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Europe et Union européenne - Page 709

  • Le camp du Brexit creuse l'écart au Royaume-Uni

    http://referentiel.nouvelobs.com/file/14456800-le-camp-du-brexit-creuse-l-ecart-au-royaume-uni.jpg
    Trois nouveaux sondages placent lundi le camp du Brexit devant le camp des partisans du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, avec deux à cinq points d'avance, en vue du référendum du 23 juin.
    Le Brexit recueillerait 45% et le "maintien" 41%, et 11% se disent indécis, selon un sondage de l'institut YouGov pour la chaîne ITV. Cette enquête a été réalisée du 1er au 3 juin sur la base d'un échantillon de 3.495 personnes.
    D'après un sondage TNS effectué du 19 au 23 mai, le "Brexit" recueillerait 43% des voix tandis que 41% se déclarent pour le maintien. Seize pour cent se disent encore indécis dans cette enquête, effectuée auprès d'un échantillon de 1.213 personnes.
    Plaçant pour sa part le camp du Brexit à 48% des intentions de vote contre 43% pour le camp du "Bremain", l'institut ICM note un accroissement de l'écart, qu'il mesurait à trois points seulement la semaine dernière. Son nouveau sondage a été réalisé en ligne entre vendredi et dimanche.
    La livre sterling a cédé lundi un pour cent par rapport au dollar, atteignant un plus bas de trois semaines face au billet vert. L'euro, lui, était en hausse de 0,75% par rapport à la livre.
    La livre avait déjà baissé fortement mardi dernier, jour où deux précédents sondages de l'institut ICM, un en ligne et l'autre par téléphone, avaient donné une avance de trois points au camp du Brexit.
    RÈGLES DE NEUTRALITÉ
    Joint par téléphone, Anthony Wells, directeur des études politiques de l'institut YouGov, met cette progression du camp du Brexit sur le compte de l'interdiction faite aux fonctionnaires d'intervenir publiquement dans la campagne.
    Cette règle de neutralité dite de la "Purdah" couvre les quatre semaines précédant un scrutin national. Entrée en vigueur le 27 mai, elle a profité aux partisans d'un divorce avec l'UE. "Je dirais que la 'purdah' a permis au camp du Brexit de déplacer le débat (sur l'immigration) quand le camp du Bremain avait réussi jusque-là à imposer l'économie", poursuit-il.
    La publication la semaine dernière des chiffres de l'immigration a été largement exploitée par les partisans du Brexit, qui ont rappelé que David Cameron avait promis de faire baisser l'immigration. Or, avec 330.000 entrées nettes, dont plus de la moitié en provenance de pays européens, 2015 a été la deuxième année de plus forte immigration au Royaume-Uni depuis les premières statistiques en 1975.
    En déplacement lundi dans le centre de l'Angleterre, l'ancien maire de Londres Boris Johnson, chef de file des pro-Brexit, a mis en demeure le Premier ministre de préciser comment il comptait faire face à ces hauts niveaux d'immigration en provenance de pays de l'UE.
    David Cameron, qui menait campagne à Londres, a répliqué en dénonçant la "politique des fantasmes" des chefs de file du camp du Brexit et en leur enjoignant de dire à quoi ressemblerait le pays en cas de sortie de l'UE.
    "L'heure est venue pour le (camp du) 'Vote Leave' de dire la vérité sur son plan économique pour une Grande-Bretagne hors de l'Europe", a-t-il dit. "En refusant d'exposer leur vision, ils sont antidémocratiques et irresponsables."

    Guy Faulconbridge et Andy Bruce

    Eric Faye et Henri-Pierre André pour le service français Le nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyVkkFkVpGCVQnyfD.shtml

  • Fin des quotas laitiers : Philippe Loiseau dénonce cette politique criminelle (26/05/16)

  • Compassion bien ordonnée…

    Le lamaïsme, forme tibétaine du bouddhisme, pèse d’un poids très marginal au sein des différents courants de cette religion dominante en Asie du sud-est. La figure du dalaï-lama, alias  Tenzin Gyatso, reçu officiellement quatre fois au Parlement européen entre 2001 et 2008, pour évoquer la situation du Tibet, jouit cependant d’une grande popularité, du moins médiatique, en Occident où de nombreux pipoles ont manifesté leur soutien à la cause tibétaine, à son représentant. Un bouddhisme souvent plus ou moins refabriqué sous nos latitudes, devenu branché, à la mode chez les bobos californiens, les stars hollywoodiennes, du showbiz,  les adeptes du nomadisme religieux surfant sur la vague new age, se bricolant une religiosité, une mystique, une spiritualité sur mesure, autre signe des temps… Dernière émanation ( réincarnation) en date selon ses fidèles du bodhisattva de la compassion, le dalaï-lama  a gagné le statut d’ Autorité morale, s’attirant les sympathies à l’aune de la persécution, bien réelle, du peuple tibétain depuis  l’invasion chinoise au début des années 50.

