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économie et finance - Page 780

  • « Beaucoup de discussions, peu d’argent »

    Une revue de presse européenne.
    Les dirigeants de l’UE ont décidé dans la nuit de jeudi à vendredi de débloquer dès 2014-2015 six milliards d’euros pour l’emploi des jeunes, à dépenser d’ici fin 2015 dans les treize pays les plus touchés, et d’augmenter cette enveloppe par la suite jusqu’à huit milliards.
    Pour la France, « cela représente pour les deux prochaines années 600 millions d’euros » et « 300.000 jeunes concernés », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse, aujourd’hui même.
    Ce premier geste suffira-t-il pour enrayer ce chômage qui touche près de six millions de jeunes Européens ? Et si le résultat n’est pas celui qu’on espère, quelles seront les conséquences sur nos finances déjà bien malades ? La presse européenne semble sceptique.
    Polémia, avec Presseurop, en parcourt quelques grands quotidiens.
    Autre sujet au menu du sommet, l’adoption du budget de l’UE pour 2014-2020, suspendu jusqu’à la dernière minute à la menace de Londres de ne pas le voter si le rabais de sa contribution était remis en cause. On remarquera qu’une fois encore nos amis d’outre-manche traînent les pieds.
    Les Echos  saluent « les 6 milliards d’euros » mis « sur la table par l’Europe pour l’emploi des jeunes ». Le quotidien économique rappelle les conditions qui ont permis aux Vingt-Sept de s’atteler « sereinement à ce qu’ils ont érigé en priorité » :
    Une volonté d’apaisement du côté français, après une semaine de tension avec la Commission européenne ; un compromis de dernière minute sur le budget européen après des mois d’âpres négociations ; un accord in extremis entre ministres des Finances sur les règles de mise en faillite des banques, après plus d’un an de discussions.
    Dans le quotidien de Lisbonne Público,, José Manuel Fernandes critique la succession de conseils européens qui prétendent « sauver l’euro et prévenir l’apocalypse » depuis 2010 :
    Un nouveau mois de juin, un nouveau Conseil européen. Et une nouvelle poignée de presque rien. Le programme pour combattre le chômage des jeunes est non seulement ridiculeusement limité en terme de fonds qui y seront consacrés, mais marque par-dessus tout une nouvelle tentative d’arriver à quelques résultats dans le cadre de la « Stratégie de Lisbonne » qui a échoué. Cependant, il semble que ce soit à peu près tout ce dont l’Europe soit capable aujourd’hui.« Une année et 1,7 millions de chômeurs plus tard, l’Europe propose la même recette », regrette El País, pour qui la décision de consacrer 6 milliards d’euros à la création d’emploi en 2014-2015, et 2 milliards additionnels jusqu’en 2020, est partielle et relativement modeste », et basée sur de « petites stimulations »:
    Six ans après l’éclatement de la crise, 27 millions d’Européens sont au chômage. Un contingent qui équivaut à avoir, les bras croisés et sans possibilité de travailler, les populations de la Belgique, de l’Autriche, du Danemark et de l’Irlande réunies. [...] Parmi ces chômeurs, presque un demi-million ont surgi en Espagne, le véritable grenier à chômeurs du continent. Et la croissance brille par son absence.
    « Des emplois pour les jeunes de l’UE : beaucoup de discussions, peu d’argent », écrit Gazeta Wyborcza.
    Les 6 milliards d’euros qui seront dépensés entre 2014-2020 ne seront pas suffisants, selon André Sapir du Centre Bruegel qui s’exprime dans le quotidien polonais :
    Les projets élaborés spécifiquement pour les jeunes ne vont pas faire une « grande différence », étant donné que le problème est lié au chômage qui touche toutes les tranches d’âge, et à la croissance économique ou plutôt à son absence notable. Je ne peux que réaliser que nos « garanties pour la jeunesse » sont juste des clopinettes car sans le retour de la croissance économique, ils ne créeront pas de nouveaux emplois.
    Les milliards d’euros pour les emplois seront prélevés sur le budget européen pour les années 2014-2020 qui a été approuvé par la même occasion par les dirigeants européens. Le quotidien de Varsovie note cependant que le vote final au Parlement européen n’aura pas lieu avant plusieurs semaines :
    Le Parlement européen votera sur la résolution non-contraignante en faveur du budget mardi ou mercredi prochain. Toutefois, ce ne sera pas avant les vacances d’été que les députés approuveront officiellement les actes juridiques du budget (2014-2020) puisqu’ils ne pourront être préparés avant la semaine prochaine. [...] Tant que les pays européens tiennent leurs promesses d’augmenter légèrement les fonds cette année, il est probable que le résultat du vote sera positif.
    Une réunion marquée par « des dirigeants simplement satisfaits des accords bienvenus réalisés auparavant » qui a failli mal tourner quand le Premier ministre britannique David Cameron a demandé des garanties sur le rabais du Royaume-Uni dans le budget, rapporte European Voice. Qui rappelle que pendant les derniers sommets de décembre et de février derniers, le Royaume-Uni a résisté aux appels français à effacer ou à réduire ce rabais, mais la France a continué à faire pression pour obtenir une modificiation qui, selon les calculs de Londres, pourrait obliger le Royaume-Uni à verser 351 millions d’euros de plus au budget des sept prochaines années.
    Dans l’ensemble, écrit Adriana Cerretelli dans le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore, les mesures décidées à Bruxelles ne constituent pas un grand recul et l’UE continue d’avancer « aussi lentement qu’un pachyderme » si on la compare à ses principaux concurrents, Etats-Unis en tête.
    Débloquer le budget de l’UE pour les années 2014-2020 permet de disposer de moyens concrets pour agir. Mais ils restent objectivement bien maigres. [...] Les 6 milliards vont être distribués sur deux ans aux quelque 5,6 millions de jeunes âgés de moins de 25 sans emploi. L’Europe a toujours avancé petit à petit : un petite aide pour ceux dans le besoin, mais jamais assez. Quelques maigres incitations pour la croissance, mais surtout symboliques. Parce que chaque pays doit apprendre à compter sur lui-même, à créer ses propres possibilités de développement ou à les chercher là où elles sont.
    Presseurop, 28 juin 2013 http://www.polemia.com

