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écologie et environnement - Page 62

  • La République du Congo va planter 40 000 Hectares de forêt

    L’objectif est d’aider à lutter contre le réchauffement climatique et de séquestrer environ dix millions de tonnes de carbone sur une période de vingt ans, selon le ministre de l’économie forestière du Congo, Rosalie Matondo.

    Ce projet de reforestation, dénommé BaCaSi, va se développer dans le centre du pays, près du village de Ngo, dans la région des plateaux. C’est le premier ministre Anatole Makosso qui a donné lui même le coup d’envoi de cette opération, qu’il qualifie de “projet d’envergure, le tout premier en Afrique.”

    En 2011 un projet pourtant semblable avait été initié par le même Congo-Brazzaville, qui portait sur une reforestation d’un million d’hectares, mais il semble ne pas avoir abouti.

    Il existe par ailleurs, un autre projet de “Grande muraille verte” en Afrique. Celui-ci a pour but de stopper l’avancée du Sahara en érigeant une muraille d’arbres de 15 km de largeur sur 7.800 km de longueur, allant de Dakar à Djibouti en passant par 11 pays africains. C’est à dire en traversant des zones instables à risques, ce qui pose évidemment des problèmes de sécurité.

    Certains trouvent malgré tout le projet trop ambitieux et préféreraient que l’on sauve les arbres existants, dans les oasis notamment, au lieu de vouloir en implanter de nouveaux. Mais 4 millions d’hectares d’arbres ont déjà pris racine.

    CH

    https://www.tvlibertes.com/actus/la-republique-du-congo-va-planter-40-000-hectares-de-foret

  • Durban : le réchauffement climatique démasqué

    On n'a pas tout dit, loin de là, sur le Sommet de Durban consacré au Changement Climatique. Les principaux producteurs de CO₂ continuant à garder leurs distances, rejoints même par le Canada et le Japon tandis que les pays les plus pauvres glapissent qu'ils attendent toujours les pactoles qu'on leur avait fait miroiter à Stockholm. Il leur fut bien promis quelques rallonges, ça ira mieux en 2015 ! On s'engagea cependant à limiter à 2 degrés l'augmentation de chaleur due aux activités humaines. Sur proposition de l'Europe une nouvelle structure juridique obligatoire encadrant les gaz à effets de serre serait signée en 2015 et s'imposerait à tous les pays en 2020. Promesses, promesses... On se sera surtout mis d'accord pour ne pas souffler mot du milliard d'habitants supplémentaires à venir.

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  • COP26 : la farce carbone – Tartufferie écologique

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    La crédibilité de la COP26 s’est perdue dans les gaz d’échappement des centaines de jets privés affrétés par ses prestigieux intervenants. Une fois encore, la grande réunion mondiale « pour le climat » s’est révélée n’être qu’une escroquerie morale et politique.

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  • La COP 26, si peu écologiste...

    Arbre au milieu dévastation

    La COP 26 est une mascarade, piquée de quelques bonnes intentions et recouverte du voile graisseux de la bonne conscience sans lendemain… Le trait peut paraître exagéré, il n’en est malheureusement rien, si l’on se rapporte à ce qu’en disent les médias, autant de connivence que de résistance, et aux enseignements de l’histoire, y compris très récente : il suffit de relire les comptes-rendus des précédentes COP mais aussi les déclarations des candidats aux différentes élections occidentales depuis quelques années, et de les comparer aux réalisations concrètes et aux politiques environnementales des différents pays concernés ! Le constat d’échec et d’hypocrisie est clair et net, malgré quelques espérances persistantes et quelques projets aboutis mais trop épars et minoritaires face au rouleau compresseur de la globalisation, du consommateurisme triomphant (un « consommatorisme », en somme) et de la numérisation accélérée qui complète l’artificialisation des espaces vivants par celle des comportements et des esprits (1).

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  • Face à la pseudo écologie hors-sol, pour une écologie enracinée et identitaire

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    Conclusions de Jean-Yves Le Gallou au VIIe colloque « La nature comme socle, pour une écologie à l’endroit » le 19 septembre 2020.