    Patatras: déjà critiqué ces derniers temps pour des propos jugés ambiguës sur l’égalité des sexes  et les homosexuels, le dalaï-lama a commis un nouveau crime de lèse majesté à la pensée unique immigrationniste, cosmopolite et sans-frontièriste en s’inquiétant des vagues  migratoires qui déferlent  sur l’Europe. Dans un entretien au quotidien allemand Frankfuter Allgemeine Zeitung, Tenzin Gyatso n’y a pas été par quatre chemins; « Il y en a tant (de migrants, NDLR) que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être qu’ils retournent (dans leur pays d’origine) et aident à reconstruire leur pays (…). L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. »

    Des propos salués par Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot  mais qui ont semé la consternation chez les progressistes. D’autres n’ont pas attendu cette sortie pour critiquer le représentant du gouvernement tibétain en exil. Jean-Luc Mélenchon a de longue date dénoncé en la personne du dalaï-lama une incarnation de l’obscurantisme religieux, d’un  lamaïsme féodal  qui pesait de tout son poids sur son peuple avant l’invasion communiste.  Le dirigeant du petit parti  souverainiste UPR, M. Asselineau,  prêtait au chef religieux tibétain   des sympathies avec des nazis allemands (!)  et  en faisait un agent de la CIA dans le cadre de la politique de Washington d’endiguement,  de lutte contre la montée en puissance de la Chine. Il faudrait être certes assez naïf pour ne pas voir que la cause tibétaine et son représentant, sympathique et souriant, ne puissent être utilisés,  instrumentalisés  par des adversaires, des concurrents  de Pékin ou a tout le moins par des voisins inquiets de ses velléités hégémoniques, expansionnistes, réelles ou supposées.

    Il faut d’ailleurs bien  comprendre et nous l’avons rappelé sur ce blogue il y a quelques années, que  la politique d’un Etat étant  conditionnée par sa géographie, les réalités géopolitiques  veulent  que la sinisation du Toit du monde soit menée  à son terme par Pékin,  afin d’empêcher toute tentative étrangère de s’y établir. Qui domine  le Tibet peut déferler sur la Chine, l’Inde, le  Xinjiang et la Mongolie intérieure. L’actuel gouvernement communiste est  fidèle en cela à la politique constante des dynasties chinoises  visant à dominer  le Tibet, le Xinjiang ou encore la Mongolie,  à empêcher  l’instrumentalisation politique des ethnies périphériques de l’empire –Tibétains,  Ouïghours…- par leurs ennemis. Il est impératif pour Pékin que le château d’eau de l’Asie, où ont été déployés  des missiles nucléaires tactiques,  reste sous contrôle.

    Cela état posé,  les modalités  pratiques de ce contrôle peuvent être très légitiment critiquées.  Ainsi,  cette sensibilité toute particulière du dalaï-lama aux problèmes migratoires s’explique parfaitement au regard même de l’histoire récente du Tibet. Bruno Gollnisch avait eu l’occasion de l’évoquer,   dans une intervention devant le Parlement européen en 2008,  établissant un parallèle  avec la question de l’éradication des Serbes au Kosovo. Oui disait-il,  il y a  « une identité tibétaine  différente de l’identité chinoise. Tout les distingue : la population, la langue, l’écriture, les traditions, la spiritualité. (A propos de spiritualité, nous avons raison de reconnaître l’importante influence du bouddhisme lamaïque au Tibet mais pourquoi avoir refusé ne serait-ce que de mentionner dans nos propres Chartes les racines chrétiennes de notre civilisation européenne ?) ». Or, « Dans le cas du Tibet, hélas, il n’y a pas que l’occupation militaire ou la répression policière. Il y a aussi le recours à l’immigration comme instrument de la destruction de l’identité tibétaine, et cela devrait nous faire réfléchir (…). Il y a pourtant un point commun à des questions aussi diverses que celles du Kosovo et du Tibet : ce sont les conséquences de la politique d’immigration sur les peuples indigènes. L’immigration albanaise au Kosovo a préludé à l’élimination des Serbes de ce territoire, comme l’immigration chinoise de l’ethnie Han encouragée, organisée, aujourd’hui majoritaire, dépossède les Tibétains de leur territoire et de leurs libertés. »

