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Europe et Union européenne - Page 710

  • La chute de l’Europe

    La situation des pays européens, et notamment de la France, se comprend mieux si on la replace dans une pespective historique.

    Regardons l’Europe avec un fort recul et retenons deux ou trois de ces dates qui marquent symboliquement les mouvements décisifs de l’Histoire :

    -410, Alaric à la tête des Wisigoths s’empare de Rome et il ouvre pour un millénaire l’ère du Moyen Age ;
    -1492, Colomb découvre l’Amérique : c’est le début des Temps modernes, avec d’abord une période pluriséculaire qui voit les peuples européens installer progressivement, comme en écho de l’Empire romain, leur mainmise sur l’ensemble de la planète.

    C’est incontestablement la fin de cette période du triomphe européen que nous vivons aujourd’hui : l’événement majeur comme la date symbolique qui la marqueront sont à venir.

    Pour le moment, profondément affaiblie par les deux guerres mondiales qui pour l’essentiel se sont déroulées sur son territoire, placée sous la tutelle des Etats-Unis, l’Europe ne joue plus un rôle majeur dans le monde et d’aucuns professent que c’est en essayant de rassembler en une seule entité les nations qui la composent qu’elle pourra leur rendre une influence digne de leur passé.

    Mais autrement plus grave que ce retrait peut-être provisoire de la scène internationale, il est un péril majeur et immédiat qui pourrait bientôt entraîner l’Europe dans une chute mortelle : une immigration-submersion en provenance du tiers-monde proche, analogue, mutatis mutandis, à celle qui a précédé et précipité la disparition de l’Empire romain – et qui, en outre, commence à s’accompagner, elle aussi, d’affrontements militaires.

    Or l’attitude de l’Europe face à cette menace s’apparente à un suicide. Dans un premier temps, et alors que la menace migratoire commençait seulement à prendre forme, l’Europe a affiché une sorte de cécité volontaire qui l’a empêchée de prendre conscience des périls qu’elle aurait à affronter. Et ensuite, alors qu’aujourd’hui le flot submersif est devenu, sans même y compter la récente arrivée massive des « réfugiés », une réalité souvent douloureuse, elle ne lui oppose qu’une résignation passive, un renoncement à soi-même qui laissent le champ libre à l’écoulement du flux.

    ***

    Après la deuxième guerre mondiale, en effet, ce problème n’a pratiquement jamais été abordé avec le soin qu’il méritait.

    Pourtant, il y avait dans les rapports avec le tiers-monde un élément très important à prendre en compte : entre l’Afrique et l’Europe notamment, un déséquilibre démographique qui ne pouvait que s’accroître avec le temps comme on peut le vérifier aujourd’hui. Cette inégalité, qui s’accompagnait en outre d’une inégalité de développement marquée, était lourde de menaces : elle était en elle- même une incitation à une émigration vers l’Europe.

    S’il était certes impossible de réduire rapidement le déséquilibre en cause, du moins pouvait-on essayer d’en atténuer l’ampleur en agissant sur la démographie européenne, dans l’idée de réduire ces zones de dépression démographique qui sont comme un appel à une immigration de masse. A cet égard, il faut se féliciter de l’intelligente et efficace politique nataliste qui fut menée en France par la IVe République, même si ses préoccupations débordaient largement le sujet qui nous occupe ici. On doit regretter que cette politique ait été quelque peu abandonnée par la Ve République, à compter de 1959, sous la présidence du général De Gaulle et qu’elle n’ait jamais pu être reconstituée dans son esprit et ses modalités. Le maintien, aujourd’hui, sur notre territoire d’un taux de natalité permettant le renouvellement des générations doit beaucoup plus aux populations immigrées (résultat fort paradoxal) qu’à une politique « familiale » diminuée et éparpillée de plusieurs façons.

