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économie et finance - Page 798

  • Bruxelles veut criminaliser l’utilisation de semences non enregistrées

    Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne veut rendre illégal le fait “de faire pousser, de reproduire ou de vendre” des semences de végétaux qui n’ont pas été “testées, approuvées et acceptées” par une nouvelle autorité, l’Agence européenne des variétés végétales.

    Les jardiniers qui cultivent leurs propres plantes à partir de graines non réglementées seront considérés comme des criminels en vertu de cette loi.

    Le projet de loi, qui a déjà été modifié à plusieurs reprises, est consultable ici.

    “Cette loi va immédiatement stopper le développement des variétés de légumes pour les jardiniers, les cultivateurs biologiques, et les petites agriculteurs”, a déclaré Ben Gabel, jardinier et directeur de “The Seed Catalogue Real”.

    “Les jardiniers ont des besoins très différents. Par exemple, ils cultivent manuellement, pas à la machine, et ne peuvent pas ou ne veulent pas pulvériser des produits chimiques puissants. Il n’y a aucun moyen d’enregistrer les variétés adaptées à une utilisation à domicile selon les critères stricts de l’Agence des variétés végétales, qui est seulement préoccupée d’approuver le type de semences utilisées par les agriculteurs industriels.”

    Théoriquement, toutes les plantes devront à terme, être enregistrées

    Sous le titre IV de la proposition de loi de l’UE :
    Titre IV – Inscription des variétés dans les registres nationaux et de l’Union

    “Les variétés, afin d’être mises à disposition sur le marché dans toute l’Union, doivent être inscrites dans un registre national ou dans le registre de l’Union via la procédure de demande directe au CVPO.”

    Les jardiniers doivent également payer des frais à l’Union Européenne pour l’enregistrement de leurs graines. D’après le texte de la proposition de loi :

    “Les autorités compétentes et le CVPO devront exiger des frais pour le traitement des applications, les examens formels et techniques, y compris les vérifications pour la dénomination de la variété et le maintien des variétés pour chaque année pendant la durée de l’enregistrement.”

    Bien que cette loi peut initialement être uniquement destinée aux jardiniers commerciaux, tôt ou tard, cela concernera également les jardiniers amateurs.

    Les petits acteurs du secteur, notamment l’association Kokopelli, s’insurgent contre ces propositions qu’ils jugent taillées sur mesure pour les poids lourds de l’industrie semencière.

    “En réduisant les droits des paysans à ressemer leurs propres semences, en durcissant les conditions de reconnaissance des variétés par des petits entrepreneurs indépendants, en limitant la circulation et l’échange de graines entre associations et entre planteurs, la Commission européenne balaye 10000 ans d’histoire agricole”, a affirmé l’eurodéputé José Bové, cité dans un communiqué.

    L’office communautaire qui délivre les titres de propriété intellectuelle sur les variétés sera directement chargé du catalogue qui conditionne l’accès au marché des semences. En outre, un suivi électronique des échanges de semences en Europe, géré par l’administration au nom de la sécurité sanitaire, pourrait servir à poursuivre les agriculteurs qui utilisent des graines protégées ou leurs propres variétés de ferme.
    “Au prétexte de simplification, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct de l’industrie et de ses brevets”, dénonce le Réseau Semences Paysannes dans un communiqué publié mardi 7 mai.“Il s’agit d’un hold-up sur les semences, soigneusement caché sous des centaines de pages de jargon réglementaire”

    Cette loi est la “solution finale” pour Monsanto, DuPont, Pionner, Sygenta et d’autres sociétés de semences, qui ont depuis longtemps admis que leur objectif est le contrôle total de toutes les semences et les cultures de la planète. En criminalisant la culture privée de légumes – faisant des jardiniers des criminels – la commission européenne remet le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.

    Une pétition en ligne contre ce projet réunit déjà près de 50000 signatures.

    Sources : NaturalNews / Lavenir.net / Le Journal du Siècle

    http://fortune.fdesouche.com

  • France Terre d’Asile : 44 millions d’euros de subventions et dotations en 2010

     

     
    Capture d’écran de la page « Dotations et Subventions » du rapport financier de France Terre d’asile 2010. Les chiffres sont en euros.

