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culture et histoire - Page 1750

  • Les éditions Idées rééditent “Pour une critique positive”

    Les éditions Idées rééditent “Pour une critique positive”

    19/09/2013 – 15h30
    PARIS (NOVOpress) -
    La première publication de Pour une critique positive est datée de 1962. Rédigé en détention (les prisons de la République hébergeaient alors de nombreux patriotes coupables d’avoir participé à la défense des Français d’Algérie), ce texte est un exercice d’autocritique sans comparaison « à droite ».

    S’efforçant de tirer les enseignements des échecs de son action, l’auteur propose une véritable théorie de l’action révolutionnaire. Pour une critique positive a été une influence stratégique majeure pour de très nombreux militants, des activistes estudiantins des années 70 aux Identitaires.

    Pour une critique positive a été publié sous anonymat, comme c’est souvent le cas pour ce type de textes d’orientation, mais il est aujourd’hui communément admis que Dominique Venner en fut l’auteur. C’était avant qu’il quitte le terrain de l’action politique pour se consacrer à l’histoire.

    Les éditions IDées ont souhaité conserver l’œuvre originale dans son intégralité, les références ou le vocabulaire employés dans le texte pourront parfois surprendre ou choquer. S’il arrive que les mots soient durs, c’est que l’époque et les épreuves traversées l’étaient.

    http://fr.novopress.info

  • Les élections municipales, pour quoi faire ?

    Extrait de la réponse de Jean-Yves La Gallou :

    "[...] Entrer dans une municipalité n’a de sens que si l’on y va dans un esprit de résistance ou de reconquête. Quitte à choisir un secteur de combat et s’y consacrer et à celui-là seul ! Les terrains d’exercice et de manœuvre sont nombreux : les écoles, la culture, le patrimoine, les cantines, les subventions, les locaux municipaux, l’urbanisme, les paysages, les impôts.

    Sur les écoles, s’intéresser au contenu, pas seulement aux locaux

    En matière scolaire, il ne faut pas s’intéresser seulement à l’intendance mais au fond. Comment ? En fédérant les parents d’élèves qui en ont marre des dérives politiquement correctes dès le primaire. Ou en boycottant l’achat d’ouvrages de désinformation : histoire-propagande ou théorie du genre. Et puis en aidant des écoles indépendantes à trouver des locaux.

    Sur les cantines, défendre l’identité culinaire régionale et nationale

    Il faut refuser les interdits alimentaires étrangers ainsi que tout achat de viande halal ; et revenir à des menus plus traditionnels tout en privilégiant le localisme. Il faut retirer le contrôle des assiettes des enfants (et des personnes âgées) aux grands oligopoles de la distribution alimentaire. Former le goût et remettre du sens : proximité, produits français, plats régionaux, cochon, agriculture raisonnée ou bio, le tout servi par des entreprises locales.

    Sur le patrimoine, valoriser l’identité locale

    Il faut veiller sur l’entretien des bâtiments historiques et des églises, cesser de sacrifier les musées et remplacer les minables logos commerciaux par les blasons enracinés : il faut mettre les « communicants » hors d’état de nuire et faire revenir le temps des « armes de la ville » en choisissant des visuels enracinés !

    Sur les fêtes, respecter les traditions et œuvrer au ré-enracinement

    Chaque ville, chaque bourg, chaque village a son histoire, ses fêtes, ses traditions, sa toponymie, ses sociétés locales, tout ceci mérite d’être respecté et parfois ranimé. Les noms des places, des rues, des lieux de convivialité ne doivent pas être « idéologiques » mais enracinés dans l’histoire et la géographie locales. Les sociétés locales d’amateurs (des arts, de musique, de théâtre ou de danse, d’histoire) doivent être mieux considérées par les professionnels et les « sachants ».

