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Europe et Union européenne - Page 711

  • En Autriche, les Turcs ne comprennent que le turc mais votent écolo

    En image

    Turc

    Lahire

  • La droite nationale autrichienne (FPO) remporterait l’élection présidentielle

    Voici les résultats officiels de la présidentielle en Autriche sans les votes par correspondances (source: http://wahl16.bmi.gv.at/)

    Inscrits: 6 382 507
    Votants: 3 876 942
    Exprimés: 3 731 720
    Norbert HOFER (FPO, nationaliste): 1 937 863 (51,9%)
    Alexander VAN DER BELLEN (écologiste indépendant): 1 793 857 (48,1%).
    Soit une avance provisoire de 144 006 voix pour Hofer.
    La presse annonce plus de 880 000 votes par correspondance. Cela signifie que M. Norbert Hofer doit obtenir au moins 42% des suffages des votes par correspondance (et son adversaire pas plus de 58% de ces votes) pour pouvoir l’emporter.
    Selon les résultats sans ces votes par correspondance, Hofer l’emporte dans 7 des 9 provinces du pays: il n’est battu que dans la province de Vorarlberg et sans surprise, dans celle de Vienne (seule province où il avait été devancé au 1er tour). 
    De manière générale, Hofer l’emporte dans tous les districts (subdivisions des provinces, l’équivalent de nos départements) sauf dans ceux des capitales de provinces. La seule exception étant dans la province de Burgenland, où Hofer l’emporte même dans le district de la capitale (Eisenstadt). 

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  • France-Allemagne, comparaison n'est pas raison

    Il est rarissime de trouver une publication française qui ne s'adonne pas, et ceci depuis au moins des décennies, au culte d'établir, en matière économique, sociale, et même politique, des comparaisons avec notre voisin oriental, l'Allemagne. On peut faire remonter cette dangereuse manie sous sa forme actuelle à la réunification par le chancelier Kohl de cette nation en 1990. Pourquoi dangereuse ? Pour deux raisons : systématiquement, le comparatif, sur n'importe quel sujet, conclut à la supériorité allemande et à l'infériorité française, d'abord, et ensuite parce que les rapprochements ainsi effectués ne correspondent pas à grand-chose, compte devant être tenu (ce qui n'est jamais le cas) des différences fondamentales, depuis leurs origines, entre les deux Etats. Si Ton jette un coup d’oeil sur les lamentations à propos de notre actualité sociale et sa guérilla permanente à propos de la loi El Khomry, nous lisons un peu partout que les Allemands, eux, sont des gens sages, et que tout s'y passe dans le meilleur des mondes cogestionnaires. Ce qui s'avère parfaitement faux. En réalité, les grèves, pour ne s'attarder que sur cet aspect du problème, y sont nombreuses, et bien plus déterminées et suivies que du côté occidental du Rhin. Si on se focalise sur un secteur clé comme les transports, l'aviation ou les chemins de fer allemands ont été frappés par des arrêts de travail à répétition et suivis massivement, avec au final la victoire des syndicats les dirigeant. Si l'on met en face des mouvements dans le même domaine du côté français, les grèves y ont été beaucoup moins suivies, et leurs résultats pour les salariés plutôt médiocres, voire inexistants, quand ils ne tiennent pas de l’éphémère. De manière symptomatique, nos sources d'informations ont évité avec soin de se livrer à leurs confrontations rituelles de données germano-françaises.

    Cet aveuglement face à la réalité provient du refus de partir des différences de situations quant à la pratique des rapports sociaux dans les deux pays, et cela sous leur forme moderne, c'est-à-dire depuis environ 160 ans. Paris et Berlin ont toujours pratiqué des politiques divergentes face aux syndicats. En retracer le détail alourdirait ce propos. Notons qu'en ce moment, et bien que le taux de syndicalisation en RFA soit juste en-dessous de 20 %, celui des salariés français, officiellement cité comme de 7,9 % (chiffre de 2010) ne dépasse pas en fait 5 %, et encore. Soit une différence des trois quarts. Par ailleurs, le montant des cotisations syndicales en Allemagne se situe à un niveau bien plus élevé qu'en France, et procure à l'encarté des avantages concrets notables. Signalons également qu'au cours des élections en entreprises, les non syndiqués ne participent pas au vote, etc. Et qu'en dépit des péroraisons de la CFDT, par exemple, la cogestion d'outre-Rhin n'existe pas en France, et que les textes réglementaires qui sont censés l'y introduire tournent à vide.

