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Europe et Union européenne - Page 361

  • Italie, les Italiens ont toujours confiance en Salvini

    Malgré, ou grâce à son éviction de l’exécutif italien, Matteo Salvini peut se vanter de recueillir un taux élevé de confiance de la part des Italiens.

    Un sondage révèle que l’ex-ministre de l’Intérieur a de son côté 40 % des électeurs, bien devant certains dirigeants actuels de l’Italie, et anciens collègues de gouvernement. Tel le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio qui n’aurait que 28 % d’Italiens qui lui font confiance.

    Le sondage présenté par Agora affirme en outre que si on votait aujourd’hui la Ligue de Salvini deviendrait le premier parti (33,1%) devant le Parti Démocrate (20,2%) et l’ancien allié M5S (18,5%).

    Quand à l’actuel exécutif 48 % des Italiens n’ont pas confiance en lui, seulement 29 % ont beaucoup ou quelque peu confiance en lui. 54 % des sondés pensent que le nouveau gouvernement ne réussira pas à obtenir une nouvelle redistribution des « migrants ».

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/italie-les-italiens-ont-toujours-confiance-en-salvini/112432/

  • En Flandre, les 2 partis anti-islam et anti-Ue reçoivent près de 50% des intentions de vote

    En Flandre, les 2 partis anti-islam et anti-Ue  reçoivent près de 50% des intentions de vote !

    Marine Le Pen soutient Tom Van Grieken, Vlaams Belang 

    (...)

    Je me réjouis des derniers sondages effectués en Flandre. Les deux partis très proches de nos convictions sont en tête pour près de 50% des intentions de vote. En effet, le Vlaams Belang et la N-VA ont les couilles visant à entretenir le patrimoine légué par leurs ancêtres : l’une des régions les plus prospères au monde !

    Entre-temps, la Wallonie vient de se doter d’un gouvernement dit « Coalition arc-en-ciel » : PS + MR + Ecolo. De plus, la Wallonie aime la Macronie : Macron est un chic type (au sens vestimentaire) et son équipe, « des gens sérieux, ça se voit qu’ils sont pros » (entendu au bistro).

    Une réalité contextuelle n’est pas l’autre : autant la Pologne peut se permettre des expériences libérales-conservatrices (élections parlementaires CRUCIALES le 13 octobre), autant l’ouest de l’Europe se doit de pirouetter vers la droite et même son extrême.

    Lire la suite sur Résistance Républicaine

     

  • Scandale : l’Autriche refuse des aides au logement aux immigrés qui ne parlent pas allemand !

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    Voilà qui va encore alimenter le débat sur l’immigration. En Autriche, certains habitants d’origine immigrée se sont vu refuser une aide au logement parce qu’ils ne maîtrisaient pas bien la langue allemande. Cette mesure, instaurée en 2018 par la coalition entre la droite (ÖVP) et la droite nationaliste (FPÖ), ne s’applique actuellement que dans le Land de Haute-Autriche, mais pourrait être généralisée d’ici 2020. Les organisations humanitaires crient au scandale.

    Selon la presse, 3.000 immigrés pourraient être concernés. L’association Migrare aurait aidé une dizaine d’entre eux à porter l’affaire en justice. Le Figaro cite l’exemple d’un père de famille d’origine turque qui a obtenu gain de cause en expliquant qu’il lui était impossible de suivre des cours à cause de ses horaires de travail décalés. La Croix donne le témoignage d’une ancienne femme de ménage d’origine serbe, reconnue invalide : « J’ai travaillé dur, j’ai nettoyé partout », constate-t-elle avec amertume, se plaignant que son revenu ait été amputé de près de 150 euros d’allocation logement. Elle a décidé de porter plainte pour discrimination fondée sur l’origine ethnique et le handicap.

    Ce n’est sans doute pas un hasard si cette information sort dans les médias huit jours avant les élections anticipées du 29 septembre, où les conservateurs sont donnés largement en tête et pourraient reconduire leur alliance avec les nationalistes. On peut trouver cette mesure injuste, surtout pour les travailleurs légaux qui sont installés en Autriche depuis plusieurs années. La région de Haute-Autriche réfléchirait, d’ailleurs, à des exemptions. Mais si l’on pense à la situation française, cette affaire pose la question de l’attrait que peuvent représenter, pour les immigrés, les diverses allocations auxquelles ils ont droit.