    Le rapport financier 2011 n’est pas disponible en ligne (voir ci-dessous)

    Les lecteurs compétents en analyse de bilans financiers peuvent éventuellement télécharger le rapport financier 2010 complet ici et souligner les points importants (ce que nous ne sommes pas en mesure de faire).
     http://www.fdesouche.com/

  • Immigration et mondialisation (Écrits de Paris)

    LORSQU'UN jour on questionna Christian Sautter sur la construction européenne et la mondialisation, le ministre de l'Economie de l'époque répondit que les opposants étaient ceux qui auraient été les partisans de Pétain. Il aurait pu continuer « Vichy, la collaboration, la milice, Darnand, Papon, Bousquet, les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, la rafle du Vel' d'hiv, Drancy... » Ce genre d'argument empêche très rapidement toute discussion.
    L'immigration maintenant fait partie de la mondialisation. Ceci est dû à la circulation accélérée des marchandises et des hommes. Elle est totalement liée au libéralisme mondialisé. L'économie est au service de l'économie et non au service d'un peuple ou d'une nation. Quant aux hommes... Elle est la finalité suprême. Qu'importe si les peuples européens disparaissent, il faut que les taux de croissance soient les mêmes comme l'a proposé Alain Juppé.
    D'ailleurs on ne dit plus le mot Français, on dit «citoyen» ou «républicain» comme le répétait à l'envi Catherine Tasca dans une émission télévisée. Le terme « Français de souche » était parait-il discriminatoire, le mot «Français» devient gênant pour les immigrés et notre époque mondialiste. On a proposé de faire venir en Europe 159 millions d'immigrés. On croyait à une exagération, une provocation. Maintenant on parle de 700 millions, La première étape consistait donc à faire l'intégration européenne, la deuxième étape consiste à supprimer les Européens. Les élites européennes et occidentales deviennent complètement folles. Le terme «Européen» devra comme «Français» disparaître car il a une connotation raciale ou culturelle. Il ne sera plus guère pertinent de l'utiliser pour les nouveaux habitants de l'Europe géographique.
    Non seulement on ne parle plus de politique nataliste, de la pérennité d'un peuple ou d'un pays mais on ne parle même plus d'une nouvelle organisation de la formation professionnelle. Il suffit de faire venir des travailleurs formés ailleurs, au détriment de l'avenir économique des pays d'origine. Nos élites libérales mondialisées répondent en chœur à chaque question qui se pose :
    « Comment résoudre la baisse de la natalité ? » - l'immigration.
    « Comment faire lorsque dans un secteur il manque quelques travailleurs (que l'on pourrait en général très facilement trouver en France) ? » - l'immigration.
    « Comment résoudre les retraites ? » - l'immigration.
    Ceci est dit avec un cynisme effroyable et la perversité de perpétuellement détruire ce qui fonde avant tout un pays, c'est-à-dire ses femmes et ses hommes qui transmettent un patrimoine de génération en génération.
    Toute l'histoire prouve que le développement économique a été essentiellement liée au progrès technique et non à l'appel d'une main-d'œuvre massive et non qualifiée. Il faut d'ailleurs rappeler qu'on a abaissé la semaine de travail à 35 heures. Quant à l'immigration, il faut savoir que 5 % seulement des immigrés actuels viennent pour des raisons liées à un travail. Le slogan « les immigrés font le travail que les Français ne veulent pas faire » est totalement faux depuis longtemps. Les partisans acharnés de l'immigration actuelle veulent lui substituer « les immigrés font le travail que les Français ne peuvent pas faire », formule liée à une immigration dite de «qualité». Les Français sont-ils aussi stupides pour ne pouvoir exercer certains travaux qualifiés ou nos responsables politiques sont-ils aussi limités pour ne pouvoir anticiper les futurs besoins et en organiser la formation professionnelle adéquate ?
    Les réponses que proposent ces «experts» de l'immigration ne sont que des réponses perverses s'appuyant sur des soubassements politiques et idéologiques, la plupart du temps troubles et non avouables, où se mélangent la haine de soi, l'humanitarisme et une vision de l'homme néantisante, des restes de tiers-mondisme.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • de Villeneuve d’Ascq à Savar, un monde sans frontières…