    Tout est à l'avenant. Depuis Clovis, fin du V, début du VIe siècle après J.C. (et même avant la France, par suite de l'organisation gallo-romaine), notre pays a toujours connu des autorités centralisatrices, maintenues par tous les régimes, et résumées par la formule « une foi, une loi, un roi », puis par la « république une et indivisible ». Cette tendance évolue vers un totalitarisme de plus en plus affirmé, sous l'hypocrisie démocratique. En Allemagne, situation exactement inverse. Les Romains, au début de l'ère chrétienne, échouèrent militairement lorsqu'ils tentèrent de soumettre l'ensemble de la Germanie. Il y eut donc celle de l'Ouest, qui devint catholique plus tard, et celle de l'Est, qui resta plus longtemps païenne, puis tourna au protestantisme. La réunification de 1990 n'a rien changé au clivage bimillénaire. Un même phénomène entraîne des réactions souvent opposées dans les deux parties du pays.

    Une France,des Allemagnes

    Cela, les pouvoirs français l'ont compris depuis longtemps (il suffit de se souvenir de Richelieu, entre autres). Mais à notre époque, il subsiste, sous une forme moins aisée à percevoir, au-delà des deux entités historiques, une survivance de la longue période de la "Kleinstaaterei", l'époque héritée du féodalisme, et qui lui survécut des siècles, où les terres germaniques se divisaient entre des centaines de territoires plus ou moins indépendants, en tout cas attachés à leurs gouvernements et leurs particularités de toutes natures. En France, on peut croire qu'il ne subsiste rien de tel. Faux. Les "Lander" de la RFA ne sont pas des "régions" de la République française. Les livres d'histoire en usage dans l'enseignement de la Rhénanie-Palatinat racontent des événements non mentionnés dans ceux de Bavière ou de Poméranie. La plupart des jours fériés tombent à des dates différentes (le 15 août est travaillé à Berlin, chômé à Munich, la pratique s'inverse le 22 novembre...). La langue officielle varie entre le nord et le sud, tel jour de la semaine ou mois porte une dénomination différente selon l'endroit où vous vous trouvez, ainsi le samedi ou le mois de janvier, etc.), chose impensable sur les bords de la Seine ou de la Garonne.

    Folklore pour touristes que tout cela ? Faux. On le constate en économie. Prenons ainsi Airbus. Combien de fois on a vu des délégations françaises partir pour Bonn, après 1990 pour Berlin, y trancher des problèmes, et uniquement y perdre leur temps ; car ce n'est qu'en Bavière que le sort d'Airbus peut se discuter avec l'Allemagne. Et ainsi de suite. Des décisions prises uniquement au niveau parisien en France sont très souvent adoptées au plan "régional" en Allemagne. C'est comme cela, et rarement intériorisés par les responsables français concernés. En matière culturelle, il en va de même. Voilà pourquoi dans quasiment tous les domaines, comparer nos deux pays, non seulement ne sert à rien, mais amène à de graves erreurs. Aujourd'hui comme hier, sauf que les conséquences de ces interprétations erronées empêchent des démarches communes, quand elles ne suscitent pas des oppositions parfois feutrées, plus souvent publiques et préjudiciables aux deux populations, en une période pleine de dangers.

