il y aurait bien des cours de macronologie à Sciences Po, une astrologie macronienne centrée sur Jupiter alors pourquoi pas une numérologie macronienne ? -, c’est le chiffre magique. En 2017, Emmanuel Macron fut élu par 66 % des Français (mais seulement 44 % des inscrits. Tiens, et si, la prochaine fois, les Français décidaient que 44 % serait dorénavant le chiffre magique d’Emmanuel Macron, pour le second tour ?).

    Deux ans et demi plus tard, le même 66 % fait un retour significatif : selon un sondage IFOP publié par Le Journal du dimanche, ce 1er septembre, seuls 34 % des Français déclarent faire confiance à l’exécutif pour réformer les retraites. Mais on retrouve ce même 66 % de Français pour souhaiter la suppression des régimes spéciaux et la création d’un régime universel, « au nom de l’égalité entre les cotisants ». Autrement dit, les Français sont bien d’accord sur le constat du gouvernement, mais sont très méfiants sur les mesures qu’il compte prendre et qui ont commencé à être révélées : le point, la durée de cotisation, l’âge pivot, les bonifications familiales, etc.

    L’analyse du détail du sondage met en relief des clivages intéressants : les plus ouverts sont les 18-24 ans (50 %), les professions libérales et cadres supérieurs (49 %) et les sympathisants de La République en marche (90 %). Les plus méfiants sont les ouvriers (82 %), les proches du Rassemblement national (90 %) et les 35-49 ans (77 %). Si l’on résumait, la fracture se fait entre ceux que la réforme impactera peu (classes supérieures, retraités et très jeunes) et les autres, directement concernés, soit en tant que cotisants, soit en tant que futurs retraités. D’ailleurs, le clivage recoupe aussi celui de l’élection présidentielle et celui de la crise des gilets jaunes.

    L’exécutif prendrait un gros risque en s’appuyant sur la France aisée et nullement concernée pour imposer à l’autre des efforts et des réductions de droits. Cela ne ferait qu’exacerber les frustrations et les rancœurs et remettrait le pays en état de révolte.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/retraites-inquietant-66-des-francais-ne-font-pas-confiance-a-lexecutif-pour-reformer/

  • Attaque de Villeurbanne : des réactions médiatiques et politiques fort instructives

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    Une attaque a été perpétrée, samedi après-midi, à Villeurbanne, à la sortie d’un métro. L’agresseur était armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue. Bilan : un mort et huit blessés, dont trois grièvement. Après son arrestation, le parquet de Lyon l’a placé en garde à vue pour « assassinat et tentative d’assassinat ». On a appris assez vite qu’il s’agissait d’un réfugié afghan, demandeur d’asile.

    On devrait en apprendre plus sur les motivations exactes de cet homme, mais le plus instructif, ce sont les premiers commentaires des médias, qui ont répété à l’unisson que la piste terroriste n’était pas privilégiée. Certes, tant que l’enquête ne l’a pas éclairci, on ne peut affirmer s’il s’agit d’un acte dicté par le fanatisme islamique ou de l’acte d’un « déséquilibré ». Mais n’est-ce pas tendancieux de privilégier une version plutôt que l’autre, dans la présentation de ce fait divers tragique ? Il suffisait de dire qu’on ne pouvait, à ce stade de l’enquête, déterminer avec certitude les motivations de cette agression mortelle.

    Les réactions politiques ne sont pas moins intéressantes. Gérard Collomb s’est dit « extrêmement choqué », tandis que Christophe Castaner a déclaré que « la police nationale est mobilisée, sous l’autorité du procureur de la République, pour faire toute la lumière sur l’agression » et que « [ses] premières pensées vont aux proches et à la famille du jeune homme qui a perdu la vie ». Bruno Bonnell, député LREM de Villeurbanne, a appelé sur LCI à la prudence dans l’interprétation de cette attaque, précisant qu’« on a malheureusement un climat qui tout de suite fait sortir la carte terroriste de tout acte d’agression ». Une prudence extrême, donc, pour ne pas admettre qu’il pourrait y avoir un lien entre le terrorisme et une immigration incontrôlée.