    Figure connue de l‘UDC en Suisse mais aussi en France de la mouvance identitaire,  le conseiller d’Etat valaisan Oskar Freysinger a approuvé également les propos du chef spiritual tibétain:  « Je m’incline profondément devant sa sagesse. En tant que catholique, j’aurais attendu du pape François une réaction à la hauteur de celle du dalaï-lama. »  Notons pour notre part que le saint-père est évidemment dans son rôle en manifestant sa compassion (une vertu qui n’était pas non plus  inconnue de notre antiquité et qui est aussi éminemment chrétienne), en   appelant à la charité, notamment au regard des situation  de détresse, des naufrages meurtriers qui se multiplient en Méditerranée. Pour autant à qui la faute ? Est-il nécessaire, comme l’a souligné justement Guillaume Faye,  d’encourager les départs vers l’Europe en affirmant « nous sommes tous des migrants » ? Est-il  nécessaire de culpabiliser les Européens  en déclarant encore à propos d’un récent naufrage en Sicile   (« De janvier à mars 2016, 20.000 clandestins ont débarqué en Italie du Sud. Ce sont des Nigérians, des Gambiens et des Sénégalais ; aucun n’est réfugié du Moyen-Orient« ):« je ne peux pas évoquer les nombreuses victimes de ce énième naufrage. La parole qui me vient en tête est la honte. (…) Demandons pardon pour tant d’indifférence. Il y a une anesthésie au cœur de l’Occident » ? Or, «  qui sauve des flots et accueille ces clandestins ? Les Européens. Qui sont les passeurs avides qui les jettent sur des embarcations de fortune ? Leurs coreligionnaires africains et arabes. »

    Le Pape François  a aussi récemment prononcé cette formule : » les barrières créent des divisions et, tôt ou tard, des conflits.  La réalité est exactement l’inverse (…).  L’universalisme catholique, uniquement valable sur le plan spirituel (tous les humains fils du même Dieu, éligibles aux mêmes sacrements), est transformé en cosmopolitisme politique : abolition des frontières, libres migrations, mélange des peuples. Le problème, c’est que ce cosmopolitisme est biaisé. Car il est exclusivement dirigé, de manière suicidaire, contre la civilisation et l’ethnicité européennes. » Au delà même des  propos du pape François,  Les humanistes occidentaux qui accordent aux Tibétains, comme aux autres peuples de la terre,  le droit à conserver leur identité, leur tradition , leur culture, leur liberté de penser, seraient bien inspirés de ne pas vouloir en priver les Européens.

    http://gollnisch.com/2016/06/03/compassion-bien-ordonnee/

  • La Lettre d’Allemagne N°15

    Autriche : Les leçons du deuxième tour

    Ce lundi 23 mai, c’est donc d’un cheveu que Norbert Hofer a échoué aux portes de la Hofburg. Si la déception de ses partisans était palpable, il était difficile de trouver, chez ceux de son adversaire, la moindre trace de joie triomphante et d’exubérance.

    Cette modération dans la victoire, cette commune sobriété des deux camps pourrait surprendre, en particulier en France où l’on fait profession de comprendre les situations politiques étrangères après leur avoir appliqué une grille de lecture passablement manichéenne et très franchouillarde.

    Il est en fait très douteux que l’Autriche se soit réellement fait peur lors de ce deuxième tour, comme il est parfaitement improbable que l’on eût assisté à des manifestations monstres de vaillants défenseurs de la Liberté et des Droits de l’homme si Hofer l’avait emporté, n’en déplaise à nos modernes frères-prêcheurs. La réalité, c’est qu’à la déception, certaine mais relative, d’un camp, qui a montré au premier tour sa capacité à susciter l’adhésion – dans l’ensemble constitué par les suffrages en faveur du FPÖ, le vote de conviction peut désormais être considéré comme majoritaire – sans réussir, pour cette fois, à remporter l’élection, répond en écho une coalition hétéroclite ayant pour seul dénominateur commun la volonté de faire barrage aux Libéraux, dépourvue de vision politique – si tant est que le président de la République alpine ait la moindre vision à incarner, une simple accumulation de votes par défaut.