  • L’Allemagne, un colosse aux pieds d’argile

    A force de se reposer sur ses lauriers, l’Allemagne hypothèque son avenir. C’est en substance ce que pointe une étude publiée par l’Institut allemand pour la recherche économique (DIW) et relayée par « Der Spiegel ». Ce rapport souligne que la propension des Allemands à épargner plutôt qu’à investir risque bien d’affaiblir la première économie de la zone euro. Et le pays, dont la bonne santé économique contraste avec la situation de ses voisins européens, pourrait connaître des lendemains qui déchantent.

    « Malgré tous les succès des dernières années, l’Allemagne n’a pas créé de socle d’investissement pour assurer une croissance solide », écrivent les chercheurs berlinois, qui soulignent que la part du PIB consacrée à l’investissement diminue d’année en année.

    L’étude dénonce un manque chronique de dépenses dans les infrastructures, les équipements industriels, l’énergie et l’éducation, aussi bien de la part des autorités publiques que du secteur privé. Elle cite par exemple l’état du réseau routier, estimant que 20 % des autoroutes et 40 % des routes fédérales ont besoin de réparations. Ou encore les dépenses dans l’éducation, très inférieures à la moyenne des pays de l’OCDE.

    L’Allemagne, qui vise l’équilibre budgétaire en 2014 et enregistre une hausse de ses recettes fiscales, aurait pourtant les moyens de combler ces manques. Mais, comme le rappelle « Der Spiegel », en pleine campagne pour les élections de septembre, l’heure est plus aux cadeaux électoralistes qu’aux ambitions de long terme.

    Les Echos  http://fortune.fdesouche.com/

  • Une pseudo mode : « la divorce party »

    Les médias ont trouvé une nouvelle manière de désacraliser le mariage, la « divorce  party ». Quelques stars décadentes ont organiser cette « fête » outre-Atlantique et chez nous c’est l’emballement médiatique (voir ici, ici et ici)… Le principe est simple : on organise une soirée pour fêter son divorce.

    Avec 46,2 unions sur 100 qui se soldent par un divorce (statistiques 2011 de l’INED), les cibles potentielles sont nombreuses. En France, des entreprises commencent à se spécialiser dans l’organisation de « divorce party ». C’est le cas notamment de Poppin’s Avenue, une agence lyonnaise qui s’est lancée dans le business il y a peu. A partir de 200 euros, celle-ci met en place une soirée pour « fêter leur rupture entre amis ou même avec leur ancien conjoint », se vante l’une des créatrices à La Dépêche. Sans prôner le divorce, cette tradition (NDLR : mensonge !) permet néanmoins d’amorcer cette période difficile avec le sourire et entouré des personnes aimées. Dans le cas d’une histoire qui finit mal, la soirée peut être également l’occasion d’un rite d’enterrement de vie maritale en brûlant anciennes affaires et tenue de marié sur l’autel de l’amour déçu.

    louloute http://www.contre-info.com/

  • Fin des financements publics

    Improprement appelé "sommet" le Conseil européen fonctionne à l'inverse des relations de l'amour. On n'y prononce pas les grands mots avant, les petits mots pendant et les gros mots après. Au contraire, les dirigeants parisiens se plaisent à lancer leurs imprécations souverainistes dans la semaine qui précède leur immanquable aplatissement, quelques jours plus tard.

    On l'a encore observé à l'occasion de l réunion qui s’est tenue à Bruxelles les 27 et 28 juin 2013. De ce point de vue, rien de bien nouveau.

    En revanche, on retiendra la teneur de la conférence de presse de Monsieur Normal du 29 juin, consacrée au Conseil européen, et particulièrement sa péroraison.

