alterinfo.net: Selon le journal suisse La Côte (www.lacote.ch/fr, article payant), le ministre de l’Intérieur français Manuel Valls et futur premier ministrable déclaré et déjà adoubé par tous les médias de l’hexagone aurait un ou plusieurs comptes bancaires dans des banques helvétiques. Manuel Valls (de mère Suisse italienne) aurait plusieurs comptes bancaires en Suisse selon des anciens de la diplomatie américaine ayant travaillé à l’ambassade américaine de Genève sous l’ère Mitterand (je donne ce détail car il est très important, les rapports de la DGSE sur le bureau de Hollande en attestent). Maintenant on comprend mieux pourquoi Valls a ordonné de mettre le feu aux banlieues parisiennes avec ses équipes de “crânes rasés” de la LDJ-extrême droite juive sioniste à la mode b’nai b’rith.
économie et finance - Page 763
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Selon un journal suisse Manuel Valls aurait des comptes en Suisse
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Abolir la pénurie planifiée des taxis
C'est faire beaucoup d'honneur à la situation de contrôle étatique et de limitation malthusienne de la profession de taxis que de la qualifier de "corporatiste".
En effet la rente de situation conférée par l'octroi au compte-gouttes des licences profite d'abord à quelques grosses compagnies qui en détiennent le maximum. Elle semble convenir à la CGT qui en contrôle quelques attributions. Ce syndicat s'oppose à l'augmentation du nombre de professionnels, et réclame simplement la requalification du contrat de "location" et l'application des lois sur la durée du travail incorporant le temps d'attente du salarié qu'elle n'obtiendra jamais, et qui n'aboutirait qu'à aggraver encore la situation.
Celle-ci perdure surtout au détriment des chauffeurs en général et des artisans en particulier, et bien évidemment du consommateur qui paye trop cher un service trop rare.
Dès 1959 le rapport Rueff s'indignait déjà de ce que "la limitation réglementaire du nombre des taxis nuit à la satisfaction de la demande et entraîne la création de situations acquises, dont le transfert payant des autorisations de circulation est la manifestation la plus critiquable".
Depuis, pratiquement rien n'a vraiment changé malgré de nombreuses propositions. La crise la plus spectaculaire vint de la commission Attali en 2008. La réforme alors envisagée, maladroitement proposée, provoqua une protestation et une grève qui aboutit à la première reculade de la présidence Sarkozy.
En mai 2008 un accord entre le ministère de l'intérieur et les organisations de taxis fixait de façon officielle un numérus clausus à moins de 52 000 sur toute la France. À peine allait-on en créer 300 supplémentaires par an à Paris, où le nombre prévu pour 2012 soit 20 000 resterait inférieur à celui de 1920, soit 25 000. Entre-temps l'agglomération desservie et les fonctions même du métier ont évidemment accru les besoins, notamment les liaisons avec les aéroports et le transport des malades, objet d'un conflit avec la sécurité sociale.
Le cadre législatif et réglementaire actuel fixé par une loi de 1995 crée pourtant un principe juste et sain, conforme aux principes du marché unique : le certificat de capacité professionnelle ouvert, après un stage d'adaptation ou épreuve d'aptitude, aux ressortissants des États membres de l'Union européenne.
Mais ce diplôme reste complètement marginalisé par rapport à la "licence" : ce dernier document, purement administratif et arbitraire, n'est en droit qu'une autorisation de stationnement. Instrument de la pénurie planifiée, elle est délivrée pour chaque ville par le préfet du Département, représentant du pouvoir central.
Cette limitation engendre :
- l'insupportable situation des "locataires", contraints de verser 100 euros par jour aux détenteurs de licence. Salariés de fait, ils ne bénéficient en droit d'aucune protection. Leurs charges se répercutent ainsi sur le prix de la course.
- la revente à des prix exorbitants : les spécialiste mentionnent une "valeur" de 240 000 euros à Paris, de 400 000 dans certaines villes du Sud de la France.
- l'apparition, dans presque toutes les villes, de "faux taxis", les uns tout simplement clandestins, les autres attributaires du statut de VTC "véhicules de tourisme avec chauffeur" privés du droit de stationnement.
- le développement de modes concurrentiels comme le taxi moto, le vélotaxi, en attendant l'avènement du pousse-pousse.
