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économie et finance - Page 780

  • Conseil de l’Europe : la Russie soutient la Hongrie dans le cadre de la mise sous surveillance et dénonce la répression à l’endroit des opposants du «mariage» homosexuel

    Depuis plusieurs années, la Hongrie dirigée par Viktor Orbán fait l’objet de nombreuses critiques, tantôt pour sa politique économique (qui a notamment consisté à s’attaquer aux déficits en créant des taxes exceptionnelles pour les multinationales étrangères installées en Hongrie), tantôt pour ses réformes politiques, constitutionnelles et sociétales. Cette hostilité est plus ou moins déclarée selon les personnalités (cf. l’article publié lundi sur NDF.fr concernant Viviane Reding).

    En avril, le Conseil de l’Europe – organisme siégeant à Strasbourg et compétent dans le domaine des droits de l’homme, libertés fondamentales – a lancé une procédure de mise sous surveillance de la Hongrie. C’est durant la plénière de cette semaine (24-28 juin 2013) que le cas de la Hongrie va être étudié et qu’il y aura un vote.

    Cette mise sous surveillance est liée à certains points des réformes constitutionnelles mises en œuvre par Orbán depuis 2010. Il est vrai que depuis son retour au pouvoir, avec une majorité absolue des 2/3 pour son parti le Fidesz, Orbán a entrepris de nombreuses réformes de fond en Hongrie car il dispose d’une majorité des 2/3 (nécessaires pour la révision des dispositions constitutionnelles et des lois organiques) jamais vue auparavant et qu’il ne devrait pas retrouver après les élections de 2014 (bien qu’il devrait sans doute remporter de nouveau les élections). [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • Gironde : Christian Mabille (Parti socialiste) condamné pour corruption

    BORDEAUX (via Infos Bordeaux) - L’ancien conseiller régional socialiste Christian Mabille a été condamné à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bordeaux, pour corruption et prise illégale d’intérêt.

     

    Maire de Peujard et président de la communauté de communes du Cubzaguais, Christian Mabille était poursuivi en compagnie de Bertrand Juvénal, ex-patron de la société CFA Atlantique et qui lui, a été condamné à 4 mois de prison avec sursis pour corruption.

    L’élu socialiste était accusé d’avoir vendu, en 2008, un terrain à Bertrand Juvénal (qui voulait y bâtir une résidence pour personnes âgées, qui n’a finalement jamais été construite) et à sa société CFA Atlantique, et d’avoir touché 140.000 euros pour cela, peu de temps avant que le promoteur ne soit justement choisi pour aménager les 18 hectares du village des marques de Saint-André-de-Cubzac.

    http://fr.novopress.info/

  • “Le cauchemar pavillonnaire” de J-L. Debry – Analyse par Pierre Le Vigan

    Depuis plus de 10 ans la construction de logements individuels dépasse celle de logements collectifs. Par voie de conséquence les zones périurbaines s’étendent. La campagne est mitée par les lotissements et perd son caractère propre. C’est un phénomène qui relève de l’imaginaire même de notre société : l’idéal pavillonnaire se confond avec l’accès aux classes moyennes. Le pavillon est toutefois bien différent des maisons de l’aristocratie ouvrière des années trente. Ces maisons généraient une autre forme de ville. Il s’agit maintenant de nier la ville.

    « Les zones pavillonnaires effacent la notion de ville » écrit l’auteur. Aucune activité ne peut plus se faire sans la voiture d’où un accroissement des dépenses contraintes, des risques de surendettement et une dépendance accrue aux banques.