    Transcrivons-en intégralement le contenu :

    "C’est comme pour les dépenses publiques, je veux revenir sur le rapport Duron - c’est toujours intéressant de répondre à des questions qui ne sont pas posées. Au même moment où d’un côté de l’échiquier politique, on dit "il faut faire des économies, absolument", et dire "on veut notre ligne TGV" et notre ligne TGV, qui avait été promise dans des conditions invraisemblables, où il y en avait pour 240 ou 250 milliards d’euros, où chaque fois qu’une autorité se déplaçait, elle promettait une ligne TGV, forcément les gens disaient "bon, vous l’avez".

    Pas nous, nos prédécesseurs : "vous avez annoncé la ligne TGV, elle est à nous !"

    Mais qui va la financer ? Qui va la payer ? À partir d’un certain moment, au-delà même de savoir s’il faut faire du TGV ou de l’amélioration des lignes existantes, c’est de l’argent public ! On doit être responsables et cohérents. C’est un vieux principe dans la république de ceux qui demandaient plus de dépenses et moins aux contribuables. C’est vieux comme la Troisième république. Déjà, Clemenceau contestait ce point de vue. C’est tellement facile : on demande dans l’hémicycle plus de dépenses et devant les contribuables, moins d’impôts. Non, à un moment, ça ne marche plus. C’est ce qui explique que la dette fasse 91 %. La dette publique de 91 %, c’est la somme de toutes les promesses qui n’ont pas été tenues autrement que par le crédit, l’emprunt. Mais pas la recette correspondante."

    Ce constat peut sembler banal, sinon trivial.

    Pourtant, il implique à terme un virage de la plus haute importance pour ce qu'on appelle toujours pompeusement les "services publics". Leur développement ne pourra plus dépendre de l'État, de la planification et du monopole. Il ne faut plus attendre des caisses de l'État qu'elles financent quoi que ce soit. Les régions payent pour que soient assurés les transports collectifs : elles acceptent de moins en moins les diktats de la SNCF. Les Français ont compris que la gestion publique a fait faillite. Seule la classe politique s'y accroche encore. Seul le parti communiste et la CGT font encore semblant de croire à leur caractère "social". L'édifice vermoulu s'effondre. Ne le regrettons pas : les projets qui verront le jour, utiles donc rentables, trouveront leurs investisseurs privés.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

  • Xavier Kemlin : l’homme qui fait trembler la Hollandie…

    Grand chasseur, qui côtoie président de l’assemblée nationale, ministres, chefs d’entreprise comme Dassault et tout le beau linge de la Ve République, il n’en manque pas un quand ils franchissent la ligne jaune ou quand il s’agit de défendre les plus petits, les salariés.

    Il s’est ainsi fait notamment connaître des medias, en 2011, en entamant une grève de la faim, dans son Audi, devant le siège du groupe Casino, afin de défendre les salariés et obtenir la démission du Conseil d’Administration de l’époque. Défenseur de la majorité silencieuse contre une minorité financière. Le Pdg Lars Olofson avait dû céder devant sa détermination. Son successeur, Jean-Charles Naouri, avait dû lui-même composer avec cet empêcheur d’enterrer en rond, tant sa force de persuasion et sa détermination avaient impressionné les membres du Conseil d’Administration.
    C’est aussi lui qui avait obtenu la comparution de Daniel Bouton, ex-Pdg de la Société Générale lors du procès de Jérôme Kerviel, dénonçant tout au long du procès l’absence des vrais responsables que furent l’AMF, l’autorité de régulation des marchés, ou encore la direction de la Société Générale, véritables responsables des pertes colossales, supportées par les petits actionnaires et les clients de la Banque.

    Plus largement, c’est à tous les dirigeants d’entreprise qui ont dévoyé le système capitaliste qu’il s’en prend. Des grandes sociétés ou le capitalisme managérial a remplacé l’entrepreneuriat d’hier et où les cooptations dans les conseils d’administration sont faites pour caser les amis plus que dans l’intérêt de l’entreprise. Une pratique largement héritée du secteur public en France, où la consanguinité avec l’administration continue à faire des dégâts réguliers.

    Il est peu connu en France, ses actions étant boycottées par les médias… qui appartiennent peu ou prou à tous ceux qu’il dénonce ou égratigne. Et ce n’est pas dernière action qui va lui ouvrir les portes des rédactions… il a tout simplement décidé de porter plainte contre Valérie Trierveiller.
    Ceux qui pouvaient rire de son initiative, sont maintenant moins rassurés quant aux fins possibles de l’aventure. Ou Mme Trierveiller est mise en examen pour recel de détournement de fonds publics, ou François Hollande, en concubinage notoire depuis six ans, a fait une fausse déclaration de patrimoine… ce qui le rend inéligible. Vu les succès remportés ces dernières années, dans des actions pourtant jugées perdues d’avance par tous, Xavier Kemlin est peut être l’homme qui va abréger le mandat de François Hollande et venger les 78% de Français qui ne se reconnaissent pas en lui.