    A Villeneuve-d’Ascq (nord), les cambriolages , qui sont un véritable viol de l’intimité, se sont multipliés depuis l’arrivée ces derniers mois d’un campement de 400 roms sur le territoire de la commune. C’est à cette installation que les habitants attribuent la brusque montée en flèche de la délinquance. Face à l’inertie des pouvoirs publics, ils ont placardé dans leur quartier des photos de deux jeunes aperçus plusieurs fois rôdant dans le quartier et apparaissant sur une vidéosurveillance après un cambriolage. Le tollé engendré par cette initiative a été immédiat.

    Certes, fort heureusement la présomption d’innocence existe, nul n’est censé se substituer au rôle de la police et encore moins se faire justice lui même. Mais Bruno Gollnisch entend le cri de détresse envoyé ici, et dénonce lui aussi l’incapacité de l’Etat à assurer une sécurité qui, faut-il le rappeler, est la première des libertés.

    Alors, les bonnes consciences de gauche, voire de « droite » ont crié au retour de »heures les plus sombres de notre histoire » , celle où la « délation » servait à traquer et à arrêter les « étrangers ». L’antienne est connue, convoquer le passé pour noyer sous l’opprobre tentative de sursaut et appel au secours des Français qui n’en peuvent.

    Les bonnes consciences de « droite », ont dénoncé le vœu de Christiane Taubira de supprimer le passage par la case prison pour les délinquants condamnés à moins de deux ans d’incarcération, ce qui est le cas de la plupart des cambrioleurs, a fortiori quand ils sont mineurs, y voyant une incitation à agir en toute impunité.

    Ce n’est pas totalement faux mais c’est avoir la mémoire courte affirme Bruno Gollnisch. Cela fait vingt ans, et c’était donc déjà cas sous la décennie Chirac-Sarkozy, que faute de réelle volonté politique, faute de place dans les prisons , par laxisme gauchisant d’une certaine justice et du fait de la pusillanimité de la majorité des députés qui votent les lois, les « petits délinquants » sont assurés de ne pas séjourner en prison ou à tout le moins, de ne pas y rester très longtemps.

    A des milliers de kilomètres de là, il y a dix-huit jours à Savar, dans la banlieue de Dacca, capitale du Bangladesh,et selon un nouveau bilan, plus de 1000 personnes sont décédées suite à l’effondrement d’un immeuble ne respectant aucune norme et abritant des ateliers de confection . Hier Au moins huit personnes ont péri dans l’incendie d’une usine textile au Bangladesh. La veille le gouvernement annonçait la fermeture de dix-huit usines textiles…sur les 4 500 que compte le pays, pour des raisons de sécurité.

    Les ouvriers Bangladeshis sont parmi les moins payés au monde et ce pays attire donc de nombreuse sociétés et multinationales qui font fabriquer à moindre coût des vêtements que nous retrouvons dans de grandes surfaces et de grandes enseignes en France et en Europe.

    Il existe un dénominateur commun entre l’appel au secours des habitants de Villeneuve d’Ascq et les conditions de vie, la mort atroce des ouvriers du Bangladesh. Celui tout simplement d’une Europe bruxelloise où les frontières ont été abolies et qui refusent le protectionnisme au nom de l’idéologie mondialiste et de la doctrine ultra libre-échangiste.

    Absence de frontières qui, du fait de l’élargissement de l’UE, permet aux Roms de venir s’installer dans les pays dits « riches » (pour combien de temps encore ?) de l’Union. Absence de protectionnisme économique qui permet aux négriers des temps moderne de se trouver un main d’oeuvre taillable et corvéable à merci pour inonder le marché français et européen avec leur marchandise.

