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économie et finance - Page 777

  • Comment boucher les trous du budget de l’Etat ?

    Alors que tous les Chefs d’Etat, politiciens de gauche et de droite, ainsi que l’ensemble des médias nous répètent depuis des mois et des mois que «la Crise est derrière nous ! »

    Dans tous les pays d’Europe, la préparation d’un budget et le respect des dépenses autorisées procurent de nombreux soucis aux Ministres des Finances, alors que beaucoup de pays sont en récession et que des réformes structurelles doivent être imposées, sans doute impopulaires mais indispensables au redressement économique.
    Ce qui est développé ci-dessous concerne le plat pays, mais certains points pourraient s’exporter en France ou ailleurs….

    Après plusieurs mois de palabres, les califes qui gouvernent la Belgique n’ont évoqué que des « mesurettes » concernant les dépenses et les recettes de l’Etat. RIEN de sérieux…
    Pas un mot sur les déficits budgétaires qui s’annoncent, ni sur le gouffre de la dette publique de 380 milliards d’Euros -soit 33.000 € par habitant- qui augmente de plus de
    1 milliard tous les mois … alors que la pression fiscale belge atteint 44% du PIB en 2012, la 3ème plus élevée dans l’Europe des 27  ! ! !

    Pourtant, des mesures drastiques s’imposent, des décisions d’économies structurelles se font urgentes et une gestion journalière en « bon père de famille » doit primer sur la démagogie, le gaspillage des deniers publics et les privilèges octroyés à bon nombre de catégories de salariés du secteur public.
    Pour ne pas rejoindre la Grèce, l’Italie, le Portugal, Chypre, Malte ou l’Espagne sur le banc des cancres de l’Union Européenne, il serait utile d’examiner les propositions suivantes :

    1) Revenir à l’horaire des 40 heures/semaine, sans hausse de salaire. Ceci permettrait une meilleure compétitivité de nos entreprises face à nos concurrents européens. Plus de 80% de nos échanges commerciaux se font avec l’Allemagne, la Hollande, la France, l’Italie et l’Espagne. Dans le passé, les baisses d’horaire ont bien eu lieu SANS baisse des salaires…

    2) En Belgique, quand un jour férié tombe un week-end il est obligatoirement chômé et payé un jour ouvrable précédent ou suivant ! Dans la période calamiteuse que vit notre économie, il faut supprimer cette aberration. Cela ne représente que 2 ou 3 jours selon les années.

    3) Rapatrier, avec des mesures coercitives si nécessaires, les capitaux placés par les belges à l’étranger et non déclarés, (en Suisse, au Luxembourg, au Lichtenstein, à Jersey, en Autriche, en Andorre, aux îles Turcs et Caicos, aux Seychelles, etc.…) qui sont estimés à 150 milliards d’Euros.

    4) Que le gouvernement belge, et plus précisément les ministres de la Justice, de l’Intérieur et des Finances, se préoccupe du fléau du « travail au noir », des fausses factures et des revenus non déclarés.
    Selon 5 études réalisées en 20 ans par des universitaires et des parlementaires, l’économie souterraine représente plus de 70 milliards d’Euros TOUS LES ANS ! Ces fraudeurs volent leurs concitoyens de plus de 30 milliards € en taxes et impôts annuels, alors que par ailleurs ils bénéficient quand même de nos hôpitaux,

    des écoles pour leurs enfants, d’un système social très élaboré, de la Poste, de la Police ou des Pompiers, qu’ils ne refusent pas quand ils en ont besoin !

    5) Il faut en terminer avec le chômage « ad vitam aeternam » qui a institué le chômeur professionnel et le type de famille « chomdu » où les grands-parents, les parents, les fils et petites-filles n’ont jamais connu le travail, alors que TOUS bénéficient d’allocations et aides diverses, sans avoir versé aucune cotisation. Il est courant de constater qu’une forte proportion de « chômeurs », en bonne santé, travaillent « au noir ». C’est scandaleux, incivique et intolérable.

    6) Revoir les conditions d’octroi des aides distribuées par les Centre Publics d’Aides Sociales, en fonction des revenus réels des individus, de leur train de vie, de la durée de leurs cotisations et de la légalité de leur séjour sur le territoire.

    7) Réexaminer les critères de distribution des deniers publics dont bénéficient les Asbl, associations de fait, groupements, fédérations, sociétés, parlementaires, mandataires publics, administrateurs d’organismes publics et autres fromages parapublics.

    8) Stopper tous les versements à des pays (ou organisations à l’étranger) provenant de l’argent des contribuables et cesser les dépenses incongrues, aussi longtemps que l’Etat ne respectera pas les critères de Maastricht.