    D’autres personnalités politiques, notamment au Rassemblement national et à droite, ont mis les pieds dans le plat, se faisant accuser d’instrumentaliser cette affaire. Marine Le Pen a déclaré que « de nationalité afghane, l’un des suspects de l’attaque au couteau de Villeurbanne est par ailleurs […] un demandeur d’asile », mettant en cause « la naïveté et le laxisme de notre politique migratoire ». Même type de réaction du côté de Nicolas Dupont-Aignan, qui se demande « combien de temps les Français devront-ils encore supporter le laxisme migratoire du gouvernement », ou de Julien Aubert, candidat à la présidence LR, pour qui « il faut revoir de fond en comble ce droit [d’asile] qui est dévoyé, pour le réserver aux vraies victimes et ne pas en faire une passoire d’immigration illégale ».

    Car le problème est bien là. Qu’il s’agisse d’un individu aux intentions terroristes ou d’un « déséquilibré » (les deux ne sont pas incompatibles), on ne peut éluder la question de la politique migratoire. Est-il normal que des assassins en puissance puissent se retrouver sur le territoire français le plus légalement du monde ? Le fait que l’agresseur soit inconnu des services de police – sauf, selon BFM TV, pour son addiction aux stupéfiants – n’est guère rassurant : combien de personnes dangereuses circulent ainsi en France sans que la police ne soit au courant ? Quant à la thèse de la folie, elle reste bien fragile : quand on se poste à la sortie d’un métro, armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue, cela ressemble beaucoup à de la préméditation.

    Le procureur devrait prochainement prendre la parole. On en saura peut-être un peu plus. Quoi qu’il en soit, le gouvernement commettrait une faute grave s’il ne s’interrogeait pas, à l’occasion de ce fait divers tragique, sur sa politique migratoire.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/attaque-de-villeurbanne-des-reactions-mediatiques-et-politiques-fort-instructives/

  • Face aux juges, mieux vaut être une racaille islamisée qu’un Identitaire français

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    Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici
    En France, comme en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Suède, il ne fait pas bon être un patriote amoureux de son pays, soucieux de protéger sa culture et son identité.
    La sévérité du jugement condamnant trois membres de Génération identitaire, pour avoir voulu barrer la route aux migrants venus d’Italie, en bloquant le col de l’Échelle dans les Hautes-Alpes, est une ignominie aux relents de justice politique.
    Six mois de prison ferme, cinq ans de privation des droits civiques et 75 000 euros d’amende pour l’association, pour avoir voulu protéger leur pays de l’invasion de clandestins, c’est du jamais vu. Un total renversement des valeurs.
    Y a-t-il eu des menaces, des violences ou des insultes racistes ? Non, puisque le procureur avait dans un premier temps classé l’affaire.
    Mais Génération identitaire étant dans le collimateur du pouvoir et des ayatollahs de la bien-pensance, il eût été surprenant que l’enquête soit définitivement enterrée.
    C’est ainsi que le parquet de Gap a épluché le Code pénal et sorti de la naphtaline l’article 433-13, qui punit d’un an de prison l’« exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ».
    Les trois prévenus ont donc été jugés coupables d’avoir entretenu une « confusion avec l’exercice d’une fonction publique ». Ce que conteste leur avocat, Me Lambert, puisque le sigle « Defend Europe » apparaissait partout et qu’aucune confusion avec la police ou la gendarmerie n’était possible. Il n’y a jamais eu usurpation de fonction. D’ailleurs, les prévenus font appel.
    Mais si ce jugement très sévère scandalise la sphère patriote et identitaire, il irrite fortement les associations pro-migrants, qui estiment que les juges n’ont pas suffisamment sanctionné la mise en danger d’autrui et l’incitation à la haine raciale ! LIRE
    Éternel refrain. Le patriotisme, c’est devenu une incitation à la haine raciale !  Et c’est précisément ce qui est gravissime pour l’avenir des générations futures.
    Car au pays de la liberté et des droits de l’homme, il n’est plus possible de s’opposer à la pensée unique, plus possible de défendre ses racines et son identité, plus possible de protéger son patrimoine culturel hérité de ses ancêtres, sans être cloué au pilori par les Fouquier-Tinville du politiquement correct, qui bêlent au racisme, à la xénophobie et à l’islamophobie.
    Tous les peuples du monde ont le droit de protéger leur identité, sauf les Occidentaux,  éternels  détenteurs du monopole du Mal.
    Trois jeunes patriotes ont été condamnés à de la prison ferme, alors que des racailles multirécidivistes, arrêtées maintes fois, subissent un simple rappel à la loi avant d’être remises en liberté.
    Et que dire des cinq années de perte des droits civiques, alors que les centaines de jihadistes français, qui ont combattu nos soldats et trahi la France, n’ont même pas été déchus de leur nationalité !
    Rappelons que les citoyens sont victimes de 1 000 agressions gratuites par jour, qui se traduisent régulièrement par des morts et des blessés graves.
    Les jeunes patriotes ont-ils blessé ou tué quelqu’un ? Non.
    Est-il interdit d’avoir peur de cet islam conquérant qui veut s’imposer dans notre quotidien ? Devons-nous oublier que nos racines sont judéo-chrétiennes et que la France a 15 siècles de chrétienté derrière elle, depuis le baptême de Clovis ?
    Les Français, bouleversés et profondément émus devant l’incendie de Notre-Dame, ont montré combien ils étaient attachés à leur histoire et à  leur patrimoine culturel.
    Faut-il oublier les paroles de Gérard Collomb, seul homme politique en exercice ayant eu le courage de dire la vérité aux Français, en évoquant une sérieuse menace de guerre civile dans un proche avenir ?
    Tous les sondages montrent que les Français ne veulent plus d’immigration et jugent que l’islam est un obstacle à l’intégration. Ce qui en fait obligatoirement des racistes et des islamophobes, comme chacun sait.
    Mais peut-on encore être patriote en France sans être traité de xénophobe ? Peut-on être souverainiste sans être taxé de racisme ? Peut-on défendre l’État-nation sans être accusé de prêcher la haine des autres ?
    Non, à en juger par la sévérité de la justice envers ceux qui s’opposent à l’immigration de masse et à l’islamisation du pays.
    Ce jugement, loin de défendre les valeurs républicaines, ne fait qu’aggraver la fracture identitaire de plus en plus béante. On ne répondra pas au cri d’alarme de Collomb en niant le choc des cultures et la menace de désintégration de la nation.

