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économie et finance - Page 776

  • Inacceptables hausses du tarif de l'électricité : où est passé le service public ?

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Les nouvelles hausses de tarif de l’électricité annoncées par le gouvernement, 5% en août 2013 puis 5% en août 2014, frapperont durement et injustement nos compatriotes. En quelques années la France sera passée de l’énergie bon marché à l’énergie chère, parce que ses gouvernements PS et UMP ont aveuglément suivi la politique européenne de libéralisation du secteur de l’énergie et de casse du service public à la française. Contrairement aux promesses des adorateurs de l’Union européenne, cette politique menée à coup de directives n’a pas entraîné de baisse des prix, bien au contraire.
    Notons que cette nouvelle augmentation du prix de l’électricité est d’autant plus inacceptable qu’EDF a réalisé en 2012 3,3 milliards d’euros de bénéfice, après 3 milliards déjà en 2011.

    Le grand saccage du pouvoir d’achat continue donc : dans quelques mois ce sera le prix du timbre qui bondira, et bientôt le taux du livret A connaîtra une nouvelle baisse.

    Marine Le Pen appelle le gouvernement à renoncer à ses augmentations du tarif de l’électricité : aucune considération sérieuse ne les justifie. Elle s’engage à promouvoir une grande politique du service public, qui rompe avec la doctrine ultralibérale de l’Union européenne et qui conforte les entreprises de service public dans leur mission première de service aux Français, loin du dogme de la rentabilité à tout prix.

    Comme mesure d’urgence pour le pouvoir d’achat, elle renouvelle sa proposition de baisse immédiate de 5% des tarifs du train, de l’électricité et du gaz, financée par les confortables bénéfices des grandes entreprises concernées.

    http://www.frontnational.com/

  • Tours : manifestation de Vox Populi contre le financement public de la Grande Mosquée

     

    Tours : manifestation de <em>Vox Populi</em> contre le financement public de la Grande Mosquée

    TOURS (NOVOpress) – A la suite de la déclaration d’une adjointe au maire de Tours (Indre-et-Loire) indiquant que la communauté d’agglomération Tour(s) plus et le Conseil Régional veulent financer, à hauteur de 2,5 millions d’euros, la Grande Mosquée de Tours, l’association tourangelle Vox Populi, a manifesté (photo) mercredi soir devant la mairie de Tours pour s’opposer à ce financement public qui serait fait au mépris des principes de laïcité.

     

     

    Le mouvement a réclamé un référendum local sur ce sujet et son porte-parole, Pierre-Louis Mériguet, a déclaré au micro de France Bleu Touraine « En démocratie, les responsables politiques doivent consulter le peuple avant d’envisager ce genre de décision». Toutes les possibilités susceptibles de faire avorter ce projet de subvention devant être voté courant juillet, seront étudiées par Vox Populi.

     

    Les manifestants ont été pris à partie par des partisans de la mosquée : «On baise vos mères, on vous tuera tous !». L’association va déposer plainte et elle conclut Nous ne céderons pas face aux intimidations et nous poursuivrons le combat pour la défense et la promotion de notre identité devant ceux (en costard ou en casquette) qui veulent faire de la France une terre d’Islam.”

    http://fr.novopress.info

  • La dette de la France ... (arch 2010)

