La « France des Lumières » s’obscurcit. Les libertés s’éteignent, telles des lampions, les unes après les autres. La chute s’accélère depuis sept ans, avec l’assentiment hébété du monde politico-médiatique. Ainsi, ce lundi, les parlementaires réunis à Versailles en Congrès confirmeront vraisemblablement l’inscription de l’IVG dans la Constitution, vœu initial de LFI. Le gouvernement se flatte de cette « première mondiale ». Elle inscrira dans le marbre « la liberté garantie à la femme » d’avoir recours à l’avortement. Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, ému, parle de « vertige de l’histoire ». Or ce droit sacralisé était déjà acquis, et nullement remis en question.
avortement et euthanasie - Page 4
-
IVG : la pensée obligée sacralisée
-
“Depuis la loi Veil, la France a un déficit démographique de 10 millions d’anges”
Bernard Monot fut député FN au Parlement européen à l’occasion des élections européennes de 2014. En 2018, il quitte le FN, dont il était membre depuis 1989, pour rejoindre Debout la France. Aujourd’hui il tweete :
-
Éric Zemmour aurait voté contre l’avortement dans la Constitution
Invité de RTL aujourd’hui, le président de Reconquête a été interrogé sur l’actualité :
-
Intox de Libération
Ce que Libération appelle la « contre-offense massive des anti-IVG », c’est un groupe de 12 femmes, qui ont vécu une ou plusieurs IVG et sont venues témoigner devant des sénateurs et députés. Certaines disent avoir avorté en subissant des pressions fortes, notamment de la part du père de l’enfant ; or, la société ne les protège pas de ces pressions, voire les aggrave. D’autres se sont senties libres de recourir à l’IVG, mais ont réalisé a posteriori que la société leur avait menti sur l’IVG, qu’elles n’ont pas vécue comme une simple opération médicale.
-
La constitutionnalisation peut mener à des avortements de fin de grossesse, eugénistes, en fonction du sexe ou de critères génétiques
Le sénateur Reconquête Stéphane Ravier déclare dans Valeurs Actuelles :
Tout ce que nous avions annoncé avec la Manif pour tous lors des débats sur la légalisation du mariage homosexuel tend à se produire. On nous avait promis, à l’époque, que le mariage pour tous ne serait absolument pas une porte d’entrée vers l’adoption pour les couples du même sexe, la PMA ou la GPA. C’est exactement ce qu’il s’est passé.
-
L’avortement dans la constitution : le Sénat se couche
« Je cherche un homme » (Diogène)
Par Olivier Perceval
Je ne suis pas une femme, comme dit un célèbre journaliste de CNews, donc je n’ai rien à dire sur le sujet. On est loin de la formule de Térence reprise par Érasme : « Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ». Mais en période d’assignation à résidence des hommes de plus de 50 ans, blancs et hétérosexuels, l’humanisme est devenu ringard y compris sur la chaîne d’info de Bolloré.
-
Au Sénat, le RN a voté contre la garantie de la clause de conscience pour les médecins concernant l’avortement
Non seulement les 3 sénateurs RN (Aymeric Durox, Joshua Hochart, Christopher Szczurek) ont voté en faveur du texte constitutionnalisant l’avortement, mais en outre, lors de la discussion, ils ont voté contre l’amendement du sénateur Alain Milon visant à ajouter dans le texte :
et aux professionnels de santé de ne pas être tenus de la pratiquer ou d’y concourir
Il expliquait cet amendement :
-
Le cri de souffrance de ces femmes qui ont subi une IVG sous la contrainte
-
Avortement : « T’es plus dans l’coup papa ! »
Par Olivier Perceval
Le problème de Pascal Praud, l’animateur fétiche de CNews, c’est qu’il évolue dans des certitudes très variées, parfois fondées et parfois incertaines. Lui qui avec courage est capable de combattre de faux moulins à vent qui sont en fait de vrais géants, est capable aussi de s’enfermer dans une sécularisation intellectuelle et culturelle confondante de médiocrité.
-
Enceinte d’un viol à 15 ans elle garde son bébé
Ayala Isenberg, 20 ans, a donné son témoignage sur le fait de devenir défenseur de la vie suite à une conception par viol. En tant que jeune adolescente et en choisissant de ne pas avorter.
« Honnêtement, je trouve assez insultant d’utiliser des femmes comme moi et nos enfants comme aliment politique pour le discours [pro-avortement], et surtout pour un gain économique pour l’industrie de l’avortement ». «Je trouve cela insultant parce que je pense que c’est parler au nom de femmes comme moi et de nos enfants.»
La jeune mère engagée de Charlotte, en Caroline du Nord, que les animateurs du podcast ont décrite comme « féroce » et « en pétard », a partagé son histoire dévastatrice d’avoir été « violée plus de fois que je ne peux en compter » au cours de quatre années d’abus commençant quand elle était juste une petite fille.