    Parmi ces votes par défaut, il faut évidemment accorder une attention particulière à ceux qui se sont exprimés par correspondance, les fameux « Briefwähler ». Dimanche soir, déjà, la perspective d’une victoire de Hofer s’était éloignée, ce que les observateurs avertis ne manquaient pas de signaler. Qui sont donc ces électeurs, qui ont choisi de s’exprimer par voie postale ? La loi électorale autrichienne ne met en réalité aucune restriction à cette pratique. Aucune justification n’est requise pour user de cette facilité. Bien plus, chaque électeur reçoit par la poste, avant l’élection, avec les bulletins et programmes ou tracts de campagne des candidats en présence, les documents nécessaires pour le faire. Libre à ceux qui le souhaitent d’opter pour ce moyen d’accomplir son devoir électoral. Seuls les Autrichiens résidant à l’étranger sont tenus d’utiliser cette procédure. Dans la pratique, ce sont donc principalement les électeurs peu ou pas mobiles qui en ont usé – pensionnaires des maisons de retraite et autres personnes âgées ou handicapées – et… les électeurs les plus mobiles, c’est-à-dire ceux qui possèdent une résidence secondaire, et passent leurs week-ends à la campagne.

    On pourra gloser à l’infini sur cette courte victoire du candidat écologiste, et sur le rôle du vote par correspondance, auquel on reproche principalement sa faible résistance aux manipulations. Il faudra se souvenir que les tricheries électorales et les bourrages d’urne ne sont pas une spécialité autrichienne, quoi qu’aient pu raconter certains après la guerre. La manière, sereine, dont le candidat du FPÖ a accueilli le résultat, devrait suffire à le confirmer.

    En revanche, le taux de participation, autour de 70%, en très forte hausse par rapport à l’élection de 2010 – +15% : cette élection, sans enjeu, avait été marquée par un effondrement de la participation après 40 années de baisse régulière – montre tout juste un retour à l’étiage de 2004 ; il n’y a pas eu de mobilisation contre la « peste brune ». Parallèlement, il est vraisemblable que nombre d’électeurs des classes bourgeoises conservatrices, orphelins de leur candidat de l’ÖVP, aient préféré s’abstenir plutôt que d’aller glisser dans l’urne un bulletin pour Hofer, même en se bouchant le nez. Enfin, la démission du chancelier Werner Faymann deux semaines avant le deuxième tour, et surtout son remplacement par Christian Kern, issu du sérail du SPÖ, président des Chemins de Fer autrichiens, sans mandat électif mais jouissant d’une bonne réputation de gestionnaire innovant – toutes choses étant égales par ailleurs, une sorte de Macron autrichien – a pu convaincre les électeurs modérés que les vieux partis de gouvernement avaient encore de la ressource, et qu’il convenait, cette fois encore, de préférer le prévisible van der Bellen.

    S’il faut donc tirer quelques leçons, voire enfoncer quelques portes ouvertes après cette élection, la première est certainement que personne, en Autriche, n’a véritablement senti le sang, la poudre ou le vent du boulet. C’est sans doute en prenant connaissance des relations qu’en faisaient les médias et journaux étrangers que les citoyens les plus éclairés de la République alpine ont pris conscience du caractère pré-apocalyptique de leur situation…

    La deuxième leçon est que le FPÖ est aujourd’hui, sans conteste, le 1er parti autrichien. Avec plus de 35% au 1er tour de l’élection, il peut envisager sereinement la prochaine élection au Nationalrat, le parlement autrichien, en 2018. Le président Alexander van der Bellen devrait, selon toute vraisemblance, avoir l’immense plaisir d’inviter Heinz-Christian Strache à former un gouvernement. La question épineuse du moment sera celle du partenaire de coalition. Une fois tranchée, et quel qu’en soit le résultat – il y aura, selon toute vraisemblance, un « junior partner » –, on pourra se réjouir sans retenue de la perplexité mêlée de dégoût qui devrait assombrir les visages des autres chefs de gouvernement d’Europe occidentale.