    Ce thème devient actuellement une obsession, mais on ne parle jamais des causes de la dette des pays occidentaux.
    Pourquoi les pays occidentaux sont-ils fatalement obligés de fonctionner avec un endettement de plus en plus grand ? Cela provient fondamentalement de la désindustrialisation de l'Occident qui profite essentiellement à certaines catégories sociales. Faudrait-il faire une analyse en termes de lutte des classes. Chaque entreprise qui s'en va, c'est autant de recettes en moins pour l'Etat en taxes d'entreprises et en impôts pour les salariés. L'augmentation du chômage qui en résulte est aussi une charge supplémentaire pour la collectivité. Les charges traditionnelles de l'Etat quant à elles ne baissent pas (éducation, armée, santé, ... ), d'où cette distorsion. Tous les pays occidentaux s'endettent. Les états sont dans la même situation que les ménages américains qui s'endettaient pour ne pas faire baisser leur niveau de vie malgré la compression de leurs revenus.
    Cet endettement peut se résoudre de plusieurs façons :
    - par l'inflation qui profite toujours aux débiteurs au détriment des créanciers,
    - par la croissance, ce qui semble mal parti vu la faible croissance observée depuis des années, par les impôts mais cela fera baisser la demande intérieure d'où une nouvelle augmentation du chômage,
    - par la création monétaire, mais la France n'est plus maîtresse de sa monnaie avec l'Euro et elle ne peut plus créer la monnaie ex nihilo comme avant.
    Actuellement, la réponse semble être une fuite en avant. L'emprunt sur les marchés internationaux au profit des états crée un effet d'éviction au détriment des entreprises désireuses d'emprunter.
    On claironne que la crise est finie, comme pour s'en persuader (la méthode Coué peut parfois fonctionner en économie). Ce que l'on constate, c'est que l'économie se reproduit sur elle-même ou quasiment avec à chaque fois un chômage plus important. Le système fonctionne avec de plus en plus d'individus laissés sur le bord de la route. Les entreprises qui sont parties hors de France ne reviendront jamais. Le chômage implique aussi que des banques ne seront pas remboursées de leurs crédits. Les sociétés occidentales doivent selon certains économistes s'adapter à une ère postindustrielle, comme si cela était une fatalité que la France n'ait plus d'industries. Or la désindustrialisation n'est due qu'au cadre institutionnel créé par le capitalisme financier qui n'est que l'expression du capitalisme actionnarial. La dictature des actionnaires fait des entreprises des instruments qui doivent servir à entretenir le niveau de vie des actionnaires. Le taux du R.O.E (return on equity ou retour sur investissement) de 15 à 20 % est la plus grosse pression aux délocalisations. À cela s'ajoute un Euro fort qui exerce une pression supplémentaire.
    Le G20 ne sera qu'un rafistolage du néolibéralisme. Le capitalisme financier qui se croit exister pour l'éternité et être le summum du capitalisme, une fin de l'Histoire économique selon l'expression de Fukuyama ne crée que des taux de croissance minables dans les pays occidentaux et surtout dans la zone Euro. Il va mettre l'Occident à moyen terme en situation d'infériorité. Dans une part du gâteau qui ne croît guère, cela n'empêche pas les inégalités d'exploser.
    À propos de Sarkozy, on peut dire que la quintessence de la France ne se trouve plus à l'Elysée. En dehors de ses origines étrangères et de son épouse, le président n'a rien de culturellement français. Il ne connaît rien au vin, sans doute parce qu'il ne tient pas l'alcool. Jamais un chef d'état français n'a été aussi américanisé et fait aussi peu français. Toutes ses références culturelles sont américaines. Même si la bourgeoisie française le trouve vulgaire, elle a voté massivement pour lui car il a été le nœud d'une multiplicité d'intérêts et par-dessus tout la finance a voté Sarkozy.
    Patrice GROS-SUAUDEAU STATISTICIEN-ÉCONOMISTE

  • Guerre de l’information contre les OGM – Point d’étape

    Les OGM sont un cas d’école de la guerre de l’information qui sévit dans le monde économique. Les groupes agrochimiques ont subi une défaite informationnelle majeure face à une minorité agissante qui a bâti toute sa stratégie d’attaque autour d’une question élémentaire : prouvez-nous que les OGM ne rendent pas malades ? Après plus d’une décennie d’affrontements informationnels, bien des interrogations demeurent dans ce dossier. Une des plus épineuses porte sur l’interprétation de cette campagne à travers une grille de lecture de guerre économique. L’industrie américaine est leader dans l’industrie des OGM. L’un des concurrentes les plus directes, à savoir la France est bloquée dans sa stratégie de développement. Il n’est pas inutile de se demander à ce propos si il  y a eu ou non une orchestration pour empêcher les groupes agroalimentaires français de se positionner sur ce nouveau terrain concurrentiel ?

    L’indépendance des acteurs de la société civile
    L’association CRIIGEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie Génétique) est un organisme indépendant dont la création date de 1999 sur le modèle du CRIIRAD créé par Michèle Rivasi. Gilles Eric Séralini en est l’expert le plus médiatisé auteur de plusieurs études au centre de plusieurs polémiques. L'un de ses objectifs est de favoriser le doute sur l'innocuité des OGM en utilisant des méthodes choc et en jouant sur de multiples peurs.
    Le CRIIGEN est-il pour autant un organisme à l’abri de toute forme d’influence extérieur dans la mesure où c’est la grande distribution qui a financé l'étude publiée en octobre 2012 à l'origine d'une nouvelle polémique. Le risque OGM a été pris en compte par la grande distribution au fur et à mesure de l’augmentation de la résonance médiatique liée à  la campagne anti-OGM au début des années 2000. En effet, les consommateurs perdant confiance en ces produits supposés contenir des OGM ont tout naturellement la possibilité de se tourner vers le bio, ce qui ne sert  pas forcément les intérêts immédiats de la politique commerciale de ses groupes. Le groupe Carrefour avait même déclenché une polémique publique avec Nestlé qui n’acceptait pas qu’un des leaders mondiaux de la grande distribution  puisse déclarer ouvertement qu’il ne vendrait pas de produits à base d’OGM.