    Mais QUI donc pourrait avoir la volonté politique de faire adopter ces mesures de bon sens ? En effet la « solidarité » dont se gargarise la mafia socialaud-libéro-écolo-démagogique, ne devrait pas signifier que les travailleurs «fourmis» soient rackettés au bénéfice d’une multitude d’assistés «parasites».

    OUI, les pourriticards de la gauche caviar, de la droite cosmopolite et du centre progressiste sont des nullités dont la suffisance le dispute à l’incompétence, uniquement préoccupés par leur cote de popularité et leur obsession d’être en place éligible lors des prochaines élections. Minables !

    Pieter KERSTENS. http://fr.altermedia.info/

  • François Hollande réduit unilatéralement la dette tunisienne

    François Hollande réduit unilatéralement la dette tunisienne

    Ci-dessus, photo de la colonne au centre de la place de la Bastille à Paris, lors de la fête le soir de l’élection de François Hollande à la présidence de la République, le 6/5/2012. Les drapeaux on été légendés.

    TUNIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Le président Hollande, en visite en Tunisie la semaine dernière, a affirmé vouloir aider ce pays dans sa transition démocratique. Ainsi a‑t‑il annoncé vendredi dernier son intention de convertir une partie de la dette tunisienne (qui s’élève à un milliard d’euros) en investissements. Il a par ailleurs évoqué l’octroi d’un demi‑milliard de prêts et de dons.

    Premier président français à se rendre en visite d’Etat en Tunisie depuis la révolution qui a chassé le président Ben Ali, en 2011, François Hollande a réaffirmé toute sa confiance dans la Tunisie nouvelle, estimant même « Que l’islam et la démocratie étaient compatibles ».

    Enfin, le président français a réitéré sa promesse d’aider la Tunisie à récupérer les biens mal acquis du clan Ben Ali, qui vit en grande partie en exil à travers le monde.

    http://fr.novopress.info/

  • L’accord de libre-échange USA-Europe est peu probable

    Alors que les négociations ont débuté entre Etats-Unis et Europe sur un accord de libre-échange, l’économiste Jean-Pierre Lehmann reste très prudent sur les chances d’aboutir et sur les opportunités pour la Suisse.

    Quelques heures après la signature de l’accord de libre-échange entre Chine et Suisse, Européens et Américains viennent de se mettre à table pour discuter d’un accord du même type entre eux.
    Plombé ces dernières semaines par les débats sur l’exception culturelle française, les enjeux des politiques agricoles américaines ou l’affaire Snowden, ces négociations auraient, selon l’économiste Jean-Pierre Lehmann, professeur à l’IMD Lausanne, très peu de chances d’aboutir à un accord ayant du sens.

    Mais ces discussions bilatérales marquent surtout pour lui un nouveau constat d’échec et de renoncement à la voie des négociations multilatérales. Près de douze ans après la conférence interministérielle de Doha sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les négociations régionales ou de bloc à bloc semblent les seules à faire avancer la cause des échanges commerciaux.

    Le Matin – Dans quel contexte s’inscrivent ces négociations entre Europe et Etats-Unis?

    Jean-Pierre Lehmann – Il faut rappeler que depuis l’échec en 2003 de l’OMC à Cancun, le commerce international a vu fleurir nombre d’accords régionaux et bilatéraux. Ces derniers ont souvent mis aux prises des pays émergents entre eux, ou des pays émergents avec des pays industrialisés. Mais, avec l’exception du Canada et des Etats-Unis dans le cadre de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), il n’y a pas eu d’accord entre zones ou pays industrialisés.

    Or, quand on observe le commerce mondial de 1947 à 2000, on se rend compte qu’il a été très largement dominé par le Japon, le Canada, les pays d’Europe occidentale et les Etats-Unis. Or, depuis une quinzaine d’années, de nouvelles économies ont rejoint ce cercle: Chine, Brésil, Mexique, Turquie, Indonésie…
    Le round de négociations qui s’ouvre aujourd’hui contient une dimension discriminatoire, car il vise à garantir des échanges préférentiels en excluant les pays émergents, la Chine en particulier.

    En cela, il marque une nouvelle étape dans cette nouvelle donne internationale: le commerce se définit désormais d’état à état ou de bloc à bloc, mais plus de façon multilatérale. Il est devenu extrêmement improbable d’assister, dans les prochaines années, à un nouvel accord global. D’ailleurs, les effectifs en poste à Genève diminuent: les états concentrent leurs forces sur les négociations bilatérales, plus sur l’OMC.

    – Quelles sont les chances d’aboutir à un accord entre l’Europe et les Etats-Unis?

