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Cette estimation est basée sur un rapport parlementaire rédigé par le même député au 15 février, qui précise qu'il y a 311 310 bénéficiaires de l'Aide Médicale d'Etat (soins gratuits pour les étrangers en situation irrégulière) en 2016. Mais il est douteux que les 3/4 de la jeune population immigrée clandestine ait chaque année besoin de soins médicaux...
Cette estimation se base également sur le nombre d'expulsions prononcées : du 1er janvier 2012 au 30 septembre 2017, 539 832 mesures d’éloignement avaient été prononcées à l’égard d’étrangers en situation irrégulière, parmi lesquelles 120 555 éloignements avaient été exécutés. Sur cette période, 419 277 personnes sont donc restées sur le territoire sans titre de séjour.
Un an après l'adoption de cette loi, aucune plainte n'a été déposée, preuve que ce délit n'existe pas et que le but recherché était de faire pression sur les association pro-vie qui aident les femmes en difficulté :
La loi, promulguée fin mars, punit de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende les auteurs de sites internet poursuivis par une femme estimant avoir reçu “des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation” pour l’empêcher d’avorter. Douze mois plus tard, aucune plainte n’a été déposée, selon les informations recueillies par l’AFP. Ivg.net, avortement.net, SOSbébés, afterbaiz, testpositif… Ces plateformes accusées par les institutions de délivrer de “fausses informations”, parfois “sous une apparence officielle” ou via des numéros d’écoute gratuits, figurent en bonne place sur les moteurs de recherche.
Pour Alba Horvat, juriste bénévole à la Fondation des femmes, la loi n’a pas eu d’effet car elle est “trop complexe”. “Le délit est écrit de telle manière qu’il est difficile à démontrer”, explique-t-elle à l’AFP. "Pour prouver l’entrave, on doit être en présence d’une femme qui cherche à s’informer sur l’IVG, qui subisse des menaces ou pressions assez graves pour qu’elle s’en rende compte, qu’elle en soit suffisamment affectée pour aller porter plainte, et qu’elle garde des preuves de ce qu’elle a subi".
Cette fondation féministe voudrait porter une première action en justice. Un processus “long” qui se heurte à des difficultés pour trouver des victimes et collecter des preuves (factures de téléphone, échanges de messages, etc.), reconnaît Mme Horvat. “Le texte est difficile car il est contraint par les principes généraux sur la liberté d’expression”, défend la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, à l’époque ministre des Droits des femmes (...)
De fait, pour éviter qu’elle soit invalidée par le Conseil constitutionnel, saisi par des parlementaires au nom de la liberté d’expression, elle avait été réécrite “deux ou trois fois”, se souvient Catherine Coutelle, ancienne présidente de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale. "On ne ferme pas les sites des pro-vie, on dit que les personnes qui ont été abusées ont le droit de porter plainte" poursuit la rapporteure de la loi (...)
Chez ivg.net, site créé en 2008 qui était encore l’an passé mieux référencé que le site gouvernemental (...), on réfute “toute accusation d’entrave”, défendant “la liberté des femmes” de s’informer. "Je ne vois pas comment on pourrait avoir une plainte dans la mesure où on répond à une démarche personnelle" dit à l’AFP Marie Philippe, directrice de cette publication d’une trentaine d’écoutantes et modérateurs, discrète sur ses positions sur l’avortement. “C’est une loi d’idée, pas applicable”, estime Emile Duport, porte-parole du mouvement anti-IVG Les Survivants qui possède plusieurs sites, affirmant en avoir été “peu inquiété”. “Au contraire, ça nous a médiatisés”, poursuit-il.
Reste que depuis un an, ces plateformes disent recevoir davantage de faux témoignages ou d’appels de femmes cherchant, selon eux, à les “piéger”. “Le but était aussi de déstabiliser”, poursuit Laurence Rossignol," Si aujourd’hui ces sites se sentent épiés, sous surveillance, et qu’ils font plus attention à ce qu’ils disent, c’est qu’on a un peu réussi".
Clients du Casino importunés par les Soudanais qui déambulent et qui squattent aux alentours, riverains qui voient les clandestins casser les fenêtres des résidences secondaires pour essayer de s'y installer, touristes qui annoncent qu'ils ne reviendront plus à Ouistreham malgré "l'accueil et la gentillesse des habitants", présence quasi-hebdomadaire d'agitateurs d'extrême gauche qui se servent des pseudo-migrants pour fantasmer sur une révolution, etc., Ouistreham a-t-elle définitivement vocation à devenir un repoussoir invivable ?