    Selon Le Monde du 9 mars 2019, les demandeurs d’asile peuvent bénéficier d’une allocation de demandeur d’asile (ADA), d’un montant de 207 euros, pendant toute la durée du traitement de leur dossier. Les étrangers réguliers peuvent, à partir de 25 ans, prétendre au revenu de solidarité active (RSA), d’un montant mensuel de 551 euros, après cinq ans de détention d’un titre de séjour. Les clandestins ont droit à la prise en charge gratuite des principaux soins médicaux au titre de l’AME. Les demandeurs d’asile bénéficient de la protection universelle maladie (PUMA), qui s’est substituée à la CMU.

    Il faut savoir aussi qu’en matière de logement, les clandestins peuvent théoriquement bénéficier d’un hébergement d’urgence, tandis que les demandeurs d’asile, à défaut d’être logés, touchent une allocation de 225 euros par mois. Enfin, si les clandestins ne perçoivent aucune prestation spécifique à la taille de leur famille, les demandeurs d’asile touchent, en plus de l’ADA, une allocation mensuelle d’environ 100 euros par personne supplémentaire dans leur foyer. Et que dire des « mineurs non accompagnés » qui se multiplient, dont la protection aurait coûté 2 milliards d’euros en 2018 ?

    Il ne s’agit pas de juger si toutes ces prestations sociales sont ou non justifiées. Mais il paraît évident qu’elles peuvent attirer un certain nombre de migrants économiques, qui y trouvent des revenus plus importants que dans leur pays. Faut-il s’étonner si les Français sont de plus en plus nombreux à penser que l’État en fait beaucoup pour les migrants et peu pour leurs compatriotes qui sont le plus dans le besoin ? Finalement, l’Autriche n’a peut-être pas tort d’exiger la maîtrise de l’allemand. Elle cherche, ainsi, à dissuader ceux qui n’ont pas la volonté de s’intégrer. C’est, en tout cas, plus efficace que de verser sans discernement des allocations.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/scandale-lautriche-refuse-des-aides-au-logement-aux-immigres-qui-ne-parlent-pas-allemand/

  • La longue descente aux enfers des agriculteurs

    La longue descente aux enfers des agriculteurs

    Dans “Au nom de la terre”, Guillaume Canet joue le rôle d’un agriculteur à bout, qui ira jusqu’au suicide. C’est l’histoire du père du réalisateur, Edouard Bergeon. Bouleversant témoignage d’une réalité contemporaine. La spirale sans fin qui conduit un agriculteur par jour à en finir.

    Nous assistons aujourd’hui au plus grand plan social qui n’ait jamais existé. Environnement, santé, gastronomie, la disparition des paysans aurait des conséquences irrémédiables. Plus qu’un film… un hommage !

    Et si avant de vouloir combattre le dérèglement climatique, on combattait le dérèglement agricole et ses dérives intensives ! Cela nous changerait des glapissements de Greta Thunberg.

    L’histoire vraie d’un monde sacrifié qui interroge sur notre modèle de société :

  • Pas de majorité en Espagne

    Pas de majorité en Espagne

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Depuis la victoire à la Pyrrhus du parti socialiste espagnol (PSOE) aux élections d’avril dernier, Pedro Sánchez n’a pas su trouver la majorité nécessaire pour former un nouveau gouvernement. Les Espagnols seront donc appelés à revoter le 10 novembre. Le roi Philippe VI a en effet annoncé, après ses consultations avec les dirigeants des différents partis représentés au Parlement lundi et mardi, qu’il ne présenterait aucun candidat à la présidence du Conseil des ministres puisque personne ne dispose des soutiens nécessaires. Ce seront les quatrièmes élections législatives depuis décembre 2015. […]