    Le libéralisme fonctionne selon une sainte trinité : le travail, la consommation, la propriété. L’accession à la propriété du pavillon regroupe ces trois éléments. Elle représente donc le salut. La société se recompose sur le mode du huit-clos et du règne de l’ego. Symbole de réussite, le pavillon, dans une société d’hyper-compétition, apparait en même temps un refuge. Mais en fait, il aggrave l’acculturation et privatise l’anxiété sociale. Loin d’être une autre forme de ville, l’espace pavillonnaire devient un non-lieu. Le social est réduit à « une immense et unique communauté de consommateurs segmentée en tribus ». Un entre-soi accroit la misère culturelle d’un homme réduit à un consommateur en quête d’un « bonheur conforme » dont le pavillon est la figure archétypale. Cette critique métaphorique de l’univers pavillonnaire, nourrie de Jacques Ellul et de Jean Baudrillard, fera date.

    Pierre Le Vigan http://fr.novopress.info/

    - Jean-Luc Debry, Le cauchemar pavillonnaire, éditions l’échappée, 164 pages, 12 euros.

    Source : Metamag.

  • John Law ou la chute spectaculaire d’un banquier central

    Quand John Law a fait face à la dette énorme de l’État en France au dix-huitième siècle, il a émis beaucoup de papier monnaie -avec succès- et le pays s’est senti riche. Il était intelligent, courageux, charmant, honnête – et pour un temps- extrêmement populaire. Malheureusement, il a ainsi ruiné tous ceux qui avaient de l’argent en France, ce qui a fait de l’ombre à ses autres qualités. Il est intéressant de se pencher sur ce qui s’est passé.

    John Law était écossais. Il est né à Edimbourg en 1671, d’un père banquier et joaillier qui avait réussi. A l’âge de 14 ans, il commença son apprentissage dans ces métiers et s’en retourna à 17 ans, juste à temps pour hériter de son père qui décéda cette même année. Il était déjà connu alors pour ses talents mathématiques et sa popularité auprès des dames.

    Apprendre son métier
    Riche du domaine familial, il s’en fut à Londres où il ajouta le jeu à ses compétences. Il gagnait régulièrement et s’attira ce mélange de respect et de jalousie qui poursuivent un homme qui réussit tant aux tables de jeux qu’en chambre.

    Malheureusement, ses conquêtes en chambre cachaient certains risques. Londres était à cette époque un lieu où l’honneur d’une dame était une raison suffisante pour mourir (c’était il y a vraiment longtemps) et quand Law fut défié en duel, et qu’il accepta, il tira sur son adversaire et, ce qui n’était pas déraisonnable, le tua.

    Condamné à être pendu, il est communément accepté qu’il obtînt une aide amicale pour s’échapper pendant le procès en appel et comme Londres était n’était plus un lieu sûr pour lui, il se mit en route pour l’Europe continentale.

    Obtenir le meilleur poste

    Pendant quelques années, il vécut grâce à son esprit dans les salons. Il était gros joueur et ce train de vie le conduisait à entrer en contact régulier avec le duc d’Orléans. Et pourtant, de manière surprenante pour un joueur, il existait des signes précurseurs montrant que Law croyait fermement à un destin plus élevé.

    Il avait déjà, sans qu’on le remarqua beaucoup, publié des traités sérieux d’économie et s’intéressait de près aux métiers de la finance dont il avait tout appris à Amsterdam. Le duc pensait suffisamment de bien de lui pour prendre au sérieux ses idées sur le commerce et la finance.

    L’Histoire, pendant ce temps, poursuivait normalement son cours avec un grand roi. Louis XIV était mourant et ayant été largement célébré et honoré pendant toute sa vie, on se souviendrait bientôt de lui avec quelque amertume en raison de la taille de la dette nationale qu’il laissait à ses héritiers. A sa mort, le jeune Louis XV avait seulement sept ans et c’est le duc d’Orléans qui fut nommé Régent. Son problème immédiat, c’étaient les trois millions de livres emprunté par feu le Roi.

    Une dévaluation eu lieu rapidement. Le gouvernement ôta 20% de la quantité de métal précieux des pièces, ce qui n’eut d’autre conséquence que mener à l’éviction des pièces anciennes en circulation. Ensuite, l’État décida d’offrir des primes aux informateurs dénonçant les thésaurisateurs. Les coupables étaient enfermés à la Bastille.

