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anti-national - Page 824

  • 229 000 avortements en 2013 en France

    Selon les chiffres officiels de la DREES :

    "En 2013, 229 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France, dont 217 000 en Métropole. Leur nombre est relativement stable depuis 2006 et varie peu chaque année. Il enregistre une hausse en 2013, après deux années de légère baisse : il est ainsi passé de 226 100 en 2010 à 222 200 en 2011, et 219 100 en 2012.

    Le taux de recours est de 15,6 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France entière. Les femmes de 20 à 24 ans restent les plus concernées, avec un taux de 28,8. Les taux continuent à décroître chez les moins de 20 ans, avec 9,5 recours pour 1 000 femmes parmi les 15-17 ans (après 10,0 en 2012) et 21,8 parmi les 18-19 ans (après 22,0 en 2012).

    Les écarts régionaux perdurent, avec des recours moyens toujours supérieurs à 18 IVG pour 1 000 femmes en Ile-de-France, Provence – Alpes-Côte d’Azur, Corse, Languedoc-Roussillon et dans les DOM.

    Les IVG médicamenteuses représentent 49 % des IVG réalisées en établissements et 58 % du total des IVG. Les IVG pratiquées hors établissement représentent 16 % du total des IVG en Métropole et 25 % dans les DOM, où pourtant la pratique des IVG en centres de santé, centres de planification ou d’éducation familiale ne s’est pas répandue."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Réchauffement : elle va leur coûter cher aux Français la COP21-Paris !

    Le matraquage sur le réchauffement climatique qui se met en place va monter en intensité au cours des sept prochains mois. Pour atteindre son paroxysme entre le 30 novembre et le 11 décembre à Paris lors de la 21e Conférence des Parties qui est en somme l'organe dirigeant de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC). Il est absolument essentiel que cet événement soit perçu par les Français comme L'Evénement de la décennie à partir duquel François Hollande et sa clique espèrent bien relancer victorieusement leur maintien aux affaires en 2017. Mais il n'est pas le seul à viser une issue triomphale à cet exceptionnel rassemblement. Il suffit d'observer comment à peu près toutes les organisations internationales situées sous le contrôle de l'ONU — elles sont innombrables et ont déjà tissé sur la planète une toile gigantesque — entendent elles aussi retirer d'énormes bénéfices d'un enracinement définitif dans la conscience mondiale de l’inéluctabilité de ce Réchauffement Climatique fantasmé. Véritable religion civique globale, avec ses rites, ses missionnaires, ses évangiles, qui en appellent à une solidarité universelle en faveur de la réduction messianique des gaz à effet de serre, seule capable de sauver le monde. Portant de surcroît en germe l'unification mondiale dans une démocratie planétaire à laquelle nul ne saurait se soustraire.

    En tout cas si la plupart des banques internationales et des géants de l'industrie, des services, de la communication, des mines, de la chimie, de la pharmacie, des média se sont depuis longtemps soumis à cette tyrannie globale, les Etats eux-mêmes, avec toute la puissance de coercition qui est la leur disposent d'arguments impératifs pour faire appliquer les oukases définis par les assemblées supranationales.

    Pierre-René Lemas, directeur de la Caisse des Dépôts et Consignations, était le 21 mai l'invité de Patrick Cohen sur France Inter. Ce n'était pas une démarche anodine. Elle relevait en effet du formidable bras de fer engagé par le système mondialiste contre les dernières résistances des nations et des individus, au prétexte d'un réchauffement climatique camouflé en changement climatique. Lequel, depuis des dizaines de milliers d'années, fait partie des variations naturelles normales.

    Ce n'est donc pas un hasard si au premier rang des organisations qui se sont investies dans l'imposture climatique, on trouve la CDC qui a les moyens d'influer sur l'ensemble de l'économie française. Pas plus qu'il n'est surprenant qu'à sa tête François Hollande ait placé un serviteur qui a toute sa confiance et dont le parcours  est garant de celle-ci, l'ancien préfet Pierre-René Lemas.