    D’ailleurs, à force de rencontrer la majorité silencieuse dans ces fameuses manifs pour Tous, Xavier Kemlin a décidé de se présenter à la prochaine élection présidentielle, là encore pour être le porte-parole de la masse silencieuse contre cette caste qu’il connaît si bien.

    Indépendant des partis, qui divisent au lieu de rassembler, dans une approche très Gaullienne de la fonction présidentielle, il entend mener une campagne fondée sur la réduction des dépenses de l’état de 30%, pour réduire la pression fiscale, afin de relancer l’économie. Au passage, 2/3 des sénateurs et députés passeront à la trappe, ainsi que la moitié des strates administratives françaises.

    Etonnante société civile française qui lasse de voir les politiciens la ruiner, lui mentir, la compromettre, la trahir, trouve en sein des candidats prêts à remettre un peu d’ordre dans un foutoir bien gaulois, alors qu’ils pourraient vivre tranquillement sur les pentes ensoleillée des bords du lac Léman.
    Nous ne manquerons pas de suivre la campagne de Xavier Kemlin, comme celle de François Asselineau

    http://fr.altermedia.info

  • Vers une austérité à marche forcée : l’alerte de la Cour des comptes sur le budget 2014

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Alors que le gouvernement a remis à 2015 son objectif de revenir à 3% de déficit, au lieu de 2013 comme initialement prévu, la Cour des comptes, dans ce contexte financier difficile, a rendu public son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques.

    Ce rapport rendu public jeudi, n’est pas vraiment réjouissant pour l’avenir des français. Depuis quelques années, lors du vote et de la préparation du budget, le gouvernement utilise les impôts comme levier d’action. Ainsi, en 2012 une hausse d’impôt de 22 milliards  a été opérée. Pour 2013, plus de 80% des recettes supplémentaires sont basés sur une augmentation des impôts. Tant et si bien qu’aujourd’hui le taux de prélèvements obligatoires s’élève à 45 % du PIB. La cour des comptes souligne alors qu’il n’y a plus aucune marge du côté des impôts.

    La Cour préconise des mesures plus drastiques pour redresser les comptes, recentrées sur des baisses importantes de dépenses ayant un effet à court terme

    Les principales mesures proposées sont dignes des grandes politiques d’austérité : baisse des salaires, réduction des minimas sociaux… Ainsi, la première piste consiste à maintenir le gel du point d’indice des fonctionnaires sur 2014 et 2015. L’enjeu budgétaire est jugé “considérable” par la Cour qui précise que « Chaque revalorisation de 1 % accroît de 1,8 milliard les dépenses publiques ».

    Pour les prestations sociales et les pensions de retraites, en dehors des minimas sociaux, il s’agirait de les faire évoluer moins vite que les prix. Cette sous-indexation réduirait les dépenses d’environ 1,5 milliard dès 2014. Appliqué aux aides au logement, le même mécanisme permettrait d’éviter une dépense supplémentaire de 170 millions d’euros. Ces mesures envisagées auront donc un impact direct sur les retraités et les classes moyennes bénéficiant de ces prestations.

    A noter que les premières mesures en Grèce avant les grandes politiques d’austérité étaient bien similaires.

    Remarquons également que le solde financier négatif de l’immigration a été estimé par Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, à quelque 26 milliards d’euros par an. Quant au solde de la contribution de la France au budget de l’Union européenne, il est négatif de plus de 7 milliards d’euros par an. Deux postes de dépenses sacro-saints auxquels le gouvernement ne touchera évidemment pas…

    http://fr.novopress.info/

  • Les subventions de la mairie de Paris en forte hausse

    Entre 2000 et 2011, les subventions de la Mairie de Paris aux associations ont connu une hausse de 52,2 %. Les associations proches de la gauche se servent dans le budget de la Ville.
    Elle est un fléau à la Mairie de Paris, Bertrand Dela­noë l’a contractée, c’est la subventionnite aiguë ! Pour preuve, aujourd’hui au Conseil de Paris, une délibération sur deux sert à attribuer des subventions. M. le Maire a cédé au clientélisme des associations amies. Et les ré­sultats sont accablants… 

     

     

    Quand Bertrand Delanoë prend les rênes de la Mairie en 2001, le budget pour les associations est de 133 millions d’euros. Dix ans plus tard, il est monté à 203 millions et fut même de 290,5 millions d’euros en 2007. Cette politique dite de soli­darité se ressent sur la dette de la ville de Paris qui est passée de 1 milliard en 2001 à 2,9 milliards d’euros en 2011

     

     

    Le site de la Ville de Paris recense 2 200 associations ayant reçu une subvention en 2011. Cette liste apparemment inof­fensive révèle bien des outrances. Afin de rendre le processus de distri­bution plus opaque, l’obtention des subventions est décidée lors d’une multitude de délibérations, qui se font par arrondissement ou par action. Théâtres, centres culturels, expo­sitions… Les associations culturel­les sont les plus consommatrices de subventions avec 94 millions d’euros en 2011. Le seul budget culture de la Ville de Paris était de 370,8 millions d’euros en 2009 contre 227,3 millions en 2000 pour la municipalité Ti­béri