    Nicolas Tandler Rivarol du 19 mai 2016

  • N’en déplaisent aux pieds palmés, le soleil se lève à l’est

    La 69e édition du Festival de Cannes, présidé par le cinéaste australien George Miller, « transforme l’or en plomb » relevait  Eric Neuhoff dans Le Figaro,  commentant un palmarès bien dans l’air (glauque) du temps. Pour épater le bourgeois progressiste, « le tapis rouge en a vu de toutes les couleurs. Il a même accueilli une anorexique qui vomissait l’œil de sa rivale. Dans la sélection, les scènes de sexe semblaient une figure imposée. La masturbation ne gâchait pas le décor. La nécrophilie eut ses adeptes. On constata au passage que la sodomie était déconseillée aux personnes d’un certain âge. C’est dire si les équipes de nettoyage ont intérêt à se munir de leur détergent le plus puissant… »  Le cinéaste d’extrême gauche Ken Koach a reçu sa seconde Palme d’or  pour  Moi, Daniel Blake,  narrant les difficultés d’un  chômeur souhaitant obtenir l’aide sociale. Comme à son habitude, à défaut d’attirer les catégories populaires dans les salles,  M. Loach a pourfendu lors de la remise de sa palme, le néo-libéralisme. Sans surprise non plus,  il a demandé à chacun de se mobiliser  contre  ce qu’il appelle  l’extrême droite…  pour laquelle ses salauds de pauvres ont le front de voter.

    Le Grand prix a été décerné délicat canadien Xavier Dolan,  baptisé « jeune prodige » comme il se doit, pour  Juste la fin du monde.  « Son huis clos familial survolté » explique  l’AFP, « est tiré d’une pièce de l’auteur français Jean-Luc Lagarce, mort du sida en 1995. Il est aussi doté d’un casting haut de gamme (sic), avec Gaspard Ulliel, Vincent Cassel et Marion Cotillard« .  « A 55 ans, la réalisatrice britannique Andrea Arnold a remporté le Prix de Jury pour  American Honey,  « une plongée dans l’Amérique profonde en compagnie d’une bande de jeunes déclassés qui parcourt le Midwest en bus pour vendre des abonnements à des magazines. Une étude sociologique qui se double d’une histoire d’amour. » Là aussi ça fait rêver…  Autre chouchou des Inrocks, Libé et Télérama,  Olivier Assayas a décroché le Prix de la mise en scène pour Personal Shopper,  et « la Franco-Marocaine Houda Benyamina a reçu la Caméra d’Or du premier film pour Divines,  « un film venu de banlieue parisienne et porté par des actrices. »   Mme Benyamina a ponctué « son discours de remerciements de putain, merde, et de youyous. Pour que les choses changent, il faut beaucoup de femmes décisionnaires, et dans les comités de sélection, a-t-elle plaidé, avant de lancer au délégué général de la Quinzaine des réalisateurs, Edouard Waintrop, « t’as du clito ! » Et dire que Cannes ce fut aussi à une époque  une certaine idée du glamour, du raffinement, de cette élégance française que le monde entier nous enviait…

    C’est tout dire, même  France Culture s’est émue de ce palmarès, à commencer par la palme décernée à Ken Loach : « Cannes est un festival de cinéma, pas un meeting politique, et la forme que prend ce pamphlet doloriste est d’une faiblesse dans la narration, d’un didactisme dans le propos, d’une univocité dans la construction des personnages, d’une platitude dans la réalisation tels que la seule explication à cette si imméritée distinction suprême ne peut résider que dans un jury désuni qui, comme cela arrive (trop) souvent, se retrouve sur le plus petit dénominateur commun : l’humanisme confortable où tout le monde peut se retrouver (…). »  Mérité le Prix du jury accordé à Andrea Arnold ? Pas plus : un  « très fatigant et répétitif road trip d’adolescents aussi déclassés que survitaminés, filmé comme elle le peut par une caméra indécise et rythmé comme chez Dolan de moments musicaux censés emporter le spectateur. (…). » Rideau!