    Avec un cynisme surprenant il n'a pas caché la pression considérable que l'organisation qu'il préside exerce sur l'ensemble de l'économie française. Son portefeuille s'élève à 22 milliards d'euros et les entreprises dans lesquelles la Caisse a des participations s'appellent Veolia Environnement, Accord, PSA, EADS, Schneider, Danone, Michelin, Suez, Areva, Saint-Gobain, Société Générale, Eiffage. Le gratin de l’industrie française. Certes ces participations sont minimes mais Lemas corrige avec désinvolture. Quand on l'interroge sur l'intérêt de détenir 2, 3 ou 4 % des actifs d'une société, il répond que, outre celui d'abonder les finances de sa société, « avec 5,5 % du capital d'une société on peut faire beaucoup. Vous pesez sur l'ensemble des décisions. Vous n'avez pas besoin d'avoir 100 % d'une entreprise ni 90 %. Il suffit que vous soyez présent au capital et au conseil d'administration, que vous ayez une politique actionnariale claire et que vous fassiez passer vos messages. » Cette politique, claire, s'appuie sur l'Etat, c'est une politique longue, 8, 10 ans, parfois plus qui engendre la confiance. « Dans l'économie verte, poursuit-il, nous allons accompagner toutes les résolutions des entreprises qui iront dans le bon sens. Nous allons voter contre toutes les résolutions qui n'iront pas dans le bon sens. Je peux vous dire que le vote de la caisse des Dépôts a du poids dans un conseil d'administration d'entreprise. » Quant à ceux qui sont encore réticents, on va les y contraindre : « Il faut convaincre, parfois contraindre, le monde de la finance d'aller dans le sens de l'économie verte ».

    LE CADEAU DE HOLLANDE : 1 MILLIARD DE DOLLARS !

    Ces moyens il les a. Ce sont d'abord ceux que lui donnent les Français avec leur épargne. Et il le clame avec une arrogance assez déplaisante : « La Caisse des Dépôts c'est l'épargne des Français. C'est le Livret A, votre Livret A, mon Livret. C'est 250 milliards d'actifs. Ça sert à financer le logement social, les entreprises, les infrastructures. L'argent de l'épargne des Français utilisée au service de l'économie. Notre rôle est d'être présent dans le capital entreprises. On accompagne les entreprises du CAC 40, les PME, les ETI, on est le principal financier des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) et des PME. » En réalité un peu plus de 50 % des sommes sont fournies par le livret A, 20% par le LDD, Livret de Développement Durable, et 18 % par le Livret d'Epargne Populaire. Sauf que l’on ne leur a jamais dit aux petits épargnants que leur argent n'allait pas intégralement au logement social ou aux PME mais que désormais ils devraient financer en priorité les sociétés industrielles acceptant de lutter contre le Réchauffement Climatique ! Et pas seulement : il a été calculé que 16 % de l'argent collecté par les Livrets A et LDD servent à financer la dette souveraine de la Zone Euro. « Le "green washing", dit-il, favorable à une économie verte en soi c'est bien. Maintenant il faut passer à l'acte. » Et passer à l'acte, c'est ceci « La Caisse des Dépôts elle-même, entre maintenant et 2017, va mettre 15 milliards d'euros, les crédits des Français, les fonds d'épargne, en faveur de la transition écologique et en faveur du climat. » Et ce n'est pas tout. Il va faire pression pour que l'ensemble de l'économie française se plie à cette règle. Ce qui n'est pas rien. « Vous savez, interroge-t-il, combien on mesure, grosso modo le besoin de financement à partir d'aujourd'hui ? A 60 milliards d'euros par an d'ici 2050 - 2 100 milliards d'euros en tout ! -. Il faut que les autres acteurs économiques s'y mettent aussi ».

    D'ailleurs le Fonds Vert pour le Climat, essentiellement abondé par les pays occidentaux, s'est vu initialement capitalisé pour un total de 93 milliards de dollars dont il est prévu qu'il ne s'agit que d'une somme "initiale" La France, à elle seule, dont on sait la richesse et la générosité, en dépit de sa dette supérieure à 2 000 milliards d'euros, a fourni la bagatelle de... 1 milliard de dollars ! Ils n'ont pas fini de la payer, la COP21, les Français.

    Pas de doute, on se trouve bien déjà au cœur d'une immense machination destinée à instaurer un système de gouvernance mondiale en prenant appui sur une escroquerie scientifique historique : le réchauffement climatique.