     

     

    Sous Delanoë, la politique culturelle s’illustre par de grands coups de com’ via un dispendieux gigantisme, type Paris Plages ou Nuit blanche. Un exemple : la Maison de la Mé­tallurgie. Fer de lance des lieux culturels alternatifs, cet établisse­ment, via son association Comité des métallos, a reçu 18 500 euros en 2011. Le PS y a ses habitudes, de nombreuses réunions de militants s’organisent dans l’établissement. La réouverture du site en 2007 avait nécessité une remise en état des lieux pour 13,5 millions d’euros. Après la rénovation, elle a connu des problèmes immobiliers (dé­gâts des eaux dans le hall d’en­trée, descellement d’éléments de façade…). De plus, l’association sera rapidement défici­taire de 250 000 euros en 2009. La subvention annuelle de 2 millions d’euros de la Ville de Paris étant consommée à 90 % par les charges de person­nel… Ce projet n’a jamais été viable et la Mairie se décharge de toute responsabilité : « La Maison des Métallos a souffert d’une gestion qui a manqué de rigueur et de professionnalisme » ont déclaré les représentants de la Ville. Pourtant Gérard Paquet, l’ancien directeur de l’association n’était pas un dé­butant. Il avait fondé et dirigé le festival de Châteauvallon (Var) pendant trente­ deux ans. 

     

     

    Au nom du multiculturalisme, le Maire Delanoë a décidé de construire, pour 22 millions d’euros, l’Institut des cultu­res d’Islam (ICI), installé rue Po­lonceau et rue Stephenson dans le XVIIIe arrondissement. Ce centre comprendra des espaces dédiés à la culture et deux salles de culte. A l’occasion des prières, les salles culturelles pourront recevoir des fidèles, ce qui, chacun en convien­dra, constitue une infraction à la loi sur la laïcité… L’Association des musulmans de l’ouverture (AMO) devra, en principe, rembourser 6 millions d’euros, somme destinée à financer le lieu de culte. Or cette association n’est aujourd’hui pas en mesure d’aligner le moindre centime malgré les voya­ges de son représentant en Iran ou en LibyeEn 2011, le Conseil de Paris a versé à l’ICI 682 200 euros et 75 000 euros pour son local

     

     

    Les associations antiracistes, soutenues par le PS sont, elles aussi, l’objet de la générosité des Parisiens. SOS Racisme a reçu 235 000 euros en 2011, la Licra 40 500 euros le MRAP 20 000 euros… Les subventions aux associations de migrants comme France terre d’asile et La Cimade se sont en­ volées à l’occasion des printemps arabes. La Mairie avait débloqué 1,5 million d’euros pour loger des Tunisiens, notamment dans le très chic VIIIe arrondissement… 

     

     

    Côté sport, les associations ne sont pas en reste. Le très fortuné Max Guazzini, intime de Bertrand Delanoë, a reçu 235 000 euros en 2011 pour son club de rugby, le Stade Français. Jusqu’à l’arrivée des Qa­taris au PSG, la Mairie versait un million d’euros de subventions annuel­les au club de football. Elle s’est contentée cette année de donner 170 000 euros à la Fondation PSG. 

     

     

    Le personnel municipal n’a pas à se plaindre lui non plus. Le Maire gâte ses fonctionnaires… pour avoir la paix. L’AGOSPAP (Asso­ciation pour la gestion des œuvres sociales des personnels des ad­ministrations parisiennes) a reçu 7 874 000 euros en 2011, 8 millions en 2010. Et pourtant, les grèves s’enchaînent… Encore une fois, est­-ce aux contribuables pari­siens de financer ces largesses ? 

     

     

    Une centaine d’équivalents temps plein travaillent à la Ville à instruire des demandes de subvention, pour un coût total estimé à plus de 4,2 millions d’euros, selon le rapport de l’Inspection générale de la Ville de Paris de 2009.

    Source  http://www.oragesdacier.info/

  • Brésil, la colère sans retour

    Depuis le 13 juin dernier, les protestations ne cessent d’agiter le Brésil et les analystes les plus fins patinent. Par son apparente soudaineté, son ampleur nationale, sa diversité, son caractère polymorphe, le phénomène sidère et glisse entre les doigts des commentateurs les plus avisés.

    Le mot appartient à un poète, Carlito Azevedo, qui l’a posté sur son blog : «Qui n’est pas déconcerté n’est pas bien informé.» Depuis le 13 juin dernier, les protestations ne cessent d’agiter le Brésil et les analystes les plus fins patinent.

    Par son apparente soudaineté, son ampleur nationale, sa ­diversité, son caractère polymorphe, le phénomène sidère et glisse entre les doigts des commentateurs les plus avisés. Ceux qui tentent de s’en saisir, de le réduire à des explications, en d’autres mots, de lui imposer un contrôle, fût-il intellectuel, se trouvent rapidement disqualifiés dans la rue et sur les réseaux, théâtres de discussions passionnées. Le mouvement appartient à tous : qui veut crier sa rage crie, qui décide d’énoncer une revendication particulière ou universelle défile dans la rue avec son calicot, qui veut casser et vandaliser y va bon train. Tout n’est pas permis mais personne n’en a cure.