    Bruno Gollnisch l’a déjà dit, il ne suffit pas de clamer que « nos achats sont nos emplois ». Il faut agir en rétablissant des filtres, des droits de douane en l’absence desquels nos ouvriers français, notamment dans l’industrie textile, ont été condamnés au chômage.

    Il faut même accepter peut être de payer plus cher son tshirt si l’on veut que celui ci soit fabriqué en France, quitte à en avoir moins dans ses placards. Il faut aussi que la grande distribution les grandes enseignes acceptent de réduire leur marge considérable pour permettre la survie du « made in France« .

    En un mot , il faut que les Français , à Villeneuve d’Ascq comme ailleurs, se dotent de représentants conscients que le patriotisme économique, la prospérité et la sécurité des Français, passent par le retour d’un Etat qui refuse d’abdiquer sa souveraineté au nom de l’utopie désastreuse d’un monde dans frontières.

    http://www.gollnisch.com

  • Du prêt à consommer culturel et social

    Nous allons ici aborder le problème du prêt à consommer dans certains domaines, ainsi que ses conséquences qui sont : perte de patience, perte d’intérêt pour tout ce qui ne peut pas être fait rapidement, désir de tout avoir tout de suite, plus aucune envie de passer ne serait-ce qu’un peu de temps à lire, faire des recherches, tenter de comprendre, préférant que d’autres le fassent. C’est un mal typique et primordial de notre société actuelle : la fainéantise intellectuelle généralisée est l’un des principaux instruments du système pour pérenniser son emprise sur ceux qui sont devenus des consommateurs voire même des esclaves volontaires.

    La consommation immédiate étant devenu un mode de vie, elle s’applique désormais à tout, et essentiellement à la culture, ainsi qu’aux « activités humaines ». Cela se répercute également sur la sexualité et la vie de couple en général. Je traiterai ce sujet à partir de ces deux axes, le prêt à consommer culturel et le prêt à consommer social.

    Le prêt à consommer culturel se ressent par le désintéressement total d’une grande partie de la population à la lecture, et à la réflexion, ainsi qu’aux recherches, voire même tout ce qui demande un effort intellectuel. Tout doit leur tomber « tout cuit » devant les yeux, et ils (ou les zombies) le prennent pour argent comptant. Il n’y a plus de démarche de réflexion personnelle. Peu importe d’où ça vient, qui le dit, et quel est vraiment le message passé, une fois que « je » n’ai pas à perdre de temps à faire quelque chose par moi-même, cela « me » convient. La première illustration à cela est le pouvoir médiatique qui bien que décrié par de plus en plus de gens continue à faire, pour l’instant, et peut-être même encore pour longtemps, malheureusement, la pluie et le beau temps dans les mentalités.

    C’est une réaction typique de personnes manquant cruellement de réflexion. Cette réflexion que nous possédons à priori tous, liée au libre-arbitre, mais que nos dirigeants et leurs laquets tentent sans cesse de détruire. Le simple fait de réfléchir par soi-même est déjà aujourd’hui un acte de résistance.

    Les lectures, les recherches tant historiques que liées à l’actualité (qui se font bien plus simplement désormais avec Internet), ainsi que la discussion, sont autant de moyens et de possibilités de s’enrichir, de créer du lien, et de devenir un dissident.

    C’est bien pour cela que la société dans laquelle nous vivons cherche à nous désociabiliser. Elle nous pousse à user des personnes qui nous entourent, occasionnellement, sans prendre le temps de créer et d’instaurer une relation sociale durable. La société est devenue l’antithèse de ce qu’elle devrait être. Un vecteur d’égoïsme au lieu d’être un facteur de rassemblement. La démocratie républicaine sous le joug de laquelle nous vivons est tout le contraire du clan germanique, de la société Athénienne, ou de la civilisation Romaine qui avaient pour but d’unifier le peuple. On en est bien loin aujourd’hui : le système et ses rouages concourant à la destruction de toute forme de communauté ou de lien social digne de ce nom pour régner plus facilement sur un agglomérat d’individus isolés et égoïstes ne présentant aucun danger pour eux.

    Ce qui nous fait aborder le second axe, celui du prêt à consommer social.