Lorsque nous avons manifesté contre l'implantation des clandestins en 2016, les autorités et les médias nous accusaient de dénoncer un problème imaginaire, sous-entendant largement que nous exagérions, voire que nous mentions.
Deux ans plus tard, quand nous avons de nouveau manifesté le 03 février dernier, les médias ne pouvant plus nier la problématique migratoire, nous avons été accusés de ne voir que le mauvais côté des choses.
Pourtant, la vérité c'est qu'il n'y a aucun bon côté, et les exemples que nous avons cités en début d'article, ne sont que quelques-unes des problématiques que les Ouistrehamais et les amoureux de Ouistreham nous remontent quasi-quotidiennement.
Si, à l'appel de l'Association pour le Retour au Pays des Expatriés (ARPE), nous avons manifesté pour demander l'expulsion de tous les clandestins, c'est notamment pour que cette charmante station balnéaire ne perde pas sa belle réputation qui attire tant de touristes vitaux pour le commerce local.
Le Parti de la France s'associe une fois de plus à l'ARPE et à tous les Ouistrehamais mobilisés contre la colonisation migratoire, pour demander la libération totale et immédiate de la ville !
Rejoignez nos équipes militantes en écrivant à calvadospdf@gmail.com et n'hésitez pas à contacter l'ARPE à cette adresse : arpecourriel@gmail.com
On a diffusé le 14 février auprès de la presse et du grand public le rapport Spinetta et ses quelque 43 propositions. Il se fixe pour but de sauver la SNCF. Il vient après de nombreux avis, circonstanciés et documentés, mais sans suite, de la cour des Comptes. Et cela pose une fois de plus la question du rapport de l'opinion, des médias et de notre chère classe politico-technocratique à la dépense d'État.
Dès 2011, en effet, aux Assises du ferroviaire un groupe de travail avait conclu à l'insoutenabilité financière du système. Et quand, en 2014, fut votée la plus récente réforme ferroviaire, on promettait une fois encore un nouveau modèle économique.
Il n'a toujours pas vu le jour. Et la ministre actuelle Élisabeth Borne qui connaît bien le dossier, juge impossible le statu quo.
L'une des ritournelles de ces derniers temps consiste donc à demander à l'État de résoudre le problème ferroviaire. Les gros moyens de désinformation semblent même avoir récemment découvert le gouffre de l'endettement de la SNCF.
Il s'agit pourtant d'un secret de Polichinelle. Il y a quelque 20 ans de cela, en effet, le gouvernement Juppé, n'avait entrepris d'en camoufler le montant que pour pouvoir faire semblant de satisfaire aux critères théoriques de l'euro. Et, dans ce but, avait été créée en 1997 une société gestionnaire de l'infrastructure. Faussement séparée du transporteur monopoliste, fut ainsi fondée Réseau Ferré de France. Cette entreprise était dotée, dès la fondation, de plus de 20 milliards d'euros de dettes. Artificiellement soustraite des comptes publics, elle atteint désormais un montant de 45 milliards.
Or, comme la logique d'une gestion de RFF ne pouvait conduire qu'à une tarification plus réaliste de l'utilisation des voies et des gares. Ceci aurait coïncidé avec la remise en cause du monopole ferroviaire. On a donc décidé en 2013 de rebaptiser le gestionnaire d'infrastructures SNCF-Réseau afin qu'il soit bien clair qu'elle serait repassée sous le contrôle de Guillaume Pépy patron demeuré indéboulonnable, malgré ses échecs, de SNCF-Mobilité.
Pour complaire à cette technostructure, l'organisme prétendument indépendant Arafer chargé, au sein de l'État, de réguler les transports, a, discrètement, toujours empêché que soient calculés les péages à hauteur des besoins de l'entretien des voies.
Toutes ces feintes et galanteries ne peuvent plus dissimuler, cependant, que l'héritage étatiste produit chaque année un passif de plus de 3 milliards de dettes supplémentaires, qui, sans mesures drastiques, ne sauraient être remboursées en dépit des subventions auxquelles les régions sont contraintes, sans pouvoir les contrôler.
Parmi les causes de ce déficit, on ne peut pas omettre les très coûteux avantages sociaux concédés aux cheminots.
