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économie et finance - Page 436

  • Politique et éco n°123 : la France peut retrouver la maîtrise de son destin, avec Bruno Mégret

  • Un nouveau cauchemar fiscal de la gauche : l’impôt conjugal

    Avec la réforme, chacun sera imposé sur ce qu’il gagne en propre, ce qui fera augmenter mécaniquement le montant des impôts pour 80 % des couples.

    Le revenu universel de M. Hamon (750 € par mois pour chaque Français) coûterait 400 milliards (plus que le budget actuel !). Le prétendant socialiste, après avoir fait rêver ses supporters et s’apercevant, sans doute, que sa proposition est utopique, ne promet pour le prochain quinquennat que d’augmenter le RSA à 750 € par allocataire et de le rendre automatique. Cependant, il faudra trouver 50 milliards de plus alors que le déficit budgétaire actuel (monstrueux !) est de 70 milliards et que l’impôt sur le revenu n’en rapporte que 55 ! Pour rassembler des fonds, M. Hamon propose de lutter contre la fraude. Selon lui, l’évasion fiscale coûterait 80 milliards, chiffre sans doute juste, mais sans aucun intérêt puisque personne, même les plus radicaux, ne sait comment taxer efficacement les multinationales.

    Mais M. Hamon a surtout en tête une prétendue fraude facile à terrasser : l’impôt conjugal qui induit, selon lui, 22 milliards de pertes. Eurêka ! son programme est financé ! Mais les conséquences de cette révolution fiscale seront épouvantables.

    Actuellement, un couple déclare en commun ses revenus. Avec la réforme, chacun sera imposé sur ce qu’il gagne en propre, ce qui fera augmenter mécaniquement le montant des impôts pour 80 % des couples.

    En 2016, si M. X gagne 5.600 € par mois et que Mme X reste à la maison pour élever leurs deux enfants, le couple paie 6.200 € d’impôt sur le revenu. Avec la réforme de M. Hamon, il en paiera 12.000 ! Peut-être, alors, Mme X aura-t-elle droit au RSA. J’en doute, car le coût de ce dispositif deviendrait ingérable ! Mais M. et Mme X sont sans doute, aux yeux de M. Hamon, des salauds de riches… Les couples de cadres moyens seront, eux aussi, rackettés. Si l’épouse gagne 2.000 € par mois et le mari 4.000 €, ils paieront 1.500 € de plus s’ils ont deux enfants ! Toujours avec deux enfants, si le mari est seul à travailler pour 2.500 € mensuels, le couple paiera 630 € de plus !
    Le Trésor, qui a déjà étudié un tel projet, est moins optimiste que M. Hamon et pense ne récupérer que 5 milliards. L’individualisation de l’impôt est une conséquence logique de la retenue à la source, avec son corollaire : la diminution de la CSG pour les revenus les plus modestes, compensée par une augmentation équivalente de l’imposition des classes moyennes (à partir de 3.000 euros par mois). Les cadres supérieurs ont été laminés par la baisse du quotient familial et des allocations familiales. À 6.000 € mensuels, ils ont perdu 2.000 € par an et par enfant ! M. Hamon les dépouillerait de 10.000 à 15.000 € de plus ! Pourquoi continueront-ils à travailler ? Supprimer l’impôt conjugal est une vieille revendication des féministes (pour contrer ces machos qui empêchent leurs épouses de travailler, puisque tout revenu supplémentaire est mangé par l’impôt).

    M. Macron, toujours à la recherche d’idées qui semblent modernes, a pour sa part promis de laisser le choix au couple (20 % ont intérêt à taxer séparément leur salaire). Mais le Trésor a refusé, en 2015, d’adopter une telle mesure car la perte n’avait pas été encore évaluée.