    – Ces négociations vont sans doute occuper beaucoup de temps et d’énergie. Mais je doute que l’on aboutisse à un accord. Et si jamais accord il y avait, il serait sans nul doute vide de sens. Car les points d’achoppement sont bien trop nombreux.
    Dans le détail, il y a évidemment l’exigence française d’exception culturelle qui va se trouver confrontée aux produits américains. Mais le dossier agricole sera sans nul doute au moins aussi ardu, avec des exigences a priori inconciliables de part et d’autre. Enfin, le dossier de la propriété intellectuelle devrait aussi constituer un point chaud.

    Mais ce qui est plus grave, c’est que ces négociations s’inscrivent dans un contexte de méfiance réciproque. Après l’échec de Doha, le commerce international a continué, mais de nombreuses barrières mercantilistes et protectionnistes ont été érigées, qui ne facilitent pas les échanges.

    Et l’affaire Snowden, avec les révélations sur l’espionnage à grande échelle mené par les Etats-Unis jusque dans les organes de l’Union européenne, ne va pas faciliter les choses. Bien au contraire. Je ne sais pas si cette affaire pourra être utilisée par les Européens pour obtenir des concessions américaines. Mais ce que je sais c’est que cela empoisonne le climat des négociations.
    Tous ces obstacles pourraient être levés si l’on avait une véritable détermination politique. Mais qui pourrait la porter? Pas les gouvernements européens, englués dans leurs problèmes. La Commission européenne est attaquée et fragilisée depuis des mois. Et en face, l’administration Obama est très faible en ce moment.

    – Dans ce jeu qui met aux prises les principaux partenaires commerciaux de la Suisse, notre pays a-t-il une carte à jouer?

    – Je ne pense pas qu’il y ait une carte à jouer pour la simple et bonne raison que je ne crois pas à la signature d’un accord. Et même en cas d’accord, il sera tellement vide de sens que cela ne devrait pas perturber les échanges extérieurs de la Suisse.

    Dans ce domaine des échanges commerciaux, quels domaines auraient à s’inquiéter en cas d’accord international? L’agriculture sans doute. Mais les chances d’aboutir sur ce point sont tellement faibles que, si j’étais un agriculteur suisse, cela ne m’empêcherait pas de dormir.

    Personnellement, je ne suis pas en faveur de ces accords bilatéraux qui nuisent à la signature d’accords multilatéraux. Mais pour la Suisse, comme pour d’autres pays de taille modeste (Chili, Singapour), il y a tout intérêt à continuer dans cette voie bilatérale pour mettre en avant ses besoins. C’est ainsi que des négociations sont engagées avec l’Inde ou l’Australie.

    Lancer par contre dès maintenant une offensive pour un accord avec les USA serait une erreur: les Américains sont engagés sur deux fronts majeurs que sont l’Union européenne et le Pacifique. Des négociations maintenant avec la Suisse reviendraient à laisser nos représentants à la porte des échanges les plus cruciaux.

    Le Matin

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Du bâtiment aux champs, la reconversion de chômeurs espagnols

    Pendant des années, Antonio Sanchez a fabriqué des meubles en bois destinés aux logements construits à tout-va sur la côté andalouse, en plein boom immobilier espagnol. Désormais, chômage oblige, l’ail et l’asperge occupent toute son attention.

    “J’avais ma propre entreprise pendant 35 ans, mais comme la crise m’a tout pris, je suis allé travailler aux champs”, raconte cet ancien charpentier de 58 ans à la moustache grise, qui passe désormais ses journées à racler la terre rouge de sa ville natale, Alameda, pour enlever les mauvaises herbes autour des plants d’asperges et récolter les gousses d’ail.

    “Le travail est très très différent, on est dehors, avec les moustiques… Un travail très dur, ce n’est pas comme dans une usine”, reconnaît-il.

    Comme beaucoup d’Espagnols, Antonio a été ruiné par l’éclatement de la bulle immobilière en 2008. Son entreprise a fait faillite trois ans plus tard.

    Le programme social lancé cette année par la mairie d’Alameda, pour un budget de 60.000 euros, aura été sa planche de salut : 16 hectares de terre loués par la municipalité, sur lesquels travaillent 35 chômeurs, payés pour cultiver de l’ail, des asperges et des melons, qui seront vendus.

    Avec la chaleur de l’été, l’heure est à la récolte, synonyme de plusieurs semaines de travail rémunéré pour ces demandeurs d’emploi, sélectionnés par tirage au sort.

    Une initiative bienvenue dans une région, l’Andalousie, qui est la plus peuplée d’Espagne… mais aussi la plus touchée par le chômage. Rien que dans la province de Malaga, dont fait partie Alameda, le taux approche les 37%, bien au-dessus de la moyenne nationale, déjà élevée (27%).