On n'oubliera pas, dans cette affaire, la place quasi séculaire de l'idéologie marxiste et de l'appareil communiste.
À presque un siècle de distance en effet, loin d'être crédités de l'image de privilégiés qui les entachent aujourd'hui, les salariés des compagnies de chemin de fer passaient pour l'incarnation même de l'exploitation capitaliste.
C'est en 1920 que des grèves très dures sont brisées par le gouvernement, et que la ville emblématique de Saint-Pierre-des-Corps et son maire Robespierre Hénault hébergent le congrès dit de Tours, où se fonde le parti communiste. La SNCF ne sera cependant fondée qu'en 1937, par le gouvernement Chautemps, étatisant et fusionnant les compagnies privées alors concessionnaires dans une société anonyme d'économie mixte dont l'État possédait la majorité du capital.
Le cheminot passe dès lors à l'avant-garde de ce qu'on dénomme désormais modèle social français : retraites, heures ouvrées, emploi à vie, etc. Le statut d'ensemble, sans équivalent dans aucun pays du monde, sera plusieurs fois transformé et toujours aggravé. En 1983, notamment, il reviendra à Fitermann, ministre communiste des Transports du gouvernement Mauroy, de lui donner un caractère toujours plus étatiste et d'y imposer un Comité central d'entreprise contrôlé aujourd'hui encore par la CGT.
Contre les projets gouvernementaux de réformes du secteur public les appareils syndicaux ont annoncé une mobilisation à compter du 22 mars. La direction de la CGT, par la voix de son secrétaire général Martinez, fait actuellement campagne pour intégrer aux manifestations une grève du chemin de fer.
Chacun sent, chacun sait, le rôle structurant du chemin de fer. Il remonte à des temps très anciens. Il a certes été réactivé avec le développement du TGV depuis 1981, qui bouleverse l'espace hexagonal, toujours dans le sens de l'hypercentralisation parisienne. Dès la loi fondatrice de 1842 a été dessiné et pensé un découpage de la France en 7 grandes lignes convergeant à Paris. Surnommé l'étoile de Legrand, du nom du directeur général des Ponts et chaussées de l'époque, ce schéma corseté empêche aujourd'hui encore le décloisonnement des régions de notre pays.
On ne s'en sortira donc que par une réforme radicale à laquelle l'idéologie étatiste et centraliste répugne.
Interview de Laszlo Földi, expert en sécurité et en renseignement, sur la télévision hongroise M1
Journaliste : Y a-t-il quelqu’un en Europe qui sache, à 200'000 près, combien il y a de migrants sur le continent ?
Földi : Le problème est plus grave que ça. Est-ce que quelqu’un peut dire QUI sont ces 1 million de migrants ? De ce point de vue, la situation est catastrophique. La cause, comme je l’ai souvent dit, c’est la politique des frontières ouvertes, qui laisse entrer des foules innombrables.
Il y a un an, un an et demi, c’était un sujet tabou ne serait-ce que d’évoquer la possibilité qu’il y ait des terroristes mêlés aux migrants. Dans une émission TV dont je tairai le nom [sur France Inter], le reporter disait qu’il serait stupide pour des terroristes de faire ces voyages dangereux en canots pneumatiques alors qu’ils peuvent voyager confortablement en avion.
Mais le problème n’est même pas ça. Ils peuvent effectivement venir en avion. Mais le fait est que des milliers de soldats musulmans sont arrivés ici [parmi les migrants]. Il ne s’agit pas de terrorisme au sens classique, mais d’une attaque, d’une invasion qui a deux buts.
D’abord, faire entrer en Europe le plus possible de soldats bien entraînés, dont la tâche première sera d’enrôler la population musulmane locale, les musulmans de 2e et 3e génération qui vivent dans ces zones de non-droit « qui n’existent pas ». Plus de 50% de cette population ne veulent pas s’intégrer dans la culture d’accueil. Ce sont eux les membres de cette armée potentielle.
Journaliste : Ces réfugiés (appelons-les réfugiés sur la base de la 51e Convention de Genève), ceux qui ont fui la persécution raciale, religieuse, ethnique ou politique, affrontant des dangers mortels, pourquoi ne sont-ils pas allés dans les riches pays pétroliers voisins ?