    La moyenne des sondages calculée par le journal El País montre que les deux grands partis traditionnels, le PSOE socialiste et le Parti populaire (PP) de centre droit, peuvent espérer un résultat un peu meilleur que le 28 avril, en hausse de 2,5 points. Or si ce résultat se confirme aux élections, ce sera insuffisant pour faire sortir l’Espagne de l’impasse, alors que son budget 2018 va devoir, dans cette situation, être reconduit à nouveau, cette fois pour l’année 2020. C’est Ciudadanos, parti centriste à l’idéologie proche de celle de LREM en France, qui risque de perdre le plus, avec une chute de près de trois points dans les sondages par rapport aux élections d’avril. La coalition d’extrême gauche Unidas Podemos et le parti libéral-conservateur Vox perdent chacun un point de pourcentage environ.

    https://www.lesalonbeige.fr/pas-de-majorite-en-espagne/

  • Jean-Yves Le Gallou : « La vraie question, aujourd’hui, est celle du Grand Remplacement, le terme “immigration” est dépassé ! »

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    À quelques jours du débat à l’Assemblée nationale sur la politique migratoire, Emmanuel Macron appelle les parlementaires de sa majorité à « regarder en face » le sujet de l’immigration. Durcissement de ton dû à une réelle prise de conscience du pouvoir politique ?

    Voici la réaction de Jean-Yves Le Gallou dans les colonnes de Boulevard Voltaire

    Pendant le pot de rentrée des parlementaires de la majorité, Emmanuel Macron a assuré vouloir regarder en face le sujet de l’immigration.
    Est-ce une bonne nouvelle ?

    C’est surtout de l’enfumage. En même temps qu’il dit cela, il explique que la France est un pays d’immigration. C’est faux ! En tout cas, s’il y a eu des immigrés, c’était des immigrés d’origine européenne et non pas des gens d’Afrique noire, du Maghreb ou d’ailleurs. C’est une première erreur.
    Ensuite, il parle d’asile. Le droit d’asile est tout à fait détourné. Indépendamment de cela, il y a 260 000 entrées légales chaque année. C’est déjà un problème.
    Le terme immigration est aujourd’hui dépassé. Nous assistons plutôt à un phénomène d’invasion. Si on ne change pas radicalement de politique, le risque est de voir les Européens et les Français de souche devenir très rapidement minoritaires dans leur propre pays. Ce n’est évidemment pas Macron qui va changer radicalement de politique. Il est là dans une opération d’enfumage comme il a su le faire jusqu’ici.

    Dans les pas de Gérard Collomb, Emmanuel Macron a reconnu que la lutte contre les communautarismes était une priorité. Il a même parlé de sécession à l’égard de la République dans certains quartiers. C’est une avancée même si on a l’impression qu’ils mettent toujours un quart de siècle avant de se saisir du problème.

    Il n’y a rien de nouveau là-dedans. Mais il n’y a surtout aucune volonté de régler le problème. La première chose à faire serait de libérer la parole et de supprimer les lois liberticides. Or, monsieur Macron veut en rajouter. D’ailleurs, il en rajoute déjà une chaque année et on va bientôt avoir la loi Avia.
    Il faudrait ensuite supprimer les subventions aux organismes communautaristes. Or, tout ce petit monde vit de subventions publiques, de l’Union européenne, de l’État, des régions, des départements et des communes. Si on ne fait pas cela, on ne fait rien ! C’est un leurre.
    On va probablement focaliser le débat sur des questions périphériques et anecdotiques de façon à divertir l’opinion et à lui faire croire qu’on fait quelque chose. Il ne peut y avoir de changement dans ce domaine qu’un changement radical de politique, avec un arrêt total de l’immigration, des subventions aux associations immigrationnistes et le rétablissement de la liberté de parole sur ces questions-là.

