L'euro nouveau est arrivé ou presque et il doit sembler déjà dépassé pour nos avant-gardistes qui pensent déjà au mundo, juste avant l'universo qui remplaceront l'euro ringard. Tout ceci pour devancer le matraquage médiatique auquel nous avons eu droit sur cette nouvelle donne. On assista à la jonction entre la droite libérale représentée par l'homme à la cervelle d'or :
Valéry Giscard d'Estaing, la gauche sociale-démocrate européiste anti-nationale de Jacques Delors (qui a déjà la physique de l'Européen de demain) et l'apatride d'extrême gauche internationaliste : Con-Bandit reconverti en autorité morale de l'Europe maastrichtchienne.
Depuis longtemps la droite libérale joue l'Europe et selon la formule bien connue « plutôt Hitler que Léon Blum » ceci donne maintenant « plutôt Maastricht que la gauche française », libéraux toujours prêts à trahir et vendre leur pays la main dans la main avec les sociaux-démocrates opposés à leur gauche radicale.
La France va bien sûr perdre une immense partie de sa souveraineté et ce n'est pas rien et il n'est pas évident que dans ce grand saut dans l'inconnu elle y gagne économiquement. Tout laisse même à penser le contraire.
La politique économique française sera réduite pratiquement à néant. La politique monétaire sera décidée à Francfort, la politique budgétaire sera soumise à la contrainte très forte des critères de Maastricht. Quant à la politique de redistribution nationale, trait d'union d'une nation, elle va aussi passer aux oubliettes.
On comprend donc l'accord tacite sur la construction européenne entre les libéraux de gauche ou de droite. La politique salariale ne pourra plus s'exercer dans l'Europe de l'Euro. Quant à la politique fiscale on ne pourra pratiquement plus agir sur aucun levier car il y aura sans doute un alignement des pays. L'Europe de Maastricht va broyer les spécificités nationales sur le plan économique et par contrecoup dans les autres domaines.
On ne comprend l'Euro qu'en termes d'accélération de la mondialisation financière. La concurrence internationale va s'exacerber, l'ultra-libéralisme régner encore plus. Il ne pourra en résulter qu'une augmentation du chômage puisque l'emploi sera forcément la variable d'ajustement. Même Robert Hue a compris cela et il est donc contre l'Euro bien qu'il ne quitte pas le gouvernement avec les ministres communistes. Les restructurations économiques liées à l'Euro s'accompagneront de licenciements massifs.
La monnaie unique ne peut créer que du chômage dans des pays aux productivités et compétitivités très inégales. Avant lorsqu'un pays avait une productivité plus faible la monnaie pouvait être réajustée. Maintenant ce pays sera condamné à ne plus produire dans des secteurs économiques entiers et il en résultera un chômage supplémentaire important avec des poches de sous-emploi. De plus si les biens circulent assez bien comme les capitaux, il n'y a pas de marché de l'emploi européen à part des salariés très qualifiés. Un ouvrier français ne peut du jour au lendemain travailler à Munich, Milan ou Dublin, ne serait-ce qu'à cause de la barrière de la langue. L'emploi n'est pas mobile contrairement à ce qu'ânonnent les libéraux.
Pour toutes ces raisons, la machine infernale lancée par la mise en place de l'Euro est loin de sortir victorieuse.
Certains financiers se demandent déjà quand la monnaie unique va exploser en plein vol c'est à dire quand les intérêts économiques entre les pays seront tellement divergents que certains songeront à sortir de ce carcan. Une monnaie unique n'a jamais été une garantie d'unité politique (exemples de l'URSS et de la Yougoslavie qui avaient une monnaie unique sur leur domaine d'influence).
Il est intéressant de constater que les deux pays les plus riches ne font déjà pas partie de l'Europe de Maastricht, la Norvège refusant de partager son pactole pétrolier, la Suisse sa rente de situation exceptionnelle en termes de richesse.
Les seuls pays qui tiennent vraiment à intégrer la zone de l'Euro sont ceux qui sont petits et/ou pauvres car on comprend aisément les avantages de redistribution qu'ils en retirent. Les pays d'Europe du Sud toujours un peu complexés par le mépris traditionnel de l'Europe du Nord à leur égard en font un point d'honneur. Des trois pays qui comptent vraiment (Allemagne, France, Grande Bretagne) les Allemands n'ont aucun intérêt économique à l'Euro, leur économie est suffisamment forte pour être autonomes. On leur fait donc payer par l'Euro leur réunification et la honte de leur Histoire qu'on doit continuer à leur inculquer à perpète pour qu'ils acceptent le jeu de l'Europe. Le vieillard malade qui gouvernait la France au moment de la chute du mur de Berlin a eu une peur sénile de l'Allemagne qui venait des fonds des âges. Les Anglais, peuple nationaliste ayant gardé sa fierté, ont toujours traîné les pieds. Le seul pays qui cherche à tout prix à disparaître est donc la France empêtrée et avachie dans ses valeurs nihilistes d'égalité et d'universalisme. Les Français ne croient plus en eux, en leur destin, engloutis par une immigration sans fin et veulent donc entraîner dans leur disparition tous les autres pays. Voilà donc les fondements sur lesquels a été basée la construction européenne actuelle.
Pour certains, l'euro ne devrait durer qu'une douzaine d'années après sans doute bien des déboires.
Le seul avantage de l'Euro était de créer à priori une monnaie européenne face au dollar mais cela est surtout vrai pour la France car le mark était déjà une monnaie internationale (14 % des réserves de change mondiales, contre 62 % pour le dollar, 1,7 % pour le franc).
On comprend donc les réticences allemandes pour l'Euro qui n'était vraiment pas une nécessité pour eux.
Quant aux Français, ils doivent savoir que le franc n'est pas encore enterré et qu'on peut le voir réapparaître dans quelques années au moment où le système mis en place explosera.
PATRICE GROS - SUAUDEAU STATISTICIEN ÉCONOMISTE 2012
économie et finance - Page 768
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L'Euro, contre la France, contre l'Europe
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Transports et Libertés
Une série spectaculaire de catastrophes est survenue cet été dans les transports collectifs. En France, en Italie ou en Espagne ceci a peut-être conduit le public à prendre, plus ou moins consciemment ou non, la mesure de leur place dans la vie de nos cités.
Ainsi, moins dramatiquement, l'observation la plus élémentaire des projets du "Grand Paris" et de la "Métropole" francilienne nous indique aussi combien fondamentale se révèle la part attribuée par les décideurs d'État aux moyens de déplacements. Et les investissements, annoncés à hauteur de 5,3 milliards, concerneraient par priorité l'aménagement de gares et de voies ferrées.
À ce stade on ne saurait faire l'économie d'une réflexion sur les manipulateurs de l'opinion.
Le cas du camarade Braouezec peut être ainsi considéré comme celui du parfait représentant de la pensée dominante, celle qui se propose de guider l'urbanisme du futur soutenu par les applaudissements de la gauche caviar.
Longtemps député-maire de Saint-Denis, l'intéressé imagine sans doute admirable sa propre contribution à l'urbanisme dirigé, solidaire, et collectiviste tendant au remplacement de peuple. Ce projet, plus populaire en général dans les beaux quartiers que chez les populations d'origine, compense sans doute par un bel avenir de notoriété mondaine le piétinement de sa carrière politique.