    Les candidats de gauche n’ont-ils donc rien d’autre à proposer pour réformer la fiscalité que des projets auxquels François Hollande a déjà dû renoncer ?

    http://www.bvoltaire.fr/christiandemoliner/nouveau-cauchemar-fiscal-de-gauche-limpot-conjugal,314893

  • CETA : une catastrophe annoncée

    Le CETA est « l’accord économique et commercial global » (AECG) conclu entre l’UE et le Canada approuvé aujourd’hui par les députés européens. C’est 1 600 pages de règles, qui prévoient entre autre de supprimer 99% des droits de douane et de mettre en place un tribunal arbitral « indépendant » pour régler les litiges commerciaux.

    Un rapport rendu public le 18 janvier dernier (disponible ici), qui émane de députés membres de la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, se penche sur la dangerosité des effets du Ceta. Il met en lumière les risques concernant la souveraineté, l’agriculture, les destructions d’emplois et un passage est consacré à la production agricole.

    Concernant l’élevage français

    Les filières bovines et porcines françaises vont prendre de plein fouet cette nouvelle concurrence étrangère, sans aucun moyen d’y faire face. « L’AECG représente une menace majeure pour l’élevage en France L’AECG vise avant tout à réduire, voire supprimer les barrières douanières qui, actuellement, protègent certains secteurs économiques européens (et canadiens), au premier rang desquels l’agriculture. Toutefois, parce que les produits agricoles sont particulièrement sensibles, ce démantèlement s’est accompagné, pour nombre d’entre eux, de l’application de quotas. C’est ainsi que le Canada ne pourra exporter, libres de droits, que 50 000 tonnes de viande bovine et 75 000 tonnes de viande porcine par an.

    Or, il est évident que ces quotas d’importation – qui ne prennent d’ailleurs pas en compte la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne – risquent de déstabiliser des filières d’élevage qui sont particulièrement fragiles dans notre pays. Nous avons tous en mémoire les récentes manifestations des éleveurs de porc contre la chute des cours. De même la filière bovine française représente une activité importante dans les zones de montagne qui, confrontée à cette nouvelle concurrence, risque fort de mourir. »

    Concernant le tribunal arbitral international

    Les multinationales canadiennes ont désormais la possibilité de passer outre les législations nationales et européennes pour imposer de nouvelles réglementations. Une vraie catastrophe pour notre souveraineté ! La France ne sera plus en mesure de protéger ses intérêts économiques et commerciaux par sa législation ! N’importe quelle entreprise pourra remettre en question les règlementations.

    « L’un des principaux risques identifiés de l’AECG, qui a fait l’objet de très nombreux débats et analyses depuis deux ans, est le mécanisme de règlement des différends entre les États et les investisseurs (RDIE) qu’il contient. En effet, l’AECG créera des droits aux investisseurs que ceux-ci seront susceptibles d’invoquer s’ils les estiment lésés par une décision législative ou règlementaire d’un Etat-membres. Toutefois, l’originalité de l’AECG est de permettre auxdits investisseurs de porter leur différend non pas devant les juridictions nationales de l’État concerné mais devant une juridiction internationale ad hoc. C’est ainsi que l’interdiction d’un OGM ou la décision d’abandonner l’énergie nucléaire serait réglée, au choix de l’entreprise, soit par les juridictions européennes (ou, le cas échéant, celles de l’État-membre concerné) ou canadiennes, soit une Cour internationale d’investissement. »

    Concernant les destructions d’emplois

    « Si la Commission européenne est optimiste quant aux effets économiques de l’AECG, dont elle espère un surcroît d’activité économique et donc d’emplois, d’autres analyses se sont révélées au contraire très pessimistes. C’est ainsi qu’une étude publiée par l’Université américaine de Tufts 5, s’appuyant sur le modèle des politiques mondiales des Nations-Unies, conclut à :

    – la disparition de près de 230 000 emplois cumulés au Canada et dans l’UE, dont un peu plus de 200 000 dans l’Union seule, d’ici à 2023 ;

     la disparition de près de 45 000 emplois en France par rapport au scénario « sans AECG » d’ici 2023. »
    http://www.contre-info.com/ceta-une-catastrophe-annoncee#more-43682 |

  • Pourquoi les banques centrales refusent tout audit de leurs réserves d’or ?

