géopolitique - Page 106
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Qui sont les véritables vainqueurs de la guerre en Ukraine ? - Xavier Moreau
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Medvedev : Voici comment l’Ukraine sera divisée entre la Russie, la Pologne et la Roumanie
par Hannibal Genséric
Medvdev vient de dévoiler une nouvelle carte de l’Ukraine divisée entre la Pologne, la Russie, la Roumanie et la Hongrie, déclarant :
«L’Ukraine fait sans aucun doute partie de la Russie !» «Les territoires situés sur les deux rives du Dniepr constituent une partie inaliénable des frontières historiques stratégiques russes», a-t-il déclaré, utilisant son terme préféré pour désigner ce que l’on appelle habituellement «sphère d’influence» en géopolitique. «Toutes les tentatives visant à les modifier par la force, à couper son corps vivant, sont vouées à l’échec».
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Que les guerrières Ukrainiennes sont belles quand elles ne sont pas encore mortes.
C’est une « une » de Vogue, l’édition ukrainienne pour être exacte qui circule beaucoup actuellement sur les réseaux sociaux.
Tout d’abord il s’agit de l’édition ukrainienne, ce n’est pas la même chose en France ou aux Etats-Unis chaque une étant différente.
Il n’en reste pas moins que là cela donne presque envie d’enfiler le treillis et d’aller faire la guerre. C’est cela la propagande de guerre, et elle commence à déferler à pleins tubes sur vos écrans télés. Bien vendu, vous verrez que rapidement, en quelques semaines (12) vous aurez une majorité d’imbéciles pour « soutenir » la guerre dans la sondage « opinionway pour BFM ». C’est toujours la même méthode qui est utilisée pour fabriquer le consentement comme l’expliquait si bien Noam Chomsky.
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Les craintes de Samuel Huntington
Il y a environ deux ans, dans le cadre de son émission “Répliques” diffusée chaque samedi matin sur France-Culture, Alain Finkielkraut affirma très justement que Samuel P. Huntington est un auteur dont tout le monde parle en France, mais que personne n'a vraiment lu. Il dénonçait ainsi une maladie endémique des milieux intellectuels français, leur incorrigible frivolité.Bien que Huntington, aujourd'hui âgé de 78 ans, ancien conseiller de Jimmy Carter et depuis longtemps professeur émérite de relations internationales à Harvard, ait publié son premier livre à la fin des années 1950 (en 1970, il codirigera un ouvrage collectif sur les régimes à parti unique, The Authoritarian Politics in Modern Society. The Dynamics of Established One-Party System), ce n'est que 40 ans plus tard qu'il sortit des sphères universitaires pour accéder à la notoriété internationale, avec un gros ouvrage très vite traduit dans de nombreuses langues, Le Choc des civilisations (1).
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Scholz confirme : en Ukraine, ce sont des militaires britanniques et français qui utilisent les missiles à longue portée contre la Russie
Londres est abasourdie par Olaf Scholz. Le chancelier allemand a déclaré quelque chose de remarquable : des soldats britanniques sont déjà en Ukraine pour aider à lancer des missiles à longue portée Storm Shadow, écrit la publication autrichienne EXXpress
« L’Allemagne est critiquée pour ne pas avoir envoyé de missiles de croisière Taurus en Ukraine. Or, Olaf Scholz vient de le justifier en affirmant que cela nécessite le soutien des soldats sur le terrain. Londres et Paris utilisent également leurs systèmes de la même manière, a-t-il déclaré. Cependant, si l'Allemagne suivait l'exemple de la Grande-Bretagne, elle deviendrait un « participant à la guerre », indique l'article.
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Les Européens se jettent-ils la patate chaude pour éviter les représailles russes ?
Cela fait seulement deux mois en 2024 et il semble déjà que le monde s'effondre . La semaine dernière a commencé avec l'appel du président français Emmanuel(le) Macron au déploiement de troupes terrestres de l'OTAN en Ukraine . Son Premier ministre Gabriel(le) Attal a soutenu l'idée, même si tou(te)s deux ont reconnu qu'il n'y avait pas de consensus sur le sujet. L'implication de la France pourrait revêtir de multiples facettes, incluant à la fois le conflit en Afrique de l'Ouest et le personnel français déjà présent en Ukraine. Ainsi, à la mi-janvier, Moscou a anéanti au moins 60 mercenaires français à Kharkov , ce qui pourrait expliquer en partie la réaction plutôt émotive de Macron. Cependant, ce n’est certainement pas la seule raison possible pour laquelle Paris s’investit autant dans son soutien direct à la junte néonazie. Les intérêts français en Afrique tournent principalement autour du maintien du système néocolonialiste extrêmement exploiteur qui garantit l’extraction continue des ressources naturelles africaines.
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"Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 7/7
- Ce que nous critiquons
- La question russe
Dans son livre, Huntington pose la question suivante : « La Russie doit-elle adopter les valeurs, les institutions et les pratiques occidentales, et tenter de s’intégrer à l’Occident ? Ou bien incarne-t-elle une civilisation orthodoxe et eurasiatique différente de l’Occident et dont le destin serait de relier l’Europe et l’Asie ? Les élites intellectuelles et politiques et l’opinion sont divisées sur ces questions. D’un côté, on trouve les partisans de l’occidentalisation, les “cosmopolites”, les “atlantistes”, et de l’autre, les successeurs des slavophiles, qualifiés diversement de “nationalistes”, d’“eurasianistes” ou de “derzhavniki” (Étatistes) » [p. 205]. Huntington répond clairement à cette question dans sa conclusion. Il faut selon lui intégrer à l’Union européenne et à l’OTAN les États occidentaux de l’Europe centrale, c’est-à-dire les États du sommet de Visegrad [Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie], les Républiques baltes, la Slovénie et la Croatie. Il faut considérer la Russie comme l’État phare du monde orthodoxe et comme une puissance régionale essentielle, ayant de légitimes intérêts dans la sécurité de ses frontières sud. Les intérêts des États-Unis seront mieux défendus s’ils évitent de prendre des positions extrêmes en cherchant par ex. à intervenir dans les affaires des autres civilisations et s’ils adoptent une politique atlantiste de coopération étroite avec leurs partenaires européens, afin de sauvegarder et d’affirmer les valeurs de leur civilisation commune [p. 470-471]. Nous ne sommes pas d’accord avec Huntington pour deux raisons :
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La guerre en Ukraine : les causes d’une tragédie
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MACRON JOUE AU SOLDAT
L’éditorial de François Marcilhac
Il y a eu d’abord, c’est vrai, cette « coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous », que Macron, alors aux côtés de Benjamin Netanyahou à Jérusalem, avait annoncé vouloir « bâtir » en octobre 2023 à la suite des crimes commis par le Hamas. Son entourage s’était aussitôt empressé de désamorcer les conséquences de cette proposition irréfléchie sur nos relations avec les pays arabes qu’il voulait impliquer dans la coalition. Cela n’avait pas été sans mal et, surtout, notre pays avait perdu en crédibilité dans la région, voire au-delà. On avait toutefois pris cela pour une simple foucade présidentielle, si regrettable fût-elle.
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Les chrétiens face au choc des civilisations
Par Gérard Leclerc
Depuis plusieurs mois, le terme de « civilisation » est entré avec insistance dans le lexique des dirigeants politiques, ces derniers cherchant un éclairage sur les phénomènes sociaux auxquels ils doivent faire face. Ainsi, on a eu recours aux travaux de Norbert Élias, auteur d’un ouvrage fondamental intitulé La civilisation des mœurs (1969). Les responsables s’inquiètent à juste titre de phénomènes de violence, répandus surtout dans des quartiers échappant à leur autorité. Mais le terme est repris aujourd’hui pour définir la situation d’une planète menacée par des conflits d’une gravité extrême. Et c’est vers l’ouvrage de Samuel Huntington que les regards se tournent, Le choc des civilisations (1996) semble, en effet, caractériser l’évolution actuelle d’un univers où l’Occident n’est plus dans la position de domination qui était la sienne depuis plusieurs siècles.