    Comme dit précédemment, de nos jours, très peu de personnes construisent des relations sociales stables et fortes. Combien d’entre elles peuvent prétendre être entourées d’amis de confiance, avoir une famille sur laquelle ils peuvent compter, être un élément de poids au sein d’un groupe, d’une communauté ? Très peu, et celles pouvant prétendre cela sont des personnes vivant en marge, des dissidents, des révolutionnaires refusant d’être un rouage du système décadent et apatride.

    Le prêt à consommer social sera ici divisé en deux parties. Amical et familial.

    Qui aujourd’hui prend le temps de construire une vraie relation amicale ? De plus en plus, les relations dites amicales ne sont ni plus ni moins résumées qu’au fait de se servir des autres. Bien loin de l’esprit du clan, de la communauté et de l’entraide.

    Pour ce qui est du côté familial, au sens large du terme, de la cellule familiale la plus simple (le couple), à la plus complète (la famille élargie), il y a la aussi un énorme problème. Combien enchaînent les relations sexuelles au nom de la « jeunesse », pour « profiter »… Et ceci tout en étant, parfois, déjà en couple officiellement !? Quand bien même, c’est bien plus qu’une histoire d’être en couple, c’est une histoire de respect de soi et de l’autre.
    Et là encore, on retrouve donc ce prêt à consommer hideux, où les deux corps ne sont rien d’autre que des morceaux soumis à des pulsions primaires. Il n’y a aucune relation durable construite et chacun a consommé l’autre égoïstement à la manière d’un objet.

    Au niveau familial, on retrouve un manque de solidarité total entre les membres de ce qui devrait être le premier cercle de la communauté qui est censé être soudé par le sang et des alliances durables (mariages, fiançailles, etc). Des frères et sœurs qui ne dialoguent pas, le délaissement des parents, des personnes qui ont apporté leur savoir et inculqué une éducation, des mariages finissant très souvent en divorce, des enfants caprices dont l’éducation importe peu… La liste est longue mais témoigne inévitablement d’une crise des liens familiaux qui deviennent pour l’individu actuel de plus en plus une gêne alors qu’ils devraient être amour, entraide et fraternité.

    Voilà dans quoi nous vivons ! Le système du marketing s’est imposé à notre vie quotidienne, sociale et familiale. Tout ce qui construit un Homme, un peuple, une culture est détruit dans le but de nous anéantir, et personne ne veut en prendre conscience, l’Européen préférant se vautrer dans le consumérisme et de fausses valeurs changeantes au gré des publicitaires et marketeurs.

    Pour conclure, nous pouvons dire sans aucun doute, que tout ceci est le fruit résultant du capitalisme libéral ne désirant plus voir des citoyens, des êtres humains, mais juste des consommateurs sans attaches et sans repères, totalement indifférenciés, tous basés sur le même modèle, bien malléable.
    Les zombis du systême !

    Tolbiac http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Mosco et son dernier cocorico à Paris

    Les propos de Moscovici, énoncés triomphalement le 5 mai (1)⇓ : "l'austérité en Europe c'est fini" méritent plus qu'une simple interrogation, plus qu'un haussement d'épaules, plus qu'un ricanement dans les autres capitales de l'Union européenne.

    Tout d'abord on doit les ramener à leur dimension franco-française : l'austérité en France, et même ce qu'on appelle la rigueur, et même ce que les socialistes français appellent, sans rire, le "sérieux budgétaire", à Paris cela n'a jamais commencé.

    Les dépenses publiques hexagonales, en effet, sur les trois dernières années constatées, ont été:
    - en 2010 : 1 094 milliards d'euros
    - en 2011 : 1 119 milliards d'euros
    - en 2012 : 1 149 milliards d'euros

    Les ministres ont passé, l'eau a coulé sous les ponts de Bercy, à l'équipe Lagarde-Woerth a succédé le tandem Baroin-Pécresse, et celui-ci a laissé la place il y a 12 mois à l'attelage Moscovici-Cahuzac, ce dernier ayant cédé son maroquin à Bernard Cazeneuve pour les raisons que l'on sait.