    Récemment, nous avons reçu des informations concernant le marché de l’or qui rendent la situation encore plus opaque. Les banques centrales, et la BRI basée à Bâle, ne lésinent pas sur leurs efforts pour affirmer à la planète qu’il n’y a rien à voir concernant leurs réserves d’or. Toute transaction est effectuée dans la plus grande discrétion, aucune banque centrale ne tient d’audit officiel de ses réserves d’or.

    L’or qui ne sert officiellement à rien s’arrache en réalité dans l’opacité et la rapacité la plus totale. Pour les grands argentiers de la planète, les réserves d’or deviennent des secrets « défense » à protéger à tout prix, y compris au prix de tous les mensonges, compromissions et évidemment manipulations.

    Amassez de l’or tant que vous le pouvez. Ce qui est bon pour les banques centrales le sera aussi pour vous.

    Charles Sannat

    * * *

    Le dernier audit des réserves d’or américaines a eu lieu durant les jours d’Eisenhower, dans les années 50. Ron Paul met la pression pour qu’un audit ait lieu, mais sans succès. Est-ce que Trump sera l’instigateur d’un tel audit ? Il pourrait en avoir l’intention, mais lorsqu’il découvrira que la plus grande partie des 8 100 tonnes d’or des États-Unis n’est plus là, ce sera le silence radio. Il y a des pressions ces dernières années, en France et en Allemagne, pour que des audits aient lieu, mais sans succès. Aucun pays ne veut révéler que l’or n’est plus là.

    L’Allemagne a récemment prétendu qu’elle est totalement ouverte concernant ses réserves d’or, mais qu’a-t-elle révélé au monde ? En 2013, l’Allemagne a annoncé un plan visant à rapatrier 674 tonnes d’or situées aux États-Unis et en France. La première année, elle n’a reçu que 37 tonnes. On nous a dit que le reste arriverait d’ici 2020. Maintenant, on nous dit que le programme s’est accéléré. D’ici la fin de 2017, des 3 381 tonnes d’or de l’Allemagne, plus de 50 %, soit 1 713 tonnes, seront en Allemagne, tandis que 1 236 tonnes seront toujours à New York, et 432 tonnes à Londres.

    On pourrait se demander pourquoi il faut quatre ans pour rapatrier 674 tonnes d’or. En écoutant les interviews des responsables de la Bundesbank, ils nous disent quel exercice logistique cela fut. D’après eux, ils ont connu des problèmes majeurs de transport, d’assurance, de sécurité, etc. Si on prend la Suisse, par exemple, nous importons et exportons plus de 2 000 tonnes d’or chaque année. Et cela exclut les transferts qui ont lieu entre les banques et les coffres privés. La même chose a lieu dans des pays comme le Royaume-Uni, la Chine, l’Inde et les États-Unis. Donc, chaque année, des milliers de tonnes d’or sont expédiées sans aucun problème logistique. On peut se demander pourquoi les Allemands, habituellement redoutables d’efficacité, rencontrent des problèmes pour organiser l’expédition de 674 tonnes d’or en cinq ans…

    L’or qui appartient à l’Allemagne n’est plus à la FED

    La raison est que l’or n’est pas disponible car il a été prêté, voire même vendu. C’est confirmé par le fait que les lingots reçus ne sont pas les mêmes que ceux qui avaient été déposés.

    Mais la grande question est désormais de savoir si les 1 668 tonnes d’or qui sont censées être aux États-Unis et en France sont toujours là. Si c’est le cas, pourquoi ne pas les renvoyer tout de suite en Allemagne ? À l’origine, l’or était stocké à l’étranger à cause de la guerre froide. Il n’y a plus de guerre froide donc il ne s’agit plus d’une raison valide. Et l’autre raison pour laquelle l’or se trouvait là, c’est parce que c’était à Londres et à New York que le commerce de l’or se trouvait. (…)