Cette anarchie vient de l'État : les municipalités doivent prendre la liberté d'y mettre un terme en abolissant, en rachetant éventuellement sur une base raisonnable, ces rentes de situation nuisibles à la vie urbaine.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/
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La présence de l'église au coeur du village devient problématique
L'historien Philippe Boutry, président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, déclare :
"On assiste à ce qu'une sociologue française des religions, Danièle Hervieu-Léger, a proposé d'appeler l'exculturation du catholicisme français. Depuis les années soixante, tout ce qui faisait la puissance et la substance du catholicisme rural s'est en grande partie effondré : la messe dominicale, la pratique sacramentelle, les fêtes et les cérémonies religieuses, le mariage à l'église, dans une moindre mesure les baptêmes et les enterrements, la confession bien sûr, le catéchisme des enfants, autant de repères de l'existence qui ne font plus sens parce qu'ils sont abandonnés par une partie croissante de la population française. Les religieux sont chaque année plus âgés, moins nombreux ; ils desservent parfois des dizaines de paroisses autrefois dotées d'un curé à demeure. Dès lors, la présence même de l'église au coeur du village devient problématique ; les édifices, désertés par les fidèles, sont le plus souvent fermés, par crainte des vols ou par indifférence ; certains ne sont plus entretenus ou sont laissés à l'abandon ; les conseils municipaux enfin, qui sont en charge des lieux de culte construits avant la loi de séparation de 1905, rechignent à financer des travaux de maintenance ou de réparation. Au terme de ce processus de désengagement spirituel, au sens large, de toute une société, il y a la destruction ou, pire peut-être (cela se pratique aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne), la vente".
Comment expliquez-vous que l'Etat ne s'oppose que rarement à la destruction de ces églises ?
"Presque tous les églises à caractère historique, architectural ou artistique reconnu, sont classées et protégées. Il n'en va pas de même des églises du XIXe et du XXe siècle. Or, à considérer attentivement les listes toujours plus longues d'édifices aujourd'hui détruits ou vendus, ce sont ces églises qui paient le plus lourd tribut à l'effondrement contemporain de la pratique religieuse. Le style des églises - néo-gothique, néo-roman, néo-byzantin ou moderne des années trente ou cinquante - ne parle plus aux sensibilités contemporaines. Une indifférence d'ordre artistique et architectural vient s'ajouter à une indifférence d'ordre spirituel pour condamner un patrimoine paroissial de plus en plus menacé. Il n'est pas sûr cependant que l'État puisse de sa seule initiative, dans ce contexte, classer les monuments afin de les préserver".
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Reprise économique ? Une hirondelle ne fait pas le printemps !
COMMUNIQUÉ de presse de Jacques MYARD, Député UMP, Président du Cercle Nation et RépubliqueL'annonce d'une croissance de 0, 5 % au 2ème trimestre est une bonne nouvelle pour notre pays, personne ne peut le regretter. Toutefois gardons-nous de chanter victoire car il apparait clairement que ce sursaut n'est que conjoncturel et le résultat d'une reprise de la consommation des ménages.Le beau temps a poussé la consommation et les ménages ont puisé sur leur épargne mais leur pouvoir d'achat est en baisse constante ; mais surtout le niveau toujours atone des investissements est inquiétant et traduit la réalité de l'économie victime de la politique d'austérité de Bruxelles et Francfort.La réalité est bien là et n'a rien à voir avec la méthode Coué entonnée à l'envie par le gouvernement. L’annonce d'une nouvelle augmentation des cotisations sociales va doucher l'optimisme béat de Bercy.Et Godot attend toujours les réformes de structures !Il n'y aura pas de reprise sans changement radical de politique économique qui privilégie les investissements y compris grâce à des avances directes des banques centrales aux États pour investir et grâce à une baisse durable de l'euro via à vis du dollar et du yen pour pousser nos exportations !En attendant le chômage ne fera que croître et embellir les troubles sociaux... -
L’Idéologie de la superclasse mondiale (2009)
En octobre 2009, le Club de l’Horloge a consacré sa XXVe Université annuelle à « Crise économique : la responsabilité de la superclasse mondiale ». Henry de Lesquen y a consacré une conférence à l’idéologie de la superclasse mondiale (SCM). Polémia met ce texte à la disposition de ses lecteurs en quatre « livraisons : un réseau mondial de personnes déracinées et dénationalisées ; une prétention au « despotisme éclairé » ; une philosophie sous-jacente : le cosmopolitisme ; la superclasse mondiale responsable de la crise.
La superclasse mondiale: un réseau mondial de personnes déracinées et dénationalisées
Samuel Huntington avait déjà décrit la superclasse mondiale (SCM) dans son livre de 2004 : Qui sommes-nous ?, où il avait mis en évidence le danger qu’elle représentait pour l’identité de sa patrie américaine – et, plus généralement, pour celle de tous les pays. Mais c’est la crise économique de 2008 qui a véritablement révélé la nature de la SCM et le rôle central qu’elle joue dans les affaires mondiales.
La superclasse mondiale est un phénomène qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire. Elle regroupe quelques dizaines de millions de personnes, selon Huntington, principalement en Amérique du nord et en Europe occidentale, mais pas seulement : presque tous les pays sont concernés. Elle était en gestation depuis au moins le début du XXe siècle, mais c’est l’effondrement de l’URSS en 1991 et la victoire finale des États-Unis après quarante années de guerre froide qui ont accéléré sa coalescence et sa croissance, à partir de l’oligarchie - l’establishment - de la côte Est.