    La troisième leçon est une confirmation, celle que le FPÖ est devenu le 1er parti ouvrier autrichien, raflant plus de 85% de ce potentiel électoral. Il obtient ce résultat, le fait mérite encore une fois d’être souligné, sans rien renier de son programme national-conservateur, axé sur la défense des artisans et des petits entrepreneurs. En revanche, il est à la peine dans les couches plus aisées de la population, y compris les plus conservatrices, comme le montrent ses résultats en demi-teintes dans les Länder de l’Ouest, plutôt acquis à l’ÖVP. Strache, s’il veut y asseoir son parti, va devoir partir à la recherche de ces « cœurs nobles », chez qui, selon Ernst Jünger (Sur les falaises de marbre), « la souffrance du peuple trouve son écho le plus puissant ».

    François Stecher, 26/05/2016

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n15/

  • Eric Zemmour : « La réalité lente et inexorable du grand remplacement »

    FRANCE (NOVOpress) : Dans Le Figaro Magazine, sous le titre « A Béziers, une défaite aux allures de prise de conscience », Eric Zemmour revient sur Le Rendez-Vous de Béziers organisé le week-end dernier par Robert Ménard. Sur les claquements de porte, sur les maladresses, sur l’« échec » – estime-t-il – de la jonction entre une tendance proche du FN et une autre proche de LR : « Béziers est venu trop tôt ou trop tard, pense-t-il. Trop tard pour influencer les programmes des candidats du FN et des Républicains à la présidentielle. Trop tôt pour éclairer l’électorat du FN et lui faire admettre que la ligne solitaire de sa patronne est une impasse. »

    Mais l’éditorialiste ne se satisfait de ce constat, qui porte après sur tout sur les aspects conjoncturels. L’essentiel est ailleurs. L’essentiel, note Eric Zemmour, est que « Béziers restera avant tout la ville où le “peuple de droite“ a fait comprendre à ceux qui ne voulaient pas le comprendre où était l’essentiel : immigration, islam. Les journalistes se moqueront ou mépriseront, mais les classes populaires française, les fameux habitants du “péri-urbain“, craignent avant tout “le grand remplacement“. Car ce grand remplacement n’est ni un fantasme paranoïaque, comme le prétendent les journalistes, ni même une manifestation ridicule du complotisme, comme en sont persuadés les leaders du FN eux-mêmes, mais la réalité, une réalité lente et inexorable que vivent ceux qu’on ne veut pas entendre. Ce n’est pas pour rien si Renaud Camus fut le personnage le plus acclamé à Béziers et si ses thèses sur la “remigration“ font peu à peu leur chemin dans les têtes. Un chemin lent et inexorable… »

  • Des « réfugiés » syriens préparaient d’importants attentats à Düsseldorf en Allemagne

    islamisation

    Trois  Syriens hébergés en Allemagne au titre de « réfugiés » s’avèrent, au terme d’une enquête, être de vrais terroristes islamistes formés en Syrie qui s’apprêtaient à commettre à Düsseldorf en Allemagne des actions similaires à celles du 13 novembre à Paris. Ils ont été arrêtés jeudi en Allemagne. C’est par un quatrième terroriste, livré de lui-même à la police à Paris, que ce complot a pu être éventé et un abominable drame prévenu. Le terroriste dénonciateur s’est semble-t-il enfui d’Allemagne pour aller se livrer en France, probablement mu par la panique.

    Selon l’enquête en cours, les suspects envisageaient de perpétrer, pour l’État islamique, comme à Paris le 13 novembre,  simultanément des attentats suicides et des attaques à l’arme à feu dans un quartier très fréquenté de la vieille ville de Düsseldorf, selon un communiqué du parquet fédéral allemand.

    C’est le quotidien Spiegel Online qui le premier a dévoilé l’affaire:

    « Selon les informations obtenues par SPIEGEL, deux kamikazes devaient s’exploser près de la Heinrich-Heine-Allee, » pendant que des attaques auraient été perpétrées ailleurs, selon le mode opératoire du 13 novembre à Paris.

    Le procureur fédéral de Karlsruhe a confirmé l’implication de quatre hommes en provenance de Syrie  dans un complot terroriste. Deux d’entre eux, Saleh A. et C. Hamza, avaient déjà voyagé entre 2014 et 2015 de Syrie en Turquie. Ils ont emprunté la route des Balkans vers l’ Allemagne, où ils devaient retrouvé leur complice Syrien Mahmoud, déjà en place. Ils y ont également rejoint un quatrième homme, Abd Arahman A., qui était arrivé en Allemagne en 2014,  et qui travaillait pour l’organisation terroriste syrienne, le Front-Al-Nosra, comme expert en explosifs. C’est lui qui devrait fabriquer les bombes sur place.