    En vérité la haute direction des finances publiques n'a jamais cessé de dépendre de hauts fonctionnaires dont le grand public ignore les noms et dont les préoccupations échappent au commun des contribuables.

    Contentons-nous ici de constater le résultat.

    Malgré les discours sur la RGPP, révision générale des politiques publiques, devenue MAP, modernisation de l'action publique,
    - malgré les efforts de la défunte DGME, direction générale de la modernisation de l'État, remplacée par le SGMAP, secrétariat général pour la modernisation de l'action publique,
    - malgré le tournant verbalement courageux des discours lus à la tribune de l'assemblée par Mme Pécresse à partir de septembre 2011,
    - au plan des actes : la collectivité française n'a pas réduit d'un centime le périmètre de ses gaspillages institutionnels.

    Elle les a même accrus.

    On a été choqué, à fort juste titre, de la volonté explicite de la classe politique de ne pas rogner d'un euro sur ses propres prébendes, indemnités, avantages en nature, régimes de retraites dérogatoires, etc.

    Mais les communiquants ne se sont pas attardés à reprendre les questions que pose Agnès Verdier-Molinié dans son excellent petit livre "60 milliards d'économies" (2)⇓ notamment sur les privilèges de la haute fonction publique et sur l'opacité organisée du système.

    Moscovici présentait, le 5 mai, l'accord de tolérance avec Bruxelles du 3 mai, différant de deux ans la mise aux normex des comptes publics de la République comme une "victoire des thèses françaises".

    Il aurait pu remarquer que cette décision se traduit surtout par un approfondissement du fossé franco-allemand.

    La veille de ses déclarations, dès le 4 mai, Le Monde (3)⇓ soulignait en effet les réactions négatives outre-Rhin. Elles ne viennent ni du porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, qui parle d'un "processus normal" ni même du ministre des finances. Habituellement plus ronchon, Wolfgang Schäuble observe de façon neutre que : "le pacte de stabilité (...) permet une certaine flexibilité dans l'application des règles". (4)⇓

    Au contraire, plusieurs parlementaires de droite, plus libres de leurs déclarations, désapprouvent ouvertement ce sursis. (5)⇓

    Citons :

    Michael Stübgen, responsable des questions européennes du groupe parlementaire CDU-CSU : "C'est le mauvais signal. Je ne constate pas que la France entreprenne des réformes. Allonger le délai, c'est simplement dire: continuez comme cela".

    Alexander Dobrindt, secrétaire général de la CSU bavaroise : "ne donnons pas un bonus spécial pour la politique d'échec du président François Hollande."

    Hermann-Otto Solms, expert financier du FDP : "Les Etats doivent faire leurs réformes aussi vite que possible, assainir leurs finances publiques et améliorer la compétitivité de leurs entreprises".

    Patrick Döring secrétaire général du FDP :"On voit maintenant où mène la mauvaise politique de la France. Un plus grand chômage, des impôts au plus haut, de faibles investissements et pas de croissance".

    Voilà ce que pensent les Allemands.

    Au-delà de ce discord de plus en en plus visible on doit beien mesurer que la politique et les déclarations de Moscovici ressemblent comme deux gouttes d'eau à celles que suivit à partir de 2009 le gouvernement de Papandréou et de son ministre des Finances. Ce dernier, membre comme Moscovici du groupe de Bilderberg, croyait possible de "finasser" avec les exigences du FMI auquel le gouvernement d'Athènes fit appel.

    Alors le directeur général de cette énorme technocratie s'appelait Dominique Strauss-Kahn.

    Aujourd'hui son successeur Madame Lagarde ne tient pas le même discours. Elle intervenait officiellement au symposium de Saint-Gall des 2 et 3 mai "déclarant la guerre au consensus mou. Récemment, le FMI semblait recommander d’alléger l’austérité. Christine Lagarde refuse cette interprétation." (6)⇓. Ses propos vont désormais dans le sens, non de la "rigueur", non du "sérieux budgétaire", mais de la "consolidation fiscale" et même explicitement de "l'austérité". Tout en préconisant une "combinaison" entre pression fiscale et réduction des dépenses, elle reconnaît aujourd'hui qu'il n'y a "pas d'alternative à l'austérité" (7)⇓. Voilà qui, certes peut faire sourire dans la mesure où cela tranche avec la politique du gouvernement Fillon auquel elle avait appartenu pendant quatre ans, de 2007 à 2011.