    Une contre information pro OGM maladroite
    Au cours des dernières années, de nombreuses contre attaques informationnelles se sont échelonnées au gré de publications et interventions médiatiques du CRIIGEN. Les tactiques utilisées par les défenseurs des OGM, qu'elles soient virales ou diffamatoires dissimulent leurs liens avec cette industrie par le rattachement à une caution morale telle que l'appartenance à une université ou un centre de recherche renommé.
    Cette recherche systématique d’une caution scientifique « déguisée a affaibli plus que renforcé la position des groupes agrochimiques. Le crédit apporté par ce fait, utilisé à outrance par les lobbyistes est tel que nos politiques afin de retrouver un peu de sérénité, ont  envisagé de bannir de L'Assemblée Nationale les représentants du lobby OGM, alors même que deux autorités scientifiques devaient rendre leurs conclusions sur la dernière étude en date relative à un maïs génétiquement modifié. Monsanto et consorts privés d’accès privilégié à nos décideurs, le site Acteurs publics n'a pas manqué de relever l’information : "les députés qui ont la main sur le fonctionnement du Palais Bourbon, font actuellement le ménage dans la liste des lobbyistes accrédités". Et ces agents d’influence jugés persona non grata travaillent majoritairement pour l’industrie des OGM : Monsanto, Dupont, Bayer Cropscience et Syngenta. Même si, sur le fond, cela ne change pas grand chose pour ces entreprises, la symbolique  du message  envoyé est en revanche très forte : l’hémicycle envoie ainsi un signe défiance à l’égard d’un secteur qui bataille pour faire autoriser ses produits à base d’OGM en France.
    Cette maladresse récurrente souligne l’incapacité culturelle de groupes agrochimiques enfermés dans le culte du secret à mener des guerres de l’information efficaces. Citons par exemple leur incapacité à utiliser les zones d’ombre de la parie adverse comme la passivité inexplicable des groupes anti-OGM qui laissent passer les importations importantes de bétail de boucherie élevé aux OGM (en provenance d’Amérique Latine).

    Déplacement de la guerre de l'information relative aux OGM
    Mais le fond du problème probablement est ailleurs. Dans son combat contre les OGM, le CRIIGEN reste favorable à l'utilisation des ressources du génie génétique dans le cadre de la recherche mais un nouveau cheval de bataille apparaît, la lutte contre l'opacité relative aux résultats d'analyses toxicologiques. Ces analyses tendent à être protégées par le secret, même si elles concernent un produit tombé dans le domaine public depuis longtemps. Il faut remarquer que le problème situe à la fois le principe actif mis en cause, le glyphosate, mais aussi les autres composants entrant dans la formulation des traitements.
    Le CRIIGEN a donc publié en Octobre 2012  des résultats de recherche présentés de façon à être choquants vis à vis de l'opinion publique, afin de déclencher  une importante polémique qui remet les OGM sur le devant de la scène et braque les projecteurs sur Le responsable de cette étude, le Pr Gilles Eric Seralini. S'en est suivie la publication d'un livre à destination du grand public, "Tous cobayes" et d'un documentaire. Rapidement,  le monde médiatique s'est emparé de ces faits,  donnant une  résonnance médiatique mondiale à ce qui n'est au fond qu'un ensemble de résultats d'analyse.
    Les pouvoirs publics, contraints de réagir, mandatent le Haut conseil des biotechnologies (HCB) pour examiner l'étude controversée. Le HCB estime que l'étude du Pr Gilles-Eric Séralini, ne permet pas de conclure à un risque sanitaire lié à la consommation du maïs transgénique NK 603 commercialisé par la firme américaine Monsanto. «Le dispositif expérimental mis en œuvre est inadapté aux objectifs de l'étude». «Les conclusions d'effets délétères de la consommation de maïs NK603 ne sont pas soutenues par l'analyse des résultats présentés dans l'article», publié dans la revue scientifique Food and Chemical Toxicology le 19 septembre, poursuit le HCB qui estime donc que «cet article ne remet pas en cause les conclusions des évaluations précédentes sur cet OGM». Le conseil économique éthique et social du HCB recommande toutefois qu'une «étude de long terme, indépendante et contradictoire soit entreprise sous l'égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603», produit par Monsanto. L'objectif de cette étude est de répondre aux interrogations de la société sur l'innocuité de ce maïs OGM afin de lever le doute qui s'est installé dans l'opinion après les scandales sanitaires de ces dernières années.
    Les pouvoirs publics, la Communauté Européenne, demandent la communication des données brutes expérimentales, ce à quoi le CRIIGEN, par la voix de sa vice présidente et députée européenne Corinne Lepage répond par une autre demande : que soient communiquées les données brutes ayant conduit à l'obtention des autorisations de mise sur le marché du glyphosate que l'AFCE s'est toujours refusée à fournir au nom du secret industriel.