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  • LE VENT DU BOULET

    Pierre Vial Président de Terre et peuple cliquez ici

    « Venu de Vienne, le vent du boulet a sifflé très près des oreilles des dirigeants européens ». C’est Le Monde, le journal du Système lu par les bobos voulant jouer aux intellos, qui l’écrit (25 mai) au sujet de l’élection présidentielle en Autriche. Et qui ajoute : « Le soulagement sera de courte durée : sous ses différentes variantes, extrême droite, antilibéralisme, nationalisme ou ultraconservatisme, le populisme de droite est aujourd’hui un courant politique ancré en Europe, qui structure la plupart des compétitions électorales ». Il y a là « une progression de fond à travers l’Europe, y compris dans des pays non membres de l’UE comme la Suisse, de partis qui ont en commun l’euroscepticisme, l’hostilité à la mondialisation, un rejet de l’immigration qui va parfois jusqu’au racisme et à la xénophobie, le rejet des élites ainsi qu’une forte critique du féminisme et des droits des homosexuels (…) En Europe comme aux Etats-Unis, ce rejet est particulièrement élevé chez les hommes, en dehors des grandes villes et dans les classes populaires ». En effet, en Autriche, 71% du vote ouvrier s’est porté sur le candidat du FPÖ (Parti de la Liberté d’Autriche).

    Cette « grande colère » se manifeste par une chute des partis traditionnels qui, en bons copains-coquins, se tiennent les coudes, comme en Autriche ou en Allemagne (où la « grande coalition « SPD-CDU n’est plus soutenue que par un électeur sur deux, après le traumatisme créé dans l’opinion par le laxisme de Merkel à l’égard des migrants-envahisseurs). Et l’élimination des conservateurs et des sociaux-démocrates à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle en Autriche est révélatrice.

    Est plus révélateur encore un phénomène que même un observateur aussi avisé que Jean-Yves Le Gallou n’a pas relevé : Alexandre Van der Bellen, le nouveau président de la République autrichienne, doit son élection aux immigrés. Les chiffres sont clairs : il a gagné avec 31.026 voix d’avance ; or il y a 700 000 musulmans en Autriche, dont 270 000 Turcs – et 115 000 d’entre eux, disposant de la nationalité autrichienne, peuvent donc voter. Des bulletins en langue turque appelant à voter Van der Bellen ont d’ailleurs été diffusés. Un autre vote communautariste a joué : Alexandre Van der Bellen a participé en 2012 à une réunion de la « Conférence judéo-musulmane », qui a appelé les 15 000 Juifs d’Autriche à voter contre Norbert Hofer, le candidat du FPÖ.

    Celui-ci a annoncé la couleur : son résultat à l’élection présidentielle « représente un investissement pour l’avenir ». C'est-à-dire pour les élections législatives de 2018 avec, au bout, la Chancellerie, c'est-à-dire la réalité du pouvoir. Tous les représentants du Système, à travers l’Europe, savent que la victoire de Van der Bollen est une victoire à la Pyrrhus. Et serrent les fesses.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Academia Christiana du 15 au 21 août : L’identité contre la nouvelle tour de Babel

    Academia Christiana, "think tank catholique de la jeunesse" propose pour sa 4eme édition un débat autour de la mondialisation : « L’identité contre la nouvelle tour de Babel ». La mondialisation n'est pas un phénomène entièrement nouveau. Mais les techniques contemporaines telles qu'internet, l'automobile ou le transport aérien ont permis une intensification qualitative des flux, flux migratoires, flux d'informations, de capitaux, de marchandises etc. Cette mondialisation n'est pas innocente car elle transforme en profondeur notre monde, non seulement en réduisant l'espace et le temps mais surtout en détruisant les frontières et en uniformisant les cultures sur un unique modèle.

    Academia Christiana propose cet été d'analyser la mondialisation avec un œil nouveau : en tant que catholiques nous ne pouvons pas écarter cette question, car comme partisans d'une religion universelle nous pourrions involontairement devenir aussi les partisans du mondialisme, c'est à dire d'une idéologie, qui à l'image de celle du "gender", faisant abstraction des cultures, des hiérarchies et des sexes, détruit toutes les identités particulières. Si le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles, peut-on encore être catholique sans propager ces idées folles ?

    Réservez dès maintenant votre place pour cet été en cliquant ici.

    L'université d'été aura lieu à Sées (61) du 15 au 21 août. Il est aussi possible d'y participer pour une durée plus courte.

