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Europe et Union européenne - Page 711

  • La Lettre d’Allemagne – N°11

    ♦ La Semaine Sainte, en Allemagne, a été dominée par les attentats de Bruxelles et la traque subséquente des terroristes et de leurs soutiens, y compris sur le sol allemand. Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de ces attentats sur les esprits, alors même que le simple citoyen désirait tant pouvoir, à nouveau, faire confiance à la chancelière. Il était disposé à croire sur parole monsieur Davutoglu, à admettre contre toute évidence que l’on avait trouvé le moyen de tarir la déferlante… Le silence de la classe politique allemande, depuis quelques jours, est révélateur de ce désarroi. Pendant ce temps, la situation se dégrade à la frontière gréco-macédonienne, tandis que les passeurs cherchent et trouvent d’autres voies pour leurs clients, par la Hongrie, à nouveau sur le gril, mais aussi vers l’Adriatique et l’Italie, comme cela était attendu. A Idomeni (*), les activistes pro-immigration s’activent à mettre en branle les nouveaux « damnés de la terre » qui s’y massent.

    Monsieur de Maizière veut à tout prix éviter la formation de ghettos sur le sol de la République fédérale – comme s’il était encore temps. Le lien, que tous se refusent à admettre, entre migration et montée de la menace terroriste apparaît chaque jour un peu plus clairement au deutscher Michel médusé.

    François Stecher
    27/03/2016

    (*) Idomeni est un petit village de Grèce proche de la frontière avec la Macédoine.

    Revue de Presse

    • Sur la route des Balkans

    FAZ – 20.03.16 – Malgré le pacte UE-Turquie
    Les réfugiés continuent à affluer en Grèce
    Tandis qu’on empêchait des milliers de gens de traverser vers la Grèce, ce sont encore des centaines de réfugiés qui ont pu poser le pied à Lesbos. Ils sont nombreux à avoir connaissance de l’accord UE-Turquie selon lequel ils seront rapidement renvoyés en Turquie. Le bilan du premier jour après l’accord sur les réfugiés.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlinge-kommen-trotz-tuerkei-pakt-nach-griechenland-14136654.html

    FAZ – 21.03.16 – La route fermée des Balkans
    Les réfugiés passent désormais à nouveau par la Hongrie
    Depuis que le transit, plus à l’ouest, a été rendu plus difficile depuis le début de l’année, les migrants passent à nouveau par la Hongrie. Le gouvernement Orbán réfléchit à une parade et envisage d’établir des camps de tentes – près de la frontière autrichienne.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/nach-tuerkei-abkommen-kommen-fluechtlinge-wieder-nach-ungarn-14136664.html

    FAZ – 21.03.16 – Crise des réfugiés
    Le flot ne tarit pas
    Malgré l’accord UE-Turquie, il y a à peine moins de réfugiés à arriver en Grèce pour l’instant. Les Grecs reprochent à l’UE de faire attendre son aide en personnel.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-strom-ebbt-trotz-tuerkei-abkommrn-nicht-ab-14137710.html

    Die Welt – 23.03.16 – Au camp d’Idomeni
    Par peur d’accès de violence, les humanitaires se retirent
    Ambiance explosive : Les milliers de réfugiés échoués à Idomeni demandent l’ouverture de la frontière vers la Macédoine. Certains refusent de s’alimenter. Par peur de violences, les organisations humanitaires se retirent.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153598903/Aus-Angst-vor-Gewaltausbruch-ziehen-Helfer-ab.html

    • Les partis et la crise

    FAZ – 20.03.16 – Après le sommet UE-Turquie
    Finalement, Merkel ne doit pas encore s’en aller
    Mort politique et échec de l’Europe : presque chaque jour, la chancelière fédérale allemande est exposée aux feux de la critique pour son attitude dans la crise des réfugiés. Pourtant, de la soumission et du changement de cours annoncés, on ne voit aucun signe. Un commentaire.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/merkel-erntet-erfolg-im-tuerkei-gipfel-14134852.html

    Die Welt – 21.03.16 – Crise des réfugiés
    La CSU et Merkel sont dans un bateau
    Est-ce que la CSU, n’arrivant à rien dans son conflit avec la chancelière des réfugiés, commence pour cette raison à menacer d’un cavalier-seul national ? Bien au contraire : elle est plus importante que jamais pour la chancelière.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article153505605/Die-CSU-sitzt-mit-Merkel-in-einem-Boot.html

    Die Welt – 21.03.16 – Un auteur controversé
    Sarrazin explique qui est responsable de la montée de l’AfD
    Si les partis l’avaient écouté, il n’y aurait pas de place pour l’AfD, dit Thilo Sarrazin. Dans cette interview, il parle d’un « Front uni » national et d’un déplacement du problème.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153517083/Sarrazin-erklaert-wer-Schuld-an-dem-AfD-Aufstieg-hat.html

    FAZ – 21.03.16 – Parti de gauche
    Les jeux de pensée d’un couple
    Le parti de gauche est-il menacé d’un glissement vers la droite ? Voici pourquoi, justement, on entend dire des représentants du parti de gauche que l’accueil de réfugiés ne doit pas se faire au détriment des Allemands.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/uneinigkeit-bei-den-linken-zur-asylpolitik-14136604.html

    FAZ – 26.03.16 – Crise des réfugiés
    De Maizière : « Nous ne voulons pas de ghetto »
    Le ministre de l’Intérieur prévoit des sanctions renforcées contre ceux qui refusent l’intégration des réfugiés – et veut imposer à l’avenir leur lieu de résidence aux réfugiés. A la frontière gréco-macédonienne, des centaines d’entre eux ont quitté le camp d’Idomeni.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/maziere-haertere-gesetze-fuer-integrationsverweigerer-14146438.html

    Divers 

    FAZ – 21.03.16 – Annexion de la Crimée
    Le glamour de la puissance
    Il y a deux ans, Poutine annexait la Crimée. Les conséquences pour le droit et la loi en Russie sont dévastatrices, mais l’approbation des Russes à cette incorporation est effrayante. Un bilan.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/bilanz-der-krim-annexion-durch-russland-und-wladimir-putin-14133742.html

    FAZ – 27.03.16 – Tradition en Lusace
    Les cavaliers de Pâques sorabes
    Chaque dimanche de Pâques, en de nombreux villages de la Lusace, les cavaliers de Pâques se rassemblent puis se mettent en route pour annoncer la Bonne Nouvelle de la Résurrection du Christ. La tradition remonte au XVIe siècle.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/video-tradition-in-der-lausitz-die-sorbischen-osterreiter-14147603.html

    Die Welt – 27.03.16 – Attentats de Bruxelles
    Kässmann veut répondre aux terroristes par « l’Amour »
    La théologienne Margot Kässmann appelle à répondre aux terroristes par l’amour et la prière – et répond par ailleurs à la question de savoir ce que Jésus aurait dit des attentats de Bruxelles.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153715184/Kaessmann-will-Terroristen-mit-Liebe-begegnen.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n11/

  • De l’abjection à la désinformation

    S’il faut en croire les media aux ordres, l’Europe occidentale ne court qu’un seul péril, à Paris, Bruxelles, Prague, Bratislava, Cologne, Dresde etc. : le populisme, l’hydre fasciste !