    Moscovici trompe les Français et peut-être se trompe-t-il lui-même en croyant possible de ne pas réduire la dépense publique. Les solutions existent et elles se révèlent bénéfiques à moyen terme pour les pays qui manifestent le courage de les mettre en œuvre. Puis-je me permettre de souligner ici que dès 2012 j'indiquais quelques pistes en vue de cet assainissment libérateur, nécessaire à la France, afin que "plus léger soit notre tribut". (8)⇓

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1 sur Europe N°1.⇑
    2 cf. "60 Milliards d'économies" par Agnès Verdier-Molinié, 240 pages, 2013, éditions Albin Michel ⇑
    3 cf.Le Monde.fr avec AFP | 04.05.2013 à 12h07⇑
    4 cf.Bild am Sonntag 5 mai⇑
    5 cf.Focus daté du 5 mai.⇑
    6 cf.Temps de Genève du 3 Mai 2013⇑
    7 cf.interview à la RTS et repris par AFP et cité par Le Monde 02.05.2013 à 17h41⇑
    8 cf. "Pour une libération fiscale".⇑

  • Retraites, protection sociale, famille, enseignement : Ayrault précise et accélère son calendrier

    Un séminaire gouvernemental s’est réuni hier à l’Élysée, un an après l’élection de François Hollande. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault y a présenté le calendrier des « réformes » à entreprendre.

    Il a d’abord renouvelé la recherche du consensus avec les organisations syndicales : « Notre méthode, c’est d’abord le dialogue. Il y a un rendez-vous que nous nous sommes fixés : la conférence sociale, dont la deuxième se tiendra les 20 et 21 juin prochains. Avec les ministres concernés, je débuterai les entretiens bilatéraux la semaine prochaine ».

    Au menu, les retraites : « la concertation sur l’avenir du système de retraite sera lancée lors de la conférence sociale. La réforme globale sera discutée par le Parlement à l’automne 2013 ».

    Pour la santé et la protection sociale, « nous avons, a dit le Premier ministre, lancé la stratégie nationale de santé, elle devra être précisée et déclinée en juin prochain ». Le 8 février, à Grenoble, il en avait donné un axe : « assurer le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance maladie ».

    « Nous annoncerons d’ici un mois nos mesures sur la politique familiale », a-t-il ajouté. Le gouvernement a déjà indiqué qu’il envisageait de mettre des conditions de ressources au versement des allocations familiales, ceci dans le cadre des mesures de lutte contre les déficits publics.

    « La loi sur la refondation de l’école sera adoptée avant l’été », a-t-il annoncé et « 2013 sera également l’année de la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur et la recherche ». Le projet de loi Fioraso passe au Parlement dès le 22 mai.