    Voici ce que disait Gérard Collomb en quittant ses fonctions. Certains feraient bien de s’en imprégner, au lieu de bêler au racisme à tout propos.

    « Aujourd’hui, les quartiers sont soumis à la loi du plus fort, qui n’est plus la nôtre. »

    « Nous vivons côte à côte, je crains que demain nous ne vivions face à face. »

    Et dans un article paru dans Valeurs Actuelles, il ajoutait :

    « Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble… je crains la sécession. »

    VA : Quelle est la part de responsabilité de l’immigration ?

    GC : Énorme…

    VA : Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ?

    GC : Oui, absolument. Des communautés s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent.

    « Je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après… »

    Voilà ce que disait il y a un an l’homme le mieux renseigné de France. Un discours de bon sens et un cri d’alarme avant la désintégration de la nation.

    C’est ce discours de vérité que les juges enterrent en condamnant ceux qui s’opposent pacifiquement à l’invasion migratoire qui va détruire le pays.

    Peut-on être fier d’une justice qui condamne de jeunes  patriotes qui refusent de subir l’effacement culturel de leur pays ? À chacun d’en juger…

  • Entre émoi et critique de l'immigration : les politiques réagissent à l’attaque de Villeurbanne

    Entre émoi et critique de l'immigration : les politiques réagissent à l’attaque de Villeurbanne
    © PHILIPPE DESMAZES Source: AFP
    Des policiers se déploient devant une pharmacie à Villeurbanne, où s'est produite une attaque au couteau qui a coûté la vie à une personne et blessé neuf autres, le 31 août 2019.
    Plusieurs personnalités politiques ont rapidement réagi à l’attaque au couteau commise par un ressortissant afghan ce 31 août à Villeurbanne.
    Certains ont pointé du doigt les effets néfastes d’une immigration qu’ils jugent non contrôlée.                                 
    L’attaque au couteau qui s’est produite ce 31 août à Villeurbanne a suscité un vif émoi au sein de la classe politique. 
    Commise par un individu se réclamant de nationalité afghane, elle a fait, à l'heure où nous écrivons ces lignes, au moins un mort (un jeune homme de 19 ans) et neuf blessés dont trois graves.
    Les autorités ont dans un premier temps fait état d'un second suspect en fuite, mais le parquet et une source policière ont ensuite démenti la participation d'un second auteur.
    A gauche de l’échiquier politique, la sénatrice écologiste du Val de Marne, Esther Benbassa, a exprimé ses condoléances «à la famille et aux proches» de la victime de cette attaque et un «prompt et complet rétablissement aux blessés».