     

    René Blanc Rivarol du 28 mai 2015

  • "Il ne fallait pas faire de fœticide in utero, mais tuer le bébé après qu’il soit né"

    Un rapport glaçant de l’European Centre for Law and Justice sur « l’avortement tardif et les infanticides néonataux en Europe » a été publié, en soutien de la pétition qui sera présentée au Bureau de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Injections létales, étouffements, abandons… Tout est mis en œuvre pour que ces bébés – nés vivants au-delà de vingt semaines – meurent rapidement, dans la plus grande indifférence, sans aucune prise en compte de leur souffrance.

    « Le plus souvent, les parents ne sont pas informés de la survie de leur enfant et des causes réelles de sa mort ».

    Les équipes médicales et paramédicales expliquent que ces pratiques existent depuis de nombreuses années. Mme L. M., ancienne infirmière anesthésiste, rapporte ainsi qu’en 1987, une équipe a laissé un bébé « mourir de froid ». En 1963 déjà, Mme M. J., alors étudiante infirmière, a récupéré un nourrisson encore vivant dans un drap roulé en boule. Avec pour seule consigne de

    « le mettre dans un haricot [une cuvette, N.D.L.R.] et d’attendre ». « Nous étions là pour le regarder, ce petit être vivant, lui parler et caresser son petit corps pendant 45 minutes. […] Il s’est finalement arrêté de respirer et nous l’avons laissé sur le plateau»

    Selon une étude menée en 2000, 73 % des médecins français en néonatologie déclareraient qu’ils ont dans leur carrière administré aux nouveau-nés des produits médicamenteux pour les tuer. M. X. B., médecin, alors qu’il était externe, raconte avoir entendu le chef de service de génétique du CHU entrer

    « dans une sorte de fureur, en demandant combien de fois il devrait dire qu’il ne fallait pas faire de fœticide in utero, mais tuer le bébé après qu’il soit né ».

    Une étude publiée au Royaume-Uni en 2007, dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology a conclu qu’environ un avortement sur trente au-delà de seize semaines de gestation donne lieu à la naissance d’un enfant vivant. À vingt-trois semaines, le taux d’enfants vivants atteint 9,7 %. Selon une sage-femme suédoise, la proportion atteindrait même 25 %.

    Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, rappelle qu’un

    « bébé prématuré, même né lors d’une tentative d’avortement tardif, est un être humain et doit bénéficier de soins et du droit à la vie comme tout être humain ».

    Le comité des affaires juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a émis le 23 juin un avis négatif, au motif que le sujet serait « trop sensible », pourrait questionner l’avortement, et diviser l’Assemblée. La décision du Bureau de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe est attendue pour le 31 août 2015.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/07/il-ne-fallait-pas-faire-de-f%C5%93ticide-in-utero-mais-tuer-le-b%C3%A9b%C3%A9-apr%C3%A8s-quil-soit-n%C3%A9.html

  • La destruction de la famille continue

    Communiqué de Jacques Bompard :

    "Le gouvernement socialiste continue sa politique de destruction de la famille. Le 1er juillet, les allocations familiales seront attribuées en fonction des ressources des ménages. Cette conception mathématique d’une entité charnelle qu’est la famille est méprisante. La famille cellule de base de la société, cœur vibrant de la France, est atteinte ! La politique familiale qui visait à soutenir la natalité et le pouvoir d’achat des Français est mise à mal. Le gouvernement socialiste illustre ainsi son mépris pour les familles. Parents et enfants sont abandonnés à un monde individualiste qui les déteste. Ce qui constitue un grave danger pour notre société car « Une société à la mesure de la famille est la meilleure garantie contre toute dérive de type individualiste ou collectiviste, car en elle la personne est toujours au centre de l'attention en tant que fin et jamais comme moyen. » [Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, 213]

    Désormais, les familles dont les ressources annuelles sont comprises entre 55 950€ et 78300€ ne recevront plus que la moitié des aides accordées par l’Etat. Quant à ceux qui dépassent les 783000€ ils ne recevront plus qu’un quart de ce qu’ils perçoivent. Cette mesure porte atteinte à 659 000 ménages [Selon la CNAF (Caisse nationale d’allocations familiales)]. Or, chaque ménage, chaque famille est la transmission de ce que nous sommes. Cette atteinte à la famille est la destruction de notre identité.

    Depuis le début de l’année, cette politique ne cesse. Citons la libéralisation de l’autorisation du travail dominical qui tue l’unité de la Nation et les instants privilégiés des familles, la promotion mortifère de l’avortement qui banalise toute vie humaine, la légalisation de l’euthanasie qui détruit toute notion de dignité ... 