Földi : Il y a une seconde stratégie, en plus d’envoyer des soldats et des terroristes en Europe, c’est celle de conquérir l’Europe d’une autre manière, plus pacifique. Les pays pétroliers n’accueillent pas ces migrants parce qu’ils savent qu’ils ne sont qualifiés pour aucun travail utile, mais aussi parce qu’ils ont besoin d’une nouvelle base de masse en Europe. Pour quand il n’y aura plus de pétrole et qu’ils viendront en Europe, ils veulent créer des partis politiques pour eux. Ces gens voteront pour les partis islamiques qui seront créés en Europe. Ils auront la masse critique pour entrer au Parlement. C’est donc une occasion parfaite si l’Europe invite chez elle leurs futurs électeurs. Car il ne faut pas croire qu’ils voteront pour les partis traditionnels. Du jour où ces partis islamiques seront établis – et les pays pétroliers ont tout l’argent qu’il faut pour cela – ils [les personnes issues de l’immigration musulmane actuelle] ne voteront pour aucun autre parti.
Journaliste : La devise de l’Union européenne, c’est « Unité dans la Diversité ». La diversité à laquelle pensaient les pères fondateurs de l’UE (Schuman) n’avait pas le même sens qu’aujourd’hui.
Földi : Tout à fait, car, en conséquence de la migration, la structure ethnique de l’Europe va changer pour toujours. Diversité voulait dire hongrois ou français, allemand et russe. Ils ne pensaient pas qu’une loi religieuse, la charia, allait être introduite en Europe. Personne n’aurait pu y penser sérieusement.
Si la situation ne change pas et que l’Europe continue à se débattre dans une guerre interne – car c’est ce qu’on voit - la charia aura pour conséquence, d’ici 1 à 5 ans (j’espère me tromper), que la question sera combien il y a de foyers de guerre civile.en Europe.
Le problème des no-go zones n’est pas tant qu’on ne peut pas y entrer, ni de jour ni surtout de nuit, mais c’est que des soldats musulmans bien entraînés et bien armés sortiront de ces zones et commenceront à se répandre dans les zones environnantes et à se battre avec la population locale qui tentera de se défendre. Les autorités ne seront pas capables de gérer ce processus avec leur logique actuelle.
Journaliste : Quelles seront les conséquences, si c’est vrai ce qu’a dit l’ambassadeur de Turquie auprès de l’UE il y a quelquess jours : que si les Turcs n’obtiennent pas l’exemption de visa ce mois-ci [octobre] (pour des séjours de 90 jours pour du tourisme ou des visites à la famille), ils annuleront l’accord avec l’UE sur les migrants.
Földi : Des foules énormes arriveront. Les Turcs ont utilisé cette menace et tiendront cette promesse.
Nous devons menacer la Turquie nous aussi. Lui dire qu’on l’exclura de l’OTAN. Le dilemme ici est que si la Turquie est exclue elle ne sera plus tenue de protéger ses alliés de l’OTAN.
Journaliste : Et leur armée est la deuxième de l’OTAN par le nombre ?
Földi : Oui. Ils représentent 10%, les Etats-Unis 75% et les autres pays au total 15%. De plus, ces 15% financent les 51% du budget, les Etats-Unis et la Turquie ensemble 49%. Cela veut dire que ces 15% ne sont pas en mesure de faire valoir leurs droits, par ex. pour la protection de l’Europe.
Journaliste : Que peut faire l’UE contre la Turquie ?
Földi : L’Europe n’a pas d’antidote contre la Turquie Le dernier accord signé par Merkel a été la tentative de la dernière chance. Là-dessus, personne ne peut la condamner, elle a tenté de construire une défense avec cet accord. Mais cela ne fait que rendre la Turquie encore plus sûre d’elle. Il y a une seule façon de sortir de cette situation : c’est de menacer la Turquie de l’exclure de l’OTAN. Car si elle était exclue de l’OTAN, la Turquie n’existerait plus sur la scène internationale.
Traduction anglaise : Crossware pour Vlad Tepes Blog et Gates of Vienna
Traduction française : Cenator pour Les Observateurs
"En Afrique du Sud, les fins de mandat des présidents se ressemblent : par un coup d’Etat interne à l’ANC, le vice-président Cyril Ramaphosa a évincé le président Jacob Zuma, lequel avait fait de même avec Thabo Mbeki en 2008. En dehors du fait qu’un Venda va remplacer un Zulu, cette révolution de palais ne changera pas grand-chose dans le pays. A un Jacob Zuma lié au gang indien Gupta, va en effet succéder l’ex avocat-syndicaliste Cyril Ramaphosa. Ce dernier a bâti sa colossale fortune dans les conseils d’administration des sociétés minières blanches au sein desquels il fut coopté en échange de son « expertise » syndicale. En réalité, il fut adoubé par le patronat pour contrer les revendications des mineurs noirs dont il fut le représentant avant 1994 !!!