Car on doit dire quelques mots de sa légitimité d'humaniste. Ancien "rénovateur" du parti communiste, il n'a quitté celui-ci qu'en 2010. Or, en "trente-huit ans de militance", il n'avait jamais remarqué le caractère criminel du stalinisme. Il déplore seulement que "le PCF n'est pas capable d'impulser un vrai rassemblement de la gauche critique et de porter un projet novateur." (1)⇓
Sur le terrain de l'urbanisme comme sur celui des droits humains qui donc oserait le concurrencer ?
Et de définir ainsi la nouvelle utopie : "En ville, le droit à la centralité pour tous" (2)⇓.
Cette revendication, littéralement ridicule, ne verra jamais le jour, on s'en doute. Mais elle permettra aux promoteurs des projets technocratiques de s'appuyer sur elle. Tout ceci se réclamera aussi d'une "alternative de transformation sociale et écologique". (3)⇓
Or, non seulement on considère comme naturelle et évidente la part étatisée des services de transport, mais les alternatives les plus nécessaires sont combattues, dénoncées, stigmatisées, y compris les "concurrences intermodales."
On entend parfois, trop rarement, Certains politiques, quand ils siègent dans l'opposition pointer les dysfonctionnements de ces structures, les retards accablants, l'insécurité, etc.
Pour la seule région Ile-de-France, on relève qu'en sus du Versement transport, prélèvement social récolté par le STIF monopoliste, la région subventionne à hauteur de 1,6 milliard d'euros par an les transports publics. Mais celle-ci n'impose aucun engagement en matière de régularité et de sécurité et aucune sanction. Le Rapport de la Cour des Comptes déplore que Syndicat des transports d'Ile-de-France, qui les finance n'arrive à se faire respecter ni de la SNCF ni la RATP. Chaque jour 3 millions de voyageurs sont victimes d'un réseau métro/train/RER dont 60 % des lignes ne remplissent pas leur objectif de régularité. Sur les transiliens : seules 2 lignes sur 8 atteignent leurs objectifs. On considère comme un exploit que les métros soient à 91 % de régularité et le RER E, seul dans ce cas atteigne 95 %. Les chiffres des autres lignes sont accablants RER A 85 % (objectif contractuel 94 %), RER B 84 % (94 %), RER C 91 % (93 %), RER D 84 % (92 %).
Il convient donc d'exiger de la classe politique qu'elle ose enfin se prononcer en faveur d'un autre mode de gestion. Quitte à mécontenter la CGT.JG Malliarakis http://www.insolent.fr/Apostilles
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Crise économique: ce qui nous attend vraiment…
par Charles Sannat
C’est la célèbre histoire de la dinde de noël
Tous les jours pendant 1000 jours, la dinde est nourrie, engraissée. Chaque jour qui passe pendant cette période renforce la dinde dans sa croyance que demain sera identique à hier et qu’elle recevra une pitance abondante. Au bout de 1000 jours, le degré de confiance éprouvée par la dinde atteint son paroxysme. Le soir même la Dinde est tuée. Le lendemain vous la mangez dans votre assiette. La Dinde est morte alors que l’indice de confiance de la dinde était au plus haut.
Madame notre lectrice, ce qui est sûr, c’est que votre banquier est un dindon… donc surtout ne devenez pas son « dindon de la farce »!!
Je souhaitais également, Madame, vous apporter un autre élément de réflexion et en faire profiter tout le monde.
N’imaginez pas que votre banquier est compétent. En fait c’est l’inverse depuis hélas bien longtemps. Les banquiers sont recrutés pour leur incompréhension de l’économie et du système (je parle des banquiers d’en bas, c’est à dire de ceux qui s’occupent de votre argent). Pourquoi ? Pour une raison simple. Imaginez une personne qui pense par elle-même, qui comprend la situation et à qui on demande de vendre à ses clients des produits qu’il sait mauvais et qui vont entraîner la perte de l’épargne de son client qu’il voit toutes les semaines. Quelle sera sa réaction ? Il ne vendra pas grand-chose. Or votre agence à des objectifs. Résultat, pour avoir les meilleurs vendeurs, il faut recruter des vendeurs de raquettes de tennis de chez décathlon. Pas des économistes.
Enfin, ces collaborateurs subiront un véritable lavage de cerveau hebdomadaire et mensuel. On leur donne la bonne parole, on homogénéise les discours de tout le monde, on supprime le libre arbitre. Celui qui remet en cause est poussé vers la sortie.
Alors dernier conseil Madame, faites passer un petit test à votre banquier qui normalement à moins de 40 ans (on s’est débarrassé des seniors qui comprenaient encore quelque chose à l’économie et à la finance et qui savaient lire et écrire en français), pour confier vote argent aux mains incultes de vendeurs de savonnettes.
Demandez-lui comment fonctionnent les CDS ?
Demandez-lui quelle est la taille du bilan de sa banque par rapport à ses fonds propres ? (là on va franchement rigoler).
Demandez-lui ce que sont les normes de Bâle 3 ou Solvency 2, il devrait y avoir un moment de flottement…
Revenons donc à l’actualité du jour encore une fois bien chargée pour un été.
Le FMI va arrêter son soutien à la Grèce
Selon le grand quotidien allemand Der Spiegel, le Fonds Monétaire International aurait indiqué aux dirigeants de l’Union Européenne qu’il ne participerait pas à un soutien supplémentaire pour la Grèce.
Il faut dire qu’actuellement, le FMI subit des pressions de plus en plus importantes car des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer le parti pris européen du Fonds. Cela a encore été le cas cette semaine avec la lettre de démission adressée au conseil d’administration de Peter Doyle, l’un des économistes britanniques du FMI.
Lorsque l’on sait que de nombreux pays européens ont conditionné leur participation au sauvetage de la Grèce notamment à l’intervention et à la surveillance du FMI, cela n’augure rien de bon pour les prochaines semaines.
Alors que le FMI n’est tout simplement plus disposé à fournir des fonds supplémentaires pour aider la Grèce, il est difficile d’imaginer que les pays européens prennent à leur charge les dizaines de milliards d’euros qui vont manquer dès septembre. Vous n’avez pas fini d’entendre parler du cas grec, vous savez, ce pays que l’on a sauvé de la catastrophe lors des différents sommets de la dernière ultime chance.
Enfin, cela en dit long sur ce que pense les anglo-saxons de la construction européenne et de l’avenir de la monnaie unique. Barack Obama et les Américains n’ont aucun intérêt à voir émerger une Europe unie et fédérale. Si une Europe unie est un danger pour le leadership américain, une Europe désunie est une grande chance y compris pour le dollar américain…
Plus de crédibilité pour l’Espagne
Ambrose Evans-Pritchard, mon journaliste fétiche du Telegraph à Londres, signe encore un papier digne d’intérêt. Pour lui la crédibilité de l’Espagne est nulle.
« La crédibilité financière de l’Espagne est proche de zéro. La crédibilité budgétaire est égale à zéro. La crédibilité politique est nulle ».
En gros l’Espagne ne pourra pas s’en sortir et le coût d’un sauvetage global par ses partenaires européens est tellement élevé qu’il est illusoire. Effectivement c’est également ce que je pense.
D’ailleurs les marchés aussi sans doute, en tout cas le marché obligataire puisque le 10 ans espagnol dépasse allègrement la barre des 7,5%, un taux insoutenable à long terme.