    Alors que les choses se détérioraient, Law était introduit auprès du duc à Paris. Son plan était simple. On lui donnerait une banque et la gestion des revenus royaux et le droit d’émettre de la monnaie-papier. Le papier serait garanti par une combinaison des revenus royaux et de ses domaines –une idée qu’il avait proposé dans ses articles sérieux plusieurs années plus tôt.

    La Banque de France royale

    Le 5 mai 1716, la banque de Law fut créée. Ses billets seraient ensuite utilisés pour le paiement des impôts. Son capital était constitué de 25% en pièces et 75% de bons du Trésor -trop nombreux- comptabilisés à leur valeur nominale (mais qui à cette époque se négociaient avec un taux d’escompte élevé).

    Ensuite en garantissant sa monnaie-papier non pas par n’importe quelle monnaie mais par les pièces émises lors de la création de ses billets, il vit rapidement que son papier était préféré aux pièces récemment dévaluées et qui allaient certainement être encore dévaluées davantage.

    Grâce à cette manœuvre impressionnante, il récolta la majeure partie du stock de métal précieux du pays. A la fin de l’année, ses billets valaient 15% de plus que les pièces équivalentes et la dette de l’État se négociait à environ 80% en dessous de sa valeur nominale.

    Il n’avait pas encore fini. Son projet suivant était d’activer l’optimisme des possessions françaises aux États-Unis. Il persuada donc le duc de lui octroyer un monopole complet sur le négoce de la partie française du Mississippi. Ayant déjà le contrôle de la frappe de la monnaie, de l’émission du papier-monnaie et de la levée des impôts, il eut alors le pouvoir exclusif du plus grand espoir français- le commerce avec le nouveau monde.

    Il leva du capital de manière conventionnelle en vendant ses actions pour un prix fantastique payable en bons du Trésor très discomptés et dont personne ne pouvait se débarrasser suffisamment vite.

    “C’est alors que la griserie de la spéculation commença se répandre sur la nation. La banque de Law avait réalisé tant de bien, que toutes les promesses qu’il pensait être autorisé à faire pour l’avenir étaient crues instantanément. Le Régent conférait chaque jour de nouveaux privilèges à l’entrepreneur fortuné. La banque obtint le monopole de la vente de tabac, le droit unique de raffinage de l’or et de l’argent et fut finalement élevée au rang de Banque Royale de France.

    En plein milieu de l’extase due à la réussite, Law et le Régent oublièrent tous deux la maxime proclamée si bruyamment par ce dernier, selon laquelle un banquier qui émettait du papier-monnaie sans le garantir par des fonds équivalents méritait la mort. Dès que la banque privée devint une institution publique, le Régent fut à l’origine de la fabrication de billets pour plus de mille millions de livres. Ce fut le premier écart aux principes sains et un pour lequel on ne peut pas blâmer Law. » Charles Mackay -1841.

    Peu de temps après, le monopole des droits de commerce avec l’Est fut également octroyé à la compagnie et dans une succession d’émissions d’actions- chacune à un prix plus élevé que la précédente – un public complaisant se battait pour le droit de convertir ses bons du trésor qui possédaient de moins en moins de valeur en échange des billets de Law et des certificats de participation du Mississippi proliférant de toutes parts.

    La bête avait développé sa propre dynamique. Paris fleurissait. Les biens de luxe étaient vendus dès qu’ils entraient dans les magasins. Les jardins proches de la banque de Law s’étaient transformés en une cité de tentes et servaient de bourse financière impromptue. La valeur des biens immobiliers et des loyers explosait alors que le marché des actions montait et montait jusqu’à ce que les propres cochers des spéculateurs deviennent eux-mêmes des magnats et emploient ceux qui avaient été leurs égaux.