    “Ce que nous essayons de faire, c’est de mettre en valeur les ressources dont nous disposons, et notre première ressource, c’est la terre agricole”, explique le maire Juan Lorenzo Pineda, du parti de gauche Izquierda Unida, espérant que le projet donne du travail à de plus en plus de chômeurs à l’avenir.

    Retour aux villages

    “Avant le boom immobilier, l’agriculture était une ressource importante ici, mais cela été d’une certaine manière abandonné car les gens ont misé sur la construction. Maintenant que la construction s’est effondrée, il faut retrouver cette ressource”, dit-il.

    Ce retour au pays est un phénomène qui prend de l’ampleur, alors que l’Espagne est plongée en récession depuis bientôt deux ans.

    “L’Espagne est un pays très agricole, donc les circonstances ont facilité le retour au village”, commente Sandalio Gomez, spécialiste du marché du travail à l’IESE Business School de Madrid.

    “L’argent des indemnités de licenciement et même des allocations chômage a été utilisé, dans de nombreux cas, pour créer un petit potager et retrouver ce contact avec le milieu rural et agricole”, dit-il, saluant l’initiative d’Alameda comme “une bonne idée pour aider les gens à revenir à l’agriculture”.

    Ce genre de projets “sont de plus en plus nombreux. C’est une bonne solution, qu’il faudrait encourager”.

    “Beaucoup de gens sont revenus aux villages”, renchérit Lorenzo Ramos, secrétaire général de l’Union des petits agriculteurs, “mais cela ne veut pas dire que le secteur agricole crée de l’emploi”.

    “Les agriculteurs ne s’en sortent pas, à cause des prix bas des produits”, rappelle-t-il.

    Les initiatives pour employer des chômeurs dans les champs, “dans la situation difficile que nous vivons, c’est une alternative”, et “cela pourrait être une manière de faire vivre beaucoup de gens”.

    Antonio Sanchez est ainsi payé 45 euros par jour pour son travail, pour une durée initiale de deux semaines, qu’il espère prolonger. Après la récolte, il retrouvera ses 800 euros mensuels d’allocation chômage.

    Mais le bénéfice, selon lui, va au-delà: “Cela fait plaisir de travailler à quelque chose, de ne pas être inactif”, et “psychologiquement, c’est très important, cela donne envie de se battre un peu”.

    Dh.be http://fortune.fdesouche.com

  • Olivier Delamarche : « La population américaine se paupérise »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 09 juillet 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Cédric Decoeur.
    « La population américaine se paupérise, avec des petits boulots à temps partiel ou des boulots qui ne paient pas. Bernanke n’arrêtera pas ses programmes de quantitative easing et, très probablement, il en remettra même une bonne couche. Les élections en Allemagne ne vont pas changer quoi que ce soit, nous sommes allés tellement loin que la seule solution est de continuer, exactement comme c’est le cas aux États-Unis. »

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=teFlPPg2mbU
    http://fortune.fdesouche.com/

  • Conséquence logique des hausses d'impôts

    Lu dans le Figaro :

    "Si la théorie enseigne que les ménages modifient leur comportement lorsque leurs charges augmentent, le secteur des services à la personne en fournit un exemple. Au premier trimestre, le volume d'heures déclarées en emploi à domicile a baissé de 3,8 % comparé au dernier trimestre 2012 et de près de 8 % en un an, d'après les dernières statistiques de l'Acoss. «Cette évolution s'explique par une baisse simultanée du nombre d'employeurs et du volume horaire moyen par employeur», écrit la banque des Urssaf. Bref tous les voyants sont au rouge dans ce secteur clé qui emploie 2,2 millions de personnes. Pis, jamais le recul des heures déclarées, amorcé depuis deux ans, n'avait été aussi prononcé.

    Impossible de ne pas faire le lien avec la disparition, votée fin 2012 et effective au 1er janvier 2013, du régime avantageux de la déclaration au forfait. Ce système permettait aux ménages de payer des charges calculées au niveau du smic même lorsque le salarié était rémunéré au-delà du salaire minimum. Ce régime s'opposait à celui «au réel» où les charges sont assises sur le niveau réel de salaires. Cette bascule a concerné 30 % des deux millions de particuliers."

    Les idéologues qui nous gouvernent en predront-ils conscience ?
    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le fiscaliste Moscovici n'a donc rien compris

    130708On nous présente trop souvent ce personnage comme le moins délirant du gouvernement. Il communique en général assez peu, ou fort mollement. Cela nous fait des vacances, si on le compare au matamore laïciste du ministère de l'Intérieur.