    Or, s’insérant dans ce contexte général de déséquilibre accepté, des événements nouveaux pouvaient davantage encore attirer l’attention immédiate sur le tiers-monde. Sous l’influence des idées agitées pendant la guerre mondiale, la nature des relations entre les nations européennes et les peuples soumis à leur domination avait été profondément changée : ces derniers réclamaient avec force leur indépendance et l’évolution des esprits exigeait qu’il fût fait droit à cette revendication. En outre, peu après, la mondialisation prenait son essor et les données de la situation en étaient modifiées. Des Etats nouveaux et voisins apparaissaient donc qui, très peuplés, acquéraient la faculté de mener la politique migratoire de leur choix au moment où la mondialisation affaiblissait les frontières et multipliait les relations entre les nations. Or cette évolution favorable aux mouvements migratoires se trouvait, en outre, stimulée notamment par le dynamisme démographique réaffirmé des pays d’Afrique Noire. Celui-ci était tel que nombre d’économistes estimaient qu’il rendait illusoires leurs perspectives de développement et que seul un contrôle des naissances permettrait à terme leur progrès économique. Ou peut-être ce dernier résulterait-il aussi de flux d’émigrants ?

    Aussi pouvait-on craindre des mouvements de populations assez importants pour inquiéter les Etats européens. Or plus que ces derniers, ce sont des organismes comme la Banque mondiale ou l’Agence américaine pour le développement qui faisaient pression en faveur d’une politique démographique restrictive (d’ailleurs pour des motifs où le problème migratoire n’était pas premier). La raison principale de ce relatif effacement de l’Europe était dans l’attachement de ses dirigeants à une pensée politique très classique, à une vision héritée du XIXe siècle et de la première moitié du XXe selon laquelle la politique extérieure et les soucis d’indépendance, de sécurité et d’influence n’avaient à être envisagés que par rapport aux puissances installées : bien sûr il s’agissait surtout des deux premières d’entre elles, les Etats-Unis et l’URSS, dont la Guerre froide attirait tous les regards. Dans cette perspective les peuples du tiers-monde n’avaient qu’un rôle marginal à jouer et ils se devaient de ne le jouer que sur un terrain secondaire : hors d’Europe. La possibilité qu’ils pussent dans un avenir proche infliger aux Etats européens des soucis majeurs par l’émigration n’était pas objet de débat. D’ailleurs, leur accès à l’indépendance pouvait être tenu pour bénéfique : non seulement il ne bouleversait pas de manière significative l’équilibre existant entre les puissances majeures, mais encore il libérait les pays européens colonisateurs d’un fardeau parfois ressenti comme embarrassant et il rendait ses aises à leur diplomatie. Une démission dans ce domaine, accompagnée de quelques compensations de prestige et autres, pouvait donc apporter une satisfaction immédiate.

    Malheureusement il y avait un cas plus complexe : celui des « colonies » (cas de l’Angola et de l’Algérie surtout) où étaient implantés de nombreux nationaux de la puissance colonisatrice et où l’opposition de ceux-ci à la revendication d’indépendance suscitait une guerre civile et l’intervention des armées portugaise et française. Il ne semblait donc pas, au moins à première vue, que ce cas pût être traité dans le même esprit de sérénité optimiste que les autres. En effet, outre la difficulté constituée par les Portugais et les Français présents sur place, décidés et nombreux, la violence armée et organisée d’une grosse part des indigènes de ces pays était de nature à inquiéter : elle pouvait en effet conduire à la naissance de puissances politiques nouvelles, non seulement aptes à nourrir un courant migratoire, mais aussi capables d’hostilité. Dans cet ordre d’idées précisément, il est bon de rappeler que ce qu’on a appellé Guerre d’Algérie n’était d’aucune nouveauté sur le plan de l’histoire longue : depuis l’Antiquité et depuis la lutte entre Carthage et Rome, les peuples des rives nord et sud de la Méditerranée occidentale s’opposent périodiquement, sur l’une ou l’autre rive alternativement, en des conflits armés. Peut-être la période contemporaine y ajoutera-t-elle les heurts liés aux migrations : c’est sans doute ce que Houari Boumedienne voulait signifier dans son discours, devenu célèbre, de 1974 à l’ONU.