    On aurait pu penser que le terrorisme islamique et ses commanditaires et agents de logistique - soit des centaines d’imams et d’oulémas gueulant leur haine de l’infidèle tous les vendredis soirs dans des mosquées sises en terres européennes, et des milliers de sympathisants des cités à majorité musulmane - formaient un authentique péril pour notre vie publique. Nenni !
    On aurait pu s’interroger sur l’immense 5e Colonne des musulmans au sein des armées et des polices d’Europe… certains officiers se souviennent de la fraternisation des musulmans d’une unité française avec la très peu fiable population d’Afghanistan. Non, derechef !
    L’unique péril, ce sont quelques dizaines de courageux patriotes manifestant leur rejet d’une immigration-invasion, programmée de Washington & de New York, pour mieux dominer, asservir, ruiner une Europe trop inventive.
    Or cette technique du rideau de fumée, de la désinformation absurde n’est pas neuve. Nos glorieux socialistes friqués, associés aux écologistes mondains & bourgeois, lisent et relisent le grand modèle : le coup médiatique du 6 février 1934… de l’Élysée et de Matignon, parviennent, aux éditeurs de vieux textes, des commandes de livres consacrés à ce grand classique de l’abjection politique !
    Les auteurs de manuels d’histoire à usage scolaire et universitaire le proclament tous, qui ne peuvent ni se tromper ni nous tromper : dans la soirée du 6 février 1934, la police parisienne, par son loyalisme et sa fermeté, a mâté une « émeute fasciste visant à renverser la République ».
    Il existe toutefois un petit ennui, minime on le reconnaît volontiers : cette description des faits est fausse de A à Z, comme c’est bien souvent le cas de la narration historique contemporaine établie par les valets du Pouvoir.
    La République serait belle s’il n’y avait tant de politiciens corrompus et ces tristes sires d’agents corrupteurs. C’est ce que pensent quotidiennement, depuis janvier 1934, les patriotes, notamment ceux qui ont défendu le territoire national durant les combats de la Grande Guerre, ces hommes dont Clemenceau disait à la Chambre en 1918 : « Ils ont des droits sur nous »… et ce politicien médiocre, qui jamais n’eut la fibre sociale, se garda bien de faire voter les lois qui eussent haussé les Anciens Combattants au niveau de protection sociale des Teutons vaincus, mais auraient irrité les véritables maîtres du régime : financiers, entrepreneurs et négociants de haut vol.
    Depuis la retraite, en 1929, pour cause de maladie incurable et invalidante du grand Raymond Poincaré, l’État français va mal. Les puissances d’argent, pour un temps bridées par ce véritable homme d’État, ont repris les commandes et le peuple, qui conserve encore un grand fonds de bon sens (la télévision n’est pas encore inventée), sent confusément que rien ne va plus à la direction apparente des affaires publiques.
    Le « suicide », pour le moins fort curieux, constaté le 8 janvier 1934, de la canaille Alexandre Stavisky, ouvertement protégé par divers politiciens et hauts-fonctionnaires, génère d’acides commentaires sur les corrompus et les corrupteurs et rappelle aux plus âgés de bien tristes souvenirs.
    On évoque de nouveau la faillite retentissante, en 1930, du banquier véreux Albert Oustric, les crapuleries bien connues de Marthe Hanau (arrêtée en 1928) ou du banquier Karl Blumenstein, l’homme des faux titres hongrois, mis hors d’état de nuire en 1927. Dans tous les cas (et il en existe bien d’autres à l’époque), ces scandales financiers, qui engloutissent les économies d’actionnaires-gogos, impliquent de nombreux députés, sénateurs et ministres, ainsi que des directeurs de journaux.
    L’affaire Stavisky paraît plus grave encore aux patriotes : l’administration judiciaire est gravement compromise et pas seulement les habituelles canailles politiciennes et journalistiques. C’est même le procureur général près la Cour d’appel de Paris, beau-frère de M. le Président du conseil des ministres, Camille Chautemps, qui est accusé de complicité active.
    Le 28 janvier, Chautemps remet au Président de la République, Albert Lebrun, la démission de son « ministère d’insalubrité publique » (comme on l’écrit dans Le Figaro du même jour, qui ne passe guère pour avoir jamais été une feuille d’exaltés). Que les âmes sensibles se rassurent immédiatement, l’honorable politicien radical, cacique de la Franc-maçonnerie, redeviendra ministre dès juin 1935 et même de nouveau Président du Conseil sous le Front populaire.
    Arrive Édouard Daladier, précédé d’une réputation d’honnête homme, qui ne l’empêche nullement d’intriguer pour faire obtenir une fort belle situation à son fils, du moins ne l’a-t-il pas fait auprès de l’escroc Oustric, à la notable différence de Léon Blum. Daladier a confié l’Intérieur à un politicien radical et franc-maçon Eugène Frot, un homme décidé à se faire un nom et à passer pour un « soutien du régime » (il votera les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en juillet 1940).
    Dans la soirée du 6 février, alors que pérorent les députés au Palais-Bourbon, manifestent séparément les membres de deux cortèges, dont les slogans antiparlementaires sont identiques : celui des communistes, assez peu fourni, et l’énorme cortège disparate formé des Croix de Feu, tous Anciens Combattants et pour certains d’entre eux sortis mutilés des combats de la Grande Guerre, et d’agitateurs de la Ligue monarchiste d’Action française (dont quelques-uns sont armés).
    Les députés prennent peur, car ils apprennent que le principal cortège, celui des Anciens Combattants qui ont l’expérience de la guerre, se dirige vers la Chambre. Le ministre Frot obtient de Daladier, dépassé par les événements comme il le sera toute sa vie, l’autorisation de tir pour la police parisienne et les gardes mobiles.
    C’est ainsi que, tandis que plusieurs dizaines d’honorables députés fuient le Palais par l’arrière du bâtiment, les « forces de l’ordre » tuent ou blessent de l’Ancien Combattant et du mutilé de guerre. Avant de suivre le gouvernement dans la démission, Frot donne le ton aux journalistes gouvernementaux (et à travers eux aux historiens académiques et universitaires) : la police a sauvé la République et la Démocratie, face à des « émeutiers fascistes ».
    L’appellation « fasciste » réveille les communistes, qui se dissocient aussitôt du mouvement de contestation antiparlementaire. Le 10 février, ils défilent main dans la main avec les parlementaires socialistes et radicaux, ceux-là même qu’ils traînaient dans la boue quatre jours plus tôt. Cette « manifestation Antifa » du 10 février1934 sera, rétrospectivement, considérée par les historiens bien élevés comme « l’acte fondateur du Front Populaire »… un front commun dont Joseph Staline ne veut pas entendre parler jusqu’à l’été de 1935. Jacques Doriot l’apprend à ses dépens, qui est chassé du PCF sur l’ordre des maîtres du Komintern, pour avoir proposé au printemps de 1934 ce que Staline ordonnera de faire l’été de 1935 : « Avant l’heure, c’est pas l’heure » !
    Quant aux politiciens et hauts fonctionnaires qui ont protégé Stavisky, il ne leur arrivera rien : il est inutile au lecteur émotif de s’inquiéter, la « Démocratie » est bonne fille ! En revanche, un magistrat trop zélé disparaît.
    Le 20 février, le conseiller à la Cour d’appel de Paris Albert Prince, chargé du dossier Stavisky, est assassiné. Certes, la Sûreté Générale – par définition aux ordres du gouvernement - tente d’accréditer la version du suicide. Cela n’est guère évident pour un cadavre ligoté et attaché à des rails de chemin de fer… mais il existe encore des auteurs assez bien élevés pour évoquer un « doute » quant à la mort de cet honnête juriste. Le dossier Stavisky, établi par le conseiller Prince, disparaît fort opportunément et la mort du magistrat est définitivement classée dans la rubrique des suicides.
    Le nouveau pantin au ministère de l’Intérieur, Albert Sarraut, radical et franc-maçon comme il se doit, félicite l’honnête policier qui a réglé ce ballet… Pierre Bonny y gagne la réputation de « premier flic de France », que lui attribue un autre membre du guignol ministériel, Henri Chéron. L’inspecteur principal Bonny, authentique canaille, est chassé de la police un an plus tard, devient un « privé » puis un agent français d’élite au service du SD-Gestapo, associé à Henri ‘’Lafont’’-Chamberlin.
    De nos jours, policiers et agents de renseignements utilisent toujours de merveilleuses canailles et crapules perverses comme indicateurs, mais – fait nouveau – ils ont aussi à leur disposition au moins un courageux kamikaze qui n’a pas osé se faire exploser et qui gazouille à volonté. On s’adapte et on innove !
    Mais lorsque dans la Ve République française, agonisant dans l’abjection, la corruption, les affaires de fesses et surtout l’inefficacité des « chefs », des pitres ressortent l’argument éculé du « complot fasciste », l’honnête homme, vaguement teinté de culture historique, ne peut que sourire : on a trop souvent fait le coup aux Français. Il est temps pour nos bons « maîtres » de changer de registre et de considérer les véritables périls… on reconnaît que c’est difficile quand les emprunts d’État (et les caisses du Parti aux apparences du pouvoir) sont alimentés par des bienfaiteurs islamo-pétroliers.