Justement le marché obligataire, avec d’un côté des taux astronomiques pour de plus en plus de pays, et à l’autre bout de l’échelle, des taux négatifs pour quelques-uns, est en réalité la bulle financière ultime.
Des milliers de familles d’épargnants modestes pris au piège par le scandale des actions privilégiées
Toujours en Espagne, vous vous souvenez ce que je vous disais sur les bons produits financiers vendus aux particuliers qui allaient perdre leur épargne. Et bien voilà, c’est fait, ils sont déjà un million.
Les actions privilégiées sont un produit financier émis par une banque étrangère à perpétuité qui ont été mis sur le marché par les banques et les espagnols. Cela signifie que les économies sont déposées dans un actif, en échange d’un supposé intérêt (3 ou 4%). Ce dépôt est effectué à perpétuité, sans possibilité de « rédemption » pour le client, sans aucune garantie de rentabilité et aucune garantie minimale du système financier espagnol.
Voilà qui va sans doute renforcer la sympathie du peuple espagnol envers ses dirigeants bienveillants et ses banquiers charmants qui ont vendu de bons placements de père de famille à tous ses clients, toutes les banques espagnoles ou presque ayant participé à la ruine de leur client.
Tant qu’il y en a qui veulent croire que les banquiers veulent leur bien, nous ne pourrons rien faire pour les aider.
L’Amérique se dirige vers une apocalypse économique
Si il n’y avait que l’Europe dans une situation dramatique, nous pourrions encore avoir un petit espoir, mais vraiment, ce n’est pas le cas, d’ailleurs les Etats-Unis ne vont pas très bien. Mais ce n’est pas un scoop. Non le Scoop c’est qu’un site Internet très, très grand public aborde ce genre de problématique avec le titre suivant : « l’Amérique se dirige vers une apocalypse économique ». Rien de moins, mais c’est déjà tout un programme. Lorsque je vous dis que le dollar vaudra un peu plus que l’euro, mais pas très longtemps… c’est hélas une réalité pour bientôt.
Ainsi Yahoo Finances nous annonce que pour le PDG de “Euro Pacific Capital” Peter Schiff, l’économie américaine « se dirige vers un crash économique qui fera de 2012 une vulgaire promenade de santé. Les différents programmes de stimulation (QE) peuvent retarder le jour du jugement, mais seulement pour quelques temps, et au risque de provoquer un effondrement beaucoup, beaucoup plus grave »
Amen, récitez 10 « Notre Père », et forcez un peu la dose sur les « Je vous Salue Marie », trop de protection ne sera pas de trop…
« Un effondrement massif est à venir, et pas seulement des marchés, mais de toute l’économie », a affirmé Peter Schiff dans la vidéo. « Ce sera comme ce que l’on peut voir en Europe en ce moment, mais en pire.»
Que devez-vous faire pour vous protéger ? Peter Schiff a trois suggestions :
1. Sortez des bons du Trésor
Le dollar américain sera broyé dans le scénario de Peter Schiff. Verrouillé sur un rendement à 10 ans de 1,5%. Si l’inflation s’élève même à 5%, un niveau beaucoup plus faible que celle observée dans les années 1980, les propriétaires d’obligations auraient un pouvoir d’achat en baisse de 3,5% à la fin de chaque année. Et si vous voulez les vendre, vous ne trouverez que des acheteurs à un prix beaucoup plus bas que le prix d’achat.
Ça c’est une évidence, et c’est la principale raison qui me fait penser que les contrats d’assurance vie fonds en euros seront une catastrophe dans les années qui viennent pour l’épargnant.
2. Soyez propriétaire des bonnes actions
Avec les obligations et le dollar comme souffre-douleurs, les actions devraient surperformer de façon spectaculaire, à condition que vous possédiez les bonnes. Les exportateurs et les sociétés multinationales bénéficieront d’un dollar faible. Le mieux serait encore d’acheter des actions étrangères et d’éviter complètement les États-Unis… Je pense que ce raisonnement est faux. A qui vendront les sociétés exportatrices ? Non, pour le moment il ne faut pas aller sur les marchés. Attendez le point bas, qui sera compris entre 1 500 et 1 800 points pour le CAC40.
3. Achetez de l’argent et de l’or !
Peter Schiff affirme que la faiblesse récente des métaux précieux n’est juste qu’une pause en attendant que le tout baisse. Main Street n’a pas encore pris de positions sérieuses sur l’or ou l’argent. Une fois qu’ils commenceront à laisser tomber les obligations et qu’ils rechercheront un endroit pour se cacher, le prix de ces métaux va monter en flèche.
Etes-vous prêts pour un effondrement du marché et de l’économie américaine ?
Allez, je vous laisse, c’est l’heure de rejoindre les enfants à la plage, on va essayer de lutter contre la marée montante… hélas je connais déjà l’issue, mais c’est vrai, je suis sans doute trop pessimiste.
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La mondialisation met-elle la démocratie en danger?
La mondialisation économique se traduit sous nos yeux par un éloignement croissant entre les citoyens et les vrais décideurs politiques et économiques. Le récent sondage OpinionWay – Youth Diplomacy révèle que 52% des Français pensent que “la politique n’a plus de sens à l’heure de la mondialisation“. Les gouvernements nationaux restent pourtant les seuls légitimes représentants politiques des citoyens nationaux.
Problème: leur souveraineté. Le pouvoir pour agir au nom du peuple, s’érode à mesure qu’ils perdent le contrôle sur les flux économiques et financiers… Cette impuissance, loin d’être totale, ni complètement nouvelle, est devenue visible.
Les masses populaires commencent à en prendre conscience. Alors que les révolutions européennes de 1848 étaient la conséquence de la famine, les malaises actuels se nourrissent de cette prise de conscience politique.
À l’instar de mouvements tels qu’Occupy Wall Street ou les Printemps Arabes, cette situation pourrait générer révoltes et conflits du fait du hiatus existant entre les décisions économiques qui se prennent à un niveau mondialisé et les décisions politiques, qui restent le plus souvent au niveau “local”.
Les différences d’échelle entre les décisions politiques et les décisions économiquesPlus grave encore, cette impuissance est génératrice d’une baisse de la qualité de la vitalité démocratique dans la vie des peuples. Le niveau des abstentions dans beaucoup d’élections politiques est à cet égard un indice de cote d’alerte.
Cette impuissance des États-nations ne leur permet plus d’assumer, ce qui, aux yeux des citoyens, leur donnent du sens: les 3 T, Totems, Tabous et Taxes, fondé sur le besoin de protection, et les avantages pour tous de la division du travail. Quand l’État méconnaît ou ne peut plus satisfaire ces deux finalités, et ne sait plus ni récompenser, ni punir, ni protéger, le système dérive inexorablement vers la tyrannie…
La tyrannie peut prendre des formes variées, parfois violentes, souvent plus insidieuses, à base de népotisme et de corruption, mais il faut prendre conscience qu’elle nous menace tous à moyens termes, même dans nos pays développés si nous n’arrivions pas à maîtriser le découplage entre forces politiques et forces économiques.