Des transnationaux économiques qui partagent la même vue du monde
La SCM est un réseau mondial de personnes qui entretiennent des relations régulières, professionnelles, mondaines ou amicales, et qui partagent une vue du monde originale. Elle est si nombreuse qu’il ne faudrait surtout pas la réduire à une courte liste de personnalités emblématiques dont le nom vient à l’esprit quand on la nomme : par exemple, pour la France, Ernest Seillière, Laurence Parisot, Alain Minc, Jean-Marie Messier, Pierre Bergé, Bernard Kouchner, Jean-Claude Trichet, Pascal Lamy, Dominique Strauss-Kahn, etc. Ce sont les entreprises multinationales d’une part, les organisations internationales d’autre part, qui en constituent le vivier.
La superclasse mondiale est relativement homogène – malgré sa dispersion géographique – quant à son mode de vie et ses orientations culturelles, politiques et métapolitiques. Elle se caractérise fondamentalement par un trait négatif : les membres de la SCM sont déracinés et dénationalisés. Comme le disait Huntington : « Les transnationaux économiques constituent le noyau d’une super-classe mondiale en cours de formation. Ces transnationaux n’ont guère besoin de loyauté nationale, voient les barrières nationales comme des obstacles qui sont heureusement en train de disparaître.»
Cependant, la SCM est devenue aujourd’hui fort hétérogène, dans la mesure même où le déracinement et la dénationalisation sont la pierre de touche de l’appartenance à cette espèce d’immense club qu’elle constitue à l’échelle du monde. Elle est donc multiethnique, multiraciale, multiconfessionnelle.
La SCM est une élite qui vit dans l’isolement, à l’écart de la masse de la population, qu’elle évite autant que possible. Elle ne contient pas de travailleurs manuels – à l’exception de quelques artistes ou prétendu tels, comme Jeff Koons ! Ses membres manient des signes. Ils sont financiers, avocats, dirigeants d’entreprises, hauts fonctionnaires internationaux, parfois hommes politiques, éventuellement scientifiques, mais rarement ingénieurs ou médecins.
La SCM vit par et pour l’argent
On y évalue les hommes en fonction de leur revenu ou de leur fortune. Elle a étendu au monde le règne de l’étalon-dollar qui prévaut depuis toujours aux États-Unis. En son sein, ce sont les banquiers qui tiennent le haut du pavé. La banque Goldman Sachs, toute-puissante dans les cercles de pouvoir aux États-Unis depuis la présidence Clinton, et qui l’est restée sous George W. Bush et Barack Hussein Obama, en est de loin l’institution la plus prestigieuse et la plus influente.
Dans son numéro du 31 octobre 2008, Le Monde a consacré un article de deux pages à la banque Goldman Sachs, signé Marc Roche, sous le titre : « Goldman Sachs, la firme ». On y lit : « L’histoire de cet établissement fondé en 1869 par un instituteur juif new-yorkais, Marcus Goldman, se confond avec celle des États-Unis. » On y rappelle que Henry Paulson, le ministre des finances de Bush, avait été le directeur général de Goldman Sachs, et on y voit la photo de « Timothy Geithner, président de la Réserve fédérale de New York, un proche de Goldman Sachs, dont le nom circule pour le poste de Secrétaire au trésor [ministre des finances], en cas de victoire d’Obama ». On sait que Geithner a été effectivement nommé au poste de ministre des finances. Conclusion de l’article : « Ce qui est bon pour Goldman Sachs est bon pour les États-Unis. Et vice-versa. »
Cette incroyable promiscuité d’une banque, et des banques, avec le système politique américain est grosse de conflits d’intérêts. Fin 2008, le plan Paulson, 700 milliards de dollars pour racheter les actifs toxiques des banques, a fait gagner beaucoup d’argent à Goldman Sachs. Le renflouement de l’assureur AIG, par exemple, a permis à la banque de recouvrer 14 milliards de dollars.
Les banques centrales, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe sont dirigées par des membres de la SCM qui agissent comme ses mandataires. La politique monétaire obéit donc aux intérêts des banques, beaucoup plus qu’à ceux de leurs clients. C’est ce tropisme fatal qui est à l’origine de la crise de 2008. En effet, le président de la Federal Reserve, Alan Greenspan, et son successeur, Ben Bernanke, n’ont cessé de déverser des liquidités sur l’économie pour maximiser les profits des banques et les cours de la bourse, ce qui fut la cause de la formation de ces énormes « bulles » financières qui devaient finir tôt ou tard par éclater. Ainsi que l’explique Martin Hutchinson, dans un article du Monde intitulé « Les responsabilités d’Alan Greenspan » : « Quand Alan Greenspan dirigeait la Réserve fédérale américaine (Fed), il avait laissé M3, la mesure la plus large de la masse monétaire, croître de 8,3 % par an en moyenne pendant onze ans, jusqu’à son départ en février 2006. C’est presque 3 points de plus que la croissance nominale du produit intérieur brut (PIB). Il a aussi autorisé les banques américaines à construire des réseaux inextricables d’engagements les unes envers les autres qui représentaient plusieurs PIB des États-Unis. En d’autres termes, M. Greenspan a fourni trop d’argent au système financier et ensuite n’a pas suffisamment contrôlé ses excès. (…) Du côté de la régulation bancaire, M. Greenspan savait que les engagements hors bilan des banques explosaient. (…) Une Fed responsable aurait resserré à la fois la politique monétaire et la régulation. Sous la présidence de Greenspan, elle a failli dans les deux domaines. » (Le Monde, 10 avril 2008).