    La colère s’enflamme, au point qu’elle a atteint – mais attention, les chiffres ont du retard – plus de 438 villes de l’immense Brésil. Dans 27 cités du monde, on a manifesté par solidarité avec la population soulevée. Des leaders ? Aucun ou bien des inconnus qui se profilent un peu puis s’effacent aussitôt. La révolte, qui a mobilisé deux millions de personnes dans l’ensemble du pays, possède des visages et des mots qui émeuvent, qui suscitent le rire aux éclats et aux larmes, et dont la force, la pertinence, la lucidité réconfortent. Comme l’apostrophe de cette brunette à la mèche rouge, étudiante carioca de 19 ans, qui tourne sur la Toile. Aux fauteurs de troubles encapuchonnés et aux «Guy Fawkes» cachés derrière le célèbre masque d’Anonymous qui font dégénérer les cortèges, elle enjoint : «Montre ton visage.»

    Et elle explique : «Nous votons au préalable et, toujours, l’action pacifique, avec banderoles et mots d’ordre, fait l’unanimité. Les confrontations avec la police se produisent seulement lorsque nous sommes attaqués. Nous avons tenté de dissuader les anarcho-punks de commettre des actes de violence mais ils décident arbitrairement et seuls. Le mouvement appartient à tous ; pour réduire le poids de cette minorité, rejoignez-nous, venez renforcer nos rangs !»

    Mayara Duarte de Moraes habite Duque de Caxias, une grosse ville industrielle et populeuse, pauvre et violente, de la région métropolitaine de Rio de Janeiro. Son père est chauffeur de camion blindé, sa famille vit sur un revenu de 2.000 réais (864 francs environ). Pour se rendre quotidiennement à l’université, située à Niteroi, de l’autre côté de la baie de Guanabara, elle doit changer de moyen de transport trois fois dans chaque sens. Elle ne reçoit aucun argent de poche, étudie beaucoup, ne sort pas, lit énormément et s’engage dans des actions communautaires pour autant qu’elle n’y perçoive aucune trace d’esprit doctrinaire, précise-t-elle.

    Elle milite dans le Movimento pelo passe livre (mouvement pour le libre passage), le fameux MPL par qui la vague des manifestations a commencé et qui reven­dique le «tarif zéro» pour les ­transports collectifs. «Car l’augmentation du prix des tickets illustre à l’échelle nationale les abus en matière de services publics, à la fois excessivement chers et mauvais, que subissent surtout les pauvres. C’est pourquoi notre action s’est focalisée sur cette question. Mais quand nous manifestons, ce n’est pas pour chasser nos dirigeants. C’est pour les mettre en état d’alerte, comme de mauvais employés menacés de licenciement. Il faudrait parvenir à maintenir la pression de la rue. Je n’hésite pas à généraliser : aujourd’hui, au Brésil, aucun politicien ne gouverne bien. Cette perception est très généralement partagée dans les villes comme au fin fond des campagnes. Nous avons atteint les limites de la patience. Ces politiciens détournent notre démocratie, durement conquise par les générations précédentes. C’est là que réside le danger.» Elle ajoute : «La rue est à nous. Habituons-nous à descendre dans la rue. N’ayez pas peur, ne nous craignez pas, venez exercer votre droit de l’occuper.»

    Un tel discours et les banderoles qui fleurissent, d’une inventivité réjouissante, désorientent au plus haut point les dirigeants brésiliens issus du Parti des travailleurs (PT) d’origine principalement syndicale, dont la rue a été le lieu et le moyen d’expression et qui voudraient, maladroitement, les conserver. D’où quelques mésaventures, comme lorsque des militants «petistes» et syndicalistes, se plaçant en tête d’un cortège à São Paulo pour tenter de le conduire, se font expulser sans ménagements. Aujourd’hui, qui se risque à circuler vêtu du t-shirt rouge du PT risque de se faire prendre en course…

    Comment le parti du président Lula, ce «fils du peuple» si charismatique, porté au zénith au Brésil comme à l’étranger, en est-il arrivé là ? Dix ans de pouvoir et la volonté de conserver les commandes sans partage ont émoussé sa capacité de percevoir le ras-le-bol général. Et celle de comprendre qu’avec la satisfaction des besoins élémentaires, la frustration s’accroît. Car la possibilité de consommer ne comble pas l’exigence de dignité de citoyens qui ne se sentent pas entendus. La vie politique brésilienne, telle que relatée jour après jour par la presse et la télévision, semble réduite aux marchandages d’influence et à la chronique des faits divers. Affaires de corruption, scandales en tout genre, obstructions entre exécutif et judiciaire constituent le pain quotidien.