    Docteur Bernard Plouvier

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/30/de-l-abjection-a-la-desinformation-5781673.html

  • Autriche : un sondage donne le candidat du FPÖ au second tour de la présidentielle

    AUTRICHE (NOVOpress) : A un mois du scrutin, un sondage Gallup pour Österreich, réalisé du 22 au 24 mars 2016, donne Norbert Hofer, le candidat du FPÖ (Parti de la liberté) à l’élection présidentielle, deuxième avec 21 % des suffrages derrière le candidat écologiste Alexander Van der Bellen (25 %) et devant la candidate indépendante Irmgard Griss (19 %) rapporte Lionel Baland sur son blog. Le candidat social-démocrate (SPÖ) Rudolf Hundstorfer (17 %) est donné quatrième et le candidat conservateur/social-chrétien (ÖVP), Andreas Khol (13 %), cinquième.

    Cette enquête confirme les tendances indiquées par les autres instituts, qui donnent tous Norbert Hofer entre 18 et 22 % des voix, au coude à coude avec Alexander Van der Bellen et Rudolf Hundstorfer. S’il accédait au second tour, le candidat du FPÖ (Parti de la liberté) est donné perdant dans tous les cas de figure mais une étude lui accordait, début mars, 45 % des voix dans un duel face à au candidat écologiste.

    Le président de la République autrichienne, dont les pouvoirs sont limités, est élu au suffrage universel direct – comme en France – pour un mandat de six ans renouvelable une fois. Le premier tour de l’élection présidentielle doit avoir lieu le 24 avril prochain et le second tour, qui opposera les deux candidats arrivés en tête, est fixé au 22 mai.

    L’Autriche est actuellement présidée par le social-démocrate Heinz Fischer, qui avait été réélu en 2000 dès le premier tour avec 79,33 % contre 15,24 % à Barbara Rosenkranz, du FPÖ, et 5,23 % à un candidat du Parti chrétien d’Autriche. On s’achemine en tout vers un record pour le candidat du FPÖ, dont le candidat n’a jamais dépassé 16,9 % à une élection présidentielle, et c’était en 1980.

    http://fr.novopress.info/

  • La bourgmestre de Molenbeek préfère-t-elle les islamistes aux identitaires ?

  • Regard sur l'actu #25: La Belgique responsable de son sort ?

    A-t-on vraiment été étonnés par les attentats bruxellois du 22 mars ? Tout le monde s’y attendait… La tension était d’ailleurs palpable depuis des semaines dans la capitale belge. On sentait bien qu’elle était trop liée aux attentats du Vendredi 13 à Paris pour pouvoir espérer passer à côté d’attaques terroristes…

    Ce qui frappe évidemment dans les deux cas sont les similitudes : les lieux (Bruxelles et Paris, villes cosmopolites gangrénées par l’immigration mais symboles de l’ « Occident »), les acteurs (maghrébins récemment fanatisés répondant à la définition d’ « islamo-racailles »), le mode opératoire (frapper en différents lieux d’une même ville), la revendication (l’Etat Islamique) mais surtout la nullité et l’impréparation criminelle des services de police et de sécurité. Celles-ci s’apparentent à une véritable trahison –par lâcheté et/ou paresse et/ou idéologie- du peuple par ses « élites ». Ce qu’elle est bien évidemment.

    Le système coupable

    Entièrement ! Et comme à Paris ! J’avais d’ailleurs traité longuement cette question ici. Une semaine après les attaques de Bruxelles, on n’en finit pas d’apprendre combien les autorités belges ont failli à leur devoir premier : protéger la population. Suit un petit florilège d’informations à ne pas forcément prendre toutes au pied de la lettre mais à considérer dans leur globalité. Le syndrome de Paris n’est pas loin…

    - On apprend tout d’abord que « des informations relatives à l'adresse où résidait Salah Abdeslam à Molenbeek figuraient depuis début décembre dans un rapport qui n'a jamais été transmis à la cellule antiterrorisme de la police judiciaire fédérale de Bruxelles ». Bravo les Belges ! Les différents services peuvent se renvoyer la balle mais les faits sont là. Abdeslam a pu aller s’acheter des frites tranquilou pendant 4 mois sans être inquiété outre mesure, tout protégé qu’il était dans l’Etat indépendant de Molenbeek.

    - Le sénateur russe Igor Morozov a déclaré pour sa part que les services spéciaux de son pays avaient prévenu la Belgique de prochaines attaques. Selon lui, « la série d’attentats était préparée de longue date et n’est pas liée à l’arrestation de Salah Abdeslam » car « trop de cibles et de considérables efforts ont dû être engagés » et « ce n’est pas possible de faire cela en un jour». Il ajoute que c’est la russophobie des services spéciaux belges qui les a amenés à ignorer ces recommandations…

    - Encore mieux ! Une histoire belge ! Après la première attaque à l’aéroport de Zaventem, ordre a été donné de fermer le métro bruxellois par sécurité. Problème : Cet « ordre n'est jamais arrivé chez l'opérateur de transports de la capitale, car les pouvoirs publics belges ne s'étaient pas mis d'accord sur qui, de l'Etat ou de la région bruxelloise, devait transmettre la décision. » En somme, le second attentat qui eut lieu environ une heure après dans la station de métro Maelbeek aurait pu aisément être évité… Jan Jambon, ministre de l’intérieur belge, se défend sans honte de toute erreur. On le sait bien : c’est un courageux serviteur de la Belgique à qui l'on ne peut rien reprocher.

    Je vous cite ici les « gros titres » mais de nombreux autres « ratés » sont à mettre au crédit de l’Etat belge et de ses rouages. Du laxisme envers les potentiels djihadistes à l’incompétence des services « anti »terroristes du pays, personne ne peut décemment défendre cet Etat qui est coupable de ce qui est arrivé. A 100%. Ridicule comme il est, il se voit obligé maintenant, à l’image de ses homologues européens, d'aller prendre des leçons de sécurité en Israël… à qui on ne pourra dénier une indéniable supériorité sur la question.

    Le bon sens nous paraît bien loin de l'Europe (légale). Voyez ainsi la "une" duTemps, journal tunisien, qui résume la situation actuelle comme le fruit de  «décennies de laxisme au nom de la démocratie des droits de l'homme et du droit d'asile accordé généreusement aux supposées victimes des régimes de dictature orientale et autres." Les autres médias tunisiens n'y vont pas le dos de la cuillère non plus et rejettent à raison le "droit-de-l'-hommisme" et les ONG du type Human Rights Watch comme "suppots du terrorisme"! Il en savent quelque chose! La "stratégie" européenne de lutte contre le terrorisme y est aussi exposée pour ce qu'est elle: de la m.... Pas d'angélisme de l'autre côté de la Méditerranée: « Ne remettez pas les terroristes à la justice, achevez-les avant. » lit-on dans le premier média du pays... Bien loin de l'angélisme né duvivrensemble, non?

    Vivrensemble? Vraiment?