    Ces derniers jours,  la palme de l’inquiétude a été  décernée haut la main à l’oligarchie européiste constate Bruno Gollnisch. Il n’est point question ici du « danger Turc » mis en exergue à la une de l’Express. Une Turquie dont les menées et l’appétit  menaceraient l’UE  indique ce magazine, et dont  le  président, le  panislamiste  Recep Tayyip Erdogan, vient de consolider son pouvoir en chargeant hier un membre de sa garde rapprochée,   Binali Yildirim, de former un nouveau gouvernement.  Non, l’objet de toutes les craintes de la Caste au pouvoir,  c’est le  second tour de l’élection présidentielle en Autriche, les préoccupations du peuple autrichien qui votait hier n’étant pas réductibles  à celles de  Conchita Wurtz, , le chanteur à barbe vainqueur de l’Eurovision 2014,  sous les félicitations alors des instances bruxelloises.

    Les résultats définitifs seront connus cet après-midi, dans attente du dépouillement  des votes par correspondance. Le verdict dans  les urnes  donne le candidat de nos amis du FPÖ, Norbert Hofer, en tête  avec 51,9% des suffrages contre 48,1% pour son adversaire écologiste  Alexander van der Bellen. Soit sur les 73 % des 6 382 486 électeurs autrichiens qui ont voté dimanche (la participation est  en hausse de cinq points par rapport au premier tour), 144.006 voix d’avance pour M. Hofer.  885.437 électeurs (14% des électeurs inscrits)  ont utilisé le vote par correspondance hier, soit 14 % du total des électeurs.

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker,  a sonné le tocsin, s’inquiétant de ce nouveau signe d’émancipation des Européens,  de « voir la droite pure et dure et l’extrême droite » l’emporter.  Une frousse partagée en France par les états-majors de tous les partis du Système  et, indique Louis Hausalter, sur le site de  Marianne « par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault (qui) s’est dit « assez inquiet au Conseil des ministres de mercredi », tout comme « François Hollande (qui)  attend le verdict des urnes avec une certaine inquiétude. Il faut avoir l’œil sur le résultat autrichien. Si Hofer est élu, ça va être un choc, car ça va dédiaboliser l’extrême droite en Europe, redoute un conseiller du chef de l’Etat. Des Français pourraient se dire : après tout, si les Autrichiens l’ont fait, pourquoi pas nous ? « 

    http://gollnisch.com/2016/05/23/nen-deplaisent-aux-pieds-palmes-soleil-se-leve-a-lest/

  • Désolation au Donbass

    Voici la vidéo d'une récente mission humanitaire avec Vostok France - Solidarité Donbass il y a 10 jours au Donbass sous les bombes. Les images parlent d'elles-mêmes : la situation sur place est catastrophique. Une fois de plus l'ingérence atlantiste apporte la guerre et la misère en Europe avec des conséquences graves pour la population locale qui se répercutent même sur nous.

    Michel Janva

  • Croatie: des milliers de personnes ont manifesté contre l’avortement à Zagreb

    Les lobbies s’inquiètent de la possible interdiction prochaine de l’avortement en Croatie.

    http://www.contre-info.com/croatie-des-milliers-de-personnes-ont-manifeste-contre-lavortement-a-zagreb

  • L’antiracisme obsédé par les races …

    Si le concert de Black M prévu pendant la commémoration de la bataille de Verdun a finalement été annulé, c’est uniquement parce que ce rappeur s’est permis d’insulter la France. Seuls ses défenseurs, antiracistes autoproclamés, convoquent sa couleur de peau dans le débat.

    C’est ce qu’Elizabeth Lévy expose dans l’article qui suit, paru sur Causeur le 16.05. Il nous arrive de ne pas partager tous ses points de vue, même si nous aimons toujours son talent, sa liberté et son agilité d’esprit, ses analyses au scalpel. Elle aborde ici différents thèmes. Avec grande pertinence et nous sommes d’accord !    LFAR

    « Faire la fête » à Verdun, il fallait l’inventer. Et après ce sera quoi, le festival d’Auschwitz ? Rave à Austerlitz ? (E.L.)