    Le duc en conclut que ce qui était clairement bénéfique dans cette quantité particulière pourrait difficilement ne pas être deux fois aussi bénéfique dans une quantité deux fois plus grande. Et que dire du commerce supplémentaire et de la simple difficulté à distribuer suffisamment de liquidités pour tenir le rythme de la conversion des actions de la compagnie ?

    Il se décida donc à émettre encore plus de papier-monnaie en contournant Law, qui lui probablement en connaissait les risques, mais qui avait probablement déjà suspendu sa discipline rigoureuse de banquier au profit des applaudissements nombreux de son ingénuité financière. De plus, l’en empêcher aurait très certainement ennuyé son patron.

    C’était à peu près à cette époque, tandis que Paris frétillait et se ravissait, que le Prince de Conti arriva avec l’intention d’acheter autant d’actions qu’il pourrait en obtenir. Il fut outragé qu’on lui refuse sa part entière et envoya trois charriots à la banque de Law pour demander une restitution immédiate – en pièces d’or- de son stock complet de billets émis par Law.

    Le prince fut payé mais fut aussi instruit, qu’au risque de déplaire grandement au duc –une chose fort peu conseillée-, il devait rendre deux charriots immédiatement. Il le fit. Mais ce fut suffisant pour que les opérateurs les plus malins entrevoient la lumière.

    Au début, par petites quantités les professionnels commencèrent à convertir leur papier. Les pièces, les lingots et toutes les autres choses de valeur étaient subrepticement transportés ailleurs – en Belgique, Hollande et Angleterre.

    Bientôt, il devint nécessaire de fixer par décret la prime que les billets, de manière naturelle, avaient appelé sur les pièces et le parlement déclara qu’à partir de maintenant les pièces n’auraient plus comme valeur que 95% de celle du papier. Le décret fut tout aussi utile que les décrets similaires du passé et du présent.

    Law n’eut pas d’autre choix que de jouer le dernier atout de sa carrière de banquier. Pour briser la traditionnelle thésaurisation française de l’or et de l’argent, Law interdit la possession de plus de 500 livres de métaux précieux par foyer, sous peine de confiscation et d’amende. Une récompense est promise aux dénonciateurs, et des perquisitions ont lieu, même chez les ecclésiastiques.

    Le 11 mars, pour décourager le public de la monnaie métallique, il suspend la valeur libératoire de l’or, à dater du 31 décembre. Alors que l’opinion publique gronde, il fait arrêter les « semeurs de faux bruits », qui sont déportés aux colonies, ce qui crée un scandale. Dès le 24 mars, la banqueroute est connue des initiés.

    Parallèlement, la propagande orchestrée par Law sur l’Eldorado de la Louisiane ne trouve plus preneur. Les grands, comme Louis Armand de Bourbon-Conti, prince de Conti, ou le duc de Bourbon, viennent en personne retirer de l’or au siège de la banque, rue Quincampoix, ce qui entraîne des émeutes. Le cours des actions chute, sans que Law parvienne à le contrôler.

    Le 17 juillet, 17 morts sont ramassés suite aux émeutes rue Quincampoix. Le 21 juillet, un arrêt institue une semi-banqueroute. Le Parlement, qui tente de résister, est exilé à Pontoise. Ceci précipite la chute du système, qui est supprimé par paliers en septembre et octobre. Le 10 octobre, on annonce la suspension des billets de banque à partir du 1er novembre.

    Le système de Law n’est plus. Law lui-même, qui a démissionné du contrôle général, s’enfuit de Paris le 14 décembre, avant de s’exiler à Venise. John Law devint l’homme le plus haï de France. Comme tous les joueurs de talent, il s’en était allé vers le jeu suivant grâce auquel il continua son existence pendant encore 9 ans. Beaucoup de l’argent qu’il gagna à cette époque provenait sans doute de ce qui lui avait échappé dans la fuite des capitaux qu’il avait rendue hors-la-loi.