  • Le Populisme contre le Cosmopolitisme

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    Le populisme menacerait la démocratie.C’est au nom de cette affirmation injustifiée que le Système, par la voix des contestataires de la politique menée par Salvini, vient de déclarer persona non grata, le représentant le plus en vue des souverainistes italiens, opposés à l’Europe de Bruxelles.
    Certes, ce divorce prévisible entre la droite populiste de Salvini, dite « extrême » et la gauche populaire, est une excellente affaire pour Macron, Merkel et Junker.
    Le Système financier et mondialiste aurait-il gagné pour autant ?
    Pas encore et probablement jamais, mais avec le Brexit en Angleterre qui est violemment attaqué il passe sérieusement à l’offensive. Mais c’est un revers providentiel pour nos ennemis.
    Comme en France avec le « plafond de verre », chaque fois opposé au RN, la Léga de Salvini risque d’être bloqué par le « cordon sanitaire » de ses adversaires qui feront tout pour le discréditer et éviter de nouvelles élections. Ainsi les immigrationistes se sentent le vent en poupe et la justice italienne complice, a laissé débarquer un bateau d’une ONG avec sa cargaison d’indésirables.
    Comme chez nous, le peuple italien a oublié que l’autodétermination, dans le cadre de la démocratie, lui donnait la priorité des droits et se tait devant ce qu’on lui fait passer pour une fatalité irrémédiable. Le Procureur d’Agrigente (Sicile) a laissé débarquer sur l’ile des illégaux, sans s’occuper de l’avis des habitants.
    Ces illicites hautement toxiques (pardon ces réfugiés), peuvent remercier Allah, qui leur permettra, au nom de notre généreux regroupement familial, puisque, ils arriveront très vite en France, de faire venir toute leur famille avec l’obligation de faire beaucoup d’enfants, selon les bonnes habitudes africaines. Et comme il ne manque pas d’associations de bénévoles au grand coeur dans notre pays, il ne fait aucun doute, que les aides ne manqueront pas. Tels ces habitants, d’une localité du nom de Vézelay, qui lancent un appel pour que chaque village de France et de l’UE accueille des « migrants »; par la voix d’une certaine Monique Bel. Une rombière, ancienne fonctionnaire, accompagnée d’un comité de retraités, qui au lieu de cultiver leur jardin, de jouer aux boules ou aux cartes n’ont rien trouvé de mieux que de se faire les alliés de ces ONG esclavagistes et des maffias de passeurs.
    L’essentiel c’est de se donner bonne conscience, en dorlotant ces « chances pour la France », tout en favorisant la démographie française qui est parait-il insuffisante. 
    Mais en réalité des paumés, plus repliés sur le contenu de leur compte en banque et leur petit confort douillés que sur le devenir de leur pays.
    Pensez donc… Refuser l’accueil des « migrants », serait faire le jeu du RN. 
    Fiers d’avoir voté Macron, le sauveur et d’éviter le fascisme et la ruine morale de la France, et surtout la guerre, comme en Yougoslavie.
    Ne vous faites pas d’illusions, pépés et mémés, déjà gâteux en perception politique, qui ne voulez rien voir ni entendre, si la guerre avec votre chère diversité arrive bientôt, se sera en partie de votre faute et vos petits enfants chéris en prendront plein la figure et vous maudiront pour votre conduite. Comme pour votre total manque de réalisme; sinistres crétins que vous êtes !
    En attendant ces traitres, par fausse ou vraie compassion, ne voient aucun inconvénient à vider les poches de leurs compatriotes. Pour les allocations des demandeurs d’asiles, ADA, c’est un coût de 42 millions d’euros, pour un total annuel (concernant cette immigration de malheur), c’est le chiffre de plus de 100 milliards annuel.
    Qui paye le voyage de ces clandestins, dont des centaines de mineurs isolés ? Des passages à 2000 à 5000 euros.
    Des arrivées incessantes qui s’ajoutent au fur et à mesure et qui ne repartent plus, même déboutés du droit d’asile. 
    On en arrive à de chiffres qui donnent raison à Renaud Camus, l’auteur du Grand Remplacement. Des sommes dingues pour cette fumisterie organisée qu’on appelle « immigration » et qui manquent dramatiquement à la Sécurité Sociale, qui rembourse de moins en moins les frais médicaux, alors que les « migrants » reçoivent des soins entièrement gratuits.
    Cette situation pourra-t-elle durer encore longtemps?
    Onyx