    Reprises dans toute la presse, les déclarations du principal locataire de Bercy peuvent donc servir d'avertissement à tous ceux qui espèrent encore un ralliement du pouvoir à de vagues "réformes", concertées avec les syndicats les plus artificiels du monde, et soumises par conséquent au bon vouloir de la CGT.

    Elles sont interprétées de manière plus ou moins consensuelle par Libération dont les lecteurs ne perçoivent pas exactement les choses de la même manière que ceux du Figaro. Si l'on s’en tient aux termes exacts, voilà ce qu'a déclaré le bon Mosco :

    "En 2014, nous limiterons la hausse des prélèvements obligatoires à 0,3 % du PIB (environ 6 milliards d'euros, précise le journal) et je souhaite que ce soit la dernière année où ils augmenteront". (1)⇓

    Il est clairement avoué par conséquent que le budget 2014, dont le projet sera présenté à l'automne, comprendra des alourdissements de la fiscalité. Rien n'est promis, et rien ne sera donc tenu si ce gouvernement se maintient, pour les années suivantes.

    Toutes les autres interprétations relèvent de la bouillie pour les chats.

    Il nous semble plus révélateur de remarquer la logique du ministre, relativement à la suite des événements.

    "Nos politiques, dit-il, dépendent d'un paramètre, sur lequel nous agissons mais que parfois nous subissons aussi : la croissance"

    Comme certains princes de l'ancien régime, le prétendu ministre de l'Économie raisonne en prédateur. Il prendra ce qui lui convient, au nom de l'État, du sultan, de la sultane et, bien sûr, de l'intérêt public, indépendamment du niveau de la prospérité. Au moins, les économies archaïques pouvaient se limiter à l'observation des récoltes, elles-mêmes soumises aux aléas climatiques.

    Aujourd'hui la première leçon à donner à l'élève Mosco et à ses conseillers-cadors de Bercy se résume ainsi : ce n'est pas la baisse des prélèvements qui dépend de la croissance, mais au contraire le développement de l'activité qui suppose de moindres contraintes. La première urgence n'est donc pas d'assurer les recettes délabrées de notre État décadent, pourri et envahissant, mais de procéder à une vraie libération fiscale. (2)⇓

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    Entretien pour "Aujourd'hui Le Parisien" en date du 8 juin, largement diffusé sur AFP dès le 7 juin. ⇑
    cf. mon petit livre sur "Pour une Libération fiscale"

  • Plus de 100 000 euros la soirée du ramadan à la mairie de Paris

    Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, écrit au maire de Paris :

    W"Cette année encore, les parisiennes et les parisiens vont être appelés à dépenser plus de cent mille euros pour financer la soirée que vous organisez le 17 juillet dans les salons de l’hôtel de ville à l’occasion du Ramadan.

    Ne soyez pas hypocrite, s’il vous plaît, il s’agit bien pour la Mairie de Paris de favoriser une fête religieuse particulière. Vous voulez favoriser l’islam avec l’argent des contribuables parisiens alors qu’à plusieurs reprises, depuis vous êtes maire, vous avez spécialement désavantagé la religion catholique. Le PS organise depuis déjà de nombreuses années et en toute connaissance de cause la montée du communautarisme dans notre pays, aggravant sciemment et pour de mesquines visées électoralistes l’état du tissu social français. Mais voir un maire de Paris, au su et vu de tout le monde, oser organiser une « soirée à l’occasion du Ramadan » dans les salons de l’Hôtel de Ville relève de la pure indécence et a de quoi laisser songeur.

    Il vous est interdit, Monsieur le maire, d’utiliser l’argent des contribuables parisiens pour une telle manifestation sectaire qui viole ouvertement les règles de la laïcité française. Le préfet de Paris, l’année dernière, vous l’a rappelé. Toutefois, piteusement, il n’a pas été plus loin. Je vous demande donc d’annuler cette de réception du 17 juillet 2013.

    En tout état de cause, dans le cadre du budget pour l’année 2014, la décision du conseil municipal accordant des crédits pour cette manifestation, sera déférée pour annulation au tribunal administratif."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Emplois aidés : trois milliards à réserver au secteur marchand !