    La nature a été violemment arraisonnée par la technique et le développement économique : industrialisation de l’agriculture et de l’élevage, artificialisation des sols pour l’habitat, le commerce, le tourisme, destruction des paysages. Cette situation a conduit – dès la fin du XIXe siècle – à se préoccuper de l’écologie, la science de l’habitat, l’étude des écosystèmes vivants. Mais aujourd’hui l’écologie se trouve arraisonnée à son tour par des intérêts idéologiques et marchands. L’écologie est cul par-dessus par tête : comment la remettre à l’endroit ? Face aux pseudos écologistes hors-sols comment retrouver le sens d’une écologie enracinée ?

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  • Ecologie et politique

    [Voici un article tiré du numéro 109 de Défense de l'Occident, daté de février 1973 et donc paru il y a  50 ans. Il  n'a, dans ses développements comme dans sa conclusion, rien perdu de sa pertinence, ni de son actualité.]
    L’hypothèse de la « croissance zéro »
            Depuis quelques temps déjà, existe un courant d’inquiétude quant à la finalité de la croissance sans précédent qui est devenue la caractéristique des économies occidentales. Ce courant, cependant, prenait davantage l’aspect d’une critique philosophique ou éthique que celui d’un mouvement scientifique. Certains travaux de « futurologues », comme Bertrand de Jouvenel, avaient un aspect trop partiel ou trop peu spectaculaire pour provoquer l’inquiétude du grand public. Les travaux effectués par la fameux club de Rome ont pris une toute autre dimension, en raison à la fois de la personnalité des chercheurs et de l’optique globale dans laquelle ils avaient abordé le problème. Il ne se passe désormais plus guère de mois sans que quelque publication ou quelque nouvelle autorité scientifique ne vienne confirmer la tragique plausibilité de l’hypothèse d’un arrêt de la croissance économique ou de la disparition de notre espèce.

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  • COP26 ou salon de l’aviation ?

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    La presse grande-bretonne se gausse de cette débauche d’avions et d’hélicoptères mobilisés pour le déplacement des sauveurs de planète réunis sur leur territoire. Il est à noter que tous les responsables ne sont pas tombés d’accord sur la nature exacte de cet événement mondial.

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  • L’homme européen, architecte de la nature

     
    L’homme européen, architecte de la nature

    L’écologie et les sciences de l’environnement ont montré un lien très clair entre la vie des écosystèmes et la délimitation des territoires. En dehors de son territoire, c’est-à-dire de son biotope, l’animal ne peut pas vivre et la plante ne peut pas survivre. Qu’en est-il de l’homme ?

    Homme et territoire

    L’écologie et les sciences de l’environnement ont montré un lien très clair entre la vie des écosystèmes et la délimitation des territoires. En dehors de son territoire, c’est-à-dire de son biotope, l’animal ne peut pas vivre et la plante ne peut pas survivre : il n’y a pas d’ours blancs dans la savane, ni de palmiers sur la banquise.

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  • Né, élevé et abattu à la ferme

    Emilie Jeannin, éleveur, se sera battue durant cinq ans pour enfin parvenir à réaliser son projet éthique : mettre au point un camion qui permette l’abattage des animaux sur leur lieu de vie, à la ferme.

    Plus de transport, plus de stress, plus de longues attentes dans le couloir de la mort. Sa Société “Le bœuf étique” est enfin opérationnelle et Émilie a signé des contrats avec plusieurs éleveurs de bovins.

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  • Écologie poétique : pour une métapolitique possible de l’écologie

    Écologie poétique : pour une métapolitique possible de l’écologie

    Ce texte de Michel Lhomme a été publié dans le numéro spécial de la revue Livr'Arbitres, à l'occasion du VIIe colloque de l'Institut Iliade "La nature comme socle, pour une écologie à l’endroit" le 19 septembre 2020.

    N’en déplaise aux métaphysiciens évaporés, la question de l’être est d’abord celle de l’économie, c’est-à-dire de la production des biens matériels et de leurs échanges, et de la science, c’est-à-dire de la mobilisation des ressources logiques qui en assurent l’efficacité. Parler de biens matériels, c’est mettre l’accent par antinomie sur le principe de la valeur. Persévérer humainement dans son être, c’est-à-dire satisfaire les besoins vitaux (manger, boire, etc.) et, si possible, accéder au bien-être, c’est quoiqu’on dise dans une perspective matérialiste, être déjà animé par le principe du sens, c’est-à-dire de l’orientation culturelle que la valeur donne à l’être.

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