De l’État- nation trop faible à un embryon de gouvernance mondiale, encore imparfaite
Il ne s’agit pas du tout ici de mettre en concept moderne de l’État-régulateur qui s’est intelligemment substitué à celui de l’État ultra-interventionniste aux diverses formes de dirigismes bureaucratiques. Le problème aujourd’hui c’est que l’État-Nation n’est plus en mesure de réguler un marché à dimension globale. D’où l’importance des régulateurs internationaux qui fleurissent (G20, FMI, Comité de Bâle…) et commencent à constituer un embryon de gouvernance mondiale. Une philosophe politique, qui, malgré les efforts de consultation enclenchés envers la société civile, reste encore très éloignée des citoyens.
Une autre conséquence de l’impuissance visible des politiques, c’est qu’elle stimule le développement d’un individualisme, germe de l’incivisme et signe que le lien social est menacé. Que faire?
Il faut bien entendu rester réaliste, mais il faudrait au moins en revenir à une plus grande qualité de la décision démocratique dans la vie des peuples. En quelque sorte une réhabilitation de la citoyenneté, autrement dit d’une appartenance effective à des collectivités de niveaux certes différents, quartier ou ONG, communes, régions, Nation, ensembles continentaux, mais emboîtées entre elles sans rupture. Il faut assumer le continuum de “l’ultra-local” au “supra-national”.
Ainsi deux pistes s’ouvrent en particulier à nous :
Le niveau européen est le seul capable de représenter à armes égales les Nations européennes dans le “concert” des grands ensembles économiques mondiaux. Par conséquent, il conviendrait de développer une vraie citoyenneté européenne, donc de rendre vraiment responsables les instances bruxelloises devant le Parlement européen…
Mais par ailleurs la citoyenneté est “multi-niveaux” et commence dès l’échelon du quartier et des mouvements associatifs, pour “remonter” vers des niveaux plus larges, régionaux, nationaux, voire mondiaux, car elle s’appuie sur le principe de la consultation préalable des personnes concernées par une situation donnée, tout en étant très formatrice pour aborder progressivement des questions plus vastes. La citoyenneté peut ainsi progresser par “cercles concentriques”.
C’est en soi aussi le problème de la gouvernance mondiale, car s’il existe déjà de nombreuses institutions transnationales, il reste à développer l’esprit de citoyenneté au niveau mondial. En d’autres termes le sens de la citoyenneté ressenti par chacun ne doit surtout pas se figer sur des préoccupations locales, mais peut en revanche servir de tremplin en s’inspirant utilement des expériences concrètes pour aborder des questions plus vastes… Il reste à substituer la démocratie à la diplomatie.
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France : 93 % des cours d’eau sont empoisonnés par des pesticides
Durant ses travaux, le CGDD a recherché dans ses points de mesure 550 pesticides et parmi ces produits, 377 – soit 68 % – ont été décelés au moins une fois.
Pire, 19 % des points présentent plus de 20 pesticides différents (contre 15 % en 2010). Dans les départements d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe et La Réunion), cette statistique tombe à 5 %.Le rapport précise que les 15 substances pesticides les plus quantifiées dans les cours d’eau de France métropolitaine en 2011 sont en majorité des herbicides ou leurs dérivés.
Autre constat de cette étude : certains pesticides interdits aujourd’hui ont été détectés alors qu’ils ne sont plus utilisés. C’est le cas de l’atrazine et du métolachlore, interdits en 2003, ou du diuron (fin 2008). Une présence persistante qui s’explique par la lente dégradation de ces produits chimiques : employés durant de longues années, ils persistent dans l’environnement et sont toujours une source de pollution.
Source : France Info
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Délinquance et immigration : Le laxisme a un coût (arch 2009)
LA VIDÉO montrant quatre Jeunes agressant un blondinet aux cris de « sale Français » a été largement évoquée dans notre dernier n°. Mais revenons un instant sur cette affaire pour en analyser la seule dimension économique.
« Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux, l'autorité de personne, alors c'est là, en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. » (Platon). Ces sages paroles résonnent d'une tonalité cruelle à l'heure où des bandes ethniques tiennent en laisse une masse hébétée, atone, qui courbe l'échine devant des "incivilités" qui, en d'autres temps, auraient mené leurs auteurs devant des instances autrement plus musclées que nos hésitants tribunaux. Il est à noter que, bien entendu, les agresseurs ne risquent en réalité pas grand-chose, ce qui explique que - sous couvert d'anonymat - de nombreux conducteurs d'autobus aient témoigné sur diverses radios (Europe Un ou RTL notamment) : de telles agressions de Français deviennent le lot quotidien de populations vivant sous le joug de bandes d'encapuchonnés triomphants, voilà les faits constatés, quotidiennement par les agents de la RATP. Il est également à noter que si ces terreurs étaient arrêtées et aussitôt fusillées pour l'exemple, les agressions cesseraient mystérieusement dans les quinze jours. Mais c'est un autre débat que ne résoudra pas le numéro de va-t'en guerre, auquel Nicolas Sarkozy s'est livré mardi à Nice où il a prétendu régler le problèmes des bandes - ou plutôt des gangs.
INVASION ET RAPINES
Comment le pouvoir en place a-t-il ces dernière années lutté contre la criminalité dans les banlieues ?
Tout d'abord, il faut dire que l'immigration, que cela plaise ou non, est en soi pathogène : une étude officielle, fondée sur les documents de la DCSP et de la DCPJ en 2004, estimait que 60 à 70 % des délinquants étaient issus de l'immigration récente, et de « confession musulmane ». Selon cette même étude: « Au 1er janvier 2004, les étrangers représentaient 12 241 détenus dans les prisons françaises, sur une population carcérale de 55 355 personnes ». Depuis, la proportion de délinquants issus de l'immigration a encore augmenté (50 à 80 % de musulmans dans les prisons franciliennes). Comment expliquer la délinquance spécifiquement liée à l'immigration, phénomène constaté dans la plus part des pays européens ? Selon le docteur Patrick Huerre, expert auprès des tribunaux, c'est le contexte familial et social qui en réalité prévaut : ainsi montre-t-il, au terme de quinze ans de diagnostics effectués sur les viols et agressions sexuelles en réunion, que 52 % des agresseurs étaient d'origine maghrébine, et 20 % issus de l'Afrique noire.
Mais surtout, la plupart des délinquants étaient en échec scolaire, et dans des familles éclatées, caractéristiques d'une assimilation ratée. Pour des raisons économiques liées au prix de l'immobilier en centre-ville, les immigrés vivent souvent dans des banlieues qui se paupérisent et se transforment en ghettos où peu à peu le non-droit règne. Plus l'immigration est importante, plus ces zones s'étendent, fort logiquement.
Il existe aujourd'hui des centaines de cités dans toute la France où ni police, ni services sociaux, ni même services d'urgence (pompiers, Samu, etc.) ne peuvent plus pénétrer. L'accumulation par strates de populations analphabètes, non intégrées, parlant mal ou pas notre langue, désœuvrées et sans emploi, a créé des conditions de vie précaires qui mènent les deuxième et troisième générations à la délinquance, Les Jeunes qui peuplent ces cités sont pris en charge par ce qu'on nomme pudiquement l'économie parallèle, soit le trafic de drogues, les vols, et autres, le tout sous la coupe de bandes organisées, selon un schéma bien connu des services de police, Et la réponse quasi unique des gouvernants au problème posé a été depuis trente ans des subventions, encore des subventions, ou la création à jet continu d'organismes étatiques divers, ce qui est idiot sur le plan économique, mais surtout pervers : la ville rieuse où chacun vit en harmonie ne reçoit aucune aide gouvernementale, quand la cité hantée par des bandes racistes va connaître une pluie d'argent public. Plus la délinquance sévit, plus le maire et son équipe seront récompensés ! Sans parler, en outre, des pratiques tribales maghrébo-africaines qui s'y déroulent : lors d'une conférence de presse tenue le 13 mars dernier, la sous-ministre Valérie Létard a rappelé - sans proposer aucune solution - que la France comptait près de 55 000 femmes excisées et 70 000 femmes mariées de force chaque année !