    La première fois une tragédie, la deuxième fois une farce. Et la troisième – ou en l’occurrence la centième –, comment la qualifier ? Une énorme galéjade ? Le canular du siècle ? Je l’avoue, la nouvelle poussée de fièvre antifasciste, à propos de l’annulation du concert de Black M à Verdun, me tire des larmes de rire. À chaque nouvelle déclaration indignée pour défendre un chanteur de variété rap pour ados qui, dans sa jeunesse, chantait sa détestation de son pays de kouffars, je n’en crois pas mes oreilles : là, ils le font exprès, ça ne peut pas être sérieux. Ces gens bien habillés, de gauche (ou de la bonne droite qui n’a pas tardé à rallier cette croisade hautement comique), ne peuvent pas croire aux fadaises qu’ils débitent au kilomètre. Pour l’instant, ma préférée, c’est la ministre de la Culture qui a parlé d’ « ordre moral nauséabond », on notera une certaine recherche dans l’assemblage des mots-clés. Juste après, arrive le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, dont on aimerait savoir ce qu’il avait fumé quand il a déclaré : « C’est  le début du totalitarisme et je dis que c’est vraiment le fascisme qui nous attend »… Mais entre Jack Lang, Christiane Taubira, Benoist Apparu et quelques autres, la compétition pour la plus grosse énormité sur le sujet est serrée.

    Faire la fête à Verdun, il fallait l’inventer

    On dirait bien que tout ce monde ne touche plus terre, en tout cas, pas celle de France, pour ne pas comprendre à quel point l’invitation du rappeur heurtait la décence commune et la mémoire des poilus, et ceci, bien au-delà du FN, et même de la droite – sauf à considérer que Natacha Polony ou Régis de Castelnau soient de droite. Beaucoup de Français de toutes origines et de tous horizons ont le cœur serré quand on évoque les soldats sacrifiés de Verdun. « Faire la fête » à Verdun, il fallait l’inventer. Et après ce sera quoi, le festival d’Auschwitz ? Rave à Austerlitz ? (Ah non, c’est vrai, on ne commémore pas les victoires…) Mais qu’en plus, on choisisse un artiste qui exprime pour son pays des sentiments aussi délicats que Black M montre en quelle estime on tient la nation que l’on prétend honorer et rassembler. Il est proprement scandaleux que la Mission du centenaire, bras armé et financier de l’Etat pour les célébrations, ait accordé 67 000 euros de subventions à un événement qui n’a strictement rien à voir avec l’histoire.

    Significativement, notre Voltaire du 9-3 n’a trouvé, pour mobiliser ses partisans, qu’un argument : « Venez, on va bien s’amuser ! ». Sans doute a-t-on eu peur d’ennuyer les jeunes gens (Français et Allemands) conviés pour leur édification, et pour incarner en quelque sorte un devoir de transmission, avec trop de discours et trop de gravité. Tout ce passé, sans la moindre touche festive, cela devait sembler atrocement ringard aux organisateurs.

    Antifas de tréteaux

    C’est une classique, plus nos antifas de tréteaux se sentent minoritaires, plus ils enragent, trépignent et insultent. Tout en rivalisant de dinguerie dans la dénonciation de la « haine raciste » qui les aurait obligés à annuler le concert, ses initiateurs se rejettent la responsabilité de l’idée les uns sur les autres. Le maire de Verdun, Samuel Hazard jure qu’elle vient de Paris, la Mission du centenaire qu’elle émane de l’agglomération du Grand Verdun et la rumeur parisienne que l’Elysée n’y est pas étranger. C’est pas moi, c’est l’autre. Face à une bronca qui ne vient évidemment pas de la seule extrême droite, ils ont prudemment – et sagement – capitulé en rase campagne mais bien sûr, ils n’assument ni l’invitation, ni son annulation. Et pour noyer le poisson de leur défaite, ils traitent tous leurs contradicteurs de fascistes. N’empêche, peut-être se sont-ils dits qu’une manif d’anciens combattants au milieu des célébrations, ce ne serait pas génial pour la photo.

    Le plus désopilant, comme me le souffle l’ami Gérald Andrieu, c’est que ces antiracistes de choc sont en réalité des racialistes primaires. Parmi les détracteurs de Black M, pas un seul n’a évoqué la couleur de sa peau. Tous se sont référés à ses chansons et déclarations. En revanche, ses défenseurs ne voient pas en lui un chanteur passible de critique, mais un Noir, et seulement un Noir – donc une victime.  Et comme ils ne voient que cela, ils croient que tout le monde est comme eux et que ceux qui attaquent Black M sont forcément des racistes. Au fait, qui est obsédé par la race ?