    Intérêts contradictoires 
    Les études réalisées par le CRIIGEN viennent perturber la mécanique d'une stratégie informationnelle au service d'une politique commerciale bien huilée et déterminée à réduire au silence toute initiative contraire au développement des OGM. Mais la clé de voute de l'argumentation scientifique symbolisée par le Professeur Gilles Eric Séralini peut être affectée par une menace informationnelle portant sur la qualité des relations professionnelles de ce dernier. Présenté comme un scientifique indépendant, il interviendrait régulièrement à la demande d'une société impliquée dans la fabrication de médicaments homéopathiques Sévène Pharma, située dans le Gard. Ce laboratoire homéopathique est détenu pour partie par Daniel Chauvin adhérent de longue date au Mouvement d'Invitation pour la Vie (IVI) classé en 1995 et 1999 parmi les 'Sectes guérisseuses pseudo catholiques par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. De plus, il est troublant de constater que le siège d'IVI à Boulogne Billancourt héberge la direction commerciale et marketing du laboratoire. Le site web d'IVI est lié à pelargo.com qui n'est autre que le site de la plateforme maladies rares info services. La nébuleuse de cette nouvelle chaîne d’intérêts dans la mouvance anti-OGM est elle de nature à modifier le rapport des forces ?

    www.infoguerre.fr

  • Revue de presse économique de Pierre Jovanovic (10/07/2013)

    http://fortune.fdesouche.com/311477-revue-de-presse-economique-de-pierre-jovanovic-10072013#more-311477

  • Retraites : encore une réforme qui fait pschitt...