    Un pamphlet qui circule depuis le 15 juin en appelle ironiquement à voter Dilma Rousseff à la présidentielle de 2014, «car vous obtiendrez de surcroît et en prime, un José Sarney, un Fernando Collor, un Renan Calheiros, un José Dirceu et même un Paulo Maluf». Ces personnalités puissantes autant que douteuses, condamnées par l’opinion et, pour certaines, par la justice, sont celles avec lesquelles le régime a pactisé et dont il ne sait plus se dépêtrer. Aujourd’hui, difficile de dire qui est l’otage de qui. Le PT, qui ne compte que 87 députés sur 513 à la Chambre et 14 sénateurs sur 81, a choisi d’établir sa base d’appui parlementaire à coups d’alliances contre nature et de trocs. L’affaire du mensalão (la grosse mensualité) a révélé un trafic de voix au Congrès impliquant des membres du parti proches du président Lula. Or les peines prononcées lors de ce retentissant procès n’ont toujours pas été exécutées et plusieurs des condamnés restent très influents.

    Les Brésiliens ont troqué un président charmeur contre une Dilma austère et sévère, dont les crises d’autorité et le doigt souvent pointé, façon maîtresse d’école, font la joie des humoristes. D’abord prudente, à mesure que les protestations enflaient – elle a déclaré «la voix de la rue doit être entendue» – elle s’est rendue de Brasilia à São Paulo le 18 juin pour une rencontre discrète avec son prédécesseur et mentor Lula, et avec le préfet de cette ville, Fernando Haddad, celui qui a mis le feu aux poudres en annonçant la hausse du prix des transports. La rumeur veut que le responsable de la campagne électorale de Dilma ait été également présent… «Cela m’insulte !» s’exclame, indignée, Célia, sympathisante du mouvement.

    Le 21 juin, Dilma sort enfin d’un silence pesant ; les passants s’attroupent devant les vitrines où des écrans transmettent son pronunciamento. Que déclare la dame en jaune ? Elle aligne consciencieusement les promesses : les services publics, la mobilité urbaine, la santé, l’éducation seront améliorés et la corruption combattue. Elle dilue la responsabilité du gouvernement fédéral quant aux dépenses consenties pour la Coupe du monde de 2014 et demande aux Brésiliens d’accueillir avec respect l’hôte sportif étranger. «Calmez-vous, nous nous occuperons de tout», demande en substance la présidente. «Elle n’a rien compris», estiment de leur côté les manifestants pas calmés du tout. Ce discours paraît vague, laborieux, dilatoire ; il déçoit.

    De toute façon, il vient trop tard et ne répond pas aux questions précises posées par voie de calicots : «Pourquoi la Coupe du monde de 2014 coûtera-t-elle au Brésil plus que les trois dernières Coupes réunies ?» «Combien d’écoles sont-elles contenues dans le stade national Mané Garrincha de Brasilia ?» Ce stade qui a coûté 1,6 milliard de reais (693 millions de francs) aux caisses publiques et que les manifestants ont surnommé le Stade national de la honte. Ils ironisent : «Si ton fils tombe malade, amène-le au stade.» Et proclament : «La Coupe, je m’en passe, je veux de l’argent pour la santé et l’éducation.» Il est vrai que les conditions dans lesquelles les équipements sportifs se construisent, les retards puis la hâte, l’opacité des attributions, les malfaçons et les dépassements de budget exaspèrent une population qui souffre d’équipements désuets, de graves carences sanitaires, d’insuffisances en tout genre en matière scolaire, et n’en peut plus des inégalités brutales, de l’impunité des puissants et de l’insécurité au jour le jour.

    Le spectacle qu’offre le pouvoir n’a rien pour rassurer. Dilma consulte, hésite, renvoie la balle au Congrès. Les jours se succèdent et sa cote de popularité, d’abord élevée, chute. Elle paraît désemparée alors que se joue, sans doute, sa réélection. Annonces précipitées et contradictoires ; mesures proclamées puis retirées : les gouvernants abondent dans le sens des protestataires sans que cela suffise à désamorcer leur colère. Le régime «petiste» cédera-t-il à cette vieille tentation, le dialogue direct avec la rue, par-dessus un parlement décrié, ce qu’il appelle la démocratie directe ? Lula silencieux, évasif, prépare-t-il un retour ? Sous quelle forme ? Est-il encore temps ? Est-il vraiment désiré ? Quel est son état de santé ? La crédibilité de la classe politique, tous partis confondus, est réduite à zéro.

    Alors, lorsque Dilma annonce l’engagement de 10.000 médecins étrangers pour pallier le déficit de soignants dans les régions isolées, la rue rétorque : «Puisque nous importerons des médecins cubains pour améliorer les services sanitaires, je veux des politiciens suédois pour en finir avec la corruption !» Justement, voici que ce jeudi, le parlement s’est brusquement attaqué à la question et a adopté un projet de loi qui fait de la corruption un «crime hideux», très durement punissable. Tentative de confondre le mal et le remède qui n’échappe à personne mais éloigne encore davantage de tout apaisement. En effet, nul n’ignore la corruption effrontée qui règne au parlement ni les graves défaillances en matière d’intégrité de celui-là même qui porte le projet, le président du Sénat, Renan Calheiros.