    Pourquoi il ne faut jamais garder son or à la banque

    L’or servait principalement à faire des prêts, et au trading. Auparavant, lorsque l’or était prêté, il restait dans le même pool bancaire londonien et new-yorkais, il changeait simplement de propriétaire. Mais aujourd’hui, les choses sont complètement différentes car les acheteurs sont principalement la Chine, l’Inde et la Russie, et ces pays ne sont pas intéressés par l’or papier. Ils veulent la livraison des lingots physiques. Résultat des courses : lorsqu’une banque centrale prête du métal à une banque de lingots, celle-ci vend l’or à la Chine, qui prend bien sûr livraison de l’or physique. Donc tout ce que possède la banque c’est une reconnaissance de dette émise par la banque de lingots. Lorsque la banque centrale voudra récupérer son métal, il ne sera pas disponible. La banque devra donc trouver l’or ailleurs, par exemple en l’empruntant à un client. Les banques de lingots vont donc hypothéquer plusieurs fois le même métal. C’est pourquoi les investisseurs ne doivent jamais conserver leur or dans une banque.

    Mais les banques centrales ne font pas que prêter leur or au marché. Elles en vendent également en catimini. Officiellement, les réserves des banques centrales mondiales sont de 33 000 tonnes. Sur ce tonnage, les banques centrales occidentales en détiennent 23 000 tonnes, ce qui inclut les réserves du FMI. Mais personne ne sait la quantité d’or qui se trouve effectivement en Occident. (…)

    La razzia d’or de l’Asie

    Si nous nous penchons sur les achats d’or des pays de la « route de la soie » (Inde, Turquie, Russie et Chine), nous constatons que depuis 2009 ces pays ont acheté la quantité astronomique de 20 000 tonnes d’or. C’est un peu moins de 3 000 tonnes d’or par an, ce qui est supérieur à la production annuelle enregistrée durant ces années. Quatre pays seulement ont donc absorbé la production minière annuelle durant ces 7 dernières années. De plus, nous avons connu des achats substantiels du côté d’autres pays, ainsi que des investisseurs. Cela signifie qu’une grande partie de l’offre d’or a dû être assurée par les banques centrales occidentales, qui ont dû puiser dans leurs coffres. Nous voyons déjà le cours de l’or grimper en 2017, et cela est probablement dû au fait que les banques centrales ont de plus en plus de mal à fournir de l’or physique au marché.

    Source : article d’Egon von Greyerz, publié le 12 février 2017 sur KWN

    http://www.voxnr.com/8177/pourquoi-les-banques-centrales-refusent-tout-audit-de-leurs-reserves-dor

  • Ludovic Torbey - Les députés votent une loi qui protège les corrompus

  • Où est passé l'argent d'Emmanuel Macron ?

    Lu dans Economie Matin :

    "Le Journal du Dimanche publie dans son numéro du 12 février un article sur "L'argent de Macron". Ce panégyrique rédigé "avec le concours" du candidat Macron "reconstitue en détail son patrimoine, ses revenus et ses levées de fond". Après la transparence affichée de François Fillon, le chouchou des médias voudrait-il prendre les devants et déminer une situation financière potentiellement explosive ? Voyons cela de plus près.

    Un rapide calcul basé sur cette com' révèle qu'en 8 ans, entre la Banque Rothschild et les Ors de la République, le jeune éphèbe aurait perçu près de 5 millions d'euros ! Sans compter les avantages en nature liés à ses fonctions, nous voilà très, très loin de l'histoire de Cosette que tentent de nous faire gober ses amis du JDD. Très, très loin également des 680 381 € nets gagnés en 15 ans par Penelope Fillon et qui scandalisent tant médias et gauchistes... Alors je pose la question : où est l'argent, Emmanuel Macron ?

    L'historique du patrimoine d'Emmanuel Macron

    2007- Emmanuel épouse sa riche prof de français de 24 ans son aînée, mère de trois enfants et grand mère de sept petits enfants. Avec son salaire de fonctionnaire proche de 40 000 € /an et un apport de 550 000 € prêtés par feu son milliardaire Pygmalion Henri Hermand (prêt remboursé), Macron achète un 83 m² à Paris pour la modique somme de 950 000 € qu'il revendra 980 000 € (en 2012 ou en 2014 quand il sera nourri, logé à Bercy, blanchi par le contribuable, l'histoire ne le dit pas...). Selon le JDD, Attali prend soin de préciser que son poulain "n'est pas un homme âpre au gain" et qu'"il a des goûts modestes"...