    Les mesures préconisées par le rapport Moreau, remis au premier ministre par la Commission pour l'avenir des retraites, ne régleront rien au fond. Le gouvernement va poser un sparadrap sur une plaie béante...
    La situation financière de notre système de retraite est comparable à une plaie béante. Mais plutôt que d'essayer de trouver un remède, les médecins convoqués au chevet du malade s'emploient, sur l'ordre du gouvernement, à distribuer aux Français du doliprane et des somnifères.
    Ces médecins, ce sont les experts du Conseil d'Orientation des Retraites, le COR, un organisme présidé par madame Yannick Moreau. La stratégie des gouvernants ne date pas d'aujourd'hui : le pouvoir politique (Sarkozy hier, Hollande aujourd'hui) dicte aux diafoirus à la fois les symptômes du mal et le diagnostic souhaité, charge à eux d'habiller le tout de considérations pseudo-scientifiques propres à tromper les gogos.
    Ainsi le COR annonce-t-il un déficit d'une vingtaine de millions d'euros en 2020, chiffre qui ne correspond à aucune réalité, pour la bonne raison que les hypothèses retenues pour arriver à ce résultat sont archi-fausses : le COR est parti du principe, pour calculer ses prévisions, que nous aurions bientôt renoué, non seulement avec la croissance (le pays vient d'entrer en décroissance. ..), mais aussi avec le plein emploi - or, nous aurons probablement passé le cap des 11 % de demandeurs d'emploi d'ici la fin de l'année...
    Le déficit sera donc plus important. Mais il y a pire : personne, ou presque, ne parle de la « dette retraite », autrement dit, comme l'explique l'économiste Jacques Bichot(1), des « créances que les retraités actuels et futurs ont sur la collectivité nationale, tant en termes de pensions que de dépenses de santé ». Son montant est pourtant pharamineux : 10 000 milliards d'euros, selon Jacques Bichot, soit le quintuple de la dette publique « ordinaire » !
    Pour se préparer à cette difficulté et tenter de préparer un tant soit peu l'avenir, le gouvernement de Lionel Jospin avait créé, en 2001, un Fonds de réserve pour les retraites. Malheureusement, à la faveur de la réforme d'Eric Woerth, la petite souris, sous Sarkozy, a commencé à croquer la galette. De toutes manières, même les 36 milliards d'euros que le Fonds était parvenu à mettre de côté en 2010 restaient très insuffisants.
    Plus on la différera, plus la vraie réforme sera douloureuse
    Eric Woerth, en 2010, était conscient de la disproportion qui existait entre cet enjeu et sa réforme a minima. Pour le gouvernement Fillon, la principale urgence consistait à repousser courageusement la réforme après les élections de 2012... La loi Woerth prévoyait donc l'organisation, au premier semestre 2013, d'une grande « réflexion nationale » sur une réforme « systémique » : autrement dit, une réforme en profondeur du système lui-même, dans le cadre cependant de la répartition.
    La loi Woerth énonçait cependant d'autres pistes de réformes à explorer, à savoir :
    - premièrement, la recherche de l'équité entre les différents régimes de retraite obligatoire (en particulier entre ceux, très généreux, du secteur public et ceux du privé) ;
    - deuxièmement, l'adoption d'un régime par points, tel qu'il fonctionne déjà dans les complémentaires du privé (Agirc-Arrco), ou en « comptes notionnels », comme il existe en Suède: ces systèmes permettent d'ajuster les recettes et les dépenses avec plus de souplesse que l'actuel système par annuités ;
    - et troisièmement, les moyens de laisser aux assurés le libre choix du moment de leur retraite, le montant de la pension dépendant bien sûr de l'âge de départ.
    Le rapport Moreau n'a retenu aucune de ces pistes. Ses propositions les plus « audacieuses » portent sur deux points non négligeables, mais mineurs :
    - le calcul de la pension des fonctionnaires, aujourd'hui basé sur les 6 derniers mois de salaire, et qui l'aurait été sur les 10 meilleures années - ce qui restait inéquitable. Les syndicats ayant montré les dents, le gouvernement s'est hâté d'enterrer cette idée.
    - l’augmentation de la durée de cotisation, qui aura un effet sur le privé, mais ne permettra de dégager aucune économie sur le secteur public, puisque les cotisations y sont factices : il s'agit de simples jeux d'écritures qui ne correspondent à aucun mouvement de fonds réel.
    D'autres mesures, à caractère fiscal, risquent d'être vivement ressenties par les Français, comme la désindexation des pensions, qui seront revalorisées au-dessous de l'inflation ; augmentation de la CSG sur les retraites ; suppression de l'abattement de 10 % ; fiscalisation des majorations de pension pour les retraités ayant élevé au moins 3 enfants...
    Il aurait pourtant mieux valu s'imposer dès à présent des sacrifices plus importants, et réaliser sans plus attendre l'indispensable réforme de fond. Plus on la différera, plus elle sera douloureuse et plus la situation des retraites, en France, sera compromise. Auprès de l'effondrement des pensions qui se produira si rien n'est fait, la désindexation ou la hausse de la CSG risque d'apparaître dans quelques années comme d'aimables plaisanteries.
    Pour un peuple, il n'est de pire risque que la lâcheté politique de ses dirigeants.
    Jean-Pierre Nomen monde & vie . 2 juillet 2013
    1). Professeur Jacques Bichot, Titanic debt, mai 2012, étude publiée par l'association Sauvegarde Retraites.