    Dans son allocution, Emmanuel Macron a très clairement dit que le seul opposant sur le terrain était le Rassemblement national. Il faut confirmer cette opposition, car ce sont les Français qui l’ont choisi.
    Ces propos sont assez peu croyables dans la mesure où c’est Emmanuel Macron qui avait organisé cette confrontation unilatérale entre Nathalie Loiseau et Jordan Bardella. Comme si finalement, hors du Rassemblement national, il ne tolérait aucune autre forme d’opposition…

    Je ne sais pas si c’est ce que cela veut dire. De plus, Marine Le Pen n’est pas aussi claire qu’elle devrait l’être sur la question de l’immigration. On est aujourd’hui passé à un autre stade. La vraie question est celle du grand remplacement.
    On doit réellement nommer le problème. Accepte-t-on ou non le grand remplacement ? Accepte-t-on ou non d’être remplacé par d’autres gens venus d’autres territoires et d’autres civilisations ?
    Toutes les autres questions et les débats sur le communautarisme sont complètement dépassés.
    Le communautarisme résulte tout simplement du fait que des gens qui viennent de civilisations étrangères et d’autres religions continuent de les pratiquer chez nous.
    Sous les pommiers on trouve des pommes, les Africains africanisent et les musulmans islamisent. C’est la réalité de la question. Parler du communautarisme revient à prendre les conséquences au lieu de s’attaquer aux causes.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/215542/jean-yves-le-gallou-la-vraie-question-aujourdhui-est-celle-du-grand-remplacement-le-terme-immigration-est-depasse/#more-215542

  • Marie d’Armagnac : « Matteo Salvini a un pouvoir d’identification aux Italiens qui est extrêmement fort ! »

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    Qui est Matteo Salvini, ce trublion de l’Europe ? Pour la première fois en France, une journaliste, Marie d’Armagnac, a enquêté sur « le phénomène » : son ascension, son entourage, sa personnalité.

    Comment une coalition réunissant des partis aussi différents que la Ligue et le Mouvement 5 étoiles a-t-elle pu fonctionner et prendre les rênes de l’Italie ? Que s’est-il passé au mois d’août ? Matteo salvini a-t-il été « trop fort, trop vite » ?
    Réponses en images pour Boulevard Voltaire.

    Je me suis rendu compte que les Français ne connaissaient absolument pas ce trublion de la classe européenne, l’homme le plus détesté ou le plus aimé d’Europe. Or, vu l’importance qu’il a prise en Europe ces dernières années, je trouvais intéressant d’aller fouiller en Italie pour découvrir son parcours et son cercle d’amis. J’ai voulu faire connaître cela aux Français.

    « Beauf, populiste, néo-fasciste… ». Salvini n’a pas vraiment bonne presse en France.
    Comment expliquer cette défiance ?

    Le parcours de Matteo Salvini montre qu’il ne vient absolument pas du fascisme ou du néo-fascisme. Bien au contraire. Umberto Bossi, le fondateur de La Ligue était un anti-fasciste convaincu. Il ne les supportait pas. Lui-même venait de la gauche.
    La Ligue était un parti qui transcendait tout ce clivage droite-gauche. C’est d’ailleurs ce qui a séduit Matteo Salvini lorsqu’il s’est engagé dans la Ligue à 17 ans. En France, on a envie de voir en lui un véhicule à clichés. C’est pourtant un Italien de base. C’est l’Italien moyen comme le Français moyen. Il se met en scène tel qu’il vit réellement. Il a un pouvoir d’identification aux Italiens extrêmement fort. Il en tient d’ailleurs une partie de son succès. Il se met en scène dans des situations banales et quotidiennes avec un art consommé de la communication. Il fait la fête à la plage comme tous les Italiens au mois d’août. Il se filme en train de manger un tiramisu. Il évoque ses kilos en trop et sa difficulté à arrêter de fumer, etc.
    Cela fait bien sûr partie d’une stratégie de communication calculée, dans la mesure où il veut toujours rappeler aux Italiens qu’il est l’un deux. En même temps, cela correspond vraiment à la réalité. La communication internet coïncide avec une certaine authenticité.

    Comment la coalition Salvini-Di Maio a-t-elle pu fonctionner ?