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/le-populisme-contre-le-cosmopolitisme.html#more

  • La Belle Époque des accusations délirantes est revenue

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    Bernard Plouvier

    Tout le monde s’en souvient – ou le devrait : au temps du bon Joseph du Kremlin, le 2Tsar Rouge, lorsque le Big Boss avait un mouvement d’humeur, lorsqu’il voulait se débarrasser de rivaux ou simplement épurer les hauts cadres du PC de l’URSS, le Procureur-général de l’URSS accusait les dignitaires devenus indésirables de trahison au profit de « l’impérialisme étranger » ou des « gouvernements fascistes ».

    C’est ainsi que des Juifs furent exécutés comme espions au service du IIIeReich tandis que d’autres l’étaient au titre de « vipères lubriques du capitalisme ». En ces temps-là, sous la botte de Soso Dougashvili-« Staline », on savait rigoler !

    C’était de l’humour noir, voire carbonisé, en plus d’être souvent d’une rare grossièreté. Mais une quantité invraisemblable de pitres, dans les PC étrangers, chez les compagnons de route (les « idiots utiles ») ou dans les associations Antifa (telle la Ligue des Droits de l’Homme, où l’on jugea corrects les Procès de Moscou « puisque les accusés avouaient leurs crimes » !), poursuivirent jusqu’en 1956 (année de la publication du Rapport Khrouchtchev) l’adoration du demi-dieu et la calomnie des victimes de ces assassinats judiciaires.

    En nos jours de « conscience éclairée », dans le monde merveilleux du XXIesiècle de l’ère chrétienne – ou du Iersiècle de la nouvelle ère globalo-mondialiste, au gré du lecteur -, voulez-vous stigmatiser un malfaisant qui ne pense pas comme vous, il suffit de trouver la bonne formule et ça marche tout aussi bien que sous le délicieux Joseph… à ceci près qu’on tue moins (sauf du côté des égorgeurs djihadistes) : après tout, même un ennemi est un consommateur et l’essence même de notre Nouvelle Société Qui Gagne est résumée par l’équation Vente = Profit.

    N’êtes-vous point d’accord avec tels ou tels chiffres fantastiques (jamais assez élevés pour certains génocides et toujours trop pour d’autres), êtes-vous effrayé par l’afflux énorme d’immigrés-envahisseurs de l’Europe occidentale & scandinave, refusez-vous de croire que ces arrivants exotiques soient tous des Mozart ou des Mère Theresa, de futurs Prix Nobel ou de dévoués sauveteurs… attendez-vous à une dénonciation pour « incitation à la haine raciale », « à la xénophobie », « au racisme » ou – péril suprême – au crime inexpiable d’antijudaïsme, stupidement dénommé « antisémitisme ».

    Émettre des doutes sur une historiographie faite de contes bleus et d’accusations tenant davantage du folklore et de la propagande que des faits tels qu’on peut les appréhender grâce à des archives non caviardées est une activité aussi pleine de risques que de s’opposer autrefois aux ukases d’un « Lénine » ou d’un « Staline », ou aux lubies du pédophile le plus meurtrier de l’histoire humaine : « Mao tu sais tout ».