    En dernière analyse, il était donc préférable de ne pas se borner aux bénéfices immédiats d’une abdication. Mieux valait évaluer les conséquences à terme et essayer de sauvegarder les atouts disponibles. Ni la France ni le Portugal n’ont eu cette vision longue et tous deux ont cédé à la tentation du soulagement à court terme. La France en particulier, en n’exigeant pas en Algérie, alors que la situation militaire le lui permettait, l’application des Accords signés à Evian et en concédant une capitulation sans condition, s’est privée de ces sources futures d’influence et de ce point d’appui que pouvait lui apporter l’importante implantation locale de ses nationaux.

    ***

    Un deuxième aspect du sujet est tout aussi surprenant : c’est la résignation des populations européennes devant la marée migratoire qui menace de les submerger. Comment en est-on arrivé là ? L’idéologie favorable aux immigrés a eu un rôle majeur, son efficacité a été déterminante parce que, entre autres motifs, elle s’est présentée parée des plus hautes vertus morales. Ses thuriféraires en effet se sont emparés, en les adaptant à leur dessein, de quelques-unes des valeurs fondamentales du christianisme (désintéressement, amour du prochain, charité, universalisme…), les ont transposées dans le domaine de César et en ont tiré un instrument de combat politique qui s’exerce en faveur d’un accueil généreux et illimité des immigrés et qui, implicitement au moins, se prétend assez noble pour incarner le Bien.

    Cet instrument de combat a trouvé d’autres sources dans la philosophie des droits de l’homme, elle aussi adaptée aux besoins de la propagande immigrationniste et elle aussi source prétendue du Bien politique. A ce titre l’accent est mis sur l’unicité de l’espèce humaine, idée poussée jusqu’à la négation de l’existence de races et d’où peuvent être tirées plusieurs dispositions positives : interdiction de donner, en quelque domaine que ce soit, préférence aux nationaux ; création d’un délit de racisme ; impératif de non-discrimination ; impératif de non-domination, etc. La valeur « égalité » apparaît comme dérivant de l’idée d’unicité de l’espèce et elle exige la solidarité avec l’humanité en détresse.

    Dès lors, seuls présentés avec insistance et mauvaise foi comme particulièrement exposés aux misères du monde, systématiquement supposés victimes de la volonté dominatrice des Européens, forcés de quitter leurs foyers par la pauvreté, exilés et privés de ressources, les immigrés, tous les immigrés, doivent être accueillis comme des frères en humanité, et à ce titre aidés sans réticence à vivre dans le pays qu’ils ont choisi, au détriment même, si nécessaire, des autochtones. « Ce qui est bon pour l’Allemagne (…) c’est de montrer notre humanité », dit Mme Merkel…

    Quant à ceux qui font objection à une telle vision où ils ne voient que dangereuse utopie, qui protestent contre la « catastrophe » infligée aux nations européennes par l’immigration de masse, qui soutiennent que les préceptes évangéliques sont édictés pour les relations entre les hommes et pas pour le gouvernement des Etats, qui rappellent que Jésus lui-même a expressément fait le départ entre ces deux domaines, qui estiment que cette référence à Jésus l’emporte sur l’avis contraire du Saint Père, qui font valoir qu’un Etat se conduit avec sang-froid et non sous l’influence de l’émotivité, tous ces opposants sont dénoncés comme réactionnaires sinon comme hitlériens ou accusés de manquer égoïstement au devoir de solidarité avec des frères.

    Cette idéologie depuis plus de quarante-cinq ans a bénéficié de l’appui décisif du Système médiatique, unanime et lancinant à la façon d’une propagande totalitaire. On relèvera que ledit Sytème médiatique, presse et surtout télévision, est entièrement aux mains soit des pouvoirs publics, soit des grands intérêts économiques nationaux et internationaux. Or ces derniers sont, comme on sait, partisans de la mondialisation, de la suppression des frontières et sont favorables aux courants migratoires.