    2008 à 2012 Banque Rothschild > 400 000 € Salaire annuel x 4 ans = 1 600 000 € et un seul "big deal" réalisé (Nestlé Pfizer) > + 2 800 000 €

    2012 à 2014 (2 ans) secrétaire général adjoint de l’Élysée > + 12 000 € salaire mensuel x 24 mois = 288 000 €

    2014 à 2016 (2 ans) ministre à Bercy pris en charge intégralement par l’État > + 9 940 € par mois x 24 = 238 560 €

    TOTAL des salaires perçus de 2008 à 2016 > 4 926 560 €

    Zéro patrimoine immobilier et 17 comptes en banque

    Penchons-nous à présent sur sa déclaration de patrimoine du 28 octobre 2016 à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique. A la rubrique immobilier, néant, nada, walou. Côté pépettes, les 17 (!) comptes bancaires et assurances vie totalisent un actif de 315 795 €, contrebalancés par un passif de 252 747 € (prêt en 2011 du Crédit Mutuel pour la rénovation de la propriété de Brigitte Trogneux Macron réévaluée à 1.400 000 €, ce qui vaudra au couple de payer l'ISF avec un redressement fiscal sur plusieurs années).

    Résumons : si je calcule bien, le patrimoine net déclaré de l'ex-ministre de l'économie est de 315 795 € - 252 747 € = 63 048 €.Comme écrirait le Canard enchainé s'il avait l'idée saugrenue de s'intéresser enfin à la réelle opacité de la vie publique : 4 926 560 € en 8 ans soit 51 318 € par mois, près de 1700 euros chaque jour ! 4 926 560 € dont il ne resterait que 63 048 € ? Et certains envisageraient de confier à ce joueur de bonneteau, la gestion d'un État surendetté qui court à la faillite ?

    Il manque toujours cinq millions d'euros

    Aujourd'hui ce pauvre Macron loue un appartement parisien et survit avec la retraite d'enseignante de son épouse 2150 €/mois et d'environ 250 000€ tirés de la vente de son essai "Révolution" sorti le 21 novembre 2016, nous rapporte tristement le JDD. L'article du JDD mentionne aussi 50 000 € de reliquat de "pantouflage" remboursé à l’État pour frais d'études et non mentionné dans le passif de la déclaration officielle. Admettons. Mais à part ça, où ont bien pu passer les 5 millions de Macron ? Avis aux fins limiers des gazettes, prompts à fondre sur commande sur une victime de droite désignée, voici un nouveau champ d'investigation à labourer !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/o%C3%B9-est-pass%C3%A9-largent-demmanuel-macron-.html

  • Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde

     

  • ANATOLE LEROY-BEAULIEU – LE MAMMONISME ET LA DÉMOCRATIE

    « Autre cause du règne de l’argent, la démocratie. La démocratie fraye, malgré elle, les voies à l’usurpation de l’argent. Un des caractères de nos sociétés démocratiques, c’est la prédominance des intérêts matériels, autrement dit des intérêts tout court, c’est-à-dire de l’argent. Cela, en France, a été la marque de tous nos gouvernements depuis 1830 ; et plus s’est accéléré le courant démocratique, plus ce trait s’est accentué. Presque partout, l’établissement de la démocratie aboutit, — au moins pour un temps, — à la royauté de l’argent. »

    Anatole Leroy-Beaulieu

    http://www.jeune-nation.com/culture/citations/anatole-leroy-beaulieu-le-mammonisme-et-la-democratie.html

  • Krach financier et bancaire en vue ! L’Europe passive et impuissante

    L’Autorité bancaire européenne vient de reconnaître officiellement le risque très grave que représentent les créances douteuses dans les bilans des banques.