    Il est évident que nier des crimes de masse, au prétexte que les lamentations et les réclamations des survivants et des ayants-droit des victimes sont épicées de très curieux « témoignages », est du pur délire. Mais tout ceci n’est qu’affaire d’esthète : nul n’est obligé de s’intéresser à l’histoire ni d’être chatouillé par le désir éthique d’approcher l’insaisissable « Vérité historique ». Dame Vérité ne peut être connue que par une essence surnaturelle, ce qui est de l’ordre de la métaphysique, donc des nuées impénétrables à la raison humaine.

    En revanche, l’honneur d’un homme lui commande de penser au-delà du simple horizon de sa vie, gaie ou misérable – cela importe peu. Nous autres, Européens de souche, avons un devoir impératif : celui de laisser à nos descendants le continent que nos pères nous ont transmis, avec ses tares et ses noblesses, son histoire événementielle, scientifique et technique, son fabuleux héritage culturel.

    Si, pour remplir ce devoir d’honneur, il faut affronter le lynchage médiatique ou une « justice » aussi sectaire que le furent l’Inquisition ou les procédures des barbares dictatures communistes, c’est toujours moins chèrement payé que d’éprouver la honte de n’avoir rien fait, de n’avoir rien dit, quand se préparait la Grande Substitution de populations dominantes en Europe.

    La lucidité n’est pas, ne sera jamais une « incitation à la haine raciale ». C’est une manifestation de pur bon sens et un devoir envers nos descendants. « L’Europe aux Européens » est un slogan aussi légitime que d’autres, bien mieux admis : « L’Amérique aux Américains » ou « L’Afrique aux Africains ».

    En 1785, Sébastien-Roch Nicolas, un bâtard de chanoine qui s’était fait connaître sous le pseudonyme littéraire de « Chamfort », avait écrit : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ». Quatre ans plus tard, débutait la grande chienlit qui dégénéra en tueries innommables et en guerres quasi-ininterrompues de 1792 à 1815.

    Les Européens ont le choix : exiger et obtenir dans chaque pays un referendum sur l’immigration extra-européenne ou bien courir le risque d’une guerre des races et des religions. C’est lors d’une guerre, civile ou internationale, que l’on perçoit le véritable déchaînement de la haine et ce n’est guère à l’honneur de la bête humaine. En médecine, l’on dit avec raison que, lorsque cela est possible, « prévenir vaut mieux que guérir ».   

  • Qui est Nicolas Berggruen, le milliardaire « philanthrope » qui a financé Sylvie Goulard ? Par Laurent Dauré

    L’information était disponible depuis 2014, mais Le Journal du dimanche l’a actualisée et mise sur le devant de la scène le 25 juin dernier : Sylvie Goulard a reçu de l’Institut Berggruen plus de 10 000 euros par mois d’octobre 2013 à janvier 2016, période au cours de laquelle elle était députée européenne (voir notre article). Dans la rubrique « Mon parcours » de son site personnel, l’éphémère ministre des Armées présente ainsi son activité au service du think tank américain : « Conseillère spéciale du Council for the Future of Europe [Conseil pour l’avenir de l’Europe] », un groupe de réflexion qui dépend du « Nicolas Berggruen Institute for Governance [Institut pour la gouvernance] ».

    Sylvie Goulard précise ensuite qu’il s’agit d’une « association à but non lucratif visant à promouvoir une meilleure gouvernance mondiale et européenne. » Elle ajoute que le Conseil pour l’avenir de l’Europe « est présidé par Mario Monti » et qu’il « comporte des personnalités de sensibilités politiques diverses telles que, notamment, Jacques Delors, Guy Verhofstadt, Pascal Lamy, Romano Prodi ou Jean Pisani-Ferry. » On imagine les débats enflammés entre ces anticonformistes que tout oppose…

    Un milliardaire « philanthrope » de plus

    Basé en Californie, l’Institut Berggruen a été fondé en 2010 par le milliardaire américano-allemand – qui a grandi en France – Nicolas Berggruen, fils du richissime collectionneur et marchand d’art Heinz Berggruen (décédé en 2007). Le magazine Forbes évalue la fortune personnelle du golden boy à 1,81 milliard de dollars. Mais, à 55 ans, cet ancien jet-setter est quelque peu blasé, il a l’argent triste et veut désormais être reconnu en tant qu’intellectuel.

    Nicolas Berggruen est actionnaire et membre du conseil d’administration du Monde.