    Toutes ces considérations pourtant ne suffisent pas à expliquer l’aveuglement et le renoncement résigné des peuples européens face à cette installation submersive d’étrangers aux mœurs et aux croyances radicalement différentes des leurs. Il y a là un phénomène exceptionnel qui n’a probablement pas beaucoup d’autres précédents que celui de l’installation des Barbares dans l’Empire romain. Or il y a dans les deux cas un point commun qui pourrait être fondamental : le déclin démographique de l’Empire et celui de l’Europe d’aujourd’hui. On sait bien que le vieillissement d’une population affaiblit son dynamisme, sa combativité, sa faculté de se projeter à l’extérieur et qu’à l’inverse il la rend moins soucieuse de s’affirmer dans l’adversité, plus encline à se contenter de solutions d’attente, plus portée à compromettre dans l’espoir de gagner en tranquillité : l’actuelle idéologie, faite de renoncement habillé de noblesse, ne serait-elle pas la doctrine dont le corps social a besoin pour justifier à ses yeux sa propre abdication ?

    Faut-il pour autant conclure que la cause est désespérée ? Les dernières positions prises sur le sujet par la principale puissance économique d’Europe, à savoir l’Allemagne, s’exprimant par la voix de Mme Merkel, inciteraient en effet au découragement. Pourtant un événement nouveau vient de se produire qui est de nature à renverser le sens des événements. Le flot brusque et massif des « réfugiés » se pressant ces derniers temps aux portes orientales de l’Europe est en passe de réussir, par son ampleur spectaculaire et sa concentration sur quelques semaines, ce que n’avaient pu faire les arrivées d’immigés s’étalant et s’accumulant sur des dizaines d’années : une saine et instinctive réaction de défense est en train de se développer à travers l’Europe. En font témoignage les fermetures de frontières dans divers pays, l’attitude de la Grande-Bretagne, la solitude de Mme Merkel prêchant l’accueil illimité, les critiques dont elle est la cible en Allemagne, la suractivité ou en tout cas la surprésence médiatique des responsables politiques, la mise en cause de Schengen… On n’avait jamais rien vu de pareil depuis de longues, très longues années.

    En vérité, cette arrivée des « réfugiés » est capitale : mettant en lumière des réalités politiquement incorrectes, elle est de nature à saper l’influence délétère des médias et à renforcer encore l’efficacité de tous ceux qui œuvrent déjà en ce sens. Alors, avec une opinion publique retrouvant la vue, une politique lucide pourra enfin être menée en matière d’immigration.

    Pierre Milloz, 23/03/2016

    http://www.polemia.com/la-chute-de-leurope/

  • Chronique ordinaire du racisme anti-blanc

    Le racisme contre les personnes ayant le teint hâve, ça commence aussi par des mots.

    Si l’on peut considérer que le racisme est l’une des choses les plus abjectes qui soient, on devrait en toute logique applaudir à tout rompre les campagnes ayant pour dessein d’éradiquer le fléau. Depuis peu, les chaînes de télévision françaises font tourner en boucle des clips alarmistes et, pourtant, on se trouve en peine de valider les scénarios peu connectés avec le réel.

    Sans que cela ne surprenne, les chevaliers de la cause universaliste ont omis le racisme qui touche les Blancs, les white, les blancos, les babtous, comme si celui-ci n’existait pas, alors qu’il est probablement le seul en recrudescence dans nos pays où il ne fait parfois pas bon d’être, selon l’expression consacrée, « de souche ». La preuve par cette histoire tirée de faits réels, se déroulant en Belgique, mais qui aurait fort bien pu avoir lieu en France ou ailleurs dans l’Europe des Lumières.

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  • Le site "les villes contre l'islamisation désormais présent aussi sur facebook

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  • Berlin propose des "emplois à 1 euro" de l’heure aux réfugiés

    La mairie de Berlin propose aux réfugiés de se faire de l’argent de poche en plus de l’aide qu’ils perçoivent en travaillant dans les centres qui les hébergent.

    L’Allemagne a vu arriver plus d’un million de réfugiés sur son territoire en 2015. Et rien que dans sa capitale, 43.000 d’entre eux ont élu domicile le temps que soit validé ou non leur demande d'asile. Organiser la mise à disposition de leur logement et leur apporter de quoi se nourrir nécessite une logistique bien huilée mais aussi des... bras. La mairie de Berlin a donc décidé de demander de l’aide à certains d’entre eux. Elle a ouvert 4.000 mini-postes d’intérêt général, rapporte Le Monde.
    Sur la base du volontariat, des milliers de nouveaux arrivants travaillent donc dans les centres qui les hébergent. Ils aident à faire la cuisine, le ménage ou procèdent à de petits travaux d’entretien. En échange, ils reçoivent une rémunération de 1,05 euro de l’heure, en plus des 143 euros perçus d’office comme argent de poche à partir du moment où ils sont enregistrés auprès des services de l’Etat. S’ils font le choix de ce petit boulot, ils doivent travailler au minimum 20 heures par mois et au maximum 80 heures.