    En Italie tout est possible. Le jeu politique est très ouvert, et parfois un peu trop puisqu’il en résulte une certaine instabilité. C’est assez différent de la France. Je trouve cette coalition complètement irréaliste ou incongrue. J’ai eu dû mal à comprendre. En France, on est assez prisonniers du clivage droite-gauche. C’est quelque chose sur lequel Matteo Salvini travaille depuis des années. Cette coalition de force populiste, ou plus exactement populaire n’était pas absurde. Il y avait des choses en commun, notamment un certain rejet de la classe politique dominante depuis des décennies, partagé par les militants de la Ligue et par le mouvement 5 étoiles.
    L’immigration est un sujet qui leur est commun. Luigi Di-Maio a voté à deux mains les lois anti-immigration clandestine de Matteo Salvini. Ils se rejoignent sur ce sujet ainsi que leur attitude euro-critique.

    Vu sa popularité, cela paraît incroyable qu’il ait pu perdre le pouvoir.
    S’est-il vu trop fort trop vite ?

    Pour bien comprendre cette séquence, il faut revenir en arrière. Au lendemain des élections européennes, les scores sont inversés par rapport à l’année précédente. Aux Législatives de 2018, le mouvement 5 étoiles est autour de 32 % et la Ligue à 17 %. Un an et demi plus tard, après les élections européennes, la Ligue est à 34,5 % et le mouvement 5 étoiles à 18 %. Il y a donc eu un renversement de situation favorable à la Ligue, mais qui a évidemment effrayé le mouvement 5 étoiles. À ce moment-là, ils ont joué une espèce de stratégie de la tension. Ils se sont systématiquement opposés à tout ce qui venait de leurs alliés du gouvernement de la Ligue.
    Il en est résulté un certain immobilisme. Matteo Salvini qui est un homme d’action n’a pas supporté. À ce moment-là, il s’est dit qu’il fallait renverser la table.
    Une chose est très importante et les analystes français l’ont peu relevée. Ce qui réunissait le mouvement 5 étoiles et la Ligue était leur grande méfiance à l’égard des institutions européennes et du joug que Bruxelles fait peser sur les Italiens. Quand ils ont vu que les 9 voix qui manquaient à Ursula Von der Leyen pour être élue présidente de la Commission européenne étaient celles du mouvement 5 étoiles, ils ont renié tout un engagement et des discours euro-critiques qu’ils professaient depuis la naissance du mouvement.
    Je pense que là, Matteo Salvini, son entourage et la Ligue dans son ensemble ont compris qu’il y avait sérieusement de l’eau dans le gaz.

    Qui trouve-t-on dans l’entourage de Matteo Salvini ?

    Il dit lui-même qu’il est assez orgueilleux. Il écoute, il consulte et il voit des gens extrêmement différents. S’il a réussi à porter en quatre ans le mouvement la Ligue lombarde qui était moribond et à 4%, c’est qu’il a su s’entourer et faire évoluer son parti. Il a réussi à lui faire faire, en quelque sorte, une mutation d’ADN.
    C’était un parti régionaliste. C’est devenu un parti national. Même si Matteo Salvini n’est plus au pouvoir, il n’a pas disparu. Peut-être a-t-il trop écouté les gens ou pas assez. Ce qui est sûr, c’est qu’il est entouré de gens de bons niveaux universitaires qui ont travaillé dans les grandes institutions internationales. C’est ce que j’explique dans mon livre.
    Il y a également tout un réseau d’entrepreneurs du Nord qui n’a jamais été hostile à la Ligue, très présente dans le Nord de l’Italie. Cette région est très peuplée et très industrieuse, très riche et très dynamique. La Lombardie est une des régions les plus économiquement dynamiques de l’Europe.
    Son électorat est assez mélangé. Il est bien sûr populaire, mais il est constitué aussi de riches entrepreneurs et de gens qui font bouger et avancer l’économie italienne.
    Gian Carlo Giorgetti est le bras droit de Matteo Salvini. Il est son homme de l’ombre et l’aide à décider. Il était le secrétaire de la présidence du Conseil dans la précédente coalition. Il était le bras droit imposé à Giuseppe Conte. Il était au courant de tout et il est très proche des milieux institutionnels et des milieux d’affaires. Il fait le pont entre toutes les institutions. C’est un ami de très longue date. Il est un peu plus cadré et rationnel. Alors que Matteo Salvini, avec son caractère parfois assez bouillonnant, peut être irascible, aime bien renverser la table et casser les codes.
    Lorenzo Fontana a longtemps était député européen, dans la coalition Ligue – 5 étoiles. Ministre de la Famille et du Handicap, il a été un mois ministre des Affaires Européennes. Toute une « bande d’intellectuels » gravite autour de cercles de réflexion comme l’Intellectuel dissident.
    Matteo Salvini consulte et essaie de comprendre Diego Fusaro, philosophe néomarxiste et idéologue du parti 5 étoiles d’avant. Avec cette nouvelle coalition, le parti 5 étoiles a perdu son âme d’origine en s’alliant avec son ennemi juré, le Partito Democratico, centre gauche italien.
    Diego Fusaro est un espèce de souverainiste de gauche. C’est un peu Jean-Pierre Chevènement. Il est très admiratif de Jacques Sapir.

