Ils ont d’abord voulu tuer Dieu. Puis la famille. Puis le père. Ils ont ensuite tué la patrie, la mémoire, l’histoire, la virilité. Il ne leur restait plus qu’une cible, ultime et dérisoire dans leur marche funèbre vers le néant : la vie elle-même.
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Ils ont d’abord voulu tuer Dieu. Puis la famille. Puis le père. Ils ont ensuite tué la patrie, la mémoire, l’histoire, la virilité. Il ne leur restait plus qu’une cible, ultime et dérisoire dans leur marche funèbre vers le néant : la vie elle-même.

Du dégoût vers la colère, il n’y avait qu’un pas et nous l’avons franchi, plus exactement les députés nous ont permis de le faire, par leur attitude. La loi sur l’euthanasie si chère aux progressistes, entendez les enfants spirituels du III Reich, vient de consacrer le délit pour celui qui tenterait de convaincre un patient, un proche que sa décision de mourir, obtenue sans formalisme précis ni obligation de témoins, est absurde et que vivre est plus précieux que tout. Cet acte est qualifié de « délit d’entrave au droit de disposer de son corps ». Quid du désespéré qui du haut d’un immeuble, crie au monde entier sa détresse et sa volonté de se jeter dans le vide ? Les pompiers n’auront plus la légitimité pour déployer un matelas afin que le malheureux ne s’écrase pas sur le trottoir ? Mieux auront-ils l’obligation de l’inciter à accomplir son geste le plus vite possible, en ayant pris soin de dégager la chaussée des véhicules qui pourraient être endommagés par la chute ? Penser que raisonner une personne qui se trouve en détresse psychologique est un crime est déjà une aberration, une honte, un recul civilisationnel, le renvoi vers les sociétés tribales, dont on a tenté de s’éloigner et qu’une poignée de fanatiques dégénérés, recréé avec sourire et fausse compassion.

Sandrine Rousseau (EELV) “pète les plombs” parce que Patrick Hetzel (LR) a l’incroyable culot de dire qu’une euthanasie est… une euthanasie et un suicide assisté… un suicide assisté. Si on la comprend bien (mais nous ne saurions prétendre que nous avons bien compris cette ahurissante logorrhée!), parler de suicide assisté serait encourager le suicide tout court.
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Franck Tanguy reçoit François Martin, Jacques Georges, Laurent Izard et Ghislain Benhessa.
Au programme des débats :

Lucile Strauch-Hausser, présidente du « Collectif Un gros risque en plus », dénonce dans le JDD la volonté d’euthanasier des personnes handicapées :

Alors que la proposition de loi sur les soins palliatifs fait l’unanimité, du moins dans son principe, tel n’est pas le cas de celle sur la fin de vie légalisant l’euthanasie et le suicide assisté.

La Clinique Sainte-Elisabeth, à Marseille, est l’un des deux établissements spécialisés en soins palliatifs de la région Sud. Elle a envoyé un argumentaire aux parlementaires pour les informer sur la fin de vie et les soins palliatifs et répondre à quelques idées reçues :
Le vendredi 2 mai dernier, en Commission des Affaires Sociales, les députés ont validé la loi sur l’euthanasie et le suicide assisté en l’aggravant. Handicapés, pauvres et seuls sont en ligne de mire, et 1,4 milliards d’économie par an attendus. La marchandisation de l’humain s’amplifie.