    Michel Janva

  • Présidentielle en Autriche : Heinz-Christian Strache dénonce des fraudes !

     VIENNE (NOVOpress) : Deux semaines après la très courte victoire d’Aleksander Van der Bellen sur le candidat du FPÖ, Norbert Hofer, à la présidentielle en Autriche, Heinz-Christian Strache dénonce des fraudes et pourrait saisir la justice. Dans une interview au quotidien autrichien Kronen-Zeitung, le président du FPÖ affirme : « Nous allons demander à un organisme neutre et indépendant d’examiner les innombrables indications d’irrégularités et nous déciderons ensuite. » « Le résultat de l’élection pourrait changer ! », clame-t-il.

    Il est déjà avéré que, « dans cinq ou six districts, les enveloppes des bulletins de vote ont été ouvertes sans observateurs électoraux ». Strache émet également les plus grandes réserves sur les votes par correspondance, qui avaient été anormalement déséquilibrés en faveur de Van der Bellen.

    Selon le chef de l’administration des élections au ministère de l’Intérieur, Robert Stone, si cette contestation devait déboucher sur une plainte, elle devrait être adressée à la Cour constitutionnelle, qui « décidera formellement si les présents faits peuvent provoquer une inversion des résultats des élections ».

    Avec 50,3 % des suffrages, Alexander Van der Bellen, ancien dirigeant des Verts, ne l’avait emporté que de 31 026 voix sur Norbert Hofer.

    http://fr.novopress.info/

  • Leur Europe, le chemin des drames

    Verdun, image de l’horreur de la Première guerre mondiale n’a pas la même résonance, le même poids des deux côtés du Rhin. 75%  des soldats français sont passés sur ce champ de bataille qui  a fait 700.000 victimes en dix mois : 163.000 Français et 143.000 Allemands  tués et disparus 216.000 Français et 190.000 Allemands blessés. Pour l’Allemagne  c’est la bataille de la Somme qui incarne le mieux toute l’horreur de conflit (450.000 soldats allemands y ont été tués et  blessés).  Ce qui est en tout cas commun  à  nos deux peuples,  ce sont les grands symboles de la réconciliation franco-allemande:  la rencontre Adenauer-De Gaulle pour la signature du traité de l’Elysée en 1963,  Helmut Kohl et François Mitterrand main dans la main à Douaumont en 1984, symbole de la paix retrouvée après les  boucheries des deux guerres mondiales, de la coopération, entre les deux  nations phares, colonne vertébrale  de la «construction européenne». Si ces images du passé, à commencer par celles des commémorations antérieures  de la terrible bataille de  Verdun,  gardaient encore toute leur dignité dans leur simplicité bienvenue, l’épure n’est plus de mise.

    La sobriété du recueillement de Mme Merkel et M. Hollande a été de courte durée. «J’avais un camarade» a vite laissé place aux  membres des Tambours du Bronx (quand on parle de symbole…) courant au milieu des tombes en compagnie de jeunes Français et Allemands poursuivis  par une incarnation de la Mort juchée sur des échasses, selon une scénographie confiée au cinéaste allemand Volker Schlöndorff. «Jogging au milieu des tombes», «spectacle  vraiment indécent», «le repos éternel des héros piétiné  au son des tam-tams», «l’honneur bafoué de nos ancêtres», «vulgarité de la gauche»… Marine Le Pen, les dirigeants et élus FN n’ont pas manqué de manifester leur indignation.

    Une mise en scène qui en dit long sur la perte élémentaire de repères d’un Hollande qui a validé cette pitoyable bouffonnerie. Elle  fait écho à la triste propagande européiste à laquelle il s’est livré en compagnie d’Angela Merkel,  comme le craignait dimanche matin Bruno Gollnisch invité de Claude Askolovitch sur i télé. Ils ont tour à tour  évoqué «l’esprit de Verdun» pour  expliquer,   qu’il ne saurait y avoir d’autres voies possibles que celle de l’Europe de Bruxelles.