Et le successeur de Greenspan, Ben Bernanke, avec son collègue Trichet, ont décidé, après le déclenchement de la crise, d’ouvrir encore plus les vannes de la monnaie et du crédit, pour conjurer, disaient-ils, un « risque systémique ».
La mainmise des intérêts privés sur l’État est ici évidente : pendant la phase d’expansion, les banques prospèrent et fond d’immenses profits ; mais quand survient la crise qui est la conséquence inévitable de ces excès et de ce laxisme, l’État – le gouvernement et la banque centrale, agissant de concert – se précipitent au secours des banques avec l’argent public (y compris celui qui est créé ex nihilo par la banque centrale) pour qu’elles n’aient pas à subir les conséquences de leurs excès. Autrement dit : privatisation des profits, étatisation des pertes…
Une oligarchie mondiale au pouvoir avant tout financier
La SCM est une oligarchie mondiale dont le pouvoir est avant tout financier : c’est très précisément une ploutocratie, qui pèse de tout son poids, qui est grand, sur les décideurs publics, fonctionnaires, ministres, parlementaires, qu’elle séduit ou qu’elle corrompt, appliquant à l’échelle mondiale les recettes éprouvées de l’action d’influence que les États-Unis d’Amérique ont légalisées de longue date sous le nom de « lobbying » : la corruption officialisée et institutionnalisée.
Henry de Lesquen, Club de l’Horloge, Octobre 2009
http://www.polemia.com/lideologie-de-la-superclasse-mondiale/ -
Moins d’immigrés = moins d’insécurité = moins d’impôts, par Pieter KERSTENS
Chacun a pu constater ces derniers mois un nombre spectaculaire d’occupations illégales, d’agressions, de meurtres et d’émeutes, partout en Europe. La très grande majorité de ces « troubles à l’ordre public » sont dus à des étrangers issus de pays lointains, mais qui nous sont imposés par les gourous du « vivre ensemble » ou les charlatans du « pluriethnique ».Certains de ces bonimenteurs à l’exemple d’Angela Merkel, de David Cameron et de Nicolas Sarközy avaient avoué que la société multiculturelle était un véritable échec. Pourtant rien n’a changé et la plupart des gouvernements européens s’obstinent à diluer leurs peuples dans un melting-pot à base d’immigration invasion.On pourrait donc définir cette politique de véritable génocide de nos nations. Et rares sont ceux qui osent s’y opposer. POURQUOI ? N’est-il pas grand temps de réagir ?En cette période de vaches maigres où tous les pays européens cherchent désespérément à équilibrer leurs budgets, avant de pouvoir réduire leurs dettes publiques, nous n’avons pas encore vu mesure structurelle importante qui permettrait d’enrayer les déficits.À tous les argentiers qui planchent sur les finances de 2013 et 2014, on pourrait suggérer de stopper l’afflux de clandestins d’abord, puis de limiter fortement l’immigration dans son ensemble et enfin de rapatrier dans le pays de leurs aïeux les millions d’individus qui n’ont aucune raison de séjourner en Europe et ce, aussi longtemps que le chômage ne sera pas stabilisé sous les 3% de la population active. Nos compatriotes n’ont-ils pas la priorité ?Et il ne faudrait pas prétexter que les nationaux refusent un travail dégradant aux yeux de certains. Pas plus tard que le 7 août dernier, des chômeurs aragonais m’ont raconté que des patrons dans la région de la Rioja (célèbre pour ses vins) préféraient donner du boulot à des Marocains (illégaux ?) plutôt qu’à des Espagnols, car ces immigrés acceptaient de travailler à moitié prix pour cueillir le raisin !Ces aragonais se plaignaient aussi de la multitude de vols et d’agressions commis par les gitans, ces « gens du voyage » mais réels pickpockets qui pourrissent le quotidien des citadins de la ville de Jaca. Là comme ailleurs, le laxisme des autorités est patent.Les bonnes âmes qui claironnent dans les médias que l’on ne doit pas stigmatiser un tel ou une telle, seraient mieux inspirées de quitter leur écran durant quelques temps et d’aller constater de visu sur le terrain ce qu’endure chaque jour la majorité de la population. Et ceci ne concerne pas seulement Marseille, Trappes ou le « 9.3 », mais toutes nos provinces et au-delà de l’hexagone…Les conséquences de cette immigration non désirée ont un coût exorbitant dans les différents budgets de l’État (sécurité sociale, enseignement, culture, justice ou intérieur…) et c’est ici qu’il faut agir afin de réduire le déficit, rétablir la loi et l’ordre sur la voie publique et pouvoir enfin rabaisser la pression fiscale à un niveau acceptable par tous. -
Réponse à Guillaume Lenormand au sujet du socialisme organique.