    Le sophisme du vitrier.
    Cela dépasse l’entendement : la compétitivité est absente, les marges des entreprises sont à un plus bas historique, ces entreprises licencient et surtout n’embauchent pas, et c’est le moment que choisit le gouvernement pour contraindre le secteur non marchand à créer des emplois aidés dont la plupart sont inutiles et n’ouvrent pas à leurs titulaires une voie sérieuse vers l’emploi durable. En même temps, les emplois aidés ne sont disponibles au secteur marchand qu’à des conditions extrêmement restrictives et avec une grande méfiance. Une raison invoquée pour cette méfiance : l’effet d’aubaine dont profiteraient les entreprises pour créer des emplois qui de toutes façons auraient été créés. Et alors ? Si on suit le raisonnement, cela signifierait qu’il est préférable de créer des emplois qui n’auraient pas été créés, donc artificiels, au lieu d’améliorer la situation des entreprises, seules à même d’apporter une solution de long terme à l’emploi.

    Les emplois aidés sont de nouveau à un plus haut niveau
    Selon la Cour des comptes, le nombre des contrats aidés, qui était de 800.000 en 2000, était tombé à 600.000 en 2005, puis à 265.000 fin 2008 du fait du constat reconnu de leur inefficience. Ce qui n’a pas empêché qu’avec la crise, ce nombre est remonté, au point que Michel Sapin a récemment fait état de 540.000 au total, dont 340.000 déjà existants en 2012, auquel le gouvernement actuel a ajouté deux fois 200.000, notamment sous forme d’emplois d’avenir, dont le nombre attendu fin 2013 est de 150.000.
    Il en coûtait 3,4 milliards d’euros en 2009, avec un coût unitaire moyen allant jusqu’à plus de 13.000 euros, et à fin 2010 les contrats aidés occupaient 350.000 personnes dont les quatre-cinquièmes dans le secteur non marchand. Les 150.000 emplois d’avenir prévus devraient coûter annuellement 1,5 milliard d’euros.

    Tous les observateurs, dont la Cour des comptes, soulignent l’inefficience des emplois aidés dans le secteur non marchand
    On ne saurait mieux faire que de reprendre ici les conclusions du rapport établi en 2011 par la Cour des comptes : « Les observations relatives à l’efficacité de la mesure au regard des objectifs poursuivis sont plus préoccupantes : d’une part, les contrats aidés n’ont pas joué leur rôle contracyclique de manière satisfaisante, leur mobilisation s’étant révélée décalée par rapport à la conjoncture ; d’autre part, leur contribution à l’insertion dans l’emploi est, selon l’ensemble des études disponibles, très faible dans le cas du secteur non marchand. Ce constat s’appuie sur des travaux français et étrangers convergents dont de nombreux pays européens ont déjà tiré les conséquences : ainsi l’Allemagne, qui faisait un recours massif aux contrats aidés au début des années 2000, a très fortement réduit son recours à ce type d’instrument. La politique française de l’emploi, qui ménage encore aujourd’hui une large place aux contrats aidés, apparaît ainsi de plus en plus comme une exception dont la pertinence est discutable ».
    Il apparaît à la Cour des comptes qu’ « en définitive, les contrats aidés apparaissent davantage comme un instrument de politique de cohésion sociale que de politique de l’emploi ». La France n’a-t-elle pas plus besoin d’une politique de l’emploi, seule à même d’avoir un effet sur le long terme ? Mais, quitte à utiliser cet instrument, il faut l’orienter vers le secteur marchand, ou en tout cas orienter les ressources, non négligeables (plus de 3 milliards chaque année) vers la politique de l’emploi.

    Mieux vaut l’effet d’aubaine que des emplois de type « vitrier ».
    Une des objections, largement répandue, à l’aide publique au secteur marchand est la crainte de l’effet d’aubaine : pourquoi aider à la création d’emplois qui auraient été créés même en l’absence du dispositif ? C’est un sophisme. Et alors en effet ? Si l’on suit le raisonnement, l’État préfère créer des emplois (dans le secteur public) qui n’auraient pas été créés, simplement parce qu’un bon nombre d’entre eux sont artificiels. Ils apportent un remède tout autant artificiel et de court terme, tout en ne permettant pas d’apprendre un véritable métier. C’est la politique de « l’État vitrier » (voir encadré).

    Le paradoxe du vitrier
    On doit à l’économiste français du XIXème siècle Frédéric Bastiat la démonstration dite du paradoxe du vitrier. Il met en scène un jeune qui casse une vitre, et la réaction des badauds : « À quelque chose malheur est bon…ça fait marcher le commerce… sinon que deviendraient les vitriers… » Effectivement la destruction cause la dépense, fait travailler le fabricant de vitres, les poseurs et fait progresser le PIB [1]. Une expression un peu plus récente de ce sophisme se retrouve dans les trous du sapeur Camembert (on embauche des ouvriers pour creuser des trous et d’autres pour les combler). Le sophisme est facilement démonté par Frédéric Bastiat : si on avait consacré les ressources à autre chose que casser puis réparer les vitres (fabriquer des vêtements par exemple) on aurait ces vêtements en plus, tout en conservant les vitres intactes.