    Le mythe du vivrensemble  n’a jamais été aussi ridiculisé par les faits mais l’oligarchie belge et ses médias aux ordres veulent nous en faire bouffer jusqu’à la nausée. Le processus est simple et il n’est pas le seul, loin s’en faut. On met sur le devant de la scène des victimes des attentats (ou des proches) pleines de compassion pour leur prochain et dont le seul mot d’ordre est padamalgam. Voici Walter qui « devait s'envoler pour Israël, pour rendre visite à sa fille » et qui a perdu une jambe à Zaventem. Son appel est touchant :

    "J'espère que les gens seront assez intelligents pour comprendre que 99,99% de la population musulmane est extraordinaire et qu'il ne faut pas mélanger. Ce ne sont pas 20 ou 30 personnes qui représentent l'entière communauté"

    Sa deuxième jambe, il risquerait de la perdre également selon le verdict des médecins. Il y met toute sa volonté en tout cas… Perdre une jambe n’est apparemment pas suffisant pour comprendre. Il ira au paradis à cloche-pied ou en tant que cul-de-jatte ! Ce paradis rêvé où égorgeurs et bisounours cohabiteront dans la plus parfaite osmose ! Un "paradis" qui ressemble à s'y méprendre à la société libérale actuelle...

    Quant à Michel Visart, journaliste économique à la RTBF qui a perdu sa fille dans l'attentat du métro Maelbeek, il considère qu'on va dans le mur. Mais il ne parle pas du même mur que vous et moi (la guerre civilo-ethnique) :

    « Je ne suis pas naïf, je sais très bien et je comprends qu'aujourd'hui la sécurité est indispensable. Mais je pense qu'en construisant des murs de l'exclusion, en cultivant la haine, on va dans le mur. Pour le futur, si l'on veut un monde différent, il faut ce respect et cette tolérance. Je ne veux pas faire du pathos, mais il faut de l'amour. C'est comme cela qu'on pourra faire un autre monde. »

    Ta fille appréciera Michel. Comme toutes ces filles de notre race dont les géniteurs sont des couilles molles, des faibles, des traîtres à l’Europe et à leur race de par leur lâcheté et leur renoncement à tout bon sens.

    Vos messages d’amour, ils vous disent depuis des décennies de vous les mettre bien profond ! Et vous continuez à vous goder le fion ! Molenbeek a soutenu Salah Abdeslam et s’est opposé à son arrestation ! Une partie des jeunes là-bas reçoivent des SMS les exhortant à « combattre les Occidentaux » ! Les prisons remplies de racailles immigrées plus ou moins islamisées ont fêté les attentats. " Allahu akbar, ce n’est que le début et cela va continuer! " ou " Je suis bien content! Quand je sors, je ferai pareil!" y a-t-on entendu ! Mais non, 99.99% des musulmans sont extraordinaires ! Selon un récent sondage fait par la chaîne de télévision Al-jazeera, une énorme majorité de ses téléspectateurs soutiennent l’Etat Islamique ! Et de toute façon, la solidarité d’une partie des musulmans dits « normaux » envers les djihadistes n’est pas une fiction. Allez lire, si ce n’est déjà fait, l’excellente analyse de Boris Le Lay à ce propos. Analyse avalisée encore une fois par l’actualité : le Conseil des Théologiens musulmans de Belgique n’a-t-il pas refusé de réciter une prière dédiée aux victimes des attentats car celles-ci n’étaient pas toutes musulmanes ?

    Mêmes causes, mêmes effets

    La Belgique et la France sont exactement dans le même pétrin. Pauvres pays où les « élites » sont pourries jusqu’à l’os : elles qui méprisent le peuple et se font les serviteurs zélés de notre perte. Elles ont accepté pour des prétextes économiques et idéologiques des millions de personnes inassimilables tant par la race que par la culture et celles-ci veulent faire la loi chez nous... Ce « chez nous » scandé par ceux qu’on a présentés comme de simples « hooligans » au lieu de les désigner comme des patriotes conscients et… bien plus légalistes que ce qu’on en a dit. Ils ont en effet, lors de leur marche dans le centre de Bruxelles, applaudi policiers et militaires mais se sont vus finalement chassés par ceux-ci après avoir été provoqués par des « militants pacifiques » (ceux qui sont contre le « fascisme » mais défendent les terroristes ; version pauvre deSven Mary, l’avocat d’Abdeslam, qui défendrait le diable mais pas « l’extrême-droite »). Il n’y a rien à tirer de ce Système qui est intrinsèquement contre nous et continuera à l’être jusqu’à son dernier souffle. Il vous attaquera vous en priorité pendant que les réels dangers seront traités avec tout le laxisme possible (la Belgique n'en est-elle pas la preuve la plus flagrante?). Jamais il ne vous protégera, je l’ai déjà dit, répété et, je l’espère, démontré maintes fois en ces colonnes (voir ici).

    Peu importent à vrai dire les beaux discours sur Molenbeek ou la semi-reconnaissance par Valls des centaines de quartiers du genre que nos dirigeants ont laissé essaimé en France. Rien ne changera par le « pays légal ». Plus les attentats sont violents (et ils continueront car les candidats sont de plus en plus nombreux), plus la pression migratoire s’accroît, plus la situation internationale dégénère, plus on veut nous faire croire à « la fin de l’histoire » et à la concorde universelle entre les races et les cultures. Contre toute logique, contre tous les enseignements de l’histoire et de la sociologie. Le Système ira jusqu’au bout. Ce sera nous ou lui. Il le démontre chaque jour davantage par ses mensonges, ses trahisons et sa répression. Il compte encore sur l’apathie de la population pour maintenir son emprise sur elle et la tuer à petit feu. Y parviendra-t-il ? Seuls les peuples européens peuvent le dire, eux qui, comme nous le disions dans un récent article, se trouvent aujourd’hui dans la gueule du loup… et qui, s'ils veulent s'en sortir et survivre devront savoir être impitoyables et lutter contre le système d'une part, contre ses chers protégés d'autre part. Nous sommes dans l'urgence. Il nous faut des priorités simples pour le moment: Terroristes à mort! Immigrés dehors!

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • « Vivre-ensemble » ou « communautarisme »: la seule alternative ?

    Fait-on reculer le terrorisme en brandissant des symboles peace and love dans les manifs et en chantant imagine de John Lennon sur les lieux des attentats ? Non bien sûr, pas plus qu’on ne combat l’idéologie islamiste, la tentation djihadiste en prônant la société multiculturelle, voire la société post-raciale, transgenre, sans frontières, sans classes… Le site du JDD rapportait hier la visite du bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur à  son homologue Anne Hidalgo  à Paris. « Yvan Mayeur et Anne Hidalgo se sont fait les avocats du vivre-ensemble  et ont déploré que cette expression soit si souvent dénigrée. Le vivre-ensemble, c’est un combat, un projet politique, ça ne va pas de soi. A Bruxelles, nous avons 160 nationalités. Avez-vous un autre projet politique ? Moi pas. Que certains regardent le vivre-ensemble avec mépris ou condescendance, je m’en fiche ! » s’est emporté le bourgmestre. Même son de cloche de Mme Hidalgo qui «cite sa politique de rééquilibrage des logements sociaux dans l’est parisien». «Ceux qui prônent le vivre-ensemble seraient des naïfs, de doux rêveurs, des bisounours ? Je pense plutôt qu’il n’existe pas d’autre modèle possible, si ce n’est l’affrontement (…). Je n’accepte pas qu’on dise que notre discours est naïf, il est au contraire le plus réaliste et le plus pragmatique qui soit. Anne Hidalgo s’est d’ailleurs engagée à organiser, comme à Bruxelles, une Zinneke Parade, c’est-à-dire un défilé célébrant la diversité, le métissage et la tolérance, comparable au carnaval de Notting Hill, à Londres.»