    Favoriser l'insertion professionnelle

    Bien entendu, cette rémunération est très inférieure au salaire minimum légal de 8,5 euros de l’heure en vigueur outre-Rhin depuis un peu plus d’un an. Ce ne sont pas des emplois permettant de trouver une indépendance financière immédiate. L’objectif n’est pas là. Il s’agit plutôt d'une compensation financière offerte à des personnes prêtes à s'engager personnellement pour faire face aux besoins massifs de leurs pairs, tout en permettant à ces migrants d’acquérir une première expérience qui facilitera leur insertion professionnelle ultérieure. C’est aussi un moyen de combattre l’ennui dont se plaignent certains, rapporte Le Monde. Ces emplois doivent être temporaires et les réfugiés formés si besoin.
    Comment ces petits emplois peuvent-ils être néanmoins autorisés dans un pays ayant institué un salaire minimum? Tout simplement parce que le dispositif existe déjà et s’applique aux Allemands eux-mêmes. La mairie berlinoise s’appuie sur la loi Hartz IV adoptée en janvier 2005 quand le social-démocrate Gerhard Schröder était aux commandes du pays. Depuis cette date, les chômeurs de plus d’un an bénéficiaire d'une aide sociale sont obligés d’accepter des "minis-jobs" et des "emplois à 1 euro" dans des communes ou associations, au service de l’intérêt général. Ils travaillent donc, dans la limite de 15 à 30 heures par semaine, leur rémunération étant exonérée de cotisations sociales.

    Objectif: 100.000 emplois d'intérêt général

    Le dispositif a donc été étendu aux migrants qui le souhaitent. Cette première expérience va permettre de tester le dispositif. A terme, la ministre allemande du Travail et des Affaires sociales Andrea Nahles espère créer, dans tous le pays, 100.000 emplois d’intérêt général réservés aux réfugiés. Un objectif qui semble très réaliste. A ce jour à Berlin, "il y a souvent plus de volontaires que de postes proposés", assure le quotidien du soir.

    lu ici

    http://www.oragesdacier.info/

  • Face au Grand Remplacement, les politiques natalistes polonaise et hongroise

    VARSOVIE (NOVOpress avec Présent: A compter du 1er avril, les familles polonaises vont percevoir une allocation de 500 zlotys (environ 120 euros) par enfant, à partir du deuxième enfant, sans condition de revenu. Depuis la chute du communisme en 1989-1990, c’est la première fois que la Pologne met en place des allocations familiales. Le but déclaré est d’encourager les Polonais à faire plus d’enfants. Cette allocation sera également versée à partir du premier enfant aux familles dans lesquelles le revenu par tête est inférieur à 800 zlotys (ou à 1200 zlotys en cas d’enfant handicapé). Il s’agissait d’une mesure phare du programme électoral du PiS, qui a gagné les élections législatives le 25 octobre dernier. Car les Polonaises ont un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme et différentes études ont montré que les contraintes financières sont un obstacle majeur à partir du deuxième enfant. 

    En Pologne, le salaire moyen net de charges et d’impôt sur le revenu est de seulement 2800 zlotys (environ 670 euros), et un quart des familles avec quatre enfants ou plus vivent dans une extrême pauvreté. Du coup, certains juges retiraient la garde d’enfants à leurs parents pour cause de conditions de vie jugées insuffisantes. Grâce à une nouvelle loi votée en mars, ils ne pourront plus le faire.