    Sur la culture, protéger le pluralisme et privilégier l’ « art caché » plutôt que le non-art contemporain

    Vaste chantier ! Il faut rétablir la pluralité et la diversité dans les bibliothèques municipales, au cinéma, au théâtre. Sans sectarisme, bien sûr, mais aussi sans accepter le sectarisme des autres. Et cesser de céder aux sirènes ridicules du non-art contemporain. Retrouver l’ « art caché », selon la jolie expression d’Aude de Kerros.

    Sur les subventions, les supprimer pour les nuisibles

    Il faut taper dans la butte et cesser de subventionner les nuisibles : les syndicats politiquement corrects, les lobbys homosexualistes, antiracistes et immigrationnistes, les associations étrangères, les communautaristes musulmans (et autres), tout ce petit monde doit être mis à la diète. Qu’ils se financent avec l’argent de leurs adhérents, pas avec celui des contribuables ! L’argent des contribuables n’a pas à financer les mosquées ni les pseudos centres « culturels » islamiques (ou pentecôtistes ou israélites, d’ailleurs). [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Coup de coeur

  • L’urgent besoin de la parole royale

    La gravité de la situation — la dette explosera en 2014 pour atteindre 2 000 milliards d’euros — devrait mobiliser les forces vives du pays et, parmi elles, si du moins ils étaient ce qu’ils prétendent, les acteurs d’un pays légal dont l’existence n’est justifiée que par les services qu’ils sont censés rendre à la nation.

    Las ! En cette rentrée, les agités du bocal politicien se préoccupent plus de consolider leurs positions — au sens militaire du terme — à l’approche d’échéances électorales importantes — municipales, européennes —, que de répondre aux inquiétudes légitimes de leurs compatriotes, qu’il s’agisse du chômage, de l’insécurité ou de la cohésion sociale, mise à mal aussi bien par une immigration galopante encouragée par le pouvoir que par l’adoption progressive de lois dites sociétales. Certes, la plupart des maux qui touchent la France ont une dimension européenne, voire planétaire : ainsi la remise en cause anthropologique de nos sociétés touche aussi bien ces paradis conservateurs que sont l’Allemagne (ou une mère peut désormais se déclarer père de son enfant) et le Royaume-Uni (où ce fut une « conservatrice », Thatcher, qui milita furieusement pour « le droit à l’avortement » avant qu’un « conservateur », Cameron, n’y légalise le mariage homo) que la France sociétaliste : nous avons affaire à une tendance lourde qui prouve combien, en quarante-cinq ans, l’idéologie soixante-huitarde a pu disséminer ses métastases chez des élites en voie de mondialisation.

    Tout indique pourtant que nous arrivons à une fin de cycle. Et c’est la France qui, après avoir ouvert à plusieurs reprises le chemin des révolutions — 1789, 1830, 1848, 1968 —, semble devoir indiquer celui de la contre-révolution. Oh, certes, il s’agit encore de frémissements qui peinent à trouver une traduction politique, mais l’imposante réaction du pays réel contre la destruction de la famille, au printemps dernier, les manifestations récentes de soutien de ce même pays réel à un bijoutier qui, d’agressé, se trouve transformé, par un tour de passe-passe judiciaire, en agresseur, alors que son braqueur, qui n’a fait qu’assumer les risques du métier, devient dans le même temps la victime, montrent combien les Français sont de moins en moins dupes. Oui, l’inversion des valeurs est de plus en plus mal supportée par des citoyens qui n’acceptent plus de devoir marcher sur la tête. Taubira sert de révélateur, au sens chimique du terme, quand Valls, qui n’est pas, quoi qu’il en dise, une « chance pour la France », joue le rôle, endormeur, du faux homme d’ordre : il est en ce sens bien plus dangereux que Taubira, même si, fort heureusement, il fait de moins en moins illusion.