    Un réalisme et un pragmatisme qui ne sautent pas aux yeux quand on regarde ce qui se passe outre-Atlantique, pays phare du melting pot mais ou le vivre-ensemble est plutôt un vivre-à-part, comme l’huile et le vinaigre agités dans une même bouteille finissent par se séparer. Sociétés multiculturelles, généralement multiconflictuelles, qui se caractérisent aussi par une criminalité élevée. A titre d’exemple,  Courrier international  faisait état ces derniers jours d’un article du  New York Times indiquant «une hausse de 84 % des homicides par rapport à la même période l’an dernier» à Chicago. «L’été arrive, souvent associé à une hausse des homicides (…); ainsi le Chicago Tribune exprime son inquiétude quant à la saison estivale meurtrière qui arrive, ce temps des beaux jours et des bains de sang.» «Au total, 131 personnes ont été tuées depuis janvier 2016 » dans cette seule ville de Chicago…

    Nous l’évoquions hier, et Mme Hidalgo a rappelé l’importance à ses yeux de cette politique, la solution trouvée par les immigrationnistes  consiste à disperser l’immigration pour la diluer, empêcher idéalement  tout phénomène de ghettoïsation . Au risque, comme cela se constate dans des petites communes de province, d’y fixer des populations loin de tout bassin d’emploi, dans des zones déjà ravagées par le chômage. Soit la consolidation d’un système de subsistance via  l’assistanat, les allocations diverses et variées et autres mesures de solidarité…au détriment de nos compatriotes les plus modestes.

    Il s’agit aussi, bis repetita placent, de s’interroger sur la politique  consistant  à refuser de stopper ladite immigration, dans une France qui compte huit millions de pauvres et  six millions de chômeurs. Et qui verra bientôt (?) affluer des centaines de milliers de migrants en provenance d’Allemagne (ils seront 2,5 millions de réfugiés d’ici fin 2016 selon certaines prévisions) dont les qualifications n’auront pas été retenues par les employeurs  outre-Rhin…

    Le blogue les observateurs.ch rapportait les tous récents propos d’Alain Finkielkraut  au micro d’Elisabeth Lévy sur la radio communautaire RCJ . Il  narrait  sa visite discrète en voiture de la commune  arabo-musulmane de Molenbeek, où «toutes ses femmes étaient voilées», «les hommes portaient des djellabas et des burnous, les enseignes des boutiques étaient rédigées en arabe (…) Nous étions hors de l’Europe, au cœur de l’Europe.»

    Face aux apôtres de gauche ou de droite du vivre-ensemble, l’académicien s’interroge  sur  lecommunautarisme.  «Devant ce phénomène (de  ghettoïsation, NDLR), je suis étreint par le sentiment du trop tard et je me demande si la force du nombre ne réduit pas à néant toutes nos belles résolutions. (…).  Il y a des Molenbeek en France, en effet, mais je me demande parfois si la reconquête est encore possible. Et surtout, je me dis que la fracture risque de plus en plus de passer entre le djihadisme et le communautarisme : le prix à payer pour le combat contre le djihad sera peu à peu l’acception du communautarisme.»

    « A partir du moment où l’islam communautaire  refusera le djihadisme, alors il faudra soutenir l’islam communautaire. C’est le marché que l’UOIF et ses idiots utiles nous mettent d’ores et déjà en main. Moi je crois que nous devons dire non, mais je ne vois pas ce non apparaître et je ne vois pas non plus quelle forme il pourrait prendre» avoue M. Finkielkraut.

    Ce marché est-il négocié actuellement par le gouvernement et certains représentants de l’islam de France ? Certains se sont émus du selfie pris à Damas par l’ex directeur du FNJ Julien Rochedy avec le président laïque  Bachar el-Assad. Notamment le  député républicain Thierry Mariani et le député européen et porte parole de LR , Philippe Juvin  qui eux aussi étaient en Syrie… dans cette  même délégation qui a été  reçue par le chef d’Etat  syrien.

    D’autres se sont plutôt indignés (notamment Marion Maréchal Le Pen et Nicolas Bay) du selfie pris par le ministre de l’Intérieur  Bernard Cazeneuve avec  Amar Lasfar,  recteur de la mosquée de Lille, président de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), association  proche des Frères musulmans,  et Otmane Aissaoui, imam UOIF de Nice.  Une UOIF en pointe, notamment en France,  dans la propagande menée contre le régime syrien.  Islamistes qui se souviennent aussi que Hafez el  Assad  (le père de Bachar) avait réprimé très brutalement, en  février 1982, une tentative de  putsch menée  par des officiers liés aux Frères musulmans.

    Le Lab d’Europe 1 signale que cette photo de MM. Cazeneuve, Lasfar et Aissaoui,  diffusée surTwitter par le Conseiller régional FN de PACA Philippe Vardon,  « a été prise à l’occasion  d’une réunion de L’instance de dialogue avec l’islam de France le 21 mars dernier, soit la veille des attentats de Bruxelles.»«En février, l’UOIF avait invité à Lille trois prédicateurs étrangers dont l’un expliquait que l’homosexualité implique la peine de mort et un autre estimant que les juifs ont une capacité incroyable à détruire les nations, y compris chrétiennes, de l’intérieur, rappelait Marianne le 25 mars. »

    «Issue des Frères musulmans, l’UOIF prône un islam orthodoxe même si le président, Amar Lasfar, dément tout lien  avec les Frères musulmans (…) . Il n’y a pas de Frères musulmans ici en France », jurait-il à Libération. Le quotidien rappelait, dans un article d’avril 2015, qu’Amar Lasfar avait défendu, en 1994, 17 jeunes filles voilées exclues de leur lycée à Lille. Le Lab aurait pu ajouter que M. Lasfar exigeait aussi en avril 2015, au micro d’Europe 1,   l’érection « de mosquées spacieuses ayant pignon sur rue, pourquoi pas des mosquées-cathédrales ».

    Dans son livre Considérations inconvenantes: Sur l’Ecole, l’Islam et l’Histoire en France (éd. du Toucan), l’enseignant Bruno Riondel évoque cette phrase attribuée à Amar Lasfar dans la revueHomme et migrations d’avril 1999 : Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté

    Ces propres lois communautaires sont-elles compatibles avec  «la diversité, le métissage et la tolérance» célébrés officiellement par une Anne Hidalgo,  un Bernard Cazeneuve, les partis du Système ?  Ce qui est en tout cas certain, affirme Bruno Gollnisch, c’est que l’énorme majorité de nos compatriotes n’en veulent pas ; comme ils ne veulent pas non plus de la France fantasmée par un Attali, c’est-à-dire  totalement déracinée, babélisée, mondialisée, vidée de sa substance.

    http://gollnisch.com/2016/03/30/vivre-ensemble-communautarisme-seule-alternative/

  • Dominiek Lootens-Stael (député Vlaams Belang) : « Le pouvoir a toujours été du côté de ces “nouveaux Belges” »

    Minute-couv-30-mars-2016.jpg

    PARIS (NOVOpress) : Dans un entretien à l’hebdomadaire Minute,Dominiek Lootens-Stael, unique député du Vlaams Belang au Parlement régional de Bruxelles, revient sur la responsabilité des élus socialistes dans l’islamisation de Bruxelles et des communes voisines. Extrait.

    Minute : Il y a vraiment autant d’étrangers que ça à Molenbeek ?

    Dominiek Lootens-Stael : Honnêtement, aujourd’hui, dans le vieux Molenbeek, il n’y a que des étrangers.

    En 1991, sur le parvis Saint-Jean-Baptiste, il y avait encore un bistrot européen. Après les émeutes de Molenbeek et de Forest (une autre commune de l’agglomération bruxelloise, Ndlr), cette année-là, les propriétaires du bistrot ont été chassés. C’est désormais une banque qui occupe les lieux : la Chaabibank, du Maroc ! Il n’y a plus rien pour les Molenbeekois de souche. Ils ont été chassés de leur quartier, parfois même de façon organisée.