Nous allons montrer que depuis trois décennies, les gouvernements fi' ont tenté de résoudre la violence, le trafic, les braquages, et le racket dans les banlieues que par la création de dizaines de comités Théodule, ou via l'injection d'argent public à fonds perdus: vacances, centres culturels, MJC, terrains de foot, équipement divers, souvent saccagés l'année même de leur édification. N'aurait-il pas été plus judicieux, par exemple, de conditionner ces investissements au retour préalable de la paix civile ? Par peur de choquer les bobos du VIe, des quartiers entiers de la périphérie (mais aussi, de plus en plus souvent, certains quartiers des métropoles où abondent les HLM) ont été progressivement abandonnées, malgré les subventions démentes dont ils ont été l'incessant objet. Quant à la malheureuse population honnête, et souvent modeste, qui ne peut en déménager par manque de moyens, elle est devenue l'otage de criminels, dans l'indifférence des élites verbeuses qui sollicitent nos suffrages avec leurs remèdes à la Docteur Knock.
TU M'AGRESSES ? MERCI !
Voici quelques étapes de cette course à l'échalote. Juin 1983 : création du Conseil national de prévention de la délinquance (CNPD). La loi du 22 juin inscrit le droit au logement parmi les droits fondamentaux ... Novembre 1983 : lancement de la mission Banlieue 89, sous la houlette des architectes Roland Castro et Michel Cantal-Dupart, pour « lutter contre l'enclavement des quartiers défavorisés ». Juin 1984 : création du Comité interministériel pour les villes (CIV) et du Fonds social urbain (FSU), en liaison avec le programme gouvernemental « Mieux vivre dans la ville ». Février 1985 : circulaire du Premier ministre qui met en place les « contrats d'action de prévention pour la sécurité dans la ville » (CAPS). Octobre 1988 : création d'un Conseil national des villes (CNV), d'un Comité interministériel des villes et du développement social urbain (ClV), et d'une Délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain (DIV), qui reprend les activités de Banlieue 89 : quatre cents quartiers en difficulté sont recensés. Janvier 1989 : démarrage du « dixième plan gouvernemental » : 400 conventions DSQ (développement social des quartiers) sont signées. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) lance le Programme développement solidarité (PDS) en faveur des quartiers. Novembre 1989 : circulaire sur la politique de prévention de la délinquance ; création de l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure (IHESI). Mars 1991 : émeutes dans la cité des Indes, à Sartrouville ; création d'un « Comité d'évaluation de la politique de la ville ». Mai 1991 : violents incidents au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie; création de la section « violences urbaines » aux Renseignements généraux (RG) ; début de l'opération « Quartiers lumières ». Jumet 1991: loi d'orientation pour la ville (LOV), dite aussi « loi anti-ghettos ». Le gouvernement définit les premiers grands projets urbains (GPU) en faveur de quartiers situés en banlieue parisienne, ainsi qu'à Vénissieux, Marseille, Roubaix et Tourcoing. Septembre : création du service national ville (SNV), dans le cadre duquel des appelés du contingent seront affectés dans les quartiers jugés sensibles. Mai 1992 : circulaire du ministère de l'intérieur sur les plans locaux de sécurité (PLS), qui prévoient l'accroissement de la présence policière dans les banlieues. Juillet 1993 : le gouvernement annonce la mise en place d'un « plan de relance pour la ville ». Février 1994: création d'un « Fonds interministériel d'intervention pour la politique de la ville » (FIV) Mai 94 : circulaire gouvernementale relative à la « politique de prévention de la délinquance et de lutte contre l'insécurité en milieu urbain » ; discours de Mme Veil (ministre) devant le Conseil national pour l'intégration des populations immigrées (Cnipi). Juin 1994 : mise en place des 214 contrats de ville concernant 750 communes et 1 300 quartiers ; lancement du programme Européen Urban (1994-1999) en faveur des quartiers défavorisés - 8 sites français sont sélectionnés. Janvier 1996 : le Premier ministre Alain Juppé annonce un « pacte de relance pour la ville » axé sur le développement économique et l'emploi. Mai 1996 : création des emplois de ville, qui concernent les jeunes de quartiers âgés de 18 à 25 ans (ils seront remplacés l'année suivante par les emplois-jeunes). Novembre 1996 : la loi sur la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville institue 750 zones urbaines sensibles (ZUS). Le gouvernement crée également des zones franches urbaines (ZFU) afin d'attirer les entreprises dans certains quartiers en difficulté grâce à des exonérations fiscales et sociales. Juin 1998 : assises nationales des ZEP à Rouen ; le comité interministériel des villes (CIV) définit les priorités du gouvernement en matière de politique urbaine l'accent est mis notamment sur les notions de pacte républicain et de cohésion sociale. Mars 1999 : le ministre de l'Intérieur Chevènement signe une circulaire visant à renforcer la lutte contre les violences urbaines. Décembre 1999 : le CIV entérine le programme gouvernemental de rénovation urbaine et de solidarité ; 50 grands projets de ville (GPV) sont créés, et 30 opérations de renouvellement urbain (ORU)sont engagées. Décembre 2000 : promulgation de la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (SRU), qui soumet à un prélèvement les communes comptant moins de 20 % de logements sociaux ; circulaire gouvernementale portant création d'un fonds de revitalisation économique (FRE), destiné à relancer les activités dans les quartiers. Octobre 2001 : Le ClV décide de consacrer près de 10 milliards de francs de subventions nouvelles d'ici à 2006, d'accorder 25 milliards de francs de prêts à taux réduit en faveur des personnes vivant dans les quartiers difficiles et d'accélérer les démolitions de barres HLM. Novembre 2001 : loi relative à la lutte contre les discriminations. Le FAS devient le Fasild (Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations). Juillet 2002 : décret relatif aux dispositifs territoriaux de sécurité et de coopération pour la prévention et la lutte contre la délinquance ; les conseils communaux de prévention de la délinquance (CCPD) sont remplacés par les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Janvier 2003 : M. Borloo rend publique la liste des 41 nouvelles zones franches urbaines (ZFU) qui verront le jour en janvier 2004. Mars 2003 : promulgation de la loi pour la sécurité intérieure (LSI), qui renforce considérablement les moyens de la police judiciaire et élargit les pouvoirs de contrôle par le croisement et l'extension des fichiers d'infractions ou d"'incivilités" (parmi lesquelles on trouve les rassemblements dans les halls d'immeubles). Août 2003 : loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dite loi Borloo, consacrée à la « lutte contre les inégalités sociales et territoriales ». Novembre 2003 : lancement du Programme national de rénovation urbaine (PNRU) et de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) ; installation de l'Observatoire national de la délinquance (OND). Octobre 2004 : installation de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ZUS) au sein de la Délégation interministérielle à la ville (DlV). Janvier 2005 : promulgation de la loi relative à la programmation pour la « cohésion sociale ».
On pourrait continuer ainsi des pages durant. Des milliards d'euros de subventions absurdes ont été déversés dans le tonneau des Danaïdes qu'est l'immigration à robinets ouverts.
Epargnons au lecteur - qui a déjà forgé son opinion sur ces questions - la litanie des initiatives récentes sarko-fillonesques, aussi plates que ce qui précède, et avec des résultats semblables. Les délinquants se rient des mollassons ; en revanche, ils craindraient probablement ceux qui leur rendraient la politesse à coup de pied dans le fondement.
Hélas, l'électeur semble s'accommoder fort bien d'être traité en paria dans sa propre maison. A lire les résultats invariables de l'UMPS aux élections, il ne semble pas que le temps du Karcher, promis par le faux dur Sarko, soit pour demain.
Aussi est-il logique, au fond, que le tabassage de Français soit désormais la règle, passé minuit.
Grégoire DUHAMEL. RIVAROL 2009 -
Quelques pistes pour baisser la dépense publique
Lue dans 4 vérités, la chronique politique de Guillaume de Thieulloy :
"Bien après la prise de conscience des Français, la classe politico-médiati - que a enfin admis, au dé - but des années 2000, que le niveau de dépense publique de la France, son taux d’imposition et sa dette publique étaient trop élevés. Pourtant, force est de constater que le diagnostic n’a aucun impact sur la politique. Bien au contraire, la dépense publique ne cesse d’augmenter en volume, comme en part du PIB. Elle est ainsi passée de 35 % du PIB au début des années 1960 (où la France n’était tout de même pas sous-administrée!) à 56,6 % en 2010 – dont à peine 5,6 % pour l’investissement! Sans être nécessairement des gestionnaires géniaux, nous sommes tous parfaitement capables de couper dans notre budget familial. Pourquoi donc des politiciens, très largement formés à l’ENA, donc formés à la gestion des finances publiques, sont-ils incapables d’en faire autant ? À mon sens, cela tient à trois raisons essentielles.
Tout d’abord, ces gestionnaires semblent ignorer le fonctionnement de l’économie. Oh, bien sûr, aucun politicien ne croit que l’argent pousse sur les arbres. Mais très peu savent comment « il pousse ». Regardez comment les socialistes nous ont « vendu » les 35 heures. Tout se passait comme si, dans leur esprit, le marché du travail était un gâteau de taille donnée. Auquel cas, évidemment, si la part de certains se réduisait, la part des autres pouvait augmenter. Le problème, c’est que les choses se passent tout différemment. L’économie étudie des réalités dynamiques. En l’occurrence, plus chacun travaille, plus il accumule de capital, donc plus il peut investir et créer d’emplois. Bastiat avait attiré l’attention sur le fait qu’il y avait, en économie, ce que l’on voyait et ce que l’on ne voyait pas. Un « emploi jeune » créé, cela se voit (et c’est bon pour l’élection !). Mais, sauf cas exceptionnel, cet emploi jeune détruit au moins un emploi dans le secteur marchand. Et cela ne se voit pas…
Pour lutter contre cette première raison, il n’existe qu’une seule solution : diversifier le recrutement des politiciens et, notamment, y accueillir des entrepreneurs. Pour cela, le plus simple est d’empêcher le quasi-monopole de la fonction publique. Par exemple, en imposant aux fonctionnaires de démissionner de leur corps d’origine, au moins lorsqu’ils sont élus, et peut-être même lorsqu’ils se présentent.
Deuxième raison, les politiciens pensent, plus ou moins consciemment, que l’argent public est illimité et que, par conséquent, on peut toujours compenser un surcoût du travail privé par une dépense publique. Il est certainement vrai, dans le cas général, qu’un État est, pour les créanciers, un débiteur d’une autre nature qu’un particulier, puisqu’il peut garantir sa dette par sa faculté à augmenter les impôts. Mais cette possibilité même n’est pas illimitée et il arrive un niveau où les créanciers commencent à s’inquiéter de l’inexistence d’une économie réelle… et aussi d’un mépris du droit de propriété. Comment prêter à un État qui considère que les richesses de ses nationaux lui appartiennent ? N’aura-t-il pas le même réflexe à l’égard des banquiers pour annuler sa dette ? Or, la France est désormais dans cette situation : il est devenu impossible de lui faire confiance, puisqu’elle viole le droit de propriété et renie sa parole fiscale très fréquemment. Pour répondre à ce deuxième motif de la hausse des dépenses publiques, il faudrait élever le niveau de la moralité publique. En particulier, il est ahurissant que des personnes condamnées par la justice puissent se représenter… et être réélues. Et il est inconcevable que l’État puisse promulguer des lois rétroactives et spoliatrices. Le niveau de dépense publique ne devrait pas pouvoir dé - passer 30 % du PIB (c’est déjà énorme!) et une réforme fiscale ne devrait pas pouvoir s’appliquer à un produit déjà existant (si le gouvernement décide de réformer la fiscalité de l’assurance-vie, cela ne devrait concerner que les assurances-vie à ouvrir et non les existantes).
La troisième raison de la hausse des dépenses publiques est la plus grave : elle tient à la nature même du régime électif. Un homme politique cherche à être élu et un élu cherche à être réélu. Pour cela, il flatte les passions de ses électeurs. D’où la démagogie et le clientélisme que l’on constate à tous les niveaux de l’administration… Ici, je ne vois que quelques solutions simples – et maintes fois proposées dans nos colonnes –, à commencer par la prohibition de toute subvention publique à quelque organisme que ce soit (compensée par une très large défiscalisation des dons à toute organisation)".