    Entre-temps, les manifestations ne faiblissent pas mais changent de caractère : moins imposantes, plus diffuses, organisées autour d’une myriade de revendications particulières. Elles varient en intensité selon le lieu et la discipline des forces de l’ordre, plus violentes à Rio, plus contenues à São Paulo. Les syndicats convoquent à une journée de protestation le 11 juillet. Peuvent-ils encore mobiliser fortement ? Les réseaux sociaux qui, de leur côté, appellent à la grève générale pour ce lundi 1er juillet parlent, eux, le langage de demain. Que préparent ceux qui se sentent menacés dans leurs prérogatives ? Nul ne sait prédire la forme que prendra le mouvement ni ses effets, mais chacun éprouve le puissant souffle de l’irréversible.

    Le Temps   http://fortune.fdesouche.com/

  • On nous promet l’apocalypse… On nous ment ! par Manuel GOMEZ

    L’Europe a été mal construite. L’Euro a été mal fabriqué. Les architectes de ce bâtiment qui branle de toutes parts depuis des années et qui menace de s’effondrer sont les politiques de l’époque.
    Ils ne veulent pas avouer qu’ils se sont trompés et qu’il faudrait revoir leur copie.
    Aujourd’hui nos « Cassandres » nous prédisent une situation apocalyptique si nous sortions de l’Euro.
    Étions-nous dans une situation apocalyptique avant l’Euro, en 2000 par exemple ?
    Soyons pragmatique un instant.
    Si nous Français, sortions de l’Euro que se passerait-t-il ?

    En premier lieu une forte dévaluation, de l’ordre de 20 à 30 % ?... Et alors ! La belle affaire.

    À l’intérieur de nos frontières, le Franc et le patrimoine des épargnants « français », seront identique pour tout le monde. La valeur de notre monnaie sera la même pour nos achats, à la condition d’acheter « français » ! Mais n’est-ce pas ce que l’on réclame à grands cris depuis des années ?
    Les produits importés coûteront plus chers ?...
    - Nous achèterons moins de Mercédès, de BMW et de produits chinois, alors nous relancerons notre production intérieure aussi bien agricole qu’industrielle.
    - Nos vacances dans certains pays nous coûteront plus chers ! Nous choisirons des pays à la monnaie dévaluée, comme la nôtre : l’Espagne et ses Iles, le Portugal, l’Italie, la Grèce et les pays du Maghreb (quand ils seront en paix).
    Il y aura une inflation ?... Là aussi la belle affaire ! N’existait-elle pas avant l’Euro ? Et qui s’en plaignait ?
    - Les biens immobiliers acquis se revendront plus chers après quelques années et nous aurons des acheteurs qui viendront des pays « riches ».
    En revanche nous exporterons beaucoup plus et notre balance commerciale deviendra excédentaire. La compétitivité reprendra, la croissance remontera et le chômage diminuera. N’est-ce pas ce que nous recherchons avec l’austérité et la rigueur infligées par l’Euro ?
    Les écologistes ne seront plus en mesure de nous interdire la recherche du gaz de schiste et nous aurons notre indépendance énergétique, comme les USA.
    Ah ! Mais voilà où l’on m’attend !... Et la dette, notre dette que nous n’arrivons pas à rembourser, même pas les intérêts d’ailleurs.
    Nous devrons la payer avec une monnaie fortement dévaluée et donc elle sera bien plus importante…c’est faux et nos « Cassandres » le savent bien. Est-ce que la Grèce va  rembourser, sa dette ? Non, n’est-ce pas et cela bien qu’elle ait été réduite de 75%.
    Aux jeux de la bourse il y a des perdants et des gagnants. Les perdants ce ne sera pas nous mais ceux qui ont investi et ont mis tout en œuvre pour que nous, les pays du Sud, soyons près de la faillite afin de percevoir des intérêts de plus en plus importants.
    Au pire notre Banque de France retrouvera ses droits de « battre monnaie ». Elle fabriquera les billets nécessaires pour rembourser la totalité de la dette, même avec une monnaie dévaluée, et nous devrons ces milliards à notre propre banque qui nous les aura prêtés à taux 0%, ce qui est son devoir. C’est très exactement ce que font les USA !
    N’ayez aucune crainte, personne ne nous déclarera la guerre… N’avons-nous pas la bombe atomique ???

    Messieurs les « Cassandres », la France a survécu à vingt siècles sans l’Euro, elle survivra encore vingt siècles (dans une Union Européenne)… Si vous ne faites pas les guignols pour nous préparer de nouvelles guerres !!!

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Hommen à la gaypride...

    Pour protester contre la dictature d'une minorité, les Hommen ravissent la vedette aux gays obscènes, en déployant une énorme banderole sur le parcours de la gaypride parisienne au lendemain du coup de force par le gouvernement sur le Mariage Pour Tous contre la volonté de la grande majorité du peuple. Samedi 29 mai 2013.


    Hommen à la gaypride... par actuclip

    http://www.oragesdacier.info/