    Cette politique tue l’économie des foyers et de la France. De façon plus insidieuse, il tue aussi le respect dû à la famille et à ses membres. Cette politique destructrice est la mise à mort de notre pays. La famille n’a plus sa place et la fuite ou sa disparition sont les seules solutions proposées par l’état socialiste. Combattons pour que ces communautés vivantes et libres puissent toujours l’être ! Combattons contre cette politique d’anéantissement ! Combattons pour la vie et la promotion des familles !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Il est important de montrer qu’il existe des alternatives à l’avortement

    Comme Le Salon Beige l'a indiqué, le député Jacques Bompard a déposé une proposition de loi mettant en avant des alternatives à l’avortement. Il explique à Présent :

    "[...] Cette proposition de loi est cohérente avec celles que j’ai faites précédemment. Avec le mariage gay, les tentatives de légalisation de l’euthanasie, les attaques répétées contre la famille, il est clair que tous les fondamentaux de notre civilisation sont attaqués. Il nous a donc paru important de montrer qu’il existe des alternatives à l’avortement. Or aujourd’hui, l’avortement est présenté comme la seule solution possible face à des grossesses considérées comme gênantes.

    Vos détracteurs insinuent qu’en proposant de faire entendre le cœur de l’enfant à la mère, avant qu’elle ne prenne la décision d’avorter, est une façon de culpabiliser les femmes…

    Au contraire ! Cette loi n’est pas faite pour les culpabiliser mais pour les responsabiliser. Le système répète que l’avortement est un acte normal, bénin. Bientôt il le conseillera et il finira peut-être un jour par devenir obligatoire. Il est essentiel que les femmes se rendent compte de ce qu’elles vont faire si elles avortent : supprimer une vie.

    [...] Le problème est que ceux qui sont d’accord avec moi n’osent pas le dire, tellement la pression est grande. Même Madame Veil, en son temps, avait dit qu’elle regrettait d’avoir fait voter la loi… Mais les médias ne se sont pas empressés de reprendre ses paroles. Ce qui était alors une exception est devenu la règle. Je dirais même plus qu’il s’agit d’une mode et que ceux qui n’en ont pas fait l’expérience sont regardés de travers.

    Justement, vu le climat actuel, proposer une telle loi n’est-ce pas, quelque part, comme donner un coup d’épée dans l’eau ?

    Je crois que cela établit clairement que nous ne sommes plus en démocratie. On a jeté l’anathème sur cette proposition, mais finalement tout s’est fait assez discrètement. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos adversaires se sentent sur un terrain glissant et n’ont pas le courage de nous affronter. Le prêt-à-penser interdit le débat.

    Pourquoi la proposer alors, si elle ne doit pas être votée ?

    Oui il est évident qu’elle ne sera pas votée, du moins avant longtemps. Mais cette proposition de loi, comme toutes celles que j’ai pu présenter, fait partie d’un tout. Chacune d’entre elles est une pierre destinée à bâtir une France du bon sens. [...]

    Quelle est la prochaine étape pour votre loi ?

    La première étape tout d’abord est de la faire connaître. Car un travail qui n’est pas connu est comme un travail qui n’est pas fait. La première arme du prêt-à-penser est le silence. Car le débat enrichit mais le silence tue."

    Michel Janva

  • Jean-Christophe Cambadélis, premier des socialistes ou premier des arrivistes ?

    Il n’est pas certain que tous les socialistes se retrouvent dans ce personnage, notamment les plus idéalistes.

    Jean-Christophe Cambadélis a été élu, jeudi 28 mai, premier secrétaire du Parti socialiste. En 2014, il avait été désigné par le seul Conseil national du PS après l’éviction d’Harlem Désir, récompensé de ses mauvais services par un secrétariat d’État. Le voilà donc enfin légitimé par les militants et il peut promener sa fière stature en bombant le torse. Dans sa profession de foi, il déclarait s’être présenté pour « renouveler le Parti socialiste » et « empêcher les interrogations voire les dissensions de se réinstaller ». Intronisé, il a aussitôt annoncé vouloir rassembler la gauche dans une « grande alliance populaire ». Il a déjà proposé aux signataires des motions minoritaires (1,5 % et 9,5 % des voix) d’intégrer le secrétariat national. Seuls les frondeurs, qui ont réuni près de 30 % des voix, sont laissés à l’écart : pas encore assez « mûrs » !