    La lâcheté a gagné

    En réalité, ces éructations qui visent à masquer leur défaite en rase campagne n’ont plus la moindre importance et du reste, nos résistants ne semblent pas avoir pris de mesures particulières pour combattre le fascisme qu’ils voient à nos portes (si ça devait vraiment se produire, mieux vaut ne pas trop compter sur eux). La bonne nouvelle, en plus de leur capitulation elle-même, c’est qu’ils ont réussi à démonétiser complètement les invectives qu’ils aiment le plus. Etre traité de facho, ça fait maintenant rigoler tout le monde. Et tant pis si, à Verdun, ce n’est pas le bon sens, mais la lâcheté qui a gagné. En attendant, en fait de reconquête, nos honorables gouvernants ont surtout réussi à montrer qu’ils n’avaient pas la moindre idée de qui sont ceux qu’ils gouvernent.

    Elisabeth Lévy, 17/05/2016

    Sources : Causeur.fr (16/05/2016)
    http://www.causeur.fr/black-m-verdun-antiracisme-38243.html
    LafauteaRousseau.com    (17/05/2016)
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/05/16/black-m-la-victoire-de-verdun-vue-par-elisabeth-levy-5802711.html (17/05/2016)

    http://www.polemia.com/lantiracisme-obsede-par-les-races/

  • Italie : CasaPound marche sur Rome

    Le mouvement CasaPound a organisé cet après-midi une grande marche dans les rues de Rome pour dénoncer l’Union Européenne et sa politique migratoire.

    http://www.contre-info.com/

  • Brexit comme Maastricht, le showbiz à la rescousse !

    Évidemment logique, tristement prévisible : nombre de saltimbanques ne manquent jamais d’être du bon côté du manche.

    Tel qu’on pouvait s’y attendre et tel que c’est advenu, le show-biz britannique se mobilise en faveur du maintien de l’Angleterre en Europe, comme en 1992 pour le traité de Maastricht ; même Johnny Hallyday… Évidemment logique, tristement prévisible : nombre de saltimbanques ne manquent jamais d’être du bon côté du manche.

    Le problème, comme toujours, c’est que l’on a souvent affaire à des petits bras et des demi-soldes ; bref, des recalés du succès. Dans l’actuelle fournée – 282 en tout –, quelques têtes connues émergent néanmoins, dont la très belle Kristin Scott Thomas, le très incolore Jude Law, le très surestimé réalisateur Danny Boyle, le presque totally unknown Benedict Cumberbatch, Sherlock Holmes d’une série TV éponyme mais qui fait un peu honte à l’œuvre de l’immense Conan Doyle. La styliste Vivienne Westwood aussi, ancienne égérie de Malcom McLaren, historique manager des Sex Pistols, à laquelle on doit l’esthétique punk des seventies du siècle d’avant : comprenez, morve au nez et slip sale sur la tête.

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  • Événements « Forteresse Europe » : le « Discours de Dresde »