    Mais cet aveu de l’ABE n’est, en fait, que l’arbre qui cache la forêt d’un krach bancaire en vue, suivi d’un krach financier, nonobstant l’inéluctable remontée à venir des taux d’intérêt qui peut déclencher, à terme, un krach obligataire et boursier suffisant, à lui seul, pour mettre aussi au tapis toutes les banques européennes !

    Les raisons d’un krach bancaire sont multiples : montant faramineux des créances bancaires douteuses, des capitaux propres bancaires insuffisants pour faire face aux véritables risques des actifs financiers niés par les médias, la folie et l’importance démesurée des marchés des produits dérivés, la quasi-faillite de nombreuses banques avec la Deutsche Bank en tête de liste. Quant à la politique monétaire laxiste de création monétaire européenne par la BCE au rythme de 80 milliards d’euros par mois, pour faire baisser l’euro et les taux d’intérêt, elle ne pourra pas être poursuivie indéfiniment.

    Il faut, aussi, savoir que les États et l’Union européenne ont mis en place des fonds « bidon » ridicules et notoirement insuffisants pour sauver les dépôts des entreprises et des particuliers en cas de faillites bancaires. Ces fonds, de plus, ont des capitaux propres insuffisants ; leurs ressources reposent essentiellement sur des emprunts.

    On voit donc toute la fragilité du système car, in fine, ces emprunts devront aussi être remboursés par des contribuables. L’Europe fera face, un jour ou l’autre, au problème des créances douteuses dans les bilans des banques européennes, soit 47 % en Grèce, 47 % à Chypre, 20 % au Portugal, de l’ordre de 10 % dans les pays de l’Est européen, et surtout de 16 % en Italie !

    L’Irlande, que l’on pourrait croire sauvée selon les cocoricos médiatiques, en pratiquant le vol fiscal et la concurrence fiscale déloyale avec les pays du continent européen, ne l’est pas puisque son ratio de créances bancaires douteuses est de 14 %.

    Le montant des créances douteuses, en Italie, est de 360 milliards d’euros. L’État italien vient de sauver deux de ses banques les plus connues avec maintes difficultés. Il ne semble pas en mesure de sauver toutes les banques si une déflagration se produit. Le talon d’Achille de la zone euro, c’est l’Italie, avec des conséquences directes sur les créances détenues par les banques françaises !

    Seuls les contribuables nationaux seront en mesure de combler, théoriquement, les créances douteuses des banques européennes. L’Italie n’a pas respecté les règles européennes consistant à faire payer les déposants lors des derniers sauvetages bancaires car c’était, tout simplement, politiquement et moralement impossible, sous peine de voir Beppe Grillo arriver au pouvoir.

    Si l’Histoire est imprévisible, les krachs financiers et bancaires sont, eux, prévisibles, mais le Système est malin, vicieux, rusé et sait se défendre en manipulant les cours de l’or par les prêts en or des banques centrales aux banques, en utilisant tous les artifices comptables et de l’endettement public ou privé tous azimuts. Et n’oublions pas, enfin, qu’au-delà de la Grèce et de l’Europe du Sud, des États comme la France et même les États-Unis et le Japon, c’est-à-dire les derniers payeurs, le dernier recours après un krach bancaire, sont déjà en quasi-faillite ! Ce monstrueux château de carte conduira inéluctablement à une catastrophe européenne et mondiale qui sera pire qu’en 1929.

    Marc Rousset 6/02/2017

    Source : Metamag.fr

    Voir aussi : « Adieu l’argent-roi », un livre de Marc Rousset, une analyse de Pierre Le Vigan

    http://www.polemia.com/krach-financier-et-bancaire-en-vue-leurope-passive-et-impuissante/

  • C’est un scandale : Trump tient ses promesses !

    Soutien d’Emmanuel Macron après avoir  été celui d’Alain Juppé, Alain Minc présentait le Brexit comme « la victoire des gens peu formés sur les gens éduqués ». Invité en janvier sur le site du journal Les Echos, cette figure du Système expliquait pareillement en janvier que « Les Etats-Unis d’aujourd’hui ne sont pas les Etats-Unis dont nous avons rêvé et qui nous ont sauvé », fustigeait les tenants des frontières et du protectionnisme et vantait « la mondialisation heureuse » ; « d’abord celle des centaines de millions de gens, Chinois, désormais Indiens, des pays du monde en développement, qui sont sortis de la pauvreté et qui ont fabriqué une immense classe moyenne. La mondialisation heureuse, elle relève aussi chez nous de la schizophrénie, c’est-à-dire que l’ouvrier légitimement angoissé pour son job est le même qui, le samedi après-midi, va faire ses courses chez Carrefour, et qui est un bénéficiaire de la mondialisation ».

    Outre que notre personnel politique est a priori mandaté pour assurer la prospérité des Français avant  celles de Chinois ou des Indiens, M. Minc apparaît bien déconnecté du réel. Sans même parler de la flambée des prix consécutive au passage à l’euro, ouvriers et employés qui appartiennent aux catégories salariales les plus nombreuses ont un salaire moyen inférieur à 15 000 euros net par an. Alors non, M. Minc, les Français les plus modestes, pour ne rien dire des six millions de chômeurs et des huit millions de pauvres, ne bénissent pas la mondialisation heureuse quand ils doivent remplir leur caddy.

    Le procès fait aux contempteurs du laisser-faire laisser-passer  intégral est bien évidemment quasi généralisé dans les gros médias, les mêmes qui fustigent le programme « irréaliste », dangereux », « inconséquent » de Marine… Qualificatifs qui sont aussi utilisés pour dénoncer les premières mesures prises par Donald Trump aux Etats-Unis, notamment sa volonté de mieux réguler les flux migratoires en provenance de pays à risques. Une décision qui n’a rien d’aberrante rappelait dernièrement Bruno Gollnisch  et  approuvée  selon un récent sondage par 57 % des électeurs américains. L’enquête réalisée par le  cercle de réflexion britannique Royal Institute of International Affairs, auprès de 10 000 Européens,  sur la pertinence d’une mesure similaire, à savoir la suspension de l’immigration en provenance de pays musulmans, confirme également les inquiétudes au sein de l’UE. 41% des Espagnols, 47% des Britanniques, 53% des Allemands,  61% des Français, 64% des Belges et des Hongrois, 65% des Autrichiens et 71% des Polonais y seraient  ainsi favorables.  

    Le problème de l’immigration n’est pas réductible à la question du fondamentalisme islamique en Europe comme aux Etats-Unis. Le nouveau président américain est aussi violemment attaqué par ses opposants pour son souhait d’expulser les clandestins, notamment les criminels en provenance des pays d’Amérique centrale et  de  bâtir un mur le long de la frontière avec un pays très majoritairement chrétien comme le Mexique.

    M. Trump a signé le 25 janvier un décret actant le projet de construction de ce mur qu’il entend faire financer par le Mexique et idéalement par les cartels. Mexique qui est en proie à une violence assez terrifiante et qui exporte aussi  vers son voisin nord-américain sa drogue et ses racailles. Plusieurs milliers de mexicains se sont rassemblés hier pour protester contre ce projet de frontière (plus) étanche. Il est cependant  loisible de comprendre cette inquiétude des Américains quand on sait qu’un tiers du territoire mexicain est contrôlé par les cartels mafieux disposant de 100 000 membres armés. Une guerre à la drogue et entre narco-trafiquants qui selon diverses estimations à fait entre 50 000 et 100 000 morts sous le seule présidence de Felipe Calderón entre  fin 2006 et juin 2012.

    Alors ce projet de mur n’est certainement pas la seule réponse efficace pour protéger les Etats-Unis de la violence, de l’immigration clandestine et des trafics, mais ledit projet n’est pas une surprise en ce sens qu’il  avait été clairement  annoncé par le candidat Trump. Et surtout comment contester le droit à un pays de se doter d’une frontière jouant son rôle, c’est-à-dire de filtre entre ce que l’on accepte de faire entrer sur son territoire et ce qui n’est pas admissible ?

    https://gollnisch.com/2017/02/13/cest-scandale-trump-tient-promesses/