    Vaut-il mieux que l’État se comporte en vitrier, ou consacrer les ressources en question à diminuer le coût du travail pour les entreprises ? La réponse va de soi. Le fait que certains emplois auraient été créés de toutes façons – ce qui reste d’ailleurs à prouver – n’invalide nullement l’aide apportée aux entreprises. Même si tous les emplois créés relevaient de l’effet d’aubaine, ce serait encore bénéfique pour l’économie, car cela permettrait de remonter le taux de marge des entreprises, avec un effet induit sur leurs investissements, leur développement et la création de futurs emplois.
    Le gouvernement devrait se rappeler que de loin la mesure la plus efficace pour l’emploi de ces dernières années fut l’institution des emplois « zéro charge tpe ». Le dispositif est estimé avoir permis l’embauche de 80.000 jeunes pour un coût de 60 millions d’euros. Mesure éphémère (elle prit fin mi-2012) en raison du coût pour les finances publiques, elle coûta de fait beaucoup moins cher que les contrats aidés, et son efficacité fut immédiate. En réalité, et cette remarque vaut pour tous les gouvernements successifs qui ont eu recours aux emplois aidés du secteur non marchand, on retrouve la méfiance indéracinable à l’égard des entreprises : les entrepreneurs vont en profiter pour « s’en mettre plein les poches », augmenter les dividendes etc. Méfiance injustifiée, en tout cas pour les petites entreprises [2], qui rémunèrent peu leurs cadres et patrons, ne distribuent quasiment pas de dividendes et ne demandent au contraire qu’à investir et embaucher mais ne le peuvent pas dans l’état actuel de la conjoncture.

    Les emplois d’avenir
    Le gouvernement actuel a créé en novembre 2012 les emplois d’avenir dont il attend 150.000 contrats d’ici 2014. Le coût devrait en être de 1,5 milliard d’euros par an en régime de croisière. Le régime est destiné au secteur non marchand, et il en a étendu une partie du bénéfice au secteur marchand. Mais avec quelles restrictions ! Tout d’abord la subvention est égale à 75% du Smic dans le secteur public, mais elle n’est que de 35% de ce Smic pour le secteur marchand. Ensuite, les conditions d’ouverture sont de nature à éliminer ou faire fuir les entreprises candidates (voir encadré).

    Les conditions kafkaïennes de disponibilité des emplois d’avenir dans le secteur marchand.
    À l’origine (novembre 2012) le texte applicable au secteur marchand était le suivant :
    Art. R. 5134-164.-I. ― Est éligible à l’aide à l’emploi d’avenir l’employeur relevant du huitième alinéa de l’article L. 5134-111 qui :
        « 1° Propose au titulaire d’un emploi d’avenir une perspective de qualification et d’insertion professionnelle durable ;
        « 2° Appartient à un secteur d’activité présentant un fort potentiel de création d’emplois ou offrant des perspectives de développement d’activités nouvelles.
        « II. ― Les secteurs mentionnés au 2° du I sont fixés par arrêté du préfet de région, compte tenu des secteurs prioritaires définis au schéma d’orientation régional en application de l’article R. 5134-162.
    Se rendant compte de l’inefficacité de la mesure (pas plus de 33.000 emplois ont été créés en 8 mois), le gouvernement vient d’assouplir le régime. Mais là encore, avec quelles restrictions ! Depuis juin de cette année, les emplois d’avenir ont été étendus au secteur marchand, mais à condition qu’il s’agisse de CDI à temps plein s’adressant aux jeunes de 16 à 25 ans, de niveau CAP/BEP ou sans diplôme (les jeunes résidant en Zone de Revitalisation Rurale pouvant quant à eux aller jusqu’à un niveau BAC + 3 s’ils sont inscrits comme demandeurs d’emploi depuis au moins 18 mois). Ces CDI ne peuvent concerner QUE des entreprises dont le code NAF appartient à certains secteurs (action sociale, santé, construction, énergie, transports, environnement, arts et spectacles, luxe et agriculture) ou des structures ayant signé des conventions avec l’État au niveau national (La Poste, la SNCF et VVF Village). L’aide mensuelle est fixée à 35% du SMIC horaire brut pendant 3 ans. Dans le secteur non marchand, aucune restriction ne s’applique, il peut s’agir de CDD et la subvention est de 75% du Smic !