    http://www.voxnr.com/

  • Les professionnels de la subvention

    La loi autorisant le mariage homosexuel est votée ! C’est fini ! Enfin non ! Enfin si ! Enfin, c’est selon… Un recours auprès du Conseil constitutionnel a immédiatement été déposé par l’opposition UMP, contestant la procédure des débats et l’ouverture de l’adoption aux couples de même sexe… et d’autres manifestations sont annoncées, prévues, organisées, datées… Combat d’arrière-garde ? Ultime soubresaut d’un camp vaincu ? Volonté délibérée d’harceler la majorité parlementaire ? On ne sait plus trop pour le moment, l’affaire se martelant pour beaucoup sur l’air d’« On a perdu une bataille, on n’a pas perdu la guerre… », un peu comme on se console d’un échec amoureux en se répétant « une de perdue, dix de retrouvée… », tandis que d’autres entonnent « On a gagné, on a gagné » sur l’air des lampions, mais en se demandant quand la tempête politique qu’ils ont déclenchée se calmera. Si elle se calme… Les messieurs vont pouvoir à l’avenir se passer la bague au doigt entre eux et les madames itou. Vive les marié(e)s ! Mais seront-ils si nombreux ? Si l’on s’en réfère – et pourquoi pas ! – aux couples homosexuels pacsés depuis la loi de 1999, il s’agit de… 6 % des Unions contractées… Et comme un mariage est bien plus contraignant qu’un PACS, notamment dans la perspective d’une éventuelle séparation, il est logique de penser que bien moins encore d’homosexuel(les) convoleront en justes noces. Tout ça pour ça ! Et dire que certains opposants ont annoncés la « fin d’une civilisation » ! À quoi tiendraient les choses, on se le demande ! Mais quoiqu’il en soit, que la bataille soit perdue ou gagnée selon les camps en présence, il est certain que la guerre, elle, va continuer. Rappelons que lors des débats pour instaurer la loi sur le Pacs, tous les partisans de celle-ci juraient alors leurs grands Dieux que jamais, Ô grand jamais ! il ne serait question un jour de mariage… Question qui fut leur nouvelle revendication à la seconde même où le Pacs fut voté. Aujourd’hui, une partie des partisans du Mariage pour tous ont annoncé de même que « le mariage, bien sûr », mais la « procréation médicalement assistée (PMA), il n’en était évidemment pas question… dans le même temps que d’autres ne se gênent nullement de la réclamer. Soyons donc assurés qu’il s’agit désormais du prochain enjeu des multiples associations dont la plupart ne représentent que leurs responsables et les subventions qui les font vivres. Grassement, bien souvent. Car au-delà des convictions des uns ou des autres, on oublie souvent l’enjeu financier. L’homophobie avait quasiment disparue ces dernières années. Mauvais plan pour les professionnels de la subvention. Ils connaissaient la crise, eux aussi ! Heureusement, le débat sur le Mariage pour tous a ramené le problème au premier plan des préoccupations des uns… et de l’intérêt sonnant et trébuchant des autres ! Les médias ont largement rapporté ces derniers jours trois ou quatre tabassages d’homosexuels à travers le pays, dûs, s’ils sont réels, à quelques tarés en état d’ébriété. Bingo ! À vot’ bon cœur, messieurs-dames, par ici l’argent public, ou même privé si un reçu de déduction fiscale est possible. Ce n’est pas demain la veille qu’une association sera délocalisée. Un professionnel de la subvention est un patriote, à n’en pas douter. Philippe Randa http://www.voxnr.com

  • Thomas Porcher : “Le mirage du gaz de schiste”

    Au coeur des débats, le gaz de schiste est supposé constituer l’énergie du futur et même sortir la France de la crise. Thomas Porcher démonte un par un l’ensemble des arguments des lobbies progaz de schiste. Depuis le discours de François Hollande à la Conférence environnementale du 14 septembre 2012, la France est le premier pays à avoir clairement refusé l’exploitation des gaz et huiles de schiste.

    Ce choix peut paraître paradoxal dans la mesure où c’est aussi le pays européen qui dispose des ressources les plus importantes. Alors que le débat se focalise le plus souvent sur les problématiques environnementales, Thomas Porcher aborde le sujet d’un point de vue économique et décline de manière synthétique les conséquences d’une ouverture législative d’une telle exploitation. Entre autres : Absence de création d’emplois pérennes ; Absence d’incidence sur le coût de l’énergie pour les particuliers.

    Appauvrissement de la valeur immobilière des terrains à l’entour d’une exploitation sans bénéfice pécuniaire pour les propriétaires ; Cet argumentaire vient contrebalancer point par point une information largement dominée par les lobbies et éclaire le citoyen sur des choix de société qui auront des conséquences sur plusieurs décennies.

    Émission “C à dire ?!” du 03 Mai 2013

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  • Aujourd’hui mariage homo, demain ventre à louer ?

    Lorsque le pouvoir se met au service de l’intérêt égoïste de l’individu, il laisse songeur quant à l’avenir de notre société :

     

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