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Qu’ils s’en aillent tous ! par Pieter KERSTENS
Dire ce que l’on voit, parce que toute vérité est bonne à dire, même si elle ne fait pas plaisir à entendre, ne fait plus partie des dialogues depuis que les médias (dépendants des subsides publics et donc du pouvoir politique) nous ont imposé le « Politiquement Correct » pour que la Police de la Pensée puisse sévir contre les rebelles à la Pensée Unique.Pieter Kerstens Sous la 5ème République, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Brice Hortefeux, de Gaston Defferre à Manuel Valls, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), TOUS ont combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation et notre identité européenne.Depuis des décennies, les procès multiples et les interdictions ont accablé notre Famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été curieusement épargnés, à quelques rares organisations près…Mais à la longue, il est quand même délicieux de constater que la réalité dépasse aujourd’hui les utopies et les rêves de tous ceux qui nous ont imposé les mythes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique », que ce soit à Stockholm avec Olof Palme, où à Madrid avec Calvo Sotelo, ou encore à Bruxelles avec Wilfried Martens et à Paris sous la présidence de François Mitterrand.Comme l’ont reconnu A.Merkel, D.Cameron et N.Sarközy, cette idéologie du melting-pot à tous les étages a été un véritable échec et le commun des mortels peut maintenant contempler le désastre et la réelle catastrophe engendrée par cette immigration «colonisation», imaginée, planifiée et imposée par les laquais de l’euro-mondialisme au prétexte fallacieux d’être l’unique recours et la seule solution au déclin démographique européen. Comme s’il n’existait aucun stimulant à la relance de la natalité…LA MÉDIOCRATIE A PRIS LE PAS SUR LE MÉRITE ET LA CORRUPTION GANGRÈNE TOUS LES ESPRITSEn obéissant, il y a quelques années, aux ordres de l’ONU -suggérant de faire venir plus de 150 millions d’immigrés en Europe- pour « rajeunir » les Peuples, les chefs d’État et de gouvernement de notre continent sont les responsables d’une invasion d’individus qui ne s’intègrent pas dans notre société et ne souhaitent nullement s’assimiler à nos coutumes, nos traditions et nos valeurs. Leur principale motivation, à part quelques exceptions, était de pouvoir gagner chez nous sans travailler, 10 fois plus que dans leur pays d’origine en travaillant; et que l’on ne me raconte pas que les immigrés maghrébins de la 3ème génération sont un exemple de conscience professionnelle, d’assiduité aux études ou d’honnêteté. Et s’ils ne sont pas contents, qu’ils s’en aillent… tous !Mais quels exemples les États (du Nord au Sud de l’Europe) ont-ils donc montré à ces immigrés venus d’ailleurs ? Partout, nos pourriticards ont fait preuve de laxisme, d’angélisme, de lâcheté et de décadence, face aux forces du capitalisme apatride et aux lobbies du libéralisme cosmopolite. Ils ont tout cassé et tout abandonné. Ils livrent nos citoyens à la décadence et à la ruine de notre civilisation. Il n’y a plus de morale.DISPUTES, BOUSCULADES, ÉCHAUFFOURÉES, ÉMEUTES OU GUÉRILLAS URBAINES ?Ces derniers mois, alors que le Régime tentait de minimiser les faits, d’innombrables exactions ont eu lieu dans le RER, au Trocadéro, lors de la catastrophe ferroviaire de Brétigny et à Trappes. Peu d’interpellations, peu de mises en examen et pas d’incarcérations, alors que les forces de l’ordre comptaient de nombreux blessés et que les dégâts étaient importants !Par contre, et sur ordre du gouvernement, les participants aux différentes « manifs pour tous » ou les « veilleurs » ont, eux, fait l’objet d’arrestations multiples et arbitraires et Nicolas, lui, a été mis derrière les barreaux malgré une absence de casse ou de violence physique envers les forces de l’ordre. On peut se poser des questions et la première est celle-ci : « Pourquoi autant de mansuétude et de tolérance vis-à-vis des racailles ? »Aux cris de « Allah Akbar » les casseurs du Trocadéro et de Trappes ont lancé des cocktails Molotov, des pavés et des boulons contre les forces de l’ordre ; des pillages de magasins ont été montrés dans diverses vidéos et la volonté systématique de se battre contre les fonctionnaires représentants la Loi a été établie.Le gouvernement avec une lâcheté grandiose ne semble pas vouloir sévir envers les occupants musulmans, telle serait l’analyse de ces faits à répétition.Et cet état d’esprit règne à tous les niveaux du pouvoir, que ce soit à Lille, à Montpellier, à Nantes ou à Avignon.Dès lors, on peut s’attendre à ce que dans l’avenir, une petite racaille devienne une Gross Krapule et les banlieues sensibles autant de foyers de guérillas urbaines !Cette « chienlit » qui parade bénéficie de facto de l’indulgence de Manuel Valls et a contrario, Esteban et Samuel croupissent dans les geôles de la gueuse parce qu’ils étaient en état de légitime défense face à l’attaque d’un groupe gauchiste auquel participait Clément Méric, décédé accidentellement d’un coup de poing. Il ne faut pas confondre agresseurs et agressés: allons tous au rassemblement du 14 Septembre à Paris, pour exprimer notre soutien aux prisonniers politiques.Que ce soit la Gauche ou la Droite, depuis 40 ans, ils refusent d’affronter nos priorités : Chômage, Impôts, Immigration, Insécurité, Corruption, Mondialisme.RIEN n’a changé, au contraire, TOUT s’est aggravé ! Alors, l’an prochain, ils n’auront pas nos voix non plus !« Retenez la leçon, Peuples trop accueillants :À la gent famélique, point ne devez promettre.Ces êtres arriérés, assassins et pillardsMarchent en rangs serrés sous le vert étendard.Vous en invitez un, l’emplissez d’ortolans,Et c’est jusqu’à vos clefs qu’il faut lui remettre. »Jean de La Fontaine. « Le chien et les chacals. » -
Etats-Unis : la Scientologie achète le quatrième pouvoir
[article de Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]
« L’église de Scientologie a été fondée en 1953 par Ron Hubbard (auteur de science-fiction). Après la Suède, le Portugal, la Slovénie, la Croatie et la Hongrie, la justice espagnole a inscrit en décembre 2007 l’église de Scientologie au registre légal des religions. Son nouveau siège est situé en face du Parlement de Madrid. (…) R. Hubbard prétendait être le successeur du mage sataniste Aleister Crowley. Extrêmement fortunée, l’église de Scientologie reçoit l’adhésion d’acteurs hollywoodiens comme Tom Cruise, John Travolta, Lisa Marie Presley, Juliette Lewis ou Jennifer Lopez ». (Extrait du livre de Laurent Glauzy, Extraterrestres, les messagers du New-Age)
Une voix basse, un sourire amical, Ben Shaw arpente les couloirs du Fort Harrison Hotel. Du marbre d’Espagne, des tapis d’Afrique du Sud et un lustre de douze mille cristaux dans la grande salle de danse embellissent ce luxueux décor. Dans la petite ville de Clearwater en Floride, la rénovation du siège de la secte de Scientologie a coûté 40 millions de dollars. Et tout le vaste domaine entourant l’immeuble appartient à la secte. Shaw tend le bras pour montrer l’étendue de son empire : « Il y a Oak-Cove, un autre hôtel servant à nos membres… ». La moitié de la ville semble avoir été conquise par la secte qui possède dans cette ville cinquante-quatre bâtiments. Dix mille scientologues vivent dans la région.
Le Saint Petersburg Times, un des meilleurs journaux locaux des Etats-Unis, qui possède une école de journalistes, l’Institute Poynter, a nommé la ville « Scientology’s Town ». Les dossiers du journal ont souvent mis la secte dans l’embarras. En 1976, il révèle ainsi que la Scientologie a acquis l’hôtel sous un faux nom. Depuis lors, le Times est considéré comme l’ennemi le plus redouté de la secte. Afin de combattre le quotidien, elle achète des journalistes de talents pour l’espionner et effectuer un travail de sape. Shaw, responsable du journal des membres de la secte Freedom en Floride, confie que « s’ils le rejoignaient, les journalistes du Times pourraient gagner beaucoup d’argent. Ils vivraient comme dans un paradis… ». La Scientologie attaque donc le Times. Et l’accuse de pratiquer vol, corruption, fanatisme et de se rendre coupable de lourds manquements à l’éthique du journalisme. Shaw sait que la crise économique a affecté les journalistes. Depuis 2008, plus de dix mille d’entre eux, dont les plus chevronnés, ont perdu leur emploi. Le magazine bimestriel American Journalism Review parle même « d’un art en perdition ».