    Le pouvoir politique a toujours été du côté de ces « nouveaux Belges ». Il n’y avait guère que le Vlaams Blok, aujourd’hui Vlaams Belang, pour les aider. Ce qui n’est pas facile quand on est dans l’opposition.

    Molenbeek n’est d’ailleurs pas la seule commune concernée. Cette situation se retrouve dans toutes les villes gérées par le Parti socialiste : Anderlecht, Saint-Gilles, Forest, etc. Dans toutes ces communes, il y a une forte immigration et une forte criminalité.

    Après ces attentats, sentez-vous une prise de conscience chez les Belges ?

    Une prise de conscience ? Dans la population, j’en ai vraiment l’impression. On le constate d’ailleurs au siège du Vlaams Belang, où nous recevons beaucoup de contacts. Je pense que beaucoup de gens vont se réveiller. L’autre jour, un journaliste m’a dit que nous allions « recueillir les fruits » de cette situation. Je lui ai répondu que pour moi, il était surtout très désagréable d’avoir eu raison trop tôt.

    En revanche, je ne vois pas de changement dans la classe politique. Au Parlement de Bruxelles, nous avons eu une minute de silence, puis nous avons eu… les mêmes discours qu’après les attentats de Paris. Dans un mois, tout le monde aura tout oublié… jusqu’aux prochains attentats. Cette fois c’était Bruxelles, après Londres, Madrid, Paris, etc. Pendant ce temps, la politique continue…

    http://fr.novopress.info/

  • « Les migrations méditerranéennes en 2015 » de Jean-Paul Gourévitch

    Jean-Paul Gourévitch est l’auteur de plusieurs monographies sur l’immigration et son coût et de Les migrations pour les nuls (1), dont Polémia a rendu compte au cours de l’été 2015 et qui a valu à la revue d’injustes avanies de la part de l’AFP et des médias de propagande.

    mediterrannee.jpgLa pression des événements l’a conduit à publier en mars 2016, pour la revue Les Etudes de Contribuables associés (2), une nouvelle enquête sur « Les migrations méditerranéennes en 2015. Chiffres et coûts, les réalités du présent, les scénarios du futur » qui fait un point, notamment, sur les chiffres du mouvement migratoire actuel. Nous tenons à souligner que, du fait d’une situation très évolutive et de données statistiques incertaines et parfois manipulées, il convient de prendre en compte les données chiffrées avec prudence.

    Polémia, dans sa ligne de veille attentive à ce qui n’est plus aujourd’hui une immigration mais une invasion-submersion – certains parlent de conquête – de l’Europe, présente à titre d’information à ses lecteurs un résumé factuel de cette intéressante étude.

    Esprit libre et indépendant, J.-P. Gourévitch dénonce avec véhémence la désinformation sur les migrations.

    -Manipulation par l’image

    La photo du petit Aylan Kurdi a servi, non à informer, mais à « formater l’opinion » pour déclarer l’Europe coupable alors que l’enfant est mort sur une plage de Bodrum en Turquie. Pourquoi ne pas avoir montré aussi des photos d’enfants chrétiens égorgés par l’Etat islamique ?

    -Manipulation par le reportage-documentaire

    C’est l’exemple du documentaire sur Le véritable coût de l’immigration diffusé le 13 octobre 2015 sur France 5. Le choix des invités ne s’est tourné que vers des immigrationnistes doctrinaires, à l’exclusion d’autres spécialistes ou de ceux qui ont affirmé leur positionnement à droite.

    A la télévision française participer à un débat sur ce thème c’est comme applaudir d’une seule main.

    -Manipulation malhonnête des chiffres

    L’INSEE a, en octobre 2015, publié des analyses chiffrées démontrant qu’en 2013 le solde migratoire français était en forte baisse et s’établissait à 33.000 personnes, ce qui a été répercuté par l’AFP et les médias.

    C’est une escroquerie intellectuelle d’une rare impudence, comme l’a démontré Polémia dans une étude de l’été 2015. En réalité il y a deux soldes migratoires :

    -celui de l’immigration que l’INSEE évalue à 140.000 personnes auxquelles il faut ajouter les clandestins que l’INSEE oublie allégrement et que J.-P. Gourévitch évalue à 50.000, soit 190.000 au total ;

    -celui de l’expatriation de Français que l’INSEE évalue à 120.000.

    Confondre au sein du même solde migratoire les chiffres d’une invasion africaine et ceux du départ provisoire ou définitif de Français constitue une offense à l’identité française.

    Un solde migratoire de l’émigration angoissant et, semble-t-il, en nette progression

    Dans sa monographie n°28 de 2013, J.-P. Gourévitch concluait à un départ annuel de 285.000 personnes, françaises pour la quasi-totalité, et à un retour de 205.000, soit un solde migratoire de 80.000 personnes parties définitivement.

    Ce chiffre déjà catastrophique est infirmé par celui de l’INSEE d’octobre 2015 qui, sur la base de 197.000 sorties et 77.000 retours s’élèverait à 120.000 départs.

    Peut-on croire ce chiffre que J.-P. Gourévitch juge vraisemblable ? Ce n’est pas certain car le nombre de sorties est difficile à appréhender par absence d’un outil statistique fiable. En revanche, il est clair que le solde migratoire de l’émigration des Français est énorme, en progression et angoissant. Nos gouvernants sont responsables et coupables. Ils ont transformé le pays de cocagne qu’est la France en un repoussoir pour ses propres nationaux.

    Une situation du stock migratoire de plus en plus pesante

    Jean-Paul Gourévitch se réfère à son chiffre d’immigrés de sa monographie n°27 de 2012 de 9.975.000 résidents, soit 15% de la population française. Celui-ci ne prend en compte les enfants d’immigrés nés de couples mixtes que pour une demi-part et tient compte des clandestins.

    Rappelons les chiffres des études de l’INSEE d’octobre 2015. Selon eux, en 2014, sur 65,8 millions de personnes, la France compte 5,9 millions d’immigrés, soit 9% de la population. L’INSEE, dans ces études, ne fait pas apparaître le nombre des descendants directs d’immigrés qui peuvent être estimés à environ 6,7 millions. Au total cela fait à peu près 12,6 millions d’immigrés au total, soit 19% de la population.

    Enfin, notons qu’en 2013 l’Europe comptait 72 millions de migrants sur son territoire, soit 10% de sa population.

    Les chiffres incertains et terrifiants de l’immigration-submersion dans un futur proche

    L’année 2015 a été marquée par un changement d’échelle des migrations.
    Selon un communiqué de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) du 23/12/2015, 1.005.504 migrants seraient déjà entrés de façon irrégulière en Europe en 2015.

    Concernant l’avenir, des commentateurs évoquent 2,2 millions de candidats à la migration en Syrie et 300.000 en Irak et évaluent entre 1million et 1,6 million le chiffre de l’invasion en Europe en 2016.

    D’autres prévisions que ne cite pas J.-P. Gourévitch sont encore plus marquantes :

    -le FMI, relayé par le quotidien The Telegraph, a prédit que quatre millions de migrants, hommes et musulmans en majorité, arriveraient en Europe en cette année 2016 ;

    -selon le ministre allemand Gerd Müller, seulement 10% des migrants sont arrivés actuellement en Europe. Cela voudrait dire que notre continent pourrait en attendre 10 millions dans un avenir proche.

    Les réactions dérisoires de l’Union européenne

    La première réponse a été celle des quotas qui ne peut résorber le flux actuel de migrants et qui oubliait que l’Espace Schengen est ouvert et que, si l’envahisseur n’est pas content, il peut changer de pays.

    L’UE a pensé à séparer les réfugiés politiques des migrants économiques en mettant en place des centres d’accueil. Mais comment distinguer les uns des autres ? Où implanter ces centres ? Comment faire respecter les décisions prises ?

