
A dix mois des élections au Parlement européen, les magistrats français de la Cour des comptes se penchent sur cette question fondamentale : quel est « l’impact du budget européen sur le budget de l’Etat » ?
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(…) Il faudra “doubler la production d’électricité” pour réussir la transition énergétique, a exposé lors d’une conférence de presse la ministre de l’Environnement Romina Pourmokhtari, pour qui “l’énergie nucléaire devra représenter une grande partie de cette augmentation”.

Les nationalismes contre les empires
« L’idée que l’ordre politique devrait être fondé sur des nations indépendantes remonte à la vieille pensée israélite de la Bible des Hébreux », dans les temps où ce peuple était confronté aux pouvoirs impériaux égyptien, babylonien, assyrien et perse.
L’expert en économie, l’inénarrable ministre français Bruno Le Maire, auteur à ses temps perdus, bien nombreux au regard de son expertise insondable, de romans X, l’avait annoncé : l’économie russe allait être mise à genoux par les sanctions de l’Union Européenne. Une annonce boomerang…
Des sanctions antirusses à l’effet boomerang sur l’économie européenne
Les sanctions contre la Russie fonctionnent si bien que les pertes pour les entreprises de l‘Union Européenne se montent à plus de 100 milliards d’euros. Les pertes directes des entreprises européennes sur le marché russe s’élèvent à au moins 100 milliards d’euros depuis le début de la guerre en Ukraine, selon les informations du Financial Times. « Une enquête sur les rapports annuels et les états financiers de 2023 de 600 groupes européens montre que 176 entreprises ont subi des dépréciations d’actifs, des charges liées au change et d’autres dépenses ponctuelles à la suite de la vente, de la fermeture ou de la réduction des opérations russes, », indique le journal économique et financier britannique.

par Andrey Sushentsov
Sous l’effet de la propagande, les fantasmes sans fin sur la faiblesse de la Russie rendent plus difficile la fin du conflit ukrainien.
Le discours occidental selon lequel la Russie est constamment au bord d’un effondrement imminent découle de la perception persistante que l’État est vulnérable à une combustion interne en raison de sa fragilité perçue, de son vaste territoire et de ses déséquilibres critiques.

Il devient de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes en Occident que quelque chose a terriblement mal tourné avec le projet ukrainien. Les prédictions et les projections ne se sont pas réalisées et l’Occident ne semble pas savoir quoi faire. L’économie russe n’était pas un château de cartes comme on l’avait prédit, les armes russes n’étaient pas inférieures comme on l’avait prédit, les soldats et les commandants russes n’étaient pas incompétents comme on l’avait prédit, et la technologie russe n’était pas inférieure comme on l’avait prédit.
À certains égards, les Russes semblent même être supérieurs aux Occidentaux. Leurs armes sont efficaces et, dans de nombreux cas, elles sont carrément supérieures sur le plan technologique, comme le démontrent clairement leurs missiles hypersoniques, leurs systèmes SAM et leurs systèmes de guerre électronique. Leur économie semble étonnamment avancée et diversifiée et repose sur la création de richesses réelles plutôt que sur la financiarisation et l’endettement comme l’Occident. Leur pensée stratégique et tactique semble également fonctionner, alors que celle de l’Occident ne fonctionne manifestement pas.

Le billet de Patrick Parment
On a tout lieu de désespérer de l’Allemagne depuis qu’elle est aux mains de sociaux-démocrates, totalement aliénés aux normes du très anglo-saxon libéralisme larmoyant des droits de l’homme. On croyait également que largement lobotomisés par le masochisme freudien américain depuis la défaite de 1945, et dont le symbole fut le chancelier Adenauer, l’Allemagne ne s’en remettrait pas. Il semblerait qu’il n’en est rien avec l’émergence de l’AfD (Alternative für Deutschland), un parti politique né en 2013 qui préconisait la dissolution de la zone euro, avant qu’Angela Merkel ne décide, en 2015, d’accueillir un million de réfugiés. Depuis, l’AfD est la petite bête qui monte de la politique allemande, au point d’effrayer les poids lourds du CDU. Et ce n’est pas un hasard si l’AfD a connu ses premiers succès dans l’ex-RDA, le communisme ayant protégé ses habitants des affres de la société de consommation. En Allemagne de l’est, la culture allemande jouit encore d’une authenticité que ne connaît quasiment plus sa partie ouest. C’est dire si le réveil au réalisme politique est une bonne nouvelle.

Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain, auteur de Droit, conscience et sentiments ♦ L’invasion de l’Europe par les masses venues du tiers-monde n’est possible que parce que les immigrants indésirables arrivent chez nous armés de notre propre pitié – laquelle, d’ailleurs, ne provoque chez eux que mépris et arrogance. De mémoire, dans Les Sept piliers de la sagesse, T. E. Lawrence, dit Lawrence d’Arabie, écrivait : « J’eus pitié d’Ali et ce sentiment nous dégrada tous deux ».
Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue chargée de recherche au CNRS, expose les résultats de son enquête, minutieuse et appuyée sur une documentation abondante, sur « le frérisme et ses réseaux ». Elle montre comment les Frères musulmans, mouvement sunnite, créé en 1928 par l’égyptien Hassan el-Banna, quatre ans après le traumatisme provoqué par la fin du califat ottoman, ont mis patiemment en œuvre leur projet d’instauration d’une société islamique mondiale et, particulièrement, comment, par leurs réseaux et leurs alliances, ils ont développé en Europe depuis la fin des années 70 une influence croissante.

Source: https://zuerst.de/2023/07/30/analyse-des-wall-street-journal-europa-auf-dem-weg-in-den-freien-fall/
New York City. Ce n'est plus un secret pour personne : les économies européennes ont connu leurs meilleurs jours. Cette évolution est essentiellement la conséquence de la politique américaine, dans le sillage de laquelle les Européens ont abandonné leurs importations d'énergie bon marché en provenance de Russie, tout en détruisant leurs relations commerciales avec la Russie. L'Europe est aujourd'hui en proie à l'inflation et à la destruction de richesses, et les choses risquent d'empirer à l'avenir. C'est la conclusion d'une analyse récente du Wall Street Journal.