Julien Odoul (RN) : “Depuis des années, l’UE est le paillasson de la Turquie. Aujourd’hui, on s’étonne qu’Erdogan s’essuie les pieds dessus”.
Europe et Union européenne - Page 238
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Julien Odoul (RN) : “Depuis des années, l’UE est le paillasson de la Turquie. Aujourd’hui, on s’étonne qu’Erdogan s’essuie les pieds dessus”
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Le plus gros bobard de la fin du XXe siècle, par Serge Halimi & Pierre Rimbert.
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, treize États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la République fédérale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards médiatiques destinés à aligner l’opinion des populations occidentales sur celle des états-majors.
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En Turquie, Ursula von der Leyen privée de siège lors d’une réunion avec Erdoğan
Mardi 5 avril, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, et Charles Michel, le président du Conseil européen, se sont rendus à Ankara en Turquie pour rencontrer le président Recep Tayyip Erdoğan pour s’entretenir de la situation des droits de l’homme dans le pays.
La présidente de la Commission européenne n’avait pas de siège prévu pour elle, contrairement à Recep Tayyip Erdoğan et à Charles Michel, et a dû s’installer en retrait sur un divan. « Ehm », murmure-t-elle, visiblement déconcertée par cette erreur de protocole.
Sur les réseaux sociaux, la vidéo a déclenché les réactions outrées de nombreux internautes et de la presse occidentale dénonçant « une mise en scène sexiste », « une humiliation ».
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Les rapports difficiles de l’UE avec la Turquie d’Erdogan
Anne Rovan s’entretient ici avec Marc Pierini ancien ambassadeur de l’Union européenne en Turquie, aujourd’hui chercheur invité de l’ONG américaine Carnegie Europe. .
Le Figaro.- Charles Michel et Ursula von der Leyen rencontrent ce mardi le président Recep Tayyip Erdogan à Ankara. Comment interpréter ce déplacement ?
Marc Pierini.- Il est l’expression de l’ADN européen, selon lequel la négociation est toujours meilleure que le conflit ouvert. Cette visite me rappelle celle de l’ancien président du Conseil européen Donald Tusk, au plus fort de la crise migratoire en 2015. Charles Michel et Ursula von der Leyen vont en Turquie avec un plateau d’argent chargé de présents, comme les émissaires allaient au palais de Topkapi au temps de l’empire. Il y a une crainte absolue de l’UE de voir Erdogan ouvrir ses frontières pour laisser passer les réfugiés. Elle accepte donc d’allouer des milliards supplémentaires dans le cadre de l’accord UE-Turquie, de parler de l’union douanière et des visas, ou encore de cette conférence sur la Méditerranée orientale voulue par la Turquie, et qui aurait pour conséquence de faire asseoir à la table le président de la «République turque de Chypre du Nord » que l’UE ne reconnaît pas.
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Le plan de relance européen piétine.
Nous étions déjà dubitatifs quant au déploiement du fameux plan de relance économique européen, décidé l’année dernière, tant les obstacles se sont amoncelés sur le parcours de cette idée généreuse mais… sans doute utopique au sein d’une structure aussi confuse, alambiquée et impotente que l’Union européenne (UE). Et pourtant, le montant de ce plan financier paraît bien modeste au regard de celui que les Etats-Unis ont décidé de mettre en oeuvre pour relancer leur économie : 750 milliards d’euros pour le premier contre 1 900 milliards de dollars (1 595 milliards d’euros) pour le second !
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Contre l'ethnocide, pour un réveil identitaire européen
Pourcentages d'yeux de couleurs claires (bleus, gris et verts) en Europe.
Dans l'Hexagone actuellement, 40% environ de la population dite "de souche" a des origines franchement germaniques. Chiffre qui monte jusqu'à 70% pour les régions situées au nord de la Loire, ce fleuve constituant de facto une sorte de frontière ethnique depuis plus de 1500 ans.
Cela représente donc à peu près 15 à 18 millions d'individus.
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Lutte contre le Covid-19: «Les Européens ne pèsent rien sur le plan mondial», par Jean-Baptiste Mendes.
© AP Photo / John Thys
Après une année de pandémie, plusieurs dirigeants, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel, ont signé une tribune appelant à la mise en place d’un «nouveau traité international sur la préparation et la riposte aux pandémies». Nouvelle usine à gaz ou vraie nécessité de coopération multilatérale?
«Ce sont plutôt les logiques nationales qui ont primé» durant cette première année de pandémie, observe Philippe Moreau-Defarge, ancien diplomate et spécialiste des relations internationales, auteur d’Une histoire mondiale de la paix (Éd. Odile Jacob, 2020). Pourtant vingt-six chefs d’État et de gouvernement –dont Emmanuel Macron, Angela Merkel et Boris Johnson– ont signé le 29 mars une tribune dans Le Monde appelant à la mise en place d’un nouveau traité international afin de riposter aux pandémies.
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Formidable plaidoyer pro-vie d’un député espagnol au Parlement européen
Le 25 mars, à l’occasion de la Journée internationale pour la vie fêtée dans de nombreux pays, le Parlement européen lançait une offensive contre les associations pro-vie, auxquelles il était reproché de recevoir des financements étrangers, notamment en provenance des milieux pro-vie américains. Un reproche surprenant quand on connaît les sommes reçues des milieux pro-mort américains (Soros, Gates et consorts) et aussi de l’Union européenne par les organisations du lobby pro-avortement. Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a relaté cette curieuse séance anti-associations pro-vie où n’avaient été invités que les représentants du lobby pro-avortement.
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Emmanuel Macron agent zélé de la perte de souveraineté française
Ach ! Ils se seront aimés, Mme Merkel et M.Macron.
M.Macron, c’est du pain bénit pour Mme Merkel. M.Macron ne pense que souveraineté européenne, théorisée lors de son fameux discours dit de la Sorbonne, le 26 septembre 2017 en particulier à propos de l’industrie :
« La souveraineté, enfin, c’est la puissance économique industrielle et monétaire. Faire du cœur de l’Europe une puissance économique et industrielle, cela passe bien entendu par la politique énergétique et la politique du numérique que je viens d’évoquer. C’est aussi la poursuite d’une politique spatiale ambitieuse et de la consolidation d’une industrie européenne compétitive à l’échelle mondiale ».
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Alain de Benoist : « L’OTAN n’est pas en état de mort cérébrale. C’est l’Europe qui l’est ! ».
Nous avons déjà eu l’occasion de parler de l’OTAN, organisation qui aurait dû logiquement être dissoute en même temps que le pacte de Varsovie, puisqu’elle avait été créée à seule fin de résister à l’Union soviétique, aujourd’hui disparue. Mais il n’en a rien été, puisqu’elle s’est muée en une vaste organisation de « défense globale » qui intervient désormais dans le monde entier. Quelles sont, aujourd’hui, ses priorités ?
Tout le monde le sait, ses ennemis désignés sont aujourd’hui la Fédération de Russie en premier lieu, la Chine en second. Le fait nouveau est qu’avec l’élection de Joseph (« Joe ») Robinette Biden, le parti de la guerre est de retour.