Cher Guillaume,
Je partage avec vous l’idée centrale de votre article consistant à mettre en exergue une faille majeure dans la plupart des milieux nationalistes concernant le peu d’intérêt pour l’économie.
Or, me parait-il, on ne peut faire fonctionner une société sans argent. A commencer par les groupuscules pour lesquels, à moins de rester dans la figuration, le financement ou plus exactement l’auto-financement est nécessaire. Si très majoritairement les nationalistes, fustigent le nombre toujours croissant de taxes qui frappent les Français, on comprend bien que l’on ne peut limiter une politique économique dans le cadre d’une prise de pouvoir, à une simple suppression de ces taxes.
Autant en matière de politique étrangère que de politique intérieure, l’histoire postérieure à la seconde guerre mondiale nous montre que le nationalisme révolutionnaire se réclame de la troisième voie, communément appelé tercérisme. Il y a donc depuis près de trois quarts de siècle une prise de conscience dans le cadre de cette idéologie, bien antérieure à celle de la plupart des autres que, et le communisme, et le capitalisme sont malsains. Chez les Nôtres, nous n’avons pas eu besoin d’attendre les écrits et protestations des dissidents soviétiques pour y voir clair. De la même façon, le regain d’intérêt pour le capitalisme qui s’est effectué voici environ 35 ans sur une bonne partie de la planète, consécutive à une nouvelle vague initiée aussi bien par Thatcher que par Reagan, dont on sait qu’il perdure, ne nous a pas séduits. Et d’ailleurs il faut bien remarquer que, ne serait-ce qu’en France, pays qui nous préoccupe au premier chef, ce néo-capitalisme (Giscard était durant les années 70 plus social-démocrate que libéral), les ravages ont déjà bien commencé.
Tant que l’Ouest avait face à lui un système dont je reconnais volontiers qu’il n’était pas séduisant, il lui était nécessaire de ne pas être par trop caricatural. Tel n’est plus le cas depuis la levée du rideau de fer, le concurrent majeur ayant été défait. C’est justement peu après ce moment historique que le monde capitaliste a commencé à nous monter son véritable visage ; à titre d’exemple, bénéficiant d’une retraite dont on pouvait profiter dès l’âge de 60 ans, nous entendons seulement 30 ans plus tard, de plus en plus évoqué un recul de cet âge à 70. D’une certaine façon, la thèse de Montesquieu insistant sur l’équilibre des pouvoirs, s’avère tout aussi valide à l’échelle internationale : si une hyperpuissance exerce sa domination sans concurrents, elle écrase tout sur son passage. Alors que les interventions américaines étaient justifiées naguère, bien souvent de manière bien peu honnête, par le monde soviétique, on peut constater qu’aujourd’hui, alors que les Etats-Unis n’ont plus militairement de concurrents majeurs, qu’ils sont omniprésents à l’échelle mondiale et enchainant les interventions militaires. Voilà le capitalisme réel dévoilé, nous montrant son visage authentique.
A mes yeux donc, le titre de l’ouvrage de Lénine, intitulé « l’impérialisme, stade suprême du capitalisme », se voit validé dans les faits.
Croire aussi que la vie économique n’est qu’affaire d’argent est totalement faux. Le statut économique d’une personne a des influences sur le comportement mais aussi les pensées de la plupart des individus. Il va de soi, et le terme n’est pas dépourvu de sens, que la notion « d’intéressement » au travail a des conséquences sur le comportement des salariés. Si en revanche, quelle que soit la vitesse d’éxécution, on est rémunéré de façon similaire, la plupart des individus concernés, ne verront nullement l’intérêt de se presser.
Entre le « laisser-faire, laisser-passer » du capitalisme qui laisse les personnes sans défense, et la chape de plomb communiste, une forme d’économie mixte sera toujours la bienvenue : ni tout public, ni tout privé, et l’on retrouve de nouveau la notion d’équilibre chère à Montesquieu. Peut être aussi serait-il souhaitable de distinguer nationalisation et étatisation que beaucoup, à tort, considèrent comme synonymes. Il me semble normal dans le cadre d’un pouvoir esercé par le nationalisme-révolutionnaire que les Français, économiquement comme politiquement, soient acteurs de leur montée en puissance.
Des emplois en Europe, nous en avons beaucoup sous les yeux. Le phénomène de délocalisation dont on nous abreuve depuis peu, n’est pourtant pas du tout nouveau. Lorsque volontairement, les gouvernements ont décidé de fermer sidérurgie et textile, cela n’a pas signifié la fin de ces activités : elles se sont simplement déplacé vers l’Est asiatique lointain. L’une des premières actions d’un exécutif de type national-révolutionnaire, serait donc de mettre économiquement l’Europe sous un globe de pendule, la protégeant ainsi de la concurrence extra-européenne. Ce serait alors toutes les industries perdues depuis une quarantaine d’années qu’il faudrait alors relancer : on imagine la manne en matière d’emplois…Philippe Delbauvre. http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFZyyuEppyirnBkfaJ.shtml
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UNE MACHINE A FABRIQUER DES PAUVRES (2011)
Tous smicards : ce n'est pas éventuellement l'objectif (encore que ?), mais c'est le résultat certain de l'extraordinaire machine à fabriquer des pauvres qu'est le Smic.