    Les deux dirigeants  ne se sont pas en effet  contentés  de remettre au  maire socialiste de  Verdun, Samuel Hazard, le prix De Gaulle Adenauer, «récompensant les actions en faveur de la paix»,  pour le consoler de  l’annulation du spectacle de Black M. Leurs communicants respectifs ont expliqué que leur  déjeuner de travail à la sous-préfecture de Verdun a été l’occasion d’évoquer les préoccupations du moment : le  calamiteux  traité de commerce transatlantique, de libre échange avec les Etats-Unis  en cours de négociation,  que veut Angela Merkel  mais que François Hollande refuse (pour le moment) soucieux de ne pas braquer  encore un peu plus les électeurs français avant la présidentielle;  le referendum du 23 juin au Royaume-Uni sur la question du Brexit;  le réveil des peuples européens  refusant   l’euromondialisme , l’accueil des vagues de migrants.  Rien qu’en Allemagne ils seront d’ici la fin de l’année  1,5 million en 2016,  2,2 millions en 2017…

    La semaine dernière, dans la foulée de la présidentielle autrichienne, le commissaire européen socialiste Pierre Moscovici avait estimé  « préoccupant » le niveau de résistance des Européens,  du courant  patriote . « Face au populisme et à l’extrême-droite, nous avons besoin d’Europe », avait-il assuré. Devant deux apparatchiks de tout premier plan,  de  président de la Commission européenne, le libéral  Jean-Claude Juncker et de celui du Parlement européen, le socialiste  Martin Schulz,  Mme Merkel et M. Hollande ont rappelé  qu’il était impératif, obligatoire  de continuer à accueillir les migrants.

    Il est  vital  pour la survie de l’Union européenne  «de ne pas nous renfermer sur nous-mêmes, mais d’être ouverts pour l’autre», a estimé la chancelière allemande. «La France et l’Allemagne ont des responsabilités particulières» dont celle  «d’accueillir les populations qui fuient les drames et les massacres» a renchéri  le président de la république. Le site Polemia indiquait à ce sujet que «d’ici 2020 le gouvernement allemand prévoit de dépenser quelque 93,6 milliards d’euros , soit environ 20 milliards d’euros par an an pour l’accueil des demandeurs d’asile, rapportait  samedi 14 mai 2016 l’hebdomadaire  Spiegel, citant un document émanant du ministère fédéral des Finances en vue de négociations avec les seize Länder.»

    De son côté, M. Hollande «a promis d’accueillir 24.000 réfugiés supplémentaires sur 2 ans». Selon les travaux de Jean-Paul Gourévitch, et «sur la base des coûts estimés par la Cour des comptes, le coût des 24.000 réfugiés peut être évalué à  324 millions d’euros  sur 2 ans. -Selon l’Ofpra, 79.130 demandes d’asile ont été enregistrées en 2015. Sur une base minimale du chiffre allemand de 12.500 euros  du coût d’un demandeur d’asile, J.P.Gourévitch estime le coût d’accueil de ces demandeurs à 1,3 milliard d’euros. L’auteur est convaincu que les dirigeants européens devront s’accorder sur la répartition des arrivées prévues pour 2016. Sur une base minimale de 1 million de  réfugiés  et selon les clefs de calcul de l’UE, la France devrait en recevoir 192.500. En supposant qu’elle parvienne à réduire ses délais d’instruction à 12 mois, le coût serait de 2,41 milliards d’euros  (en fait probablement 1,5 fois plus, soit 3,6 milliards d’euros) ». Bien évidemment, mais est-il besoin de le préciser, si par par malheur un candidat de la droite pro-bruxelloise comme Alain Juppé ou un Nicolas Sarkozy était élu en 2017, la promesse d’accueil de M Hollande serait reconduite.

    «Aimons notre patrie, mais protégeons notre maison commune, l’Europe»  déclarait dimanche le président de la république, utilisant comme souvent une formule assez ambiguë, car s’il n‘y a pas d’amour sans désir de protéger ce que l’on aime, il eut été loisible qu’il appelle d’abord à protéger notre patrie tout en appelant en un second temps  à aimer l’UE, ce qui certes ne va pas de soi!  Il est en effet évident que cette Europe là ,  technocratique, frileuse, sans souffle, soumise à la finance internationale, au mondialisme, à l’atlantisme, n’est qu’une mauvaise caricature, voire une ennemie résolue de l’Europe réelle, du génie de ses nations,  de ses valeurs, de ses identités enracinées. Leur Europe  emprunte le chemin des drames à venir si elle ne change pas résolument de cap, ne se réforme pas en profondeur. Toutes choses qui ne pourront  se faire  que  sous la  pression de la volonté des peuples, de leurs aspirations à une liberté retrouvée. Voilà  ce  qu’il faut le dire haut et fort quand on aime sa patrie et la civilisation européenne. 

    http://gollnisch.com/2016/05/31/europe-chemin-drames/