    Marie d'Armagnac

    https://www.bvoltaire.fr/marie-darmagnac-matteo-salvini-a-un-pouvoir-didentification-aux-italiens-qui-est-extremement-fort/

  • Moment autoritaire ou moment conservateur ?

    6a00d8341c715453ef0240a4d388fd200b-320wi.jpgUn récent sondage est monté en épingle ces jours-ci dans certains cercles. Il émane de l'Institut Ipsos, au gré de son étude annuelle, si élégamment baptisée Global Advisor consacrée au "populisme", un mot qui ne veut rien dire, et au "nativisme", un concept nouveau, ça vient de sortir profitons-en.

    Le message est ainsi résumé, en date du 16 septembre : "Sondage : 77 % des Français espèrent l’arrivée d’un leader fort décomplexé, comme Trump, Salvini, Bolsonaro, Netanyahu ou Orban"[1].

    Reproduisant platement ici les informations aimablement fournies par le site Wikipedia, il faut certainement commencer par rappeler ce qu'est Ipsos : "De 1981 à 2007, Ipsos sera le prestataire attitré de la présidence de la République française. En raison de ce monopole qu'il exerçait de fait, Jean-Marc Lech se présente comme 'le sondeur privé de MM. Mitterrand et Chirac'. Homme de gauche, il est proche de François Mitterrand dont il avance que personne avant lui n'avait utilisé les méthodes reposant sur l'analyse des études d'opinion de façon aussi systématiqueDurant toutes les années 1980-1990, l'Ipsos travaille de concert avec Jacques Pilhan pour préparer les 'plans de communication' de la présidence bloquant la publication de sondages 'dont les résultats étaient navrants pour Fabius'. Pour la présidentielle de 1988, François Mitterrand va jusqu’à commander 'un sondage par jour' à l’institut collaborant avec son équipe de campagneJean-Marc Lech rapporte dans ses mémoires comment, payé avec l'argent des fonds secrets, il repartait de l'Élysée avec des valises de billets de banque."

    Sachant cela, on admettra sans peine que le caractère scientifique des travaux produits par cette officine, certes richement dotée, relève à l'évidence plus des techniques d'intoxication que de l'empirisme organisateur.

    Que cherche-t-on en l'occurrence à nous dire et à faire circuler ?

    La chose se révèle beaucoup plus claire qu'on pourrait le croire

    Le peuple français se situerait "en tête des pays en attente d'un leader fort pour casser les règles".

    Si cela était vrai, mais je n'en crois rien, cela appellerait une remarque attristée : pauvre peuple, serait-on en droit de penser.

    Souvenons-nous en effet qu'en 1900, dans son Roman de l'énergie nationale, Maurice Barrès consacrait déjà le tome II de cette sorte de bréviaire nationaliste à l'Appel au soldat.

    Les anciens blanquistes, bonapartistes et autres autoritaires, antiparlementaires, etc. avaient alors vécu, 10 ans plus tôt, l'expérience d'un "sauveur". Ils s'étaient investis dans la popularité délirante du brave général Boulanger, inventeur des guérites tricolores et des défilés du 14 juillet.

    Suicidé en 1891 sur la tombe de sa maîtresse, ce héros ne connut jamais le bonheur d'assister à la Revanche de 1918. Celle-ci comme chacun devrait le regretter, n'offrit d'ailleurs même pas, par la décision du génial et autoritaire Clemenceau, le loisir aux survivants de cette aventure "fraîche et joyeuse", vainqueurs certes, mutilés et gueules cassées en tête, défiler à Berlin unter den Linden. C'eût été grisant.

    Je ne veux pas croire qu'une nouvelle expérience boulangiste puisse tenter un peuple qui se voulait intelligent, et qui, probablement l'a été, autrefois, mais qui, aujourd'hui, sans doute gâté d'égalitarisme, de jacobinisme et de laïcisme a, déjà, laissé depuis 40 ans, ses gouvernants, contre sa volonté, lui imposer des décisions préfabriquées aussi bien l'ouverture des portes à l'invasion étrangère, tout en beuglant sur les stades "qu'un sang impur abreuve nos sillons" que d'autres inventions bioéthiques contraires au bon sens.

    Je veux croire que le moment n'est pas de faire appel à plus de présidentialisme, à plus de technocratie et plus de courtisanerie, mais au contraire à plus de liberté d'opinion, plus de libertés tout court.

    Alors oui, une révolution conservatrice à la française deviendra possible.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] Sur le site d'Ipsos

    https://www.insolent.fr/

  • ONG en Méditerranée : la propagande immigrationniste ne prend jamais de vacances - Fin

    • Accoutumer l’opinion à l’idée que la poursuite de l’immigration est inévitable

    Le deuxième objectif des opérations organisées par les ONG est de conduire la population de souche à accepter l’idée que l’immigration est de toute façon un phénomène irrépressible.

    Les médias et les politiques répètent les éléments de langage : « Il faut lutter plus efficacement contre les passeurs et contribuer davantage au développement des pays africains. Mais en attendant que des solutions pérennes soient trouvées pour tarir les flux, il convient d’accueillir dignement ces immigrés et de répartir la charge de façon juste entre les différents pays européens, qui partagent les mêmes valeurs humanistes ».

    Ces éléments de langage intègrent désormais un argument supplémentaire, l’écologie, instrumentalisée pour justifier la poursuite et l’accentuation de l’immigration : l’Europe se devra d’accueillir, nous annonce-t-on, les flux inévitables de réfugiés climatiques.

    Le Monde, vecteur de référence de la propagande du Système, délivre doctement les principaux messages. Citons cet éditorial de 2016 : « L’Europe se reconstruira sur ce défi : (…) l’intégration d’une partie du grand flux migratoire qui va marquer ce siècle (…). L’Etat providence devra s’adapter à cette belle et difficile mission qu’est l’intégration (…). Calais illustre ce qui attend les Européens et que leurs responsables politiques pusillanimes se refusent à leur dire : l’immigration ne va pas cesser, elle commence ».

    Les idéologues et militants les plus radicaux du Système vont plus loin encore et poussent leurs pions, afin de préparer l’opinion aux étapes suivantes. On parle de faire sortir de terre, dans les campagnes vides, des villes nouvelles pour y intégrer les migrants (Sophie Wahnich, universitaire). De repeupler grâce aux migrants les villages français désertés (Esther Benbassa, sénatrice). Et même d’avoir moins d’enfants dans les pays riches afin de pouvoir mieux accueillir les migrants (Yves Cochet, ancien député et ancien ministre).

    On voit par là qu’il s’agit moins de convaincre l’opinion que de lui montrer qu’elle devra de toute façon se plier à la poursuite de l’immigration. C’est pourquoi ces opérations de sauvetage comportent une dimension importante de provocation : on nous parle ainsi de naufragés qui fuient la guerre et la famine… et l’on voit débarquer par centaines des hommes jeunes, en pleine santé, souriant à pleines dents. C’est que le Système ne cherche pas à convaincre et à rester crédible. Par la grossièreté même des mensonges, des invraisemblances et des provocations auxquelles il se livre, il vise à tétaniser la population de souche, à lui saper le moral, à lui faire prendre pleinement conscience qu’elle n’a aucune chance d’échapper au remplacement, ni aucun soutien à attendre des dirigeants. Bien loin de chercher à la protéger, la classe dirigeante est l’organisatrice même de l’invasion : lorsqu’elle en aura enfin pleinement conscience, la population de souche aura définitivement versé dans la dépression, la passivité et la résignation. Tel est le sens de ces opérations de sauvetage bidon : contribuer à démoraliser les Français de souche et briser leurs dernières résistances psychologiques.

    • Focaliser l’attention sur la Méditerranée afin d’occulter l’immigration légale et les naissances

    Le troisième objectif du feuilleton des ONG est de focaliser l’attention sur les quelques milliers d’immigrés qui arrivent en Europe par la Méditerranée. Pendant ce temps il n’est pas question de l’immigration légale, qui se poursuit et augmente encore : plus de 250.000 immigrés légaux supplémentaires s’installent en métropole chaque année. Mieux encore, il n’est jamais question des naissances, alors que c’est là que se situe la principe voie du remplacement : 300.000 naissances issues de l’immigration non européenne viennent chaque année s’ajouter au stock (voir cette chronique).

    Les médias, experts et commentateurs des forums téléguidés par le Système, tous présentent les naufrages comme s’il s’agissait en matière d’immigration du problème majeur et presque unique. Or la population de souche n’ignore pas qu’il existe également une immigration légale, notamment liée au regroupement familial. De même elle se doute bien que les naissances issues de l’immigration sont massives. L’occultation de ces phénomènes et la focalisation sur la Méditerranée sont l’un des éléments de la politique de provocation et de mensonge grossier visant à démoraliser la population de souche et à l’entretenir dans son état d’aveuglement volontaire, d’abattement et de résignation.

    Un autre récent éditorial du Monde mérite d’être cité. Après avoir affirmé que le sauvetage en mer était un impératif et procédé à l’invocation rituelle aux « valeurs européennes », Le Monde conclue son édito avec une mauvaise foi parfaitement assumée : « un ensemble de plus de 500 millions de citoyens, vivant dans une zone de prospérité sans équivalent dans le monde, ne peut pas se sentir menacé par l’arrivée d’une quarantaine de réfugiés ayant fui un pays en guerre à bord d’un bateau pneumatique ».

    Comme si tous les Européens étaient prospères… Comme s’il n’y avait qu’un bateau… Comme si les naufragés recueillis par les bateaux des ONG étaient les seuls immigrés arrivant en Europe… Comme si l’Europe n’en comptait pas déjà des dizaines de millions…

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    Comme nous l’avons déjà signalé à plusieurs reprises, la radicalité et la mauvaise foi de la propagande qu’il alimente sans un jour de répit sont des indices, parmi de nombreux autres, de ce que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme. Il ne reculera devant rien pour poursuivre et mener à bien sa politique de submersion et de dilution de l’Europe et des Européens dans le grand flux migratoire qu’il organise.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2019/09/01/ong-en-mediterranee-la-propagande-immigrationniste-ne-prend-jamais-de-vacances/

  • Emmanuel Macron veut que l’UE impose aux Etats des quotas de migrants

    Emmanuel Macron veut que l’UE impose aux Etats des quotas de migrants

    C’est ainsi qu’il faut comprendre le tweet d’Emmanuel Macron :

    Emmanuel Macron
    @EmmanuelMacron

    Sur le sujet migratoire, je crois que nous pourrons, avec la nouvelle Commission européenne, défendre une position commune pour que tous les pays membres de l'Union participent à la solidarité en la matière ou soient, le cas échéant, pénalisés financièrement.

    817 personnes parlent à ce sujet

    C’est pourquoi ses coups de menton sur le sujet de l’immigration ne trompent personne.

    Si Emmanuel Macron a fait exprès d’aller sur l’immigration maintenant (les élections municipales étant dans plus de 6 mois -les dates sont fixées aux dimanches 15 et 22 mars- il aurait pu attendre le 1er trimestre 2020) c’est pour détourner l’attention à l’approche de la manifestation du 6 octobre. Son idée est de faire croire aux gens de droite qu’il s’en préoccupe pour faire passer la pilule sur la bioéthique, l’immigration inquiétant beaucoup cet électorat.

    https://www.lesalonbeige.fr/emmanuel-macron-veut-que-lue-impose-aux-etats-des-quotas-de-migrants/