Grosses pressions et petites compromissions…
En octobre 2009, Ben Shaw tente de recruter sur Internet. En quelques jours, cinquante journalistes, dont les reporters les plus expérimentés, répondent à l’annonce. Tel Russel Carollo, titulaire, en 1998, du prix Pulitzer pour un reportage consacré aux soldats américains, laissés pour compte du système de santé, et de Christopher Szechenyi, animateur de 60 minutes, l’un des magazines télévisés les plus en vue. Carollo et Szechenyi qui n’appartiennent pas à la Scientologie, mettent néanmoins leur expérience professionnelle au service de la secte. Ils sont ainsi censés reprendre les recherches de leurs collègues du Saint Peterburg Times pour essayer de discréditer leur travail et mettre en lumière les éventuelles failles du quotidien. « Je ne connais aucun cas comparable », affirme Richard Wald, professeur d’éthique à l’Université de Columbia à New York. Le Times a aussi publié en juin 2009 un reportage intitulé Inside Scientology, The Truth Rundown (A l’intérieur de la Scientologie, la vérité révélée) ayant demandé des mois d’enquête. D’anciens responsables de la secte y divulguaient des renseignements et faisaient état de scènes de violence se déroulant sous l’autorité de David Miscavige, le grand gourou. Son ancien porte-parole, Mike Rinder, dévoile notamment que Miscavige l’a fait passer à tabac. Après ces divulgations, la secte connaît la plus grande crise de son histoire. De nombreux scientologues de renommée quittent l’organisation. Le départ le plus marquant est celui du scénariste et régisseur Paul Haggis. Quand il découvre le documentaire du Times, il reste « sans voix et absolument effrayé… ».
Qui finance qui ?
Carollo et Szechenyi ouvrent donc leur contre-enquête. Sachant que dans cette guerre de journalistes, la crédibilité et la réputation sont des arguments de poids, ils proposent à Steve Weinberg de diriger leurs travaux. Lequel Weinberg a été pendant longtemps professeur de journalisme et responsable de l’association des journalistes et des éditeurs d’investigation, Investigative Reporters and Editors (IRE). Il a enseigné pendant trente ans à la très prestigieuse école de journalisme de la Missouri University. Par la suite, bien que les liens professionnels de Carollo et Szechenyi avec la Scientologie fussent étroits, Weinberg démentit toute implication avec la secte, mais avec « deux célèbres journalistes qu’il apprécie ». Il reçoit cependant 5 000 dollars de la Scientologie. Les deux journalistes se seraient entendus sur une rémunération préalable et sur la condition que la Scientologue pouvait publier leur enquête sans qu’elle ne soit modifiée. Etonnement, la secte ne fit pas étalage de leurs travaux.
Anders Seymour Hersh, légende américaine du journalisme d’investigation expose qu’il y a dix ans, personne n’aurait pensé que d’éminents journalistes auraient collaboré avec la Scientologie. A cause de la crise, Hersch témoigne qu’aux Etats-Unis de grands journalistes écrivent dans des périodiques universitaires ou rédigent des mémoires. « Ce n’est pas cela le journalisme d’investigation, mais tout est devenu une question de prix », confie-t-il. D’ailleurs, en 2003, l’IRE recensait 5 391 membres, actuellement ils sont 4 400. Beaucoup de journalistes d’investigation américains ont changé de camp. Il y a quinze ans, le New York Times employa le grand journaliste Douglas Frantz pour enquêter sur la Scientologie. Il découvrit comment en 1993 l’Internal Revenue Service (IRS), l’agence du gouvernement américain chargé de collecter les impôts et les taxes, avait exonéré la secte de tout prélèvement. Après une campagne agressive menée par la Scientologie qui possédait des renseignements sur l’IRS et la rencontre de Miscavige avec l’ancien Directeur de l’administration, un marché fut conclu : la secte laissait tomber ses plaintes à condition qu’elle soit exemptée d’impôt. Frantz travaille maintenant comme directeur d’enquête pour le célèbre sénateur John Kerry. Il aurait bien continué à exercer son métier de journaliste, mais son journal, le Los Angeles Times, ne pouvait plus le rémunérer.
La Scientologie, victime de la crise financière ?
« Pour contrôler le pouvoir politique, une démocratie a besoin de chiens de garde. S’ils disparaissent, la démocratie s’affaiblit », argue Richart Tofel, un des rédacteurs de ProPublica. Cette agence de recherches située au cœur de Wall Street et fondée en 2008 par deux milliardaires, finance notamment les recherches de trente-deux journalistes. En 2010, ProPublica publie cinq enquêtes qui ont demandé plusieurs mois d’investigation. L’année dernière, elle remporta le prix Pulitzer. Le coût d’une enquête conduite sur plusieurs années peut atteindre 400 000 dollars. Mais la crise a restreint sa marge de manœuvre. Ainsi, la maison d’édition du Saint Peterburg Times qui a dû vendre plusieurs de ses périodiques, s’est séparée de six cents de ses mille cinq cent collaborateurs.
Le rédacteur en chef Neil Brown est prudent. Il n’exclut pas que dans sa propre entreprise travaillent des Scientologues. Il n’est pas non plus sans savoir que Shaw et sa secte planifient d’autres attaques contre le journal et Poynter Institute. Récemment, sept de ses journalistes ont été recrutés par la Scientologie. Malgré la crise et l’étendue de « Scientology’s Town », Neil Brown ne baisse pas les bras : le « Saint Petersburg Times amplifiera son travail critique envers la secte malgré les menaces… ».
Laurent Glauzy http://www.contre-info.com
Extrait de l’Atlas de Géopolitique révisée (Tome II)
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" Dans l'embryon tout est bon" !
Commuiqué de Laissez les vivre :
"C'est le titre de l'éditorial de l'hebdomadaire "Minute" du 24 juillet dernier, sous la plume de Jean Rivière. On ne saurait mieux résumer le vote de l'Assemblée Nationale le mardi 16 juillet autorisant sans aucune restriction l'expérimentation embryonnaire, qui exprime le mépris des politiques de la vie humaine. Pour les députés qui ont voté le texte, l'embryon c'est du cochon, on peut en faire n'importe quoi, comme l'affirment les publicités grandeur nature qui, pour attirer le chaland vers les boutiques de charcutiers, proclament : "de la tête à la queue, tout est délicieux..."
Refus idéologique de la réalité, refus de la Création, et soumission peu reluisante aux exigences des puissances financières internationales des laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques. Voilà le bilan des politiques
Il n'y a rien à espérer sur le plan thérapeutique des cellules souches embryonnaires car elles sont cancérigènes, et ne sauront rivaliser dans l'avenir avec les cellules souches adultes reprogrammées, fruit des travaux du prix Nobel de médecine 2012, le japonais Yamanaka.
Pourquoi ce vote bloqué et cette précipitation ? alors que la loi bioéthique 2011, votée pour 5 ans, refusait très hypocritement à coup de dérogations, mais refusait quand même l'expérimentation embryonnaire. Après le remboursement à 100% de la contraception et de l'avortement même pour les mineures à la mamelle, après la loi Taubira et la pulvérisation de mariage, demain l'euthanasie pour éliminer les vieux et les malades incurables au nom de la "dignité", la social-démocratie apporte la preuve de sa nocivité et d'une volonté acharnée à détruire la vie et la famille. Il faudra bien un jour demander des comptes à ces gens là !"