    24HGold  http://fortune.fdesouche.com

  • Quand l’Allemagne n’a plus besoin de l’euro

    Le groupe Xerfi vient de lancer des synthèses économiques qui rappellent un peu les travaux de Patrick Artus pour Natixis. La première étude, « L’UE, plateforme de production de l’économie allemande », décrit une Allemagne qui n’a désormais plus besoin de la monnaie unique.

    Le grand basculement commercial

    C’est une étude passionnante qui peut se résumer à quelques chiffres. En 2007, l’Allemagne ne réalisait que 35% de son excédent commercial hors de l’UE, 36% dans la zone euro et 29% dans le reste de l’UE. Sur les douze derniers mois, 74% de son excédent commercial est réalisé hors de l’UE, contre 5% dans la zone euro et 21% dans le reste de l’UE. Le solde intra-UE s’est réduit de 77 milliards d’euros, et a progressé de 70 milliards d’euros hors de la zone euro. Il faut noter que la zone euro ne représente plus que 37% des débouchés pour l’Allemagne (contre 47% pour la France).

    Ce grand basculement n’est pas neutre pour la monnaie unique. En effet, quand l’Allemagne réalisait l’essentiel de son commerce et de ses excédents en Europe, Berlin pouvait avoir des réticences à quitter la monnaie unique et accepter la dévaluation consécutive des autres pays (même si elle l’avait supporté dans les années 1990). Mais aujourd’hui, 95% de l’excédent commercial allemand est réalisé en dehors de la zone euro, donc une fin de la monnaie unique, si elle aurait sans doute des répercussions commerciales sur l’Allemagne, n’aurait pas des conséquences insurmontables pour le pays. [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le "Salon du mariage gay" est un fiasco

    Lu ici :

    "Ils avaient prévu champagne, jus de fruits et des montagnes de petits fours… ils ont fini par «liquider tout ça» eux-mêmes. En deux jours, la soixantaine d'exposants présents au premier Salon du mariage pour tous a croisé à peine 150 visiteurs, dont… quelques «figurants», selon eux. «Remboursez!, Remboursez!», criaient-ils dimanche en début d'après-midi, tout en commençant à démonter leurs stands.

    Allées désertes, hôtesses désœuvrées, agents de sécurité apathiques, en fin de matinée, Le Figaro n'avait pu rencontrer que trois clients. «Les gays se lèvent tard…», avait hasardé l'attachée de presse. Mais quelques heures plus tard, «il n'y a toujours pas un chat, s'énerve le bijoutier du Comptoir La Fayette. En quarante ans de métier, je n'ai jamais vu ça. J'ai investi 30.000 euros et je n'ai vendu qu'une seule paire d'alliances… à des hétéros!»

    À côté, Johanna, qui vient de créer sa société organisatrice d'événements Eden Day, n'a signé aucun contrat. «C'est juste une catastrophe!, se désole la jeune femme. C'est mon premier salon, je comptais dessus pour démarrer. J'ai vu en tout et pour tout cinq personnes, et en parlant avec les autres, on a compris qu'on avait tous vu les cinq mêmes…» Pire, «aux questions qu'ils posaient, j'ai bien vu qu'ils n'étaient pas là pour se marier, raconte le bijoutier. On a tous remarqué que des gamins de 20 ans avaient passé toute la journée de samedi ici, pour faire semblant devant les journalistes».

    Furieux de ce «fiasco total», le DJ Emmanuel Attiach, de 1dream1event, fait signer une pétition aux autres exposants [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La décroissance en dix questions par Pierre LE VIGAN

    La notion de décroissance se prête aux malentendus comme celui de croire que c’est une croyance que le moins serait toujours mieux. Ce qui serait l’erreur contraire à la croyance en la croissance plus que le contraire de cette erreur. Pour y voir clair, il n’y a pas de dogme à dérouler. Il n’y a en effet, comme le dit Serge Latouche, pas de théorie de la décroissance et encore moins de recette miracle concernant celle-ci.