    Ce désir d’ordre du peuple français, les politiciens, et François Fillon le premier d’entre eux, le traduisent comme un « virage à droite » de leurs concitoyens — habitués qu’ils sont à tout interpréter à travers le prisme déformant de leurs médiocres préoccupations électorales. Or il est bien davantage que cela : il est avant tout le désir de recouvrer les valeurs pérennes sur lesquelles repose toute société qui veut persévérer dans l’être. Alors que la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines finissent de dissoudre les solidarités sociales au nom de l’égale valeur — encore appelée laïcité — de toutes les revendications individualistes et communautaristes, ce sont à d’autres valeurs que, toutes générations confondues, se réfèrent ceux qui, aujourd’hui, soutiennent le bijoutier agressé ou qui, au printemps dernier, se sont opposés au mariage contre-nature. C’est au travail, qu’agressent, tout autant que les braqueurs, des mondialistes dont les armes sont les délocalisations et l’immigration, c’est à la famille, condition du développement de la personne, c’est à la nation, dont la famille est la base — ce ne sont pas d’insipides drapeaux arc-en-ciel mais bien des drapeaux français que brandissaient les défenseurs du mariage —, une nation qui se trouve par ailleurs agressée par ces naturalisations à la pelle auxquelles Valls, encore lui, veut procéder, après Sarkozy qui les avait tardivement interrompues par électoralisme. Or la nation est cette amitié essentielle dont la pérennité suppose le consentement des volontés individuelles à un ensemble partagé de devoirs, fondements des droits — nous sommes des « nous » avant d’être des « je », aimait à rappeler Maurras —, un ensemble que le triomphe définitif du chaos mondialiste ferait voler en éclats. Oui, si le pays réel se réveille, c’est qu’il a conscience de jouer sa survie.

    Nul doute qu’en fragilisant le cordon sanitaire imposé par Mitterrand, il y a trente ans, Fillon n’ait eu à l’esprit ce retournement de tendance. Assurément, sa préoccupation est d’endiguer la montée du Front National à la fois en se conciliant les électeurs de Marine Le Pen et en se montrant à l’écoute de ces adhérents et électeurs de l’UMP qui ne comprennent plus l’objet de ce tabou imposé par les socialistes, au siècle dernier, à la droite libérale. Fillon a cherché à prendre une longueur d’avance dans la perspective des primaires de 2016 sur ses concurrents de l’UMP — et ils sont nombreux —, ne serait-ce qu’en les forçant à se positionner par rapport à lui. Il avait du reste bien choisi son moment : la veille de l’UDT du Front National.

    Une UDT dont on doit retenir cette heureuse précision de Marine Le Pen sur la laïcité, au lendemain de la publication par Peillon d’une charte dont «  le texte [...] ne prend pas en compte la réalité de l’histoire de France, la réalité de notre culture. Pour comprendre la nation française, la République française, il faut connaître et admettre ses fondements chrétiens. N’en déplaise à certains. » Le malheur, c’est que c’est la république elle-même qui a, dès l’origine, renié ces « fondements chrétiens », empêchant de « comprendre la nation française ».

    Nous n’en approuvons pas moins cette prise de position sans aucune ambiguïté de Marine Le Pen sur le lien indissoluble entre la France et le christianisme. Si la laïcité a un sens, il se trouve là, dans ce rapport entre une nation et une religion, catholique pour ne pas la nommer, qui est la seule à respecter, tout en le fondant, l’autonomie de l’ordre politique. Du reste, seules des sociétés chrétiennes ou imitant la séparation chrétienne des pouvoirs, ont vu l’émergence, pour le meilleur et pour le pire, de la notion de laïcité.

    Mais justement, les attaques incessantes contre la France, contre son être et son peuple, d’un pays légal sans attache nationale, ne rendent encore que plus cruel le besoin de la parole royale. Elle seule, parce que dégagée de toute préoccupation politicienne, est à même de rappeler l’essentiel. « Je représente les principes qui rendront à l’Etat la plénitude de l’impartialité, de l’indépendance et de la stabilité. Français, ou l’autorité et les libertés de la monarchie, ou l’oppression de l’anarchie socialiste. Ces grandes vérités politiques ne dépendent ni de vous ni de moi. Lorsque j’en ai reçu la garde, avec la vie, pour les transmettre intactes à mon fils, j’ai hérité aussi du devoir de les rappeler à la nation française et, s’il plaît à Dieu, quand il le faudra, je les appliquerai au gouvernement du pays en utilisant le concours des Français de toutes origines et de toutes conditions librement organisés et représentés. »

    Ces fortes paroles de Jean III datent du 30 janvier 1933 : elles n’ont pas pris une ride.