    Nicolas Berggruen aspire même à une vie d’ascète : « Je ne suis pas si attaché aux biens matériels […]. Je possède très peu de choses. […] quelques papiers, deux ou trois livres et quelques chemises, vestes et pulls », déclare-t-il en 2012 au Daily Mirror. La preuve de son détachement des biens de ce monde : il a longtemps vécu « sans domicile fixe », c’est-à-dire dans des hôtels cinq étoiles, ce qui fascinent les médias. Le Figaro est tombé sous le charme de ce bourlingueur de luxe qui « sillonne le monde dans son jet privé Gulfstream IV. Ce nomade richissime peut ainsi résider dans 14 villes différentes en un mois. » Sans doute en phosphorant durant les vols sur les moyens de réduire l’empreinte carbone des gueux.

    Financier à la réputation d’excentrique se piquant de « philanthropie » et d’ « idées », Nicolas Berggruen reste avant tout un homme d’affaires. Avec sa holding personnelle, qui fait des investissements immobiliers et financiers dans le monde entier, il est l’actionnaire majoritaire du premier groupe de médias espagnol Prisa (qui possède notamment le quotidien El País). Ce géant des médias présent dans 23 pays détient 15 % du groupe Le Monde. D’après Mediapart, M. Berggruen « siège au conseil d’administration du Monde ». On peine à comprendre la discrétion du « journal de référence » sur un si prestigieux compagnonnage.

    L’amicale de la « mondialisation heureuse »

    Quand L’Obs – alors encore Le Nouvel Observateur – publie un portrait du « loup de Wall Street repenti en berger philanthrope », qui est sollicité pour faire l’éloge du « milliardaire qui voulait sauver le monde » ?… L’indispensable Alain Minc bien sûr ! Le chantre de la « mondialisation heureuse » semble parler de lui-même lorsqu’il plaide en faveur de Nicolas Berggruen : « Un businessman arpentant le domaine des concepts ne fait-il pas œuvre plus utile qu’un intellectuel se lançant dans les affaires ? » Pur hasard : Alain Minc est lui aussi membre du Conseil pour l’avenir de l’Europe, ainsi que du 21st Century Council (Conseil du XXIe siècle), un autre groupe de réflexion issu de l’Institut Berggruen, dont la description et la composition valent le détour.

    « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général » – Jacques Attali, à propos de Nicolas Berggruen

    Ancien président du conseil de surveillance du Monde, il se trouve qu’Alain Minc a représenté Prisa et… Nicolas Berggruen lorsque le groupe espagnol voulait racheter le quotidien vespéral en 2010, une offre concurrente de celle portée par le trio finalement victorieux Bergé-Niel-Pigasse (cf. le livre Un si petit Monde d’Odile Benyahia-Kouider, Fayard, 2011). Un banquier de chez Rothschild épaulait alors secrètement M. Minc dans cette opération tout en prétendant par ailleurs travailler gratis pour la Société des rédacteurs du Monde. C’était Emmanuel Macron. Le futur président était même allé jusqu’à se cacher au dernier étage d’un immeuble pour éviter – en vain – que son double jeu ne soit découvert.

    Le portrait au cirage de Nicolas Berggruen brossé par L’Obs serait incomplet si l’irremplaçable Jacques Attali n’y avait pas apporté sa touche : « C’est un garçon étrange, extrêmement gentil, extrêmement cultivé et extrêmement curieux, dans tous les sens du terme ». Et le grand mage médiatique surenchérit : « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général. Je le crois sincère dans sa démarche. » Même si elle a touché 300 000 euros d’émoluments, Sylvie Goulard devrait être décorée pour avoir servi un si précieux personnage.