  • LE LIVRE NOIR DU LIBÉRALISME

    Depuis la parution du livre de Stéphane Courtois sur les crimes du Communisme, les esprits « bien pensants » nous expliquent qu'on ne peut mettre sur le même plan les crimes du communisme commis par amour et ceux du nazisme commis au nom de la haine. Cela démontre une fois de plus que l'amour et la haine sont tellement proches qu'un esprit « mal pensant » pourrait même déceler dans le nazisme une certaine forme d'amour de soi, de son peuple ... Enfin passons !
    Dans tout cela, le seul qui semble triompher est le libéralisme, et pourtant...
    Le libéralisme, actuellement débridé, n'a jamais autant créé de pauvres, de miséreux n'ayant droit qu'à une vie végétative et vivant à l'état de zombie. Le seul horizon de millions d'individus est une vie misérable dans des banlieues totalement sordides enlaidies sur tous les plans par l'immigration, au milieu d'une population pluri-ethnique vivant dans l'angoisse, la peur et la violence, car ce même libéralisme excelle à détruire les peuples, les races, les nations et l'harmonie de nos cités qui structuraient la personnalité de notre peuple. Des millions d'hommes et de femmes dans notre société dite libérale, de gauche ou de droite, ne connaissent que le chômage, le RMI, la honte de soi, la perte de dignité économique et la perte de dignité tout court, tout ce que décrit Viviane Forrester dans son livre «L'Horreur économique» qui aurait pu s'appeler l'horreur libérale. Ce livre est d'ailleurs un fatras de considérations psycho-intellectuelles et aura permis à l'auteur de s'enrichir grassement sur la pauvreté puisqu'il a déjà dépassé les 300.000 exemplaires. Il ne va jamais à l'essentiel et ne sort jamais de ce qu'il est permis de dire par l'Établissement actuel. Se sentir inutile, sans position sociale, sans voir le moindre respect dans le regard des autres, ne connaître que le mal être psychologique, physique et économique et aller aux «restos du cœur» avec la bénédiction de l'Abbé Pierre, voilà la perspective humiliante offerte par la société à des millions de Français.
    S'il ne tue pas directement, comme l'ont fait le communisme ou le nazisme, le libéralisme actuel sous sa forme mondialisée détruit anonymement par millions les êtres, assassine les âmes sur l'autel du profit. Le sort d'un SDF mourant de froid dans la nuit glacée de l'hiver est-il plus enviable que le sort de tous ceux qui se trouvaient dans les camps de concentration ou le Goulag ?
    Malgré ce bilan effroyable, certains, comme François Léotard, déclarent sinistrement : « Le libéralisme est un humanisme ». Celle phrase dite sur le ton de la méthode Coué cherche surtout à convaincre celui qui la prononce.
    Le libéralisme démocratique est fondé sur une hypocrisie foncière. Il déclare les hommes égaux alors que pour lui l'homme est défini économiquement. Il peut donc même être hiérarchisé quantitativement par le biais monétaire et de cette inégalité économique découlent toutes les autres. Le "fort" économique écrase le "faible" économique. Tel que l'avait vu Hégel, lorsqu'il décrivait la société civile, le bourgeois, archétype de l'homme-produit du libéralisme s'identifie totalement à ce qu'il possède. Toute vision de l'homme enraciné dans son histoire, son pays, sa race est exclu. L'homme n'est qu'un sujet de droit. Quant à ceux qui n'ont rien ou presque, notre société libérale actuelle de gauche (ou de droite) les appelle avec infiniment de mépris les «petits blancs», terme dépréciatif jamais donné aux immigrés. Ces "minables" n'ont bien sûr pas le droit à la parole, qui serait celle d'une complainte liée à leur situation en porte à faux vis à vis de l'idéologie actuelle.
    De tout ceci que faut-il en conclure ? Devons-nous rejeter le capitalisme qui a été un moteur surpuissant pour le développement économique ? La réponse est simple : il faut prôner un capitalisme régulé par un État au service de la Nation et de son peuple.
    par Patrice GROS - SUAUDEAU Statisticien - Économiste     janv. - fevr. 1998

  • En un an, les 500 premières fortunes françaises ont grossi de 25%

    Les 500 premières fortunes de France représentent 330 milliards d’euros. La richesse est de plus en plus concentrée, et un dixième de la richesse française est détenu par un cent-millième de la population.

    Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d’un quart en un an, rapporte l’hebdomadaire Challenges à paraître jeudi 11 juillet.

    Leur richesse cumulée s’établit désormais à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevée depuis 1996, année où Challenges a lancé le classement des «500». Elle a quadruplé en une décennie et représente 16% du produit intérieur brut du pays. Elle compte aussi pour 10% du patrimoine financier des Français, «soit un dixième de la richesse entre les mains d’un cent-millième de la population», affirme Challenges.

    Ce groupe de 500 compte 55 milliardaires, soit dix de plus que l’année dernière, précise l’hebdomadaire. Le plus petit des 445 millionnaires affiche, pour sa part, quelque 64 millions d’euros de patrimoine.

    Et la tendance ne semble pas faiblir. Les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards (40% du total). Une embellie qui permet même aux riches français de s’inscrire dans le nouveau palmarès des 100 premières fortunes européennes, publié par le magazine suisse Bilan.

    LVMH, L’Oréal, Auchan, Hermès, Dassault…

    En tête de liste, Bernard Arnault, PDG de LVMH, affiche une fortune de 24,3 milliards d’euros, en hausse de 3,1 milliards. Il est suivi de l’héritière de L’Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2 milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards d’euros. Gérard Mulliez, du groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière, avec 19 milliards (+1 milliard), suivi de Bertrand Puech (Hermès), dont la richesse s’est maintenue à 17,4 milliards.

    Les suivants sont Serge Dassault, du groupe industriel Marcel Dassault (12,8 milliards d’euros), François Pinault (Kering, 11 milliards), Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards), le «roi de la bière et du vin», Pierre Castel (7 milliards), qui fait cette année son entrée dans le Top 10, Alain Wertheimer, de Chanel (7 milliards), est lui aussi un nouveau membre du club des dix.

    Enfin, le dernier du Top 10 est le fondateur de l’opérateur Free, Xavier Niel, entré dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec 80 millions d’euros et qui pèse actuellement plus de 70 fois plus (5,9 milliards).

    Parmi les baisses, la famille Peugeot

    L’année n’a cependant pas été aussi profitable à tous les riches de France. C’est le cas de Jacques Servier, qui a pâti des suites de l’affaire du Mediator, qui ont réduit de 15% la valorisation du groupe pharmaceutique. Le financier, actionnaire d’Eramet et étranglé par ses dettes Romain Zaleski a subi une baisse de 40% de sa fortune, et doit vendre peu à peu ses autres participations.

    Le secteur automobile est également particulièrement touché. La famille Peugeot, ancien membre du Top 10, a ainsi vu sa fortune baisser en deux ans de 70%.

    Le Temps  http://fortune.fdesouche.com

  • Des privilégiés gavés d’argent public !

    Comme vous le savez, Laurence Parisot, la grande pourfendeuse des dépenses publiques vient de rejoindre le Conseil Economique Social et Environnemental où elle touchera 3786,76 euros mensuels issus du budget de l’Etat. On pourra s’étonner que notre amie Laurence qui déclarait, il y a encore peu : « Nous avons besoin de faire des économies. La France est addicte à la dépense publique et il faut qu’on sorte de cette logique-là  » ne fustige pas le coût exorbitant d’une institution dont l’utilité reste à prouver, et qui a un budget de prés de 40 millions d’euros ! 

    Elle y retrouvera plusieurs membres du Medef qui siègent déjà dans le groupe des entreprises dont Benoît Roger-Vasselin, l’actuel Président de la Commission Relations du Travail, Emploi et Formation de l’organisation patronale. Gattaz, un de ses prédécesseurs au MEDEF qui s’appelait alors le CNPF (Conseil National des Pleurnichards Français) fait partie des récipiendaires de la Légion d’Honneur qui est désormais donnée « à n’importe qui ! ». Il faut supprimer tous ces pseudos commissions, ces groupes et leurs chargés de mission, les rapporteurs de n’importe quoi, qui n’existent souvent que pour recycler d’anciens grands patrons, des politiques n’ayant pas été réélus et tout un système de copinage.

    « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » disait entre autre cette grande philosophe à la tête du MEDEF. La précarité ne concerne bien sûr que les manants. Les belles gens, elles, sont génétiquement pérennes et indispensables à la nation, tout en gardant bien sûr des rémunérations annexes et leurs jetons de présence des conseils d’administration de diverses sociétés du CAC 40. Les trois à quatre milles euros qu’ils perçoivent d’argent public ne représentent pas grand-chose pour eux, alors qu’ils feraient le bonheur de millions de français…

    Oui Madame, il faudra, un jour, que vous m’expliquiez pourquoi vous êtes totalement « contre l’Etat » mais que vous sollicitez, enfin le MEDEF, des millions de subventions par an. Et oui, l’Etat providence que Laurence Parisot et le Medef rêvent de démanteler à parfois de bons côtés… car en fait ce qui gêne ces gens, ce n’est pas tant que l’Etat soit en déficit ou dépense de l’argent dans l’éducation, la santé, pour embaucher dans la fonction publique ou aider les plus défavorisés, non, ce qu’ils ne supportent pas c’est que d’autres qu’eux profitent de cet argent.

     

    Pensent-ils vraiment qu’ils sont meilleurs que les autres et qu’ils le méritent ? Ne se rendent-ils pas compte que sans la puissance publique, ils ne sont rien ? Depuis les infrastructures, route, énergie, assainissement, en passant par la formation de leur personnel et sans oublier les juteux marchés publics, tout ce qu’ils ont, ils nous le doivent directement ou indirectement.

    Non contents de vouloir de plus en plus d’argent sous forme de subventions, ils demandent constamment des réductions d’impôts ou de cotisations, pour être compétitif et stopper le chômage, parait-il ! Alors que cette politique n’a pas réduit le chômage, mais l’a au contraire augmenté. Quant à la compétitivité, elle est sérieusement plombée par les rémunérations et les dividendes qu’ils se distribuent allégrement ! Si eux ont besoin de nous, nous, nous n’avons pas besoin d’eux, ils ne servent à rien, ne créent rien, ne produisent rien, ils vivent seulement du fruit de notre travail. Il est grand temps de les mettre à la porte et de réquisitionner ce qu’ils nous ont pris. Ces riches peuvent partir ou ils veulent, mais avant, il leur faut rendre ce qu’ils nous ont volé !