     

    La décroissance est avant tout une disposition d’esprit et une méthode. Pourquoi la décroissance et pour quoi faire ? La justification de la décroissance est que le monde ne peut pas connaître dans son ensemble le rythme de croissance et de consommation des ressources naturelles qui a pu être celui de l’Occident durant les décennies d’après-guerre. Ces ressources s’épuisent et le coût de leur accès augmente de manière vertigineuse. Tout comme leur contrôle est de plus en plus facteur de guerres.

     

    Le sens de la décroissance, dès lors, est que « toujours plus » n’est plus possible et surtout que « toujours plus » n’est pas toujours « toujours mieux ». La méthode de la décroissance consiste alors à se donner l’objectif de choisir des systèmes techniques et économiques décentralisés, relocalisés, et donc plus facilement appropriables par les hommes et les peuples. Sans quoi nous assisterons, indiquent les auteurs, à la mort du politique comme expérience sociale collective au sens de John Dewey. Au lieu de subir une récession inéluctable la méthode décroissante – à coup sûr sans le moindre rapport avec les partis auto-prétendus « écologistes » ni aucunement le monopole d’une quelconque « gauche » – consiste à se donner des objectifs qualitatifs d’amélioration de la vie sociale (par exemple de décroissance de l’insécurité). Un regret toutefois : on aurait aimé que les auteurs expliquent que la décroissance est compatible avec la réindustrialisation de l’Europe dans la mesure même où elle implique la relocalisation.

     

    Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com/

     

    • Denis Bayon, Fabrice Flipo, François Schneider, La décroissance. Dix questions pour comprendre et débattre, La Découverte, coll. « Poche – Essais n° 362 », 256 p., 10 €.

  • L’ARGENT DES TOURANGEAUX NE DOIT PAS SERVIR À SPONSORISER L’ISLAMISATION !

    Vos Populi

    Nous apprenons, dans l’entretien que Madame Blosch (adjointe au maire de Tours) a accordé à La Tribune de Tours hier, que Tour(s)-plus et le Conseil Régional veulent financer, à hauteur de 2,5 M d’€, la Grande Mosquée de Tours dont les travaux ont été interrompus faute de dons.

    Au mépris des principes de laïcité que la gauche n’hésite jamais à utiliser contre les catholiques, et à bafouer en faveur des musulmans, voilà que nos responsables politiques volent au secours d’une communauté dont les codes (hallal, voile, prières de rue) relèvent davantage du symbole de conquête que de l’assimilation discrète…

    Les citoyens tourangeaux, eux, sont aussi en droit de s’interroger sur le financement de cette mosquée géante (dont le coût s’élève à 7 millions d’euros) par la collectivité… Tout comme il semble légitime aussi de s’intéresser aux activités parallèles qui seront rattachées à ce lieu. Car comme c’est bien souvent le cas, la mosquée de Tours ne sera pas qu’un lieu de culte mais sera également dotée d’un « centre multiculturel » dédié à l’enseignement du Coran et de la langue arabe. On sait malheureusement trop bien le type d’endoctrinement qui a parfois été professé dans de tels lieux, y compris en France (on peut notamment évoquer les djihadistes formés dans la région lyonnaise et retrouvés combattant à l’étranger). Alors que le traumatisme Merah est toujours présent, il n’est pas interdit de s’inquiéter, ou tout au moins de se questionner.

    En démocratie, on consulte le peuple avant de prendre de telles décisions avec son argent. Nous exigeons un référendum local sur le financement de cette mosquée par les pouvoirs publics car c’est avant tout aux tourangeaux de décider s’il est légitime.

    Car l’argent des Tourangeaux ne doit pas servir à sponsoriser l’islamisation de notre ville, Vox Populi étudie d’ores et déjà tous les recours possibles contre les financements directs ou déguisés (via l’aspect cultuRel) qui viendraient à intervenir.

    Source  www.actionfrancaise.net