Cette année encore la machine se remet en route. Au premier janvier, le Smic horaire va passer de 8,86 euros à 9 euros soit une augmentation de 1,58%. Cet accroissement est permanent depuis longtemps que ce soit sous les gouvernements de la fausse droite ou ceux de la vraie gauche. Depuis quelques années, il n'y a pas de « coups des pouce », lesquels représentaient une augmentation au-delà du minimum prévu par la loi et dont Villepin avait largement usé ; la renonciation au coup de pouce est une sorte d'aveu du pouvoir qui finit par comprendre que le Smic est néfaste sans aller toutefois jusqu'à le supprimer.
L'intensité de l'augmentation dépend ainsi de l'humeur vagabonde et provisoire des politiques et syndicalistes « fraternellement » unis. Au même moment, ces jours-ci, est publiée la statistique du chômage qui reprend son ascension. Suivant l’OCDE, dans les pays qu’il analyse, 5 points de plus de SMIC donnent 1 point de plus de chômage ; l'Insee sort régulièrement des évaluations semblables.
Aucun média, et pour cause, n' a mis en relief la coïncidence des deux faits, qui sont pourtant étroitement liés, et nous sommes probablement les seuls à le faire.
Voici en quoi ce lien existe.
UN PRIX ARBITRAIRE
Le Smic est un prix imposé avec la brutalité habituelle des politiques et son évolution répond seulement du bon plaisir momentané des pouvoirs en place. Il fait donc violence aux marchés et, comme à l'habitude, les effets réels se retournent contre les conséquences prétendument recherchées. Le chômage, en particulier, est un de ces effets.
Le premier effet mathématique est de détruire des emplois en général peu qualifiés. Les pauvres deviennent plus pauvres. Mettant le prix d’un travail au-dessus de la valeur de ce travail pour l’entreprise, il décourage de recruter et pousse, le cas échéant, au licenciement. L’employeur éventuel cherche d’autres solutions, soit investissement, soit renonciation au projet, soit délocalisation. Certaines indusies comme le textile ont été détruites par le Smic. Si le grand commerce ne peut être délocalisé, il investit énormément pour réduire le nombre de caissières.
Le Smic est aussi une voiture balai qui ramasse progressivement ceux qui se trouvent dans son voisinage Cela explique l'augmentation régulière du nombre de smicards. En 1981, il y avait 840 000 smicards. En 1988, il s'en comptait 1 500 000, soit 8% des salariés, à présent il touche 2 300 000 personnes soit un cinquième des salariés .
Si l'on ajoute les titulaires de minima sociaux l'on doit arriver à des chiffres effrayants ce qui mesure la cruauté du socialisme qui inspire tous ces systèmes. L'existence de ces minima sociaux complique et aggrave l'analyse. Dans la pyramide des allocations diverses, celles-ci s'accompagnent d'avantages divers non comptés dans les statistiques ; il en résultent que les titulaires n'ont aucune envie de se bouger pour aller travailler au Smic. Une autre conséquence est que le pouvoir, conscient de la calamité dont il est le seul auteur, imagine sans cesse de nouvelles usines à gaz administratives pour persuader les gens d'aller travailler et ceci dans le nuage habituel de complications.
Voici un exemple de 2002, tout aussi valable aujourd’hui. Un couple marié au chômage avec deux enfants pouvait avec le RMI, l'allocation logement et les allocations familiales, toucher 7 200 francs par mois ou 1097 euros. Si un des conjoints retrouvait un emploi à mi-temps au Smic, le revenu familial était inchangé. S'il travaillait à temps complet, le revenu familial s'accroissait seulement de 600 F, soit 4 F par heure travaillée. Qui peut accepter de travailler pour 4 F ou 0,61 euros l’heure ?
L'économie tirée vers le bas est alourdie en permanence.
Autre effet négatif : l'écrasement de la hiérarchie des salaires. De proche en proche l'on arrive aux cadres qui malgré leurs mérites et leurs efforts pour améliorer leurs prestations n'en sont pas récompensés suffisamment. Au sommet de la hiérarchie, les personnes les mieux payées ont tendance, si elles en ont l'occasion, à émigrer pour échapper à l'enfer économique et fiscal français.
Tout se passe comme si l'économie était tirée vers le bas.
LES JUSTIFICATIONS
La première explication qui vient à l'esprit, c'est la charité : il y a des gens que l'on ne peut laisser au bord de la route. Le malheur est que cette prétendue charité est mensongère, puisque, comme indiqué plus haut, beaucoup sont poussés justement en dehors de la route.
Le Smic est organisé par la loi : la belle affaire. Ce qu'une loi peut faire une autre loi peut le défaire grâce en particulier à une communication adaptée. En Juillet 2007, le pouvoir disposait de tous les moyens et devait abroger beaucoup de lois perverses pour « Libérer » la France; au lieu de le faire il s'est engagé dans une activité législative démentielle noyant toute la partie productive de la nation dans ce torrent destructeur.
