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Europe et Union européenne - Page 714

  • Moscovici-Ramadan, même combat !

    Quoi de plus normal de s’entendre dire que l’Europe n’est pas d’ascendance chrétienne ?

    Dans un monde où l’on fait semblant de découvrir, stupéfait, un lien entre l’eau et l’humidité, le feu et la chaleur, le gel et le froid, ou alors où l’on vous expose le contraire, que l’eau ne peut mouiller ni la flamme brûler, quoi de plus normal de s’entendre dire que l’Europe n’est pas d’ascendance chrétienne ? Il n’est écrit nulle part que Pierre Moscovici appartient à l’une ou l’autre loge, nous savons qu’il fréquenta Bilderberg et cela suffit pour le soupçonner d’être un fanatique défricheur identitaire, un extracteur de racines, un mondialiste démolisseur de murs, un pourfendeur de frontières, bref, un maçon européen, « Boa constructor » européen, enfant du serpent monétaire international.

    Bien sûr, Pierrot, bien sûr, un continent couvert de cathédrales, d’églises, de monastères et de tant de témoignages d’un passé chrétien ne peut être d’ascendance chrétienne.

    C’est vrai, en un sens, il a raison le Pierrot, les véritables racines du christianisme se situent au Moyen-Orient (on se calme, Pierrot, je ne vous parle pas du Grand Orient, je vous parle du vrai Orient).

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  • Attaquer, oui, mais en tête ! par Gabriele ADINOLFI

    Que l’Institut Iliade non seulement existe, mais qu’il soit en unissant dynamisme et qualité, réussissant à impliquer des effectifs importants (ainsi, plus de mille participants payants lors d’une réunion tenue en avril 2016), est l’une des meilleures nouvelles de ces dernières années. 

    Une nouvelle tellement bonne que, dans l’édification du projet européen tripartite (think-tank,existentialisme militant et écomomie) que j’anime, j’ai tenu à affirmer immédiatement une volonté de collaborer de manière organique et dans le respect mutuel. 

    Iliade a, entre autres qualités, celle de concentrer les meilleures énergies et de leur donner une visibilité meilleure que celle qu’elles ont dans leur pays d’origine ou en Europe, comme c’est le cas pour l’Autrichien Philip Stein, dont le texte, résumé dans Il Primato nazionale, qui exprime une thèse que nous pourrions qualifier de « rupture », mais recoupant pleinement la ligne d’Iliade, sera publié en France dans la revueKrisis, très proche d’Alain de Benoist.

    Thèse de rupture, disions-nous, que l’on pourrait résumer de la façon suivante : « C’en est assez des nationalismes du passé; construisons l’Europe ! » 

    Je partage la critique que Stein fait aux souverainistes nationaux-populistes et qui recoupe parfaitement celle qu’a présenté, lors de la dernière rencontre de Polaris, le 23 mars 2016 à Milan, Gérard Dussouy, auteur de Fonder l’État européen contre Bruxelles, édité en Italie par Controcorrente. Non seulement je partage cette critique, mais, en somme, je pousse un soupir de soulagement en remarquant que tout ce que j’affirme depuis 2002, souvent seul contre ceux qui m’entourent, est en train de s’imposer. 

    Et si c’est en train de s’imposer, c’est pour trois raisons : 

    La première provient du fait qu’une certaine Foi est toujours présente, je dirais une Fidélité à l’Idée qui enflamma les peuples et les guerriers durant un court siècle, une Idée qui s’appela Europe et ne pourra jamais s’appeller autrement. 

    La seconde est que les forces réactionnaires, comme à chaque fois, manquent de hauteur et de perspectives, parce que l’Histoire nous enseigne que l’on ne revient jamais en arrière et que chaque tentative pour la bloquer se révèle un accélérateur de la décadence. Il ne faut pas chercher à la bloquer, mais à en changer le signe. Telle est la leçon qui revient régulièrement depuis l’époque de César, alors que chaque Sainte-Alliance, quant à elle, lorsqu’elle veut restaurer le passé, ne sert en fait que les intérêts des Rothschild. De sorte que, qui joue contre l’UE – que personne n’entend ici défendre -, comme ceux qui s’opposaient à Napoléon, ou comme la droite anti-mussolinienne, se retrouve immanquablement à chanter sur une partition du CFR dans le chœur des banques anglo-américaines.

    Enfin, il existe un troisième motif, souvent non avoué, parce que l’on craint de plus en plus d’utiliser des termes faisant référence aux racines, qui veut que, dans les rapports démographiques actuels et avec les continuelles menaces biologiques, on ne peut trouver la force de faire face que si on la recherche dans la profondeur des temps, dans les origines, dans nos racines, soit autant dans le Mythe que dans la Préhistoire. Une force ancestrale que l’on retrouve, dès lors que le passé renoue avec l’avenir.

    Cela signifie-t-il qu’il faille en finir avec l’esprit du Risorgimento, avec l’italianité, avec la Nation ? Absolument pas, puisque la démarche proposée est au contraire la seule qui, à mon avis, soit en mesure de faire renaître ces valeurs, assassinées il y a soixante-treize ans. La Nation n’est pas seulement le fait de frontières, et moins encore d’institutions, qu’elle précède largement. L’italianité est identifiable au moins huit siècles avant l’Unité et, si l’on va plus au fond, on ne réussit pas à définir exactement quand elle a commencé à se manifester, exprimant une version gréco-méditerranéenne du proto-germanisme latin et une interprétation de la Romanité qui fut, et est, synonyme de Ius, d’Imperium, de Civilisation et d’Europe. 

    Dans l’ère des satellites, qui ont produit l’effet « temps zéro », qui ont imposé un nouveau Nomos à la géopolitique dont il a bouleversé les canons, dans l’ère de la mondialisation et de l’explosion démographique, il est impossible de concevoir une quelconque souveraineté sans adosser celle-ci à un espace vital, à une force démographique coordonnée dans le cadre d’une unité militaire, monétaire et fiscale, mais aussi et surtout à la maîtrise d’une gestion satellitaire. Par conséquent, si l’on doit parler de souveraineté, on doit aussi lui donner des fondements solides, ce qui n’est possible que dans une dimension européenne. 

    Le point à souligner est que, en construisant l’Europe, nous devrons prendre garde d’abandonner les préjugés démocratiques du fédéralisme et du consensus intergouvernemental. On n’est pas ici dans un système d’équivalence généralisée : le poids historique et matériel de chaque composante n’est pas le même que celui d’une autre. Par conséquent, nous devrons être conscients que, pour révolutionner l’Europe dans le bon sens, il faudra le faire en s’appuyant sur les vocations éternelles et stables. La construction de l’Europe autour de l’axe romano-germanique, où la conscience de Rome (celle de l’Antiquité, et non celle d’aujourd’hui) apporte la lumière à la vitalité germanique, demeure, encore et toujours, notre presque unique espoir de survivance. Un axe qui prend sa source dans cette philosophie grecque que la Romanité s’est appropriée. Et qui doit s’affirmer sous une forme qui, ni fédérale, ni du XIXe siècle, se situe pleinement dans la logique de l’Imperium, laquelle sous-tend une unité indestructible, en même temps que la pleine autonomie des peuples, en dehors de toute référence à des institutions formelles. C’est ainsi que, dans la conception impériale, l’indépendance des individus, des communautés, des régions et des nations en vient à être exaltée. À tout ceci, j’ai dédié un essai de la collection « Orientations et Recherche », appelé justementL’Europe, qui répond de manière systématique aux questions qui se posent concernant la façon de bâtir un programme et d’agir en conséquence, ainsi que le premier des Cahiers Lansquenets, justement appelé « Imperium », traduit en quatre langues.

    Enfin, il n’y a que l’Europe impériale qui nous restituera aussi l’Italie.

    Pour toutes ces raisons, en m’appuyant sur les directions majeures définies par Stein et Dussouy, et avant eux par Drieu La Rochelle, Adriano Romualdi et Jean Thiriart, j’invite à cesser d’attaquer l’Allemagne et de la confondre avec l’ensemble de l’UE. Elle est, en effet, la seule puissance qui puisse nous permettre de réaffirmer notre droit à survivre et, pourquoi pas, à dominer, et représente également le seul point sur lequel pourrait s’appuyer un levier visant à nous émanciper de la tutelle des États-Unis, bien plus que la Russie, laquelle, tout au plus, cherche à se débrouiller dans le chaos actuel, et qu’il faudrait convaincre, voire même contraindre, d’être un prolongement de l’Europe plutôt que le garant de l’équilibre d’un nouveau Yalta.

    Cela ne signifie pas que nous ne devions renoncer à combattre la technocratie de l’UE, avec cette excuse que – ne le répétez pas à Salvini et à la Meloni – l’on pourrait trouver bien pire; au contraire, cela doit nous conduire à nous enrôler vraiment pour la ligne de front, à révolutionner l’Europe et à chasser ceux qui, tels les « prétendants » de l’Odyssée, banquettent à proximité d’Aix-la-Chapelle. Étant précisé que, ce n’est pas en lui disant « Non » que l’on combat ce que l’on refuse, mais en affirmant autre chose, non pas, notons-le bien, comme une alternative éventuelle, mais comme la seule solution possible. Et laisser ce soin à d’autres reviendrait à leur laisser le choix de la réaction.

    D’où mon choix sur le plan symbolique : alors que presque tous mettaient un « X » sur le drapeau de l’UE, comme on le fait pour un panneau « Défense de fumer », j’ai fait dessiner un autre drapeau, où les étoiles forment une croix celtique.

    Pour attaquer, oui, mais en tête !

    Gabriele Adinolfi

    • D’abord mis en ligne sur le site personnel de l’auteur (http://fr.gabrieleadinolfi.eu), le 26 avril 2016.

    http://www.europemaxima.com/

  • Les réfugiés chrétiens persécutés par les musulmans : cela se passe en Europe !

    Persécutés au Moyen-Orient, les chrétiens orientaux qui fuient les massacres, les réductions à l’esclavage et les égorgements des fous d’Allah, des combattants au drapeau noir ne trouvent pas la paix en Europe ! Ils se retrouvent soumis aux persécutions, moins meurtrières, mais persécutions tout de même, dans les fameux camps de « réfugiés » contrôlés et habités en majorité par les mahométans. !

    Insultes, vexations, coups, menaces de mort, 90% des réfugiés chrétiens y sont confrontés dans les centres d’hébergement et d’accueil, selon une enquête menée en Allemagne par l’ONG Open Doors Germany qui a présenté un rapport à Berlin au titre significatif :« Persécutions des chrétiens en Allemagne ». Les différentes associations de défense des droits humains parlent de 40 000 réfugiés chrétiens soumis aux persécutions dans les camps. Selon le responsable de l’association, Markus Rode, ces chiffres ne sont que « la pointe émergée de l’iceberg ».

    Parmi les épisodes cités, celui des chrétiens qui ont refusé de prendre part à des prières collectives imposées par les musulmans dans les centres  ont été menacés.  Selon Paulus Kurt du Centre allemand pour les Chrétiens d’Orient, certaines familles ont décidé de repartir dans leur pays d’origine à cause de ces persécutions actives en Europe. Et d’après, Karl Hafen ,de l’International Society for Human Rights, des chrétiens qui ont fui l’État islamique à Raqqa, ont retrouvé leurs persécuteurs syriens à l’intérieur des camps de réfugiés.

    Malheureusement, à cause des autorités politiques et religieuses qui veulent imposer aux peuples européens le Grand Remplacement au nom d’une nouvelle humanité plus belle, plus bonne, plus tout, ces persécutions systématiques de chrétiens par les musulmans, non plus en terre d’Islam mais en terre chrétienne, sont trop souvent enterrées. 

    Pourtant c’est une véritable persécution des chrétiens orientaux qui existe bel et bien dans les camps de réfugiés en Allemagne et certainement dans tous les centre d’accueil disséminés dans toute l’Europe.  Mais le dire, l’écrire, en parler, c’est porter atteinte au bien-fondé de l’idéologie multi-culturaliste, multi-religieuse, multi-ethnique défendue par tous les humanitaristes et philanthropes modernes, pape François en tête…

    Les utopies sont terribles !

    Francesca de Villasmundo

    http://www.occhidellaguerra.it/germania-profughi-cristiani-perseguitati-nei-campi/

    http://www.secoloditalia.it/2016/05/i-profughi-musulmani-fanno-violenze-sui-profughi-cristiani-allarme/

    http://www.dw.com/en/german-activists-decry-attacks-on-christian-refugees-in-asylum-centers/a-19244927

    http://www.medias-presse.info/les-refugies-chretiens-persecutes-par-les-musulmans-cela-se-passe-en-europe/54246

  • « Gloire à Allah » sur les bus londoniens… et d’autres villes

    Sous couvert de campagne humanitaire envers les réfugiés syriens, le lendemain même de l’élection de Sadiq Khan, l’association Islamic Relief, une ONG d’aide internationale, avec l’accord de la société londonienne, va placarder les flancs de 640 bus d’un énorme « Subhan Allah ». En français : Gloire à Allah. Pendant deux mois, c’est-à-dire durant toute la durée du ramadan. Aucun risque, dans ces conditions, d’échapper aux nouveaux repères…

    Des bus islamisés à Londres, mais pas seulement… Manchester, Leicester, Birmingham, Bradford ne seront pas en reste.

    http://www.contre-info.com/

  • Face aux allogènes, la police viennoise conseille aux femmes de se teindre les cheveux en brun

    Après avoir été volée et tabassée par quatre Afghans, une jeune autrichienne est allée porter plainte. C’est à cette occasion que la police lui a donné des conseils avisés.

    Jugez plutôt : « Après l’attaque, ils (la police) m’ont dit que les femmes ne doivent pas être seules dans les rues après huit heures du soir. Ils m’ont donné un autre conseil, que je colore mes cheveux en noir et que je ne m’habille pas de manière aussi provocatrice ».

    Plutôt que de lutter contre la délinquance allogène, c’est donc à nos femmes de changer leur comportement pour éviter les agressions.

     

    http://fr.novopress.info/

  • Allemagne : Le Congrès fondateur du parti anti-immigration décide que “l’islam n’a pas sa place en Allemagne”

     
    Le parti “Alternative pour l’Allemagne” tenait son congrès fondateur ce week-end à Stuttgart. L’occasion pour le parti de droite nationale d’inscrire l’opposition à l’islamisation dans son programme. 
     
    “L’islam ne fait pas partie de l’Allemagne” 
    Le manifeste adopté par les 2000 congressistes présents affirme que “l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne”. Une prise de position en forme de réponse à Angela Merkel, au plus bas dans les sondages, qui avait affirmé que “l’islam faisait partie de l’Allemagne”. Le parti entend ainsi interdire les minarets, les appels à la prière, les voiles ou encore remettre en question l’impôt qui finance les activités religieuses en Allemagne. Le parti est désormais représentés dans 8 états régionaux sur 16 et aborde les élections législatives de 2017 avec 14% des intentions de vote. 
     
    “Patriotisme libre et sain” 
    Le chef du parti, Jörg Meuthen, a présenté l’AfD dans son discours d’ouverture comme représentatif d’un “conservatisme moderne et d’un patriotisme libre et sain”, ajoutant que la culture de l’Allemagne était ancrée dans les valeurs “chrétiennes et occidentales” et non pas l’islam. Les membres du parti ont également approuvé un engagement à défendre les frontières allemandes, la sortie de l’euro ou encore le rétablissement du service militaire obligatoire. Ils ont également condamné “l’idéologie du multiculturalisme” et réaffirmé les valeurs de la famille traditionnelle comme de la culture nationale allemande.
     

  • Journal du Mardi 10 Mai 2016 : Terrorisme / L’Allemagne récolte la tempête

  • Un mort et trois blessés dans une attaque islamiste près de Munich

    MUNICH (NOVOpress) : Un homme est mort et trois autres ont été blessées au petit matin à la gare de Grafing, près de Munich, par un homme qui a crié « Allah Akbar » avant de les poignarder.

     

    http://fr.novopress.info/

  • De quoi Sadiq Khan est-il le nom ?

    Source : Boulevard Voltaire

    L’élection du nouveau maire travailliste de Londres n’a pas manqué de susciter les réactions les plus diverses. Sadiq Khan restera pour l’Histoire, quoi que puissent en dire les beaux esprits, le premier maire musulman d’une grande ville européenne, et pas des moindres. Londres bascule entre les mains des travaillistes après une longue période conservatrice, incarnée par le charismatique Boris Johnson, actuel meneur des partisans du « Brexit ».

    Néanmoins, si vous pensiez que Sadiq Khan appartenait à la faction islamo-gauchiste du grand parti de gauche britannique, vous vous trompiez. L’homme est plutôt considéré comme un bébé Tony Blair, héritier de la deuxième gauche parfois abusivement qualifiée de « libérale-libertaire » et partisan convaincu du maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. Son modèle politique n’est autre que le baron Kinnock, chef de l’opposition travailliste de 1983 à 1992, membre de la Commission européenne de 1995 à 2004 et connu pour son engagement militant au sein de l’Association humaniste britannique (British Humanist Association). Sadiq Khan s’est aussi fait remarquer pour son zèle en faveur de l’immigration de masse, se laissant photographier muni d’une pancarte « Refugees Welcome » en plein cœur de la capitale anglaise.

    N’appartenant certes pas au courant islamo-gauchiste et antisioniste du Parti travailliste, Sadiq Khan a su se ménager cette faction importante de la formation politique, actuellement déchirée entre les partisans de Corbyn et les nostalgiques de Tony Blair. Comment ? D’abord pour ce qu’il est essentiellement, c’est-à-dire le fils d’un immigré pakistanais musulman. Même s’ils ne sont pas très exactement sur sa ligne politique, les gauchistes communautaristes savent que les symboles comptent plus que toute autre chose en politique. Sadiq Khan incarne, après Barack Obama, la revanche des anciens colonisés, des damnés de la Terre, sur ce « monde blanc » honni. Malin, il a d’ailleurs laissé les antisionistes du parti attaquer son adversaire conservateur Zac Goldsmith, milliardaire de confession juive, sans les appuyer ni les contredire.

    Quelques commentateurs informés ont jugé bon de préciser que Sadiq Khan n’était pas aimé des musulmans londoniens les plus radicaux, notamment les influents salafistes, en raison de certaines prises de position « progressistes » comme son vote en faveur du mariage homosexuel. Ce qui vaut pour des minorités agissantes ne vaut pas pour le petit peuple musulman de Londres. D’abord, une grande majorité n’était certainement pas au courant. Ensuite, ceux qui l’étaient ne pouvaient que s’en moquer car ces « choses-là » n’auront pas cours dans la « communauté ». Sadiq Khan n’a pas été élu maire de Londres uniquement en raison de ses origines ou de sa religion. Il serait faux de le dire. Il a été principalement élu maire de Londres parce que les électeurs en avaient assez d’une caste politique souvent interchangeable, mais aussi en raison d’un programme plus social dans une ville à deux vitesses.

    On aurait cependant tort de sous-estimer ce fait majeur de notre histoire contemporaine, témoignant des profonds changements démographiques à l’œuvre en Europe de l’Ouest. Ce n’est pas anodin. Sadiq Khan incarne physiquement la transformation de l’Europe par un phénomène que certains appellent le « Grand Remplacement ». Bientôt, les Européens natifs ne pourront plus gagner des élections dans les grands centres urbains. La gauche continentale l’a très bien assimilé. Pour que l’électorat issu de la « diversité », ou plus précisément extra-européen, ait envie de se déplacer, il faudra que les candidats lui ressemblent. Et c’est cet électorat-là qui fera pencher la balance en faveur de la gauche, quand la bobocratie locale lui est déjà acquise quoi qu’il advienne… Sadiq Khan est donc le nom d’un changement de paradigme : le vote ethnique dans l’Europe multiculturelle.

    Gabriel Robin

    http://fr.novopress.info/200888/sadiq-khan-il-nom/#more-200888

  • Journal du lundi 9 mai 2016 : union européenne / Londres : chronique du grand remplacement