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  • L’Éducation nationale 2013 en chiffres

    L’Éducation nationale est au centre de bien des discussions aujourd’hui, pour lesquelles il n’est pas inutile d’avoir en mémoire quelques éléments chiffrés. Toutes les données brutes ci-dessous sont officielles : elles émanent soit du site de l’INSEE, soit du ministère lui-même.

    I – QUANTITÉS

    1 – 1.252.367 personnes émargent au budget du ministère de l’Éducation nationale. Ce chiffre correspond à près de trois fois la population du Luxembourg. C’est aussi l’effectif de l’armée de terre chinoise.

    2 – Sur ce total, 911.032 personnes enseignent. A contrario, 341.335 personnes payées par l’Éducation nationale font autre chose qu’enseigner, soit 27 % du total. Ou, vu autrement, pour 100 profs, il y a 37,5 non-profs.

    3 – Il y a 14,7 millions de « clients » du système d’enseignement, soit 22 % de la totalité de la population française de 2013 (66 millions). En 1980, ce chiffre était de 13,2 millions.

    4 – On trouve donc un enseignant pour 16,1 « clients ». Ce chiffre était de un pour 25,5 il y a une génération (1975).

    5 – Dans le primaire, il y a 6,76 millions d’élèves (scolarisés à 87 % dans le public) et 366.317 enseignants (dont 88,1 % dans le public, soit un enseignant pour 18,5 élèves (18,2 pour le public et 20,7 pour le privé).

    6 – Dans le secondaire, il y a 5,47 millions d’élèves. Le privé représente 21,2 % de ce chiffre. Face à ces élèves, 473.345 enseignants, soit au total un enseignant pour 11,56 élèves (public : 1 pour 11,33 ; privé : 1 pour 12,53 élèves).

    II – COÛTS

    7 – La France consacre, chaque année, 144 milliards d’euros à l’enseignement. C’est 6,81 % du PIB du pays (2.114 milliards d’euros) Seuls les États-Unis d’Amérique dépensent plus en part de PIB. C’est 30 % de plus que le budget de l’armée chinoise (110 milliards de dollars américains).

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  • Motions : le PS reste un parti anti-français

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "Les médias du système ont décidément l’art de la propagande. À les entendre, le vote sur les motions socialistes serait un triomphe pour MM. Hollande, Valls et Cambadélis. Tout d’abord, ce « triomphe » me semble tout à fait relatif. La motion A, présentée par Jean- Christophe Cambadélis et soutenue par Manuel Valls, a obtenu 60 % des voix. Quand on connaît les scores de république bananière usuels dans les partis, il n’y a pas de quoi parader ! Mais, surtout, ces 60 % doivent s’entendre avec deux restrictions de poids. Tout d’abord, seuls 131 000 militants à jour de cotisation pouvaient voter (car le PS a subi une impressionnante hémorragie de ses adhérents : plus de 40000 l’ont quitté depuis 2012). Et, ensuite, seuls 54,5 % des inscrits ont voté. Ce qui signifie que moins de 43000 militants socialistes (le coeur de l’électorat de François Hollande) ont voté pour la motion A. Tandis que plus de 28 000 électeurs ont clairement refusé cette motion, sans parler de ceux qui n’ont pas voté et qui ne devaient pas non plus être des grands soutiens de la ligne politique Hollande-Valls-Cambadélis. Franchement, je ne vois pas trop de quoi pavoiser.

    D’autant moins que ce vote a été vidé de son sens. Martine Aubry, principale opposante à la ligne Valls, était signataire de la motion « officielle ». Alors que doit-on comprendre ? Que les électeurs ont soutenu Manuel Valls ou Martine Aubry ? Ou encore Jean-Christophe Cambadélis, dont personne ne sait, au juste, ce qu’il pense ? Je ne vois donc là rien qui annonce un bouleversement politique. Non, le PS n’est pas mûr pour une métamorphose en parti social-démocrate. Non, il n’est pas débarrassé de ses oripeaux archaïques de lutte des classes et de métissage laïque et obligatoire ! Si l’on veut vraiment se rendre compte de la ligne politique de ce parti malfaisant, il faut regarder, non pas ses discours, ni même les commentaires des journalistes complaisants, mais bel et bien les lois qui sont proposées. Or, rien n’indique la moindre accalmie sur le plan fiscal. Rien n’indique la moindre accalmie sur le plan du laxisme judiciaire. Rien n’indique la moindre accalmie sur le plan de l’immigration. Il suffit de regarder Mmes Taubira et Vallaud-Belkacem, ou M. Cazeneuve pour constater que le PS reste un parti profondément anti-français et nullement de centre-gauche."