Et aussi, bien sûr, est entendue la sempiternelle chanson du pouvoir d’achat ; distribuer de l’argent développerait de la demande et créerait des emplois ; l’argument est erroné, car il s'appuie sur le faux concept du PIB ; en plus avec la mondialisation une grande partie du pouvoir d’achat distribué va enrichir les travailleurs chinois ou autres travailleurs lointains.
LES INTERETS
Il reste évidemment les intérêts. Personne ne l'avouera jamais mais c'est un fait : politiques et syndicalistes cherchent à justifier leur richesse et leur gloire en s'agitant apparemment pour de prétendues bonnes causes.
Or, ils ont des exemples. Il ne manque pas de pays comme la Suisse, entre autres, où l'absence pratique de Smic a une bonne influence sur la richesse générale avec un chômage modéré et des salaires très élevés.
Toucher au Smic serait, toutefois, toucher à un tabou et la coalition des intérêts en France est assez forte pour empêcher toute abandon du tabou.
Michel de Poncins http://www.libeco.net -
Les économistes et l’illusion d’un boom pétrolier
Le mythe du boom pétrolier a la vie dure. Depuis le début de 2012, les économistes et les analystes financiers occupent l’espace média avec un discours triomphant : grâce à l’exploitation des schistes, nous allons nager dans le pétrole et les prix vont bientôt s’effondrer. La plus récente déclaration du genre : celle du président de Gulf Oil, Joe Petrowski, qui déclarait mardi avec une belle assurance que le baril de pétrole se négocierait à 50 $ le baril d’ici la fin de 2013.
Une certitude d’autant plus étonnante que Gulf ne produit plus elle-même de pétrole – elle se contente maintenant de distribuer des produits pétroliers. Et Joe Petrowski ne peut pas ignorer que la production de sa société mère, Chevron, a atteint son sommet en 2000 et qu’elle a décliné de 7 % depuis, malgré un léger sursaut en 2010. Il sait très bien aussi que le prix du pétrole a augmenté – et non pas diminué – de 20 % depuis trois mois.
Mettons les chiffres au clair : la production mondiale de pétrole est remarquablement stable depuis 2005, à environ 75 millions de barils par jour, alors qu’elle augmentait de 2 % par année auparavant.
Depuis 2007, la production américaine, il est vrai, est passée de 5 à 7,5 millions de barils par jour (dont deux millions de barils de pétrole de schiste). Mais cette production dépassait déjà les 9,4 millions de barils en 1970 et quant aux besoins quotidiens des États-Unis, ils sont actuellement de l’ordre de 19 millions de barils. La « révolution » est donc bien limitée et l’indépendance énergétique des Américains reste une vue de l’esprit.
Quand l’économie ignore la géologie
Bien que les données brutes soient implacables, les économistes et les analystes financiers continuent à nous prédire des océans de pétrole, n’hésitant pas à citer les mises en garde des géologues pétroliers à l’appui de leurs belles projections. Le dernier épisode de ce petit jeu remonte à la parution, le 9 juillet, d’un article intitulé « Peak Oil and Energy Independance : Myth and Reality » dans EOS, le bulletin de l’Union géophysique américaine.
Dans leur conclusion, les auteurs écrivent notamment : « Alors, l’idée d’un pic pétrolier est-elle un mythe? Si les lecteurs s’attendent à une chute abrupte de la production pétrolière, oui, elle l’est. » La presse économique s’est emparée de cet extrait pour claironner partout que le pic pétrolier n’était qu’un mythe, dans une unanimité dont s’inquiétait cette semaine le Journal britannique The Guardian.
Fin de l’histoire? Pas du tout, car les auteurs de l’étude, plus nuancés, ajoutent que : « Dans la mesure où la production de pétrole conventionnel a atteint un plateau et où de coûteuses sources non conventionnelles demeurent le seul moyen d’augmenter la production à court terme, il est clair que nos sociétés font face à un dilemme. Le prix restera-t-il assez élevé pour développer les sources non conventionnelles et, du coup, limiter la croissance économique? Même si c’est le cas, le rythme de production du pétrole non conventionnel pourra-t-il un jour suffire à matérialiser le concept d’une révolution énergique, sans parler d’une quelconque indépendance pétrolière? »
Les mises en garde des géologues
En fait, l’article de trois pages multiplie les mises en garde. Il rappelle que la production pétrolière reste plafonnée et que la croissance du pétrole de schiste américain ne fait que compenser le déclin rapide (de 5 % par année environ) des puits conventionnels ailleurs dans le monde. Il souligne aussi que l’exploitation de ce pétrole n’est rentable qu’en raison des prix élevés et que malgré l’explosion du prix du pétrole depuis 15 ans, l’offre ne parvient pas à suivre la demande.