    L’UE, en réalité la chancelière allemande, a décidé sans concertation avec ses partenaires de se tourner vers la Turquie notamment par un accord du 29/11/2015. Celle-ci maintiendrait sur son sol 2 millions de réfugiés syriens en échange de 3Md€ et d’une attribution plus facile de visas pour l’Europe. Depuis, la Turquie, avec la complicité de Merkel qui engage l’Europe sans mandat, exerce un chantage permanent sur l’UE et fait monter les enchères.

    Enfin, l’UE fait appel aux bonnes volontés et demande aux particuliers, aux collectivités locales et aux associations d’accueillir des réfugiés. Il s’agit en fait de disséminer ceux-ci sur le territoire européen et de répartir la charge et le coût entre les sites d’accueil. Cependant un tel choix est celui d’une minorité et qu’arrivera-t-il quand déferleront les bénéficiaires du regroupement familial ?

    Stimulés par des opinions publiques exacerbées les pays européens se ferment

    De nombreux pays européens se ferment. C’est le cas de la Serbie et de la Macédoine. La Hongrie est porte close. L’Autriche et la Slovénie ont édifié des clôtures. La Tchéquie et la Slovaquie refusent d’accueillir des migrants, la dernière parce qu’il n’existe pas de mosquée chez elle. Il fallait y penser ! La Pologne ne veut ni quotas ni garde-frontières sans son accord. La France a rétabli les contrôles aux frontières.

    Il semblerait que du fait de la fermeture de la route des Balkans, sous l’impulsion unilatérale de pays comme l’Autriche, le flux de demandeurs d’asile en Allemagne soit en cours de réduction (Le Figaro du 18 mars 2016). C’est à confirmer.

    La crise migratoire consacre le règne des passeurs

    Selon l’OCDE il y aurait dans le monde 30.000 passeurs, dont 3.000 opérant en Méditerranée. Les Allemands affirment avoir détruit 3.000 réseaux en 2014-2015. En réalité ce nombre, au lieu d’être voisin de zéro, semble avoir augmenté.

    Selon J.-P. Gourévitch, le tarif de passage depuis le littoral sud se situe entre 3.000 et 8.000 euros. Il considère que les passeurs constituent des organisations pyramidales qui fonctionnent comme de véritables holdings.

    La lutte contre les passeurs malgré des succès ponctuels manque d’efficacité et semble marquer le pas.

    Les migrations méditerranéennes coûtent plus cher que ce qui a été affirmé

    J.-P. Gourévitch a tenté d’évaluer les coûts des immigrations méditerranéennes. Nous répercutons ses chiffres pour information mais sans contrôle et sous toutes réserves.

    1°) Le coût des 24.000 réfugiés supplémentaires promis par Hollande.

     Hollande a promis d’accueillir 24.000 réfugiés supplémentaires sur 2 ans. La Cour des comptes a évalué le coût d’un demandeur d’asile à 13.724€ pour un demandeur d’asile et à 5.528€ pour un débouté. Sur cette base le coût des 24.000 réfugiés peut être évalué à 0,324Md€ sur 2 ans. J.-P. Gourévitch indique qu’il ne s’agit que d’un ordre de grandeur d’autant plus que sa propre estimation du coût d’un débouté se monte à 26.370€.

    2°) Le coût des demandeurs d’asile de 2015

     Selon l’Ofpra, 79.130 demandes d’asile ont été enregistrées en 2015. Sur une base minimale du chiffre allemand de 12.500€ du coût d’un demandeur d’asile, J.-P. Gourévitch estime le coût d’accueil de ces demandeurs à 1,3Md€.

    3°) Le coût des hypothèses de J.-P. Gourévitch

    L’auteur est convaincu que les dirigeants européens devront s’accorder sur la répartition des arrivées prévues pour 2016. Sur une base minimale de 1 million de « réfugiés » et selon les clefs de calcul de l’UE, la France devrait en recevoir 192.500. En supposant qu’elle parvienne à réduire ses délais d’instruction à 12 mois, ce qui est douteux, le coût serait de 12.500 x 192.500 = 2,41Md€, en fait probablement 1,5 fois plus, soit 3,6Md€.

    Les solutions concrètes de J.-P. Gourévitch

    Pour J.-P. Gourévitch il n’existe pas de solution miracle de quelque côté qu’elle vienne. Il croit qu’il existe des moyens concrets propres à ralentir les flux migratoires :

    -lutter contre la fraude identitaire ;
    -faire contribuer les migrants aux frais de santé et de justice ;
    -réduire les subventions aux associations d’aide aux migrants irréguliers ;
    -supprimer les avantages particuliers offerts aux migrants irréguliers ;
    -appliquer les décisions concernant les déboutés.

    Ces remèdes ne peuvent que retenir notre approbation. Mais ils représentent des solutions à caractère technique qui devraient s’inscrire dans une politique d’ensemble plus large et plus ambitieuse contre l’invasion-submersion dont l’objectif serait la survie de notre pays et de notre civilisation. Citons quatre exemples :

    -supprimer les pompes sociales aspirantes ;
    -abolir le regroupement familial ;
    -appliquer les règles de la priorité nationale notamment en matière d’emploi ;
    -affirmer notre souveraineté et refuser que l’UE ou quelque pays que ce soit, notamment l’Allemagne qui n’a aucun titre pour nous donner des leçons d’humanisme, nous dicte notre conduite en matière d’immigration.

    André Posokhow, Consultant, 20/03/2016

    Voir aussi
    (1) Les migrations pour les nuls
    (2) Les Etudes de Contribuables Associés / Les migrations méditerranéennes en 2015

    http://www.polemia.com/les-migrations-mediterraneennes-en-2015-de-jean-paul-gourevitch/

  • Où l'on reparle des frontières...

    La série d'attentats islamistes en Europe occidentale renforce le parti du combat de tranchée. Quoi de plus naturel pour attraper les Freux d'Allah que de remettre partout les barrières douanières laissant ensuite à chaque pays la responsabilité de la chasse sur son territoire. C'est tellement évident que pointe au fond du cortex reptilien du Néanderthal Nouveau le doute métaphysique : Et si c'était trop simple ? Une fois les frontières blindées et le Mur de l'Atlantique relevé - comment, par qui et à quel prix? - nous nous sentirons à nouveau chez nous. Sauf que...
    On apprenait jadis au collège que le territoire métropolitain faisait 550.000 km², soit mille kilomètres en hauteur, de Dunkerque à Tamanra au Perthus et autant de Brest à Strasbourg. Ce grand pays est troué partout de nids à rats* où s'avère gésir la menace la plus menaçante, auquel cas il ne faudra pas attendre longtemps pour que le principe de l'infranchissable relève aussi les octrois des villes et barrent les routes de postes de gendarmerie cantonale, et ailleurs de portiques capables de faire un fond d'œil des conducteurs à transmettre en temps réel au commandement central de la Vallstasi, enfoui dans les carrières de gypse de Taverny (Val d'Oise). C'est une amélioration sensible du dispositif de coercition que connut la France occupée par nos cousins germains.