    Le financier qui voulait être philosophe

    Fort de quelques cours particuliers de philosophie (on imagine le salaire des deux professeurs…), Nicolas Berggruen a écrit avec le journaliste Nathan Gardels un livre intitulé Gouverner au XXIe siècle : La voie du milieu entre l’Est et l’Ouest (Fayard, 2013). Cet ouvrage en appelle à une « gouvernance intelligente » faisant la synthèse entre la « démocratie libérale occidentale » et le « modèle chinois ». Ce must-read des élites transnationales comporte une préface de Jacques Attali et un avant-propos d’Alain Minc. Dans lesquels, on le soupçonne, les Dupond et Dupont du mondialisme néolibéral doivent insister sur les « réformes indispensables ». « Je dirais même plus, les indispensables réformes… »

    « Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins » – Nicolas Berggruen

    Le dessein intellectuel et politique de Nicolas Berggruen est assez facile à cerner à travers la fadeur cyber-patronale de ses propos : il s’agit de ripoliner l’incontournable capitalisme à coups de nouvelles technologies, de « gouvernance » et de « démocratie participative ». Dès lors on comprend son attachement à l’intégration européenne à la sauce digitale. Une visite du compte Twitter de ce ravi de la crèche mondiale donne un aperçu de sa « pensée profonde ». Il écrit par exemple le 24 mai 2017 : « Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins. » Précisons qu’il ne s’agit pas d’une citation de 1984. Un article du site Les Influences fournit d’autres éléments d’appréciation éclairants sur le personnage : « Nicolas Berggruen, le supercapitaliste des idées ».

    À noter que notre financier-philosophe, via son Institut, a fondé avec le Huffington Post un nouveau média en 2014 : le WorldPost, une publication dédiée aux « enjeux mondiaux ». Il y (co)signe lui-même des articles, comme celui-ci ; le titre laisse deviner un point de vue résolument iconoclaste : « Le “président start-up” de la France est exactement ce dont l’Europe a besoin pour redémarrer ».

    Macron pour les Nuls

    Comme on peut aisément s’en douter, ce membre éminent de l’oligarchie est un détracteur féroce du nouveau président français. Ses tweets en attestent : « Macron écrit l’histoire pour la France et l’Europe – un leadership nouveau, post-parti » (7 mai) ; « La France célèbre ses francs-tireurs : le Roi-Soleil, Napoléon et maintenant, Macron » (12 juin) ; « Le gouvernement d’Emmanuel Macron offre une aube nouvelle à la France, à l’Europe et à la civilisation occidentale » (19 juin). Il ne manque qu’une sobre allusion à Jupiter. Dommage que Sylvie Goulard ne soit plus de cette aventure héroïque. Peut-être va-t-elle se consacrer à la 4e édition de son bien nommé classiqueL’Europe pour les Nuls.

    « Il m’impressionne beaucoup parce qu’il est à la fois généreux et engagé » – Nicolas Berggruen, à propos de George Soros

    Qui sont les modèles de Nicolas Berggruen ? Sans surprise, les milliardaires mécènes William Gates (Bill pour les intimes) et Warren Buffet. Mais aussi George Soros, à propos duquel il déclare en 2010 : « Il m’impressionne beaucoup parce qu’il est à la fois généreux et engagé. » Toutefois, comme M. Berggruen se réclame de la « post-idéologie » – une fumisterie capitaliste –, il nuance quelques années plus tard : « J’ai un grand respect pour lui, pour ce qu’il a fait. Mais l’Institut [Berggruen] n’a pas de parti pris idéologique [sic]. Nous ne sommes pas là pour dire à des pays arabes par exemple : la démocratie libérale à l’occidentale est le meilleur système. Il faut tout changer et être comme nous. »

    Nicolas Berggruen fait penser au personnage de Paul Arnheim dans le génial roman L’Homme sans qualités (1930-1932) de Robert Musil. Comme l’industriel Arnheim, le financier Berggruen cherche à concilier l’esprit et les affaires. C’est très perceptible dans cet article – coécrit avec Nathan Gardels – publié dans le Washington Post (13 avril 2017). Le titre semble parodique mais il n’en est rien : « Comment les prochaines élections en France et en Allemagne peuvent sauver l’Occident ».

    Remercions Sylvie Goulard d’avoir permis d’attirer l’attention sur son mécène. Dans le bestiaire du capitalisme mondialisé et « innovant », il aurait été regrettable de passer à côté du spécimen Nicolas Berggruen.

    Laurent Dauré

    Source : Ruptures, Laurent Dauré, 28-06-2017

    https://www.les-crises.fr/qui-est-nicolas-berggruen-le-milliardaire-philanthrope-qui-a-finance-sylvie-goulard-par-laurent-daure/