    François Marcilhac - L’AF 2870

    http://www.actionfrancaise.net

  • 1909 - le Manifeste du futurisme

    megalithe
    1. Nous voulons chanter l’amour du risque, l’habitude de l’énergie et de la témérité.
    2. Le courage, l’audace et la révolte seront les éléments essentiels de notre poésie.
    3. La littérature ayant jusqu’ici magnifié l’immobilité pensive, l’extase et le sommeil, nous voulons exalter le mouvement agressif, l’insomnie fiévreuse, le pas gymnastique, le saut périlleux, la gifle et le coup de poing.
    4. Nous déclarons que la splendeur du monde s’est enrichie d’une beauté nouvelle : la beauté de la vitesse. Une automobile de course avec son coffre orné de gros tuyaux tels des serpents à l’haleine explosive … une automobile rugissante qui semble courir sur la mitraille est plus belle que la Victoire de Samothrace.
    5. Nous voulons chanter l’homme qui tient le volant dont la tige idéale traverse la Terre, lancée elle-même sur le circuit de son orbite.
    6. Il faut que le poète se prodigue avec chaleur, éclat et prodigalité, pour augmenter la ferveur enthousiaste des éléments primordiaux.
    7. Il n’y a plus de beauté que dans la lutte. Pas de chef d’œuvre sans un caractère agressif. La poésie doit être un assaut violent contre les forces inconnues pour les sommer de se coucher devant l’homme.
    8. Nous sommes sur le promontoire extrême des siècles ! … A quoi bon regarder derrière nous , du moment qu’il faut défoncer les vantaux mystérieux de l’Impossible ? Le Temps et l’Espace sont morts hier. Nous vivons déjà dans l’absolu, puisque nous avons déjà créé l’éternelle vitesse omniprésente.
    9. Nous voulons glorifier la guerre - seule hygiène du monde -, le militarisme, le patriotisme, le geste destructeur des anarchistes, les belles Idées qui tuent et le mépris de la femme.
    10. Nous voulons démolir les musées, les bibliothèques, combattre le moralisme, le féminisme et toutes les autres lâchetés opportunistes et utilitaires.
    11. Nous chanterons les grandes foules agitées par le travail, le plaisir ou par la révolte ; les ressacs multicolores et polyphoniques des révolutions dans les capitales modernes ; la vibration nocturne des arsenaux et des chantiers sous leurs violentes lunes électriques ; les gares gloutonnes avaleuses de serpents qui fument ; les ponts aux bonds de gymnastes lancés sur la coutellerie diabolique des fleuves ensoleillés ; les usines suspendues aux nuages par des fils tordus de fumée, les paquebots aventureux flairant l’horizon ; les locomotives au grand poitrail, qui piaffent sur les rails tels d’énormes chevaux d’acier bridés de long tuyaux et le vol glissant des aéroplanes dont l’hélice a des claquements de drapeaux et des applaudissements de foule enthousiaste.
    C’est en Italie que nous lançons ce manifeste de violence culbutante et incendiaire, par lequel nous fondons aujourd’hui le Futurisme parce que nous voulons délivrer l’Italie de sa gangrène de professeurs, d’archéologues, de cicérones et d’antiquaires …
    L’Italie a été trop longtemps la grand marché des brocanteurs. Nous voulons la débarrasser des musées innombrable qui la couvrent d’innommables cimetières.
    Musées, cimetières ! … Identiques vraiment dans leur sinistre coudoiement de corps qui ne se connaissent pas.

    Signé : FILIPPO TOMMASO MARINETTI (Extrait du manifeste paru dans « Figaro « du 20 février 1909.)

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFZAFAVlApxJBGzIUf.shtml