
par Emilien Lacombe
Bruxelles débloque 800 milliards d’euros sans consulter les États, alors que des négociations de paix se profilent.
L’UE finance l’effort de guerre pendant que le monde parle de paix
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par Emilien Lacombe
Bruxelles débloque 800 milliards d’euros sans consulter les États, alors que des négociations de paix se profilent.
L’UE finance l’effort de guerre pendant que le monde parle de paix
Friedrich Merz, « radical modéré » qui réinvente tout, même lui-même
Qui aurait cru que Friedrich Merz, ce parangon de la rigueur budgétaire, l’homme qui voulait faire pleurer les fonctionnaires à la simple évocation du mot « dépense », allait se muer en grand architecte de la gabegie publique ? C’est pourtant ce qui se passe sous nos yeux ébahis : le chancelier fraîchement élu se lance dans un marathon de dépenses digne d’un oligarque en goguette sur la Côte d’Azur.
Des informations divulguées sur la région de Koursk en Russie confirment que des milliers de soldats ukrainiens sont en fait encerclés par les forces russes, mais aujourd'hui, il y a un « rebondissement ».
Selon des informations fuyant de la zone de combat, outre les troupes ukrainiennes bloquées, il y aurait trente (30) commandants en service actif des armées officielles de plusieurs pays de l'OTAN.
par Manlio Dinucci
Pendant qu’États-Unis et Ukraine proposent à la Russie un cessez-le-feu de 30 jours qui n’aborde aucune des questions qui sont à l’origine de la guerre, le Groupe européen des Cinq, les dits «volontaires» – France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Pologne – se sont engagés à armer toujours plus l’Ukraine pour maintenir une belligérance continue contre la Russie. Et s’accroît en conséquence le gouffre d’argent public qui, soustrait aux dépenses sociales, se déverse dans les caisses des industries guerrières.
Le gouvernement autrichien a annoncé mercredi 12 mars la suspension immédiate des procédures de regroupement familial pour les migrants, une décision justifiée par la nécessité de limiter la pression exercée sur les infrastructures publiques et le système social du pays. Cette mesure, prise par la coalition gouvernementale dirigée par le Parti populaire autrichien (ÖVP), marque un tournant significatif dans la politique migratoire du pays.
À peine l’idée lancée, le plan de réarmement de l’UE, devant être financé à hauteur de 800 milliards d’euros, se heurte à la réalité politique et économique. D’abord, l’UE n’a pas encore cette somme et un premier pays de l’UE et de l’OTAN refuse ce projet.
Le Parlement néerlandais vient de voter contre le plan de réarmement de l'Europe. Alors que TF1 relance la question de toucher à l'épargne des Français pour pour financer ce réarmement, le chemin sur l’économie de guerre prévoit la réalisation de grosses économies sur le dos des salariés, des travailleurs, des retraités et des chômeurs et sur les structures de santé. Bruxelles envisage un sacrifice des populations.
par Igor Delanöé
À l’occasion du troisième anniversaire du déclenchement de «l’opération spéciale», deux projets de résolution ont été soumis au vote à l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) le 24 février dernier. L’un, préparé par l’Ukraine et soutenu par les pays européens, condamnait la Russie et l’appelait à retirer ses troupes du pays. L’autre, proposé par les États-Unis, était d’une tonalité bien plus conciliatrice à l’égard de la Russie. Les deux textes ont été adoptés, les Américains s’abstenant lors du vote de leur propre résolution après avoir consenti à des amendements demandés par les Européens. Le texte original de la résolution américaine a cependant été adopté quelques heures plus tard par le Conseil de sécurité des Nations unies, avec 10 votes pour et 5 abstentions (Danemark, France, Grèce, Slovénie, Royaume-Uni). Pour la première fois depuis le début du conflit, la Russie a voté une résolution portant sur l’Ukraine de concert avec la Chine et, plus surprenant, avec les États-Unis. Cette séquence du 24 février 2025 a mis en évidence la fragmentation de «l’Occident collectif» et celle de la «majorité mondiale», deux récits structurants dans la politique extérieure russe.
Dans son livre « l’État profond américain », Peter Dale Scott cite (p 41) la définition que donne l’analyste républicain Mike Lofgren de ce système : « Il existe le gouvernement visible situé autour du [National] Mall à Washington, et puis il existe un autre gouvernement plus obscur, plus indéfinissable, qui n’est pas expliqué dans les cours d’instruction civique, ni observable par les touristes à la Maison Blanche ou ou au Capitole. Le premier représente la politique partisane traditionnelle à Washington : le sommet de l’iceberg que les spectateurs de C-SPAN peuvent voir quotidiennement, et qui est théoriquement contrôlable par le biais des élections. La partie immergée de cet iceberg est ce que j’appellerais « l’État profond » qui suit son propre cap indépendamment de qui est formellement au pouvoir ».