De plus, l’exploitation du pétrole non conventionnel exige énormément de travail et d’argent. « Dans le secteur de Bakken dans le Dakota du Nord, écrivent les auteurs, il faut forer 100 nouveaux puits par mois seulement pour maintenir la production au niveau actuel. En mars 2013, 5 047 puits produisaient 705 000 barils par jour à Bakken, soit une production moyenne par puits de 140 barils par jour. Ces chiffres sont insignifiants quand on les rapproche de ceux des puits conventionnels, qui produisent habituellement au rythme de milliers de barils par jour. De plus, il s’agit d’un pétrole coûteux, dont on estime le seuil de rentabilité commerciale entre 80 et 90 $ par baril. »
Débordant du cadre strict de la géologie, l’article souligne qu’à partir de 110 $ le baril, le prix du pétrole semble provoquer une forte baisse de la demande. Il est donc possible que la production chute un jour non pas en raison de l’épuisement des réserves, mais faute d’acheteurs solvables – un facteur dont les économistes ne tiennent jamais compte. Dans l’état actuel des choses, le plafonnement de la production mondiale entrave également le retour de la croissance économique.
La société industrielle marche sur la corde raide. D’une part, il faut maintenant garantir des prix de 80 à 90 $ le baril pour que la production de pétrole soit rentable, un prix plancher qui augmentera au fur et à mesure que s’épuiseront les ressources les plus faciles d’accès. Mais d’autre part, la demande plonge sérieusement à partir de 110 $ le baril et en 2008, le pétrole à 150 $ a littéralement démoli l’économie mondiale. Diminuez les prix un peu et la production s’effondrera; augmentez-les un peu et c’est l’économie qui s’effondrera. Mais pour les économistes, tout va pour le mieux.
http://fortune.fdesouche.com/316967-les-economistes-et-lillusion-dun-boom-petrolier#more-316967
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Le transport au service des individus
Malgré toutes les réserves qu'elle appelait dès 2007, l'opération Vélib, "plus volés que jamais" (1)⇓, "une réussite et un cauchemar" (2)⇓ compte pour la seule ville de Paris plus de 240 000 abonnés. Ce succès quantitatif démontre au moins, à ceux qui en douteraient, que le besoin de transports est avant tout individuel.
Le rôle des pouvoirs publics, locaux et nationaux, devrait et pourrait se limiter à l'entretien des voies et au code de la route. Mais les politiques ont progressivement, tout au long du XXe siècle, considéré qu'il leur incombait d'intervenir systématiquement dans la gestion des entreprises de transport collectif, puis dans la rééducation des populations en faveur des moyens de déplacements que l'État contrôle.
C'est ainsi, par exemple que furent nationalisés à partir des années 1930 les chemins de fer, les métros, la plupart des lignes d'autobus, au point que dans l'esprit d'une large partie du public, ces "grandes conquêtes du front populaire" semblent des institutions irréversibles, incontestables, aussi intouchables que la représentativité de leurs syndicats est supposée "irréfragable".
Dans le même esprit quand on prétend "penser" les futures métropoles, on fait essentiellement dessiner par des architectes urbanistes des schémas de transports collectifs. Et, pour les réaliser, on évalue des investissements colossaux à la charge des contribuables.
Gorgées de subventions, toutes ces institutions, soigneusement protégées par des barrières anti-concurrentielles sont devenues des gouffres financiers. Aucun économiste sérieux ne peut douter que cette évolution se révèle par nature incorrigible et que, par conséquent, toutes les litotes et les demi-mesures destinées à enrayer ou masquer le désastre sont vouées à l'échec.
Quand on entend, par exemple, le président de la SNCF (3)⇓ parler de "bénéfices" on doit s'interroger sur son sens de l'arithmétique, peut-être même sur son bon sens. Les utilisateurs captifs de son monopole ne devraient pas ignorer, par exemple, que les TER sont surfacturés à leurs autorités régionales. Les lecteurs les plus distraits des gazettes le savent en revanche : tous les échafaudages financiers et toutes les usines à gaz comptables seront menacés, à échéance proche, par la raréfaction des financements.
La concurrence s'impose par nature. Telle municipalité a-t-elle entrepris, comme dans le Paris de M. Delanoé, de matraquer l'automobile, de stigmatiser son usage, de supprimer 90 000 places de stationnement, etc. ? Elle se trouve confrontée à une augmentation "imprévue" du nombre des motos et autres deux-roues.
Certes, entre-temps, les clients du commerce parisien et les artisans se raréfiant, assurent à ces politiques utopiques un résultat tangible – malheureusement négatif.
Et la pollution augmente du fait même des difficultés de la circulation.
Il se peut, de la sorte, que l'on soit allé trop loin, ou trop vite, dans les années 1960, pour "adapter la ville à l'automobile." Il est en revanche indéniable que la démagogie et l'idéologie inverses aggravent depuis 10 ans les difficultés de l'existence de nos compatriotes : il est temps, par conséquent, de revenir à la raison en laissant les Français plus libres de leurs déplacements, et l'initiative privée développer l'offre de transport et de stationnement.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/
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