    Alex TERRIEUR pour Conscience Citoyenne Responsable

    http://2ccr.unblog.fr/2013/07/06/des-privilegies-gaves-d-argent-public/

    Lire également :AH ! « LES PAUVRES RICHES » …

    « Tout État génère une classe parasite. » …BAKOUNINE
    ROBERT GIL  http://www.agoravox.fr

  • Débat sur l'embryon : simulacre de démocratie à l'assemblée

     

    Communiqué de la Fondation Lejeune :

     

    "Après l’échec d’une tentative des radicaux de gauche en mars, le gouvernement s’obstine et a remis à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale la proposition de loi visant la libéralisation de la recherche sur l’embryon humain en France. Examiné depuis 23h hier soir, en catimini, à la veille des vacances parlementaires, le texte ne fait pas l’objet du débat qu’il mérite. Mutisme de la ministre et du rapporteur, réserve de vote, absence des partisans du texte sur les bancs de l’hémicycle : le débat est tronqué alors que le Parlement s’apprête à entériner le bouleversement du droit, celui de chaque être humain à être protégé dès le commencement de sa vie (art. du Code civil). Les opposants à la recherche sur l’embryon humain, députés ou simples citoyens, peuvent s’indigner de la tournure que prend le simulacre de débat à l’Assemblée nationale.

    Après avoir non seulement refusé de répondre à la seconde motion déposée par les défenseurs du régime actuel, la ministre a finalement décidé d’utiliser la réserve de vote pour vider de son intérêt tout examen des amendements. En effet, les opposants au texte ont le droit de défendre point par point chaque amendement à ceci près qu’aucun n’est plus soumis au vote. La manœuvre présente deux avantages que la ministre ne prend même pas la peine de maquiller : d’une part, elle permet à tous les partisans du texte de tranquillement quitter l’hémicycle et de se soustraire au débat puisqu’aucun vote n’aura lieu avant le vote solennel global de mardi, d’autre part, elle évite le risque qu’un des amendements ne soit adopté ce qui changerait, même à minima, le texte et obligerait à une navette avec le Sénat.

    Enfermée dans le mutisme et le refus du débat, la ministre ne répond pas à des questions posées à plusieurs reprises par les opposants au texte dans l’hémicycle, questions qui concentrent pourtant les enjeux de fond des discussions en cours :

    1. Peut-elle affirmer que l’embryon humain n’est pas un être humain ?

    2. La ministre a-t-elle reçu des représentants des lobbys de l’industrie pharmaceutique ?

    3. Puisqu’elle-même s’indigne des soupçons portés sur la proposition de loi, qui répondrait davantage aux attentes des industriels que des patients, pourquoi refuse-t-elle d’inscrire dans le texte que le recours aux embryons humains soit réservé aux équipes publiques de recherche, comme le proposent certains ?

    4. Une libéralisation de la recherche sur l’embryon ne mettra-t-elle pas à mal la clause de conscience des chercheurs qui refuseraient de détruire des embryons humains dans le cadre de leurs travaux ?

    5. Quel budget la France alloue-t-elle et prévoit-elle d’allouer à la recherche sur les cellules iPS qui focalisent les crédits et les ressources humaines dans certains pays, au Japon en particulier ?

    6. Comment ose-t-elle appeler à plus d’indépendance de l’Agence de la Biomédecine alors que l’ABM a été épinglée par la Cour administrative d’Appel de Paris pour une dérogation de recherche sur l’embryon accordée illégalement, d’autres recours étant en cours d’examen.

     

    La majorité socialiste franchit deux caps, dans cette affaire. Elle érige en normes des atteintes à la vie humaine qui n’étaient jusqu’à présent que dérogatoires. Elle stigmatise comme des ennemis ceux qui veulent garantir le respect de chaque être humain dès le commencement de sa vie. C’est peu dire qu’en livrant une guerre contre la vie des plus fragiles d’entre nous, une telle majorité a perdu toute légitimité. La Fondation Jérôme Lejeune participait aujourd’hui à une scénographie à côté de l’Assemblée nationale. Les participants, rassemblés par le collectif Un de nous, ont symbolisé et dénoncé la recherche utilisant des embryons humains.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/