    Une étude du CAE (Conseil d’Analyse Economique) d’avril 20136, est d’ailleurs très critique à l’égard des emplois d’avenir, soulignant que « la solution n’est pas de les [les jeunes] placer dans des emplois du secteur public ou associatif dont toutes les études démontrent l’inefficacité du point de vue du retour à l’emploi ». Les emplois d’avenir « doivent être réorientés vers le privé » pour y financer 120.000 contrats (aidés à 50%), avec une formation « exigeante » à mi-temps.
    Comme on l’a vu dans l’encadré ci-dessus, cette étude présentée au Premier ministre en avril dernier n’a pas suffi, malgré le prestige de ses signataires, pour convaincre ce dernier de la nécessité de réformer vraiment le dispositif des emplois d’avenir. En effet, la modification intervenue en juin est extrêmement restrictive des secteurs marchands ouverts, exclut les CDD et l’aide reste limitée à 35% du Smic, contre 75% dans le secteur non marchand.

    Conclusion, il n’y a pas grand-chose à attendre pour la politique de l’emploi dans le régime actuel des emplois d’avenir, dont l’utilisation par le secteur marchand est rendue en pratique quasi impossible ou sans intérêt.
    Alors, plutôt que de multiplier les contrats dont la plupart sont du type « vitrier », mieux vaut utiliser 3 milliards de ressources exclusivement dans le secteur marchand, soit dans le cadre de contrats aidés qui leur seraient réservés, soit mieux encore en consacrant les ressources en question à l’amélioration de l’apprentissage.

    Bertrand Nouel,  Ifrap 5/07/2013 http://www.polemia.com
    Notes :
    [1] De la même façon que toute augmentation des salaires des fonctionnaires et en général des salariés du secteur non marchand se traduit par une hausse du PIB puisque la contribution des acteurs du secteur non marchand ne peut être calculée qu’au coût des facteurs.
    [2] Une récente étude montre que même dans les entreprises cotées, la rémunération annuelle moyenne des dirigeants du compartiment C d’Euronext (capitalisation boursière inférieure à 150 millions d’euros) ne se situe pas à plus de 268.000 euros.

  • Météo France, CNC, Ademe : la Cour des comptes dénonce le financement des opérateurs d’Etat

    Un rapport fustige les taxes dites “cachées”, ces vrai-faux impôts qui financent les opérateurs d’Etat, Météo France, les agences de l’eau, le centre national de la cinématographie, et qui explosent depuis 2007 : plus 28%. Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui dépend de la Cour des comptes, estime qu’elles servent à maquiller le budget et préconise une réforme de grande ampleur.

    Il s’agit de ces taxes que l’on paie sans s’en rendre compte, des taxes dites “affectées“, et qui servent à financer les opérateurs d’Etat, des dizaines d’entités effectuant des missions d’intérêt général (Centre national du cinéma, agences de l’eau, Office français de l’immigration et de l’intégration, Météo France…). Par exemple quand on achète un ticket de cinéma ou quand on loue une vidéo, le Centre national de la cinématographie (CNC) récupère à chaque fois quelques dizaines de centimes d’euros. Même chose pour ces entreprises qui payent la taxe sur les activités polluantes, cela part dans les caisses de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

    Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), dépendant de la Cour des comptes, a recensé 309 taxes en 2011, qui misent bout à bout représentent 112 milliards d’euros, rapporte un rapport rendu mercredi au Premier ministre. ”La fiscalité affectée a augmenté de plus de 28% entre 2007 et 2011 contre 7% pour l’ensemble des prélèvements obligatoires“, a commenté le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud.

     

    Des taxes qui “encouragent à la dépense” selon la Cour des comptes

    Le CPO appelle donc à une rationalisation de ces taxes, afin de faire des économies. Didier Migaud explique qu’elles sont un “encouragement à la dépense“ mais aussi “une facilité” et “un certain confort” pour les opérateurs, qui gèrent leur budget en fonction des recettes. Cette argent échappe au contrôle du Parlement car chaque opérateur d’Etat reçoit directement l’argent, et le gère comme il l’entend.

    Les dépenses ne cessent d’augmenter mais le ministère de tutelle ne s’en préoccupe pas puisque cela ne rentre pas dans son budget. “Il faut refaire prendre conscience aux opérateurs qu’il s’agit d’argent public“, explique Didier Migaud.

    Dans ce cadre, le CPO recommande de “rationaliser” 214 taxes affectées à 543 organismes bénéficiaires, représentant 28 milliards d’euros. Le CPO propose dans un premier temps de réintégrer 33 taxes dans le budget de l’Etat, d’en plafonner d’autres voire même d’en supprimer certaines qui coûtent plus chères à percevoir qu’elles ne rapportent. La collecte de la taxe sur les poids-lourds coûte par exemple 20% de ce qu’elle rapporte, détaille le CPO.

    franceinfo  http://fortune.fdesouche.com/