    (*) M. le Ministre de la Ville en compte une centaine en métropole.
    Des voix s'élèvent du camp de la frilosité pacifiste pour annoncer un coût économique sensible pour la France et ses voisins et au-delà. Ce qui tombe mal pour un Etat en faillite incapable d'impulser aucune amélioration mais ayant tout fait pour gélifier l'emploi chez nous quand il croît partout ailleurs. Se sont penchés sur le problème le Commissariat français à la stratégie, mieux connu à l'enseigne de France Stratégie, et la Fondation allemande Bertelsmann qu'on ne présente plus.
    France Stratégie chiffre à dix milliards d'euros par an (source FS) l'abandon du dispositif Schengen. La généralisation des contrôles permanents serait équivalente à une taxe de 3% sur le commerce entre les pays de la zone Schengen, qui diminuerait structurellement de 10 à 20%.
    La Fondation Bertelsmann (épaulée par l'Institut Prognos) voit grand. Son travail couvre 42 pays qui représentent 90% du commerce mondial. On y apprend que le rétablissement des contrôles au sein de l'espace de libre circulation Schengen entraînerait dans l'Union européenne un surcoût des échanges commerciaux situé entre 470 et 1400 milliards d'euros en dix ans selon l'hypothèse dérivée (Source FB). La France en serait pour 80-244 Mds€ et l'Allemagne pour 77-237 Mds€ selon l'hypothèse dérivée. Mais c'est la Grande Bretagne qui douillerait le plus avec une fourchette de 87-264 Mds€ sans prendre en compte le Brexit. Tous les autres pays seraient touchés jusqu'aux Etats-Unis et en Chine.
    On savait l'Union européenne première zone économique mondiale mais sans doute pas à ce point ! Le Big Bizness va-t-il laisser faire ? Inutile d'envisager une quelconque opposition musclée des miquets que nous nous sommes choisi comme gouvernants. Les "gros cigares" ne se laisseront pas impressionner par qui vous savez, sauf à laisser les démagogues s'agiter dans les lucarnes bleues, la main sur le cœur et le menton haut. Alors quoi ?
    La menace est l'espèce humaine, pas les bocaux de Nutella

    La libre circulation des marchandises doit être maintenue le plus possible afin de préserver nos atouts : import-export, investissements industriels et logistiques, agriculture commerciale sont les atouts européens. Notre compétitivité internationale n'est pas un slogan, elle induit l'emploi et par ricochet le financement de nos modèles sociaux ; elle est donc primordiale pour tous ceux qui n'émargent pas au payroll public. Dans le mensuel NPI, Nathaly Stey nous précise que les contrôles aux frontières intérieures de l'UE, en diminuant la fiabilité des délais de livraison, mettrait à mal les schémas de production décentralisée faisant appel à des produits semi-manufacturés en provenance de plusieurs pays européens. A terme, une telle évolution aurait des conséquences sur l'accueil d'investissements sur le territoire européen. L'abandon de Schengen aurait surtout un effet très lourd sur les travailleurs frontaliers (source NPI).
    La logique voudrait donc que l'on sépare les flux - le fer d'un côté, le steak de l'autre - et que l'on privilégie pour y atteindre le fret massifié et le report modal. C'est bien la route ouverte à tout le monde qui crée le problème "Schengen". Deux vecteurs hors-route sont convoqués à cette spécialisation, la voie d'eau et la voie ferrée. Par chance elles participent à l'équation environnementale. Favoriser le report modal consiste à mettre côte-à-côte le navire de haute mer, la barge fluviale et le train-bloc au détriment du camionnage qui atomise le transport et suscite les contrôles (comme à Calais). L'Europe occidentale a tout le savoir-faire nécessaire pour améliorer son report modal et elle peut investir dans la séparation des flux routiers en approche des frontières si on en reste au schéma de frontières intérieures blindées. Les passagers seront, eux, bombardés de rayons dans les gares, aérogares, et postes douaniers jusqu'à la généralisation de la biométrie partout. Nous vivrons alors une époque formidable de flicage global comme ne pouvaient l'imaginer les polices communistes dans leurs rêves les plus fous. Non ? Alors quoi ?
    Passer à l'offensive serait plus économique et moins liberticide

    Effectivement, on pourrait moins se défendre et attaquer plus. En commençant par chez nous ! Quand un gouvernement, normalement monté, décidera-t-il de purger les "quartiers" de leur armement ? On sait faire parce que l'histoire nous a montré comment faire. On sait aussi spécialiser la procédure aux populations intéressées. Expliquer cela dans ce blogue contreviendrait aux lois, mais...
    Priorité au renseignement : le renseignement offensif doit être ciblé par économie des moyens et commandé par des gens intelligents et non par des courtisans. Lesrésultats doivent être traités à part selon des procédures légales adaptées, supervisées par des parquets spécialisés. Ces résultats doivent être mis hors d'état de nuire et leur environnement neutralisé pour de bon tout en préservant les ratières utiles. Autant dire que le cadre légal pourrait mieux faire. Mais ceci serait un chapitre supplémentaire qui nous départirait de notre sérénité proverbiale.
    En conclusion, pour mettre efficacement nos concitoyens en sûreté, nous avons le choix entre le flicage global qui a la faveur des esprits simples et l'attaque frontale de la menace. Pourrons-nous attendre treize mois ? Peut-être !

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Bruxelles : un millier de patriotes dans une manifestation surprise, refusant le « padamalgam »

    Traduit de l’article de New Observer par Blancheurope :

    « Un peu plus de milliers de patriotes ont organisé une apparition surprise à un rassemblement pacifiste au centre de Bruxelles dimanche, suscitant une confrontation tendue avec une foule de la même taille de gauchistes et de non-blancs venus proclamer « paix et amour » après les attaques terroristes musulmanes dans la ville.

    Bien que les patriotes n’aient fait que chanter, la police les a attaqué avec des canons à eau et des matraques.
    Le millier de gauchistes et de non-blancs étaient les premiers sur les lieux, place de la Bourse à Bruxelles, où un grand nombre de fleurs avaient été déposées en commémoration des attaques. Ils murmuraient les platitudes habituelles pour la « paix » et la « tolérance » caractérisant ceux qui n’ont aucune compréhension de la cause démographique et raciale de ces violences.

    Cependant, aux environs de 14h, selon la RTBF, environ 1000 patriotes sont arrivés, portant des bannières et chantant des slogans les identifiant comme appartenant à une organisation précédemment inconnue appelée « la nation ».

    Certaines de ces bannières paraissaient être d’origine anglaise, en particulier l’une d’entre elle où l’on pouvait lire « Casuals against terrorism ». Le mot « casuals » est d’usage courant en Grande-Bretagne pour désigner les fan des clubs de football.

    Casuals against terrorism

    Parmi les slogans chantés par les patriotes, on trouvait « on est chez nous » et « l’État, complice de Daesh », ce dernier slogan indiquant leur opinion selon laquelle l’État belge est responsable des attaques terroristes en ayant autorisé l’invasion musulmane en premier lieu.

    Certains des non-blancs dans la foule gauchiste, clairement choqués par l’ampleur de la présence patriote, on tenter d’agresser les contre-manifestants, mais ils ont été retenus par d’autres membres de la foule. Alors que la tension augmentait, la police belge a été déployée pour former une ligne entre les deux groupes, bloquant les patriotes contre le bâtiment de la Bourse.


    L’un des nombreux non-blancs retenus d’agresser les patriotes

    À ce moment là, les médias contrôlés, présents pour couvrir le rassemblement de « paix », étaient occupés à envoyer des brèves expliquant que des « néo-nazis » étaient arrivés au rassemblement et faisaient des « saluts nazis » (bien que les photographies n’indiquent rien de la sorte)

    Puis la police a reçu l’ordre d’attaquer les patriotes, et est intervenue avec des forces anti-émeutes, des matraques et des canons à eau. Une poignée de patriotes ont répliqué contre cette action de police totalement imméritée et excessive, et une douzaine d’entre eux ont été interpelés dans la mêlée qui a suivi.

    La plupart cependant se sont dispersés aussi rapidement qu’ils s’étaient rassemblés, laissant la police protéger les gauchistes, comme elle le fait toujours lorsqu’il y a une confrontation de la sorte.

    patriotes contre police

    Ironiquement, alors que les patriotes étaient chassés par la police à Bruxelles, dans d’autres parties du pays, neuf autres non-blancs ont été interpelés lors d’une série d’interventions à l’aube, à travers la Belgique.

    Les interventions, à Bruxelles, Mechelen et Duffel, étaient toutes liés à des accusations de terrorisme, a indiqué un procureur. »

    http://www.contre-info.com/bruxelles-un-millier-de-patriotes-dans-une-manifestation-surprise-refusant-le-padamalgam#more-41472