    Événement presque passé inaperçu (sauf pour les lecteurs d’EuroLibertés et de Riposte laïque (1)), ces derniers jours, que celui de la signature de la Charte constitutive du premier mouvement politique identitaire européen : « Forteresse Europe ». Le 13 mai dernier, dans l’enceinte du Parlement de Prague, des représentants de la Tchéquie, l’Estonie, l’Espagne, l’Italie, le Danemark, l’Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, l’Irlande, la Grande-Bretagne, la Pologne, l’Allemagne… et la France (sans compter un représentant de l’Australie) étaient réunis autour de Tatjana Festerling, porte-parole de « Pegida ».
    Sur le ton martial d’une mobilisation générale pour sauver la vieille maison Europe, cette Déclaration de Prague (2) prône l’avènement d’une Europe des nations et le droit pour chaque peuple européen d’être, chez lui, maître de ses choix.
    Le lundi de Pentecôte, cette fois-ci à Dresde, au pied de la rutilante statue du Cavalier d’Or, monument emblématique de la ville, devant plus de 3 000 personnes arborant drapeaux nationaux et autres étendards noirs et jaunes frappés du lambda grec (insigne et couleurs des identitaires européens), ce mouvement paneuropéen de lutte contre le Grand Remplacement fut porté officiellement sur les fonts baptismaux. Festerling en appela à la constitution d’« un esprit de corps européen », tout en exhortant « les Européens unis à combattre ensemble pour la préservation du continent » face à la « menace d’une migration de masse globale. 
    Par la voix du SIEL (Souveraineté, Identités et Libertés), seul parti identitaire et patriotique français présent ce jour-là, son président, Karim Ouchikh, déclarait ne pas croire « au déterminisme en Histoire. Les hommes peuvent toujours modifier le cours des choses, dès lors que la volonté politique est au rendez-vous. Pour conjurer le chaos migratoire, l’Europe doit se réarmer politiquement, moralement et spirituellement ». Propos que n’aurait certainement pas désavoué un Dominique Venner qui bien qu’ayant constaté que l’Europe fût « en dormition », n’en considérait pas moins que l’Histoire était « imprévisible »
    Que « Forteresse Europe » ait été consacré à Dresde ne tient aucunement à un caprice du hasard, la cité martyr ayant vu éclore, en octobre 2014, « Les Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident » (« Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes », soit, en abrégé, « Pegida »). Depuis cette date, chaque lundi, quelques milliers de patriotes allemands prennent pacifiquement possession du centre-ville de Dresde et manifestent leur refus du tsunami migratoire et de sa conséquence mécanique, l’islamisation de l’Europe. Le 6 février dernier fut même déclaré « Fortress Europe’s Day » par « Pegida » qui lançait, à travers toute l’Europe (dont la France où le général Piquemal fut arrêté à Calais), des « marches anti-islamisation ».
    Nullement fortuite, elle aussi, la dénomination « Forteresse Europe » est significativement parlante, les médias « mainstream » l’employant de manière foncièrement dépréciative à l’encontre de pays comme la Hongrie ou le Danemark qui traduisent en actes concrets (fermeture de frontières, érection de murs…) leur hostilité à ces vagues continues de populations allogènes, armées d’invasion pacifiques complaisamment encouragées par les élites européistes de Bruxelles.
    Dans ce qui restera, pour la postérité, comme le « Discours de Dresde », Karim Ouchikh jetait, dans une intention refondatrice, les bases d’une authentique réconciliation franco-allemande nouée sur l’essentiel : la sauvegarde de notre héritage européen reçu indivis, comme la défense corrélative des nations issues des lentes maturations de l’Histoire. Pour ce faire, précisait-il, « l’Allemagne doit se réconcilier avec elle-même, comme la France doit également savoir le faire avec son héritage colonial, pour faire de l’amitié franco-allemande ce carburant irremplaçable qui fera avancer l’Europe des Nations de manière décisive. »
    De Poitiers à Lépante en passant par la « Reconquista » (même si, entre-temps, l’on y perdit Byzance), l’identité européenne s’est forgée autant sur un substrat spirituel commun qu’en opposition aux velléités conquérantes des cimeterres mahométans. Et n’oublions pas non plus que la France et l’Allemagne jaillirent à la pleine conscience d’elles-mêmes un jour brumeux de février 842, lorsque Charles le Chauve et Louis le Germanique s’échangèrent, en leurs langues respectives, les Serments de Strasbourg.
    En d’autres termes, incessamment se rappeler que notre longue mémoire primordiale constitue les contreforts culturels et civilisationnels de notre forteresse européenne.

    Aristide Leucate EuroLibertés :: lien

    Notes : 

    1) http://eurolibertes.com/euro/wp-content/uploads/2016/05/forteresseEurope4.jpg

    2) http://eurolibertes.com/evenements/declaration-de-prague-13-mai-2016/

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuyFZkVZZEUiqmddbG.shtml