
« Nous risquons de devenir une île d’étrangers » : ce n’est pas une déclaration de Nigel Farage ou de Renaud Camus, lequel a été récemment empêché d’entrer au Royaume-Uni, mais les propos du Premier ministre britannique lui-même, Keir Starmer, lors d’une conférence de presse tout ce qu’il y a de plus officiel, ce 11 mai, intitulée « Assurer l'avenir de la Grande-Bretagne ». Membre du Labour Party (à gauche, toute !), Starmer avait brillé, ces mois derniers, par une xénophilie galopante.