    Michel Janva

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  • Mariage gay : l’étude américaine était une imposture

    Une étude américaine prouvait qu’il suffisait qu’un homosexuel parle 22 minutes à un opposant au mariage gay pour le faire changer d’avis. Pas de chance, c’était un bobard de A à Z !

    « Qu’est-ce qui différencie un militant de La Manif pour tous et son voisin favorable au mariage gay ? Vingt-deux minutes de discussion avec un homosexuel. Cette affirmation n’a rien d’une boutade. C’est la conclusion d’une étude publiée dans l’éminente revue américaine Science, jeudi 11 décembre, au terme d’une enquête méticuleuse conduite en Californie à l’été 2013 ». Voilà ce qu’annonçait triomphalement Le Monde, sous la signature de Nathaniel Herzberg, le 12 décembre dernier.

    L’étude, cosignée par un doctorant en sciences politiques à la très gauchiste université de Californie à Los Angeles (UCLA), Michael LaCour, et un professeur à Columbia, Donald Green, affirmait reposer sur un échantillon de 9 500 personnes, résidant dans le comté le plus conservateur de la Californie. Parmi ceux (un tiers de l’échantillon) qui recevaient la visite « d’un militant de la cause homosexuelle, soucieux de défendre le mariage gay », le taux de soutien à celui-ci augmentait de manière spectaculaire. Mieux, le changement d’opinion se révélait durable plusieurs semaines et même plusieurs mois après, à condition que le militant se fût déclaré lui-même homosexuel – si c’était un hétérosexuel militant pour le mariage gay, ça ne marchait pas !

    Toujours plus fort, « les politologues ont aussi mesuré un effet de contagion : lorsque l’opposant au mariage gay a eu une conversation avec un militant homosexuel, il en a parlé avec les autres résidents du foyer, qui ont aussi changé d’avis. (Cette contagion n’est pas advenue lorsque le bénévole était hétérosexuel) ».

    On imagine l’enthousiasme dans les médias libéraux, d’abord aux États-Unis, puis en France : c’est bien le cas de parler de contagion. Quelles perspectives radieuses ne s’ouvraient-elles pas à la cause progressiste ! « LaCour, promettait le journaleux du Monde, entend d’ailleurs adapter le dispositif à d’autres sujets controversés, comme le droit à l’avortement ou la situation des immigrés illégaux ». « L’idée, expliquait-on chez Slate, est notamment d’envoyer des bénévoles qui parlent de leur avortement ou de l’avortement de leurs proches. Comme pour le mariage gay, c’est la connexion personnelle et émotionnelle qui peut faire toute la différence ».

    Las, comme l’explique le très sérieux site Retraction Watch spécialisé dans la fraude scientifique, des chercheurs qui ont tenté de reproduire l’étude de LaCour et Green ont constaté des anomalies troublantes. Ils se sont alors mis à enquêter. Au fur et à mesure, tout l’édifice s’est effondré. La société de sondages censée avoir fourni les données a déclaré qu’elle n’en avait jamais entendu parler et qu’elle n’aurait même pas eu les moyens de mener un travail de ce genre. Il a finalement été établi que l’enquête n’avait jamais eu lieu et que l’on avait affaire à une mystification pure et simple.

    Le Professeur Green a lui-même demandé à Science de retirer son article, expliquant qu’il avait été trompé par son jeune et ambitieux co-auteur – lequel, sur la base de son « travail », était juste sur le point d’être recruté comme professeur assistant à l’université de Princeton. Les journaux américains qui avaient fait bruyamment écho à la pseudo-enquête, tels le New York Times ou le Huffington Post, ont commencé à publier des correctifs. Nous verrons bien le temps qu’il faudra, cette fois, pour que leurs confrères français les imitent.

    La grande rééducation des réactionnaires risque en tout cas de se révéler plus difficile que prévu. Heureusement qu’il reste le bon vieil hôpital psychiatrique …

    Flavien Blanchon

    http://fr.novopress.info/

  • TVL : Philippe Randa : "Le grand remplacement n'est pas une thèse, c'est un constat"