Le leader révolutionnaire Julius Malema a donc raison de dire qu': « En Afrique du Sud, la situation est pire que sous l’apartheid (et que) la seule chose qui a changé, c’est qu’un gouvernement blanc a été remplacé par un gouvernement de Noirs ». Avec une différence cependant : avant 1994 les Noirs ne mouraient pas de faim, ils étaient gratuitement soignés et éduqués, l’électricité fonctionnait, les pénuries d’eau étaient inconnues et la police faisait son travail…
La présidence de Jacob Zuma s’est donc achevée dans le désastre. Englué dans plusieurs affaires de corruption, le président sud-africain a été pris la main dans le sac d’une gigantesque entreprise de favoritisme d’Etat au profit de la famille Gupta. Une commission judiciaire fut même désignée pour enquêter sur la gravissime accusation de « State Capture » car ces gangsters affairistes avaient réussi à imposer leur droit de regard sur les nominations officielles, ce qui leur avait permis de placer leurs agents à tous les rouages de décision de l’Etat et des entreprises publiques.
Ne nous trompons pas d’analyse, car le départ de Jacob Zuma ne va pas permettre d’ouvrir des fontaines laissant couler le lait et le miel. Contrairement à ce qu’écrivent les journalistes, l’affaire Zuma est en effet, et d’abord, la conséquence de l’incurie du parti gouvernemental ANC, l’arbre qui cache la forêt d’un gangstérisme d’Etat. C’est la faillite de l’ANC qui est mise en évidence à travers elle car, entre 1994 et 2018, le mouvement de Nelson Mandela a conduit le pays vers un naufrage qui se mesure en quelques chiffres :
Bien que réalisant ¼ du PIB de tout le continent, l’Afrique du Sud est aujourd’hui devenue un des 5 pays « les moins performants » d’Afrique, juste devant les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland.
Au mois de mai 2017, l’Afrique du Sud est entrée en récession. Or, en 2000, il fut acté par l’ONU que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dont le principal était le recul de la pauvreté, ne pourraient être atteints sans un minimum de croissance annuelle de 7% durant plusieurs années.
Le chômage touche plus de 40% des actifs quand les chiffres officiels sont de 25%
Le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994.
Un habitant sur trois survit grâce aux aides sociales, le Social Grant.
A l’exception de l’agriculture, branche encore contrôlée par les Blancs - mais pour combien de temps? -, tous les secteurs économiques sud-africains sont en recul, à commencer par les industries de main d’œuvre (textile, vêtement, chaussures), qui n’ont pu résister aux importations chinoises. Quant aux secteurs de la mécanique dans lesquels, avant 1994, l’Afrique du Sud produisait la majeure partie des pièces dont ses industries avaient besoin, ils sont moribonds.
Même les mines ont sombré. Pertes de production et de revenus, plus coûts d’exploitation en hausse constants, ont eu pour conséquence la fermeture des puits secondaires et la mise à pied de dizaines de milliers de mineurs. Pour maintenir la production, il aurait fallu investir des sommes colossales, mais le climat social, la corruption et l’insécurité ont découragé les investisseurs qui ont préféré faire glisser leurs activités vers des pays moins incertains. L’industrie minière est également pénalisée par les coupures de courant à répétition car la compagnie publique Eskom, littéralement pillée par ses nouveaux dirigeants nommés par l’ANC a, de plus, vécu sur l’héritage laissé par le régime blanc et sans procéder aux investissements indispensables. Résultat : les mines qui représentent aujourd’hui 10% du PIB sud-africain, qui emploient 8% de la population active et qui sont le premier employeur du pays avec 500.000 emplois directs, ont perdu plus de 300.000 emplois depuis 1994.
Le soit disant héritage négatif de «l 'apartheid » a, des années durant, servi d’excuse aux dirigeants sud-africains. Or, personne ne peut plus nier qu’en 1994, quand le président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela bien incapable de le conquérir par les armes, il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau et la première armée africaine. Force est également de constater que, libérée de l’ « oppression raciste », la « nouvelle Afrique du Sud » fut immédiatement la proie du parti prédateur ANC dont les cadres, aussi incapables que corrompus, eurent comme objectif principal leur propre enrichissement.
La leçon sud-africaine est donc limpide : en 24 ans de pouvoir sans partage, l’ANC a ruiné un pays prospère, le transformant en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences. Les gogos occidentaux continueront pourtant à se pâmer devant la figure tutélaire de Nelson Mandela, le chef de l’ANC, tout en continuant à avoir « les yeux de Chimène » pour le fantasme de la « nation arc-en-ciel ». Dans les jours qui viennent, tétanisés par leurs certitudes, les « spécialistes » auto-proclamés vont donc disserter à l’infini sur le remplacement du « maffieux » Zuma par le « vertueux » Ramaphosa. « Vertueux » par définition puisqu’il était prétendument l’héritier préféré de « l’icône » Mandela…
La seule question qui mériterait d’être posée, mais ils ne la poseront pas, ou alors très partiellement, est de savoir comment le nouveau président va pouvoir gérer le naufrage de l’économie sud-africaine, comment il va pouvoir gouverner en étant pris entre des pressions internes et externes contradictoires. Vont en effet se confronter deux plaques tectoniques, celle des milieux d’affaires pro-occidentaux qui ont fait sa fortune et celle des tendances radicales-racialistes lourdes qui constituent le fonds de commerce de l’ANC et des partisans de Julius Malema.
"Le maire de Béziers Robert Ménard (...) poursuivi pour diffamation par le journal Midi Libre et son propriétaire, Jean-Michel Baylet, pour une affiche de 2016 accusant les reporters du quotidien d'être «en laisse», a été relaxé vendredi à Béziers.
Le quotidien régional et son copropriétaire, alors ministre des Collectivités territoriales au sein du gouvernement du président Hollande, avaient été directement visés par une campagne d'affichage municipal du maire de Béziers (Hérault).
Sur la photo, un chien tenant dans sa gueule un exemplaire de Midi Libre. Et un slogan: «Tous les jours, l'info en laisse». «A qui appartient Midi Libre?», interrogeait aussi l'affiche: «A J.-M. Baylet, ministre des collectivités territoriales»."
Gérard Depardieu était l’invité de l’émission Quotidien sur TMC, le 13 février dernier. Il a ainsi été question de Marseille, ville où l’acteur a tourné la deuxième saison de la série éponyme de Netflix.
Gérard Depardieu en a profité pour évoquer le comportement des ressortissants algériens qui y vivent :
Les Algériens qui vivent à Marseille ne pourraient pas se comporter comme ils se comportent à Marseille en Algérie. Jamais vous voyez un Algérien mal se comporter en Algérie parce qu’ils sont vite ramenés au respect par les anciens.
C’était le 31 octobre 2017, à Strasbourg. Emmanuel Macron, qui adore – semble-t-il – se mettre en scène devant les instances internationales, prononçait un discours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Discours passé relativement inaperçu et durant lequel le Président s’était engagé à ratifier le protocole 16 de la Convention européenne des droits de l’homme.
Ce protocole facultatif – mais lorsqu’il s’agit de toujours plus de supranationalité, avec Emmanuel Macron, cela devient vite obligatoire – prévoit la possibilité, pour les « plus hautes juridictions » des États signataires de la Convention, de demander « un avis consultatif à la CEDH sur des questions de principes relatives à l’interprétation ou à l’application des droits et libertés définis par la Convention », et sous réserve que cette saisine intervienne « dans le cadre d’une affaire pendante devant elle ». On notera avec intérêt le peu d’enthousiasme – à la différence d’Emmanuel Macron – d’un certain nombre de pays parties à signer ce protocole 16. En effet, depuis 2013, seulement 18 pays l’ont signé sur les 47 membres du Conseil de l’Europe, et certains États ont carrément refusé de signer : la Russie, la Pologne, le Royaume-Uni et… l’Allemagne !
L’objectif de ce protocole, comme l’exprime pudiquement le projet de loi présenté à l’Assemblée nationale cette semaine, est de « renforcer le dialogue entre les juges de la CEDH et les juges nationaux ». En clair, le but est de poursuivre l’entreprise de soumission de nos juridictions nationales à des instances supranationales, sans aucune légitimité démocratique. Ce projet de loi est donc discuté ces jours-ci à l’Assemblée car Macron a dit, Macron le fait – comme on sait. Et, sans surprise, il sera certainement voté.
Précisons que les « hautes juridictions », qui seront habilitées à saisir la CEDH, sont le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État et la Cour de cassation. Ainsi, on notera que, curieusement, le Conseil constitutionnel se voit qualifié de « juridiction », alors même que la Constitution le considère comme une institution sui generis qui ne relève pas de l’ordre judiciaire. D’ailleurs, ses membres n’ont pas le statut de magistrats, comme les conseillers d’État. Consulté sur ce projet de loi, le Conseil constitutionnel a, évidemment, donné un avis favorable sur le fait qu’il fasse partie de ce club très fermé qui sera habilité à dialoguer avec la CEDH… Un pas de plus vers le gouvernement des juges, donc.
En 2015, Marion Maréchal-Le Pen, à la tribune de l’Assemblée, avait bien résumé le danger que représente l’emprise croissante de la CEDH sur notre souveraineté en soulignant « la méconnaissance de cette juridiction […] inversement proportionnelle au poids qu’elle exerce sur notre pays ». La députée de Vaucluse poursuivait : « Partie d’une louable intention – la défense des droits de l’homme –, cette juridiction s’est peu à peu érigée en gouvernement des juges étrangers dont les décisions s’imposent dans les législations nationales […] La convention européenne des droits de l’homme sur laquelle s’appuie la Cour était à l’origine un texte général, une proclamation de principe […] Y voyant un levier de pouvoir sans limite, ce texte fut constamment interprété et surtout politisé par la pratique et la jurisprudence des juges de Strasbourg. Une interprétation extensive au service d’un politiquement correct affirmé… » Tout était dit.
Mme Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône, est montée à la tribune de l’Assemblée ce 15 février 2017 pour, elle aussi, dénoncer les dérives de cette CEDH. Mais plutôt que de dénoncer ces dérives, ne faudrait-il pas plutôt carrément dénoncer cette Convention ? Ratifiée entre deux portes par l’intérimaire Alain Poher en 1974, alors que de Gaulle et Pompidou avaient toujours refusé de le faire, la dénonciation de cette Convention rendrait à la France une grande partie de sa souveraineté juridique.
Une petite précision, pour terminer : à la Cour de Strasbourg siègent des magistrats de Turquie et d’Azerbaïdjan, grandes patries des droits de l’homme devant l’Éternel, comme chacun sait…
Pourquoi aurions-nous à prendre parti pour Macron contre les prétendus « nationalistes » corses, ou, au contraire, pour les seconds contre le premier ? Le succès récent, aux premières élections territoriales de la nouvelle collectivité, des autonomistes (représentés par Simeoni) et des indépendantistes (représentés par Talamoni) sous la marque déposée « nationaliste », est indéniable. Comme l’est l’apparente fermeté de Macron, lors de son voyage récent sur l’Ile de Beauté, face à des revendications inacceptables en tant que telles. Elles sont de trois ordres.
Des revendications inacceptables
Les premières sont anticonstitutionnelles. Il en est ainsi de la co-officialité de la langue corse, le français étant l’unique langue officielle de la « république » (article 2 de la Constitution), c’est-à-dire de l’Etat français. Ou du statut de résident, qui aboutirait à dénier aux autres citoyens français l’exercice de leurs pleins droits sur une partie du territoire national. Certes, une modification de la Constitution est toujours possible ; il en a été ainsi en Nouvelle-Calédonie pour favoriser les indépendantistes par la création, sous Mitterrand, d’une catégorie propre à l’archipel de sous-citoyens français auxquels il sera interdit de voter à l’automne prochain lors du scrutin d’autodétermination. Nul doute que, s’agissant du statut de résident, même si c’est la question immobilière que les séparatistes mettent aujourd’hui en avant, c’est à l’exemple néocalédonien qu’ils pensent, dans l’espoir d’un futur référendum sur l’indépendance de l’île.
Les secondes exigences sont insupportables au plan éthique, puisqu’elles visent à faire passer pour des prisonniers politiques de vulgaires et lâches terroristes, comme l’assassin du préfet Érignac.
La troisième série d’exigences — les moins choquantes — a trait à la fiscalité, la Corse ayant déjà, du reste, un statut fiscal dérogatoire qui remonte au Consulat, en raison de son insularité. Macron a fait justement observé qu’une éventuelle réforme fiscale entraînerait nécessairement une réduction équivalente des importantes dotations de l’Etat attribuées à l’île.
Doit-on dès lors applaudir la fermeté de Macron, qui a refusé, apparemment comme un Jacobin pur sucre, toutes ces exigences ? Natacha Polony se trompe lorsque le 9 février dernier, dans FigaroVox, elle écrit qu’ « en opposant un mépris suffisant aux légitimes aspirations corses d’une démocratie plus proche du peuple, Emmanuel Macron est passé à côté de l’Histoire », ajoutant : « On attendait de Gaulle, il n’y eut que Guy Mollet » — pense-t-elle au président du Conseil envoyant le contingent en Algérie pour y organiser la répression ? Dans ces conditions, elle irait encore plus loin que les séparatistes qui se sont contentés, dans un jeu de rôles des plus classiques, de qualifier de « haineux, provocateurs et méprisants » les propos du chef de l’Etat, menaçant, il est vrai, du retour à la situation chaotique qui a prévalu des années 70 jusqu’à une période relativement récente.
Un problème corse ?
Il existe un problème corse, dont témoigne l’élection de cette chambre introuvable pour les « nationalistes ». Mais, paradoxalement, ces élections territoriales sont le copié-collé des élections présidentielle et législatives nationales. Les Corses, en portant au pouvoir une majorité « nationaliste » n’ont fait rien d’autre que de chercher à se débarrasser de leur vieille classe politique vermoulue sur l’île comme les Français, en général, de la leur en élisant Macron et une assemblée En marche. Mais c’est, dans les deux cas, sans enthousiasme puisque l’abstention a frôlé les 48 % au second tour en Corse.
Surtout, pour nous, qui ne sommes pas jacobins, le problème posé par une population française à forte identité culturelle régionale ne saurait être résolu dans le cadre d’un régime républicain, incapable de décentraliser sans nuire à l’unité nationale. Ou plus exactement, c’est la République qui fait de ces identités régionales autant de problèmes, alors même qu’une monarchie fédérative forte pourrait les laisser s’épanouir sans que leur particularité menaçât l’unité du Royaume. Ce que n’a pas vu Natacha Polony. Et refusent de voir tous ceux qui voudraient en finir avec un jacobinisme effectivement mortifère pour les forces vives de la nation, mais sans remettre en cause les institutions qui le rendent nécessaires.
Corse… et Européen !
Ou du moins le rendaient nécessaire. Car ne commettons aucun contresens sur la prétendue attitude de fermeté de Macron. Son jacobinisme, si jacobinisme il y a, n’est au service ni de la République ni, encore moins, de la France. Outre que M. En-Même-Temps s’est dit favorable à une reconnaissance de la Corse dans la Constitution, par un aménagement de son article 72 consacré aux collectivités territoriales, reconnaissance qui ouvrira la boîte de Pandore de revendications régionalistes plus ou moins fondées, il a surtout avoué son désintérêt du maintien de la Corse dans l’ensemble français comme tel, en déclarant : « Personne ne vous reprochera de vous dire Corse et Français, Français parce que Corse, Corse parce que Français, Européen… Dans cette identité indissociable je veux ouvrir avec la Corse cette page pour qu’elle puisse réussir. » Oui, qu’allait donc faire l’Europe en cette galère ? N’oublions pas que le nouveau manifeste d’En marche, adopté à la fin de l’année dernière, a supprimé toute référence à la France et à la nation : seule l’Europe y subsiste. En étendant l’« identité indissociable » constituée par le fait d’être corse et français au fait d’être européen, Macron met sur le même plan l’appartenance à une institution supranationale et celle à une patrie, une histoire et une culture. Il dilue l’identité nationale et régionale dans le fourre-tour européen. Comme l’a montré l’exemple catalan, l’Europe ne favorise plus, directement du moins, l’éclatement des Etats-nations, à partir du moment où elle les a affaiblis suffisamment pour imposer ses directives. Pourquoi favoriserait-elle, du moins dans l’état actuel des choses — il peut changer —, de nouvelles communautés jalouses de leur jeune souveraineté, quand les vieux Etats ne sont plus jaloux de la leur ? Des régions à forte identité pourraient devenir, dans ce grand espace bureaucratique soumis au mondialisme, autant de grains de sable dans une mécanique désormais bien huilée. Macron, dont l’horizon indépassable est l’Europe, n’est jacobin que dans la mesure où son « jacobinisme » est au service de Bruxelles.