    La Pologne suit ainsi la voie prise par la Hongrie en 2010 avec l’arrivée du Fidesz au pouvoir. Viktor Orban avait alors fait adopter plusieurs mesures de soutien aux familles, avec des allègements fiscaux dont l’importance s’accroît en proportion du nombre d’enfants, indépendamment du niveau de revenus. La Hongrie a aussi mis en place de nombreuses aides financières et matérielles, ainsi que des prêts préférentiels pour l’accès au logement des familles avec trois enfants ou plus. Les premiers effets se font déjà sentir : le taux de fécondité est remonté de 1,23 enfant par femme en 2011 à 1,44 en 2014 (chiffres Eurostat).

    « Une communauté qui ne peut se maintenir biologiquement est vouée à la disparition. L’immigration n’est pas une réponse. C’est un piège, un bluff. Nous devons reconnaître les politiques familiales motivées par la démographie comme essentielles et légitimes », expliquait Viktor Orban en octobre 2013 dans un discours prononcé à Londres devant le think-tank de politique étrangère Chatham House.

    Olivier Bault

    Texte paru dans Présent n° 8579 daté du 2 avril 2016

    http://fr.novopress.info/200040/face-grand-remplacement-les-politiques-natalistes-polonaise-et-hongroise/

  • Supprimez la directive sur les travailleurs détachés !

    Voilà le résultat d’une Union européenne devenu le parfait petit soldat du nivellement par le bas.

    La semaine dernière était diffusée, sur France 2, l’émission « Cash Investigation ». Le documentaire pointait du doigt la fameuse directive sur les travailleurs détachés et les conséquences dramatiques qu’elle a pour l’emploi des Françaises et des Français.

    En effet, alors même que nos TPE-PME, qui sont pourtant le socle de l’emploi en France, sont soumises à toujours plus de pression fiscale, elles doivent en outre faire face au dumping social ahurissant que représente cette directive. Rappelez-vous : qui dit travailleurs détachés dit entreprises payant les charges sociales dans leur pays d’origine, et donc un déficit de la Sécurité sociale qui se creuse.

    Il faut bien comprendre qu’avec ce système, on marche sur la tête. Soit les entreprises délocalisent des emplois vers les pays émergents, soit elles relocalisent des salariés low cost pour faire baisser leurs coûts de production, soit elles créent des filiales dans les pays membres à bas salaires pour y affilier leurs salariés français.

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  • Sur l’abandon par le TPIY des poursuites contre Vojislav Seselj

    Communiqué de Bruno Gollnisch, député Français au Parlement Européen

    Le Tribunal Pénal International  pour l’Ancienne Yougoslavie (TPIY)  vient d’abandonner toutes poursuites à l’encontre de  Vojislav Seselj,  dirigeant  nationaliste serbe , sur la détention duquel j’avais (en vain)  tenté d’alerter le Parlement Européen.

    On en conclut que Vojislav Seselj, qui s’était rendu de son plein gré au TPIY en 2003,  a passé treize ans de prison pour rien.

    On doit au moins se poser la question du rôle du procureur de cette juridiction.

    http://gollnisch.com/2016/04/01/labandon-tpiy-poursuites-contre-vojislav-seselj/

  • La Pologne encourage les naissances quand la France encourage l'avortement

    Lu dans Présent sous la plume d'Olivier Bault : 

    "A compter du 1er avril, les familles polonaises vont percevoir une allocation de 500 zlotys (environ 120 euros) par enfant, à partir du deuxième enfant, sans condition de revenu. Depuis la chute du communisme en 1989-90, c’est la première fois que la Pologne met en place des allocations familiales. Le but déclaré est d’encourager les Polonais à faire plus d’enfants. Cette allocation sera également versée à partir du premier enfant aux familles dans lesquelles le revenu par tête est inférieur à 800 zlotys (ou à 1200 zlotys en cas d’enfant handicapé). Il s’agissait d’une mesure phare du programme électoral du PiS, qui a gagné les élections législatives le 25 octobre dernier. Car les Polonaises ont un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme et différentes études ont montré que les contraintes financières sont un obstacle majeur à partir du deuxième enfant. [...]"

    En France, également à partir du 1er avril, tous les actes liés à un avortement (consultations, échographies, analyses médicales...) sontremboursés à 100% par la Sécurité sociale. Ce n'est pas le cas si vous décidez de garder l'enfant. L'acte en lui-même était déjà pris en charge intégralement depuis 2013.

    Michel Janva