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géopolitique - Page 598

  • TAFTA / TTIP : rejoignez l'initiative de Wikileaks!

    Wikileaks propose une récompense de 100 000 € pour le secret le plus recherché par l’Europe : Le traité de libre-échange transatlantique. Et procède pour cela à une première levée de fond. A l'appui de cette initiative, ce document video de 10 minutes, sous-titré en anglais et dont le script intégral est ici. Elle complète opportunément les documents que votre blog préféré a déjà relayés à ce sujet.

    Une fois encore, rappelons que le TAFTA/TTIP est tout aussi dangereux pour l'avenir de nos vieux pays que le "grand remplacement" et la menace islamique, car il est plus insidieux, moins immédiatement tangible. Comme eux, il est une conséquence de la trahison permanente de l'oligarchie libérale-libertaire qui nous mène à notre perte.

     

    Paula Corbulon

  • Histoire, culture, islam…Alain Finkielkraut : « L’école des savoirs cède la place à l’école de la thérapie par le mensonge »

    Le philosophe Alain Finkielkraut dénonce la dernière réforme des programmes scolaires.

    Au sujet de la réforme du collège, Najat Vallaud-Belkacem a affirmé dans Le Point: «il y a une différence essentielle entre les progressistes et les conservateurs. Les premiers combattent les inégalités quand les seconds en théorisent la nécessité». La réforme qu’elle promeut est-elle selon vous conservatrice ou progressiste ?

    Il n’appartient pas à l’école républicaine de combattre toutes les inégalités, mais d’assurer, autant que faire se peut, l’égalité des chances pour donner à chacun sa juste place selon ses aptitudes et son mérite.

    Mais il ne s’agit plus de cela : c’est au scandale ontologique d’un partage inégal de la pensée entre les hommes que s’attaque, depuis quelques décennies, l’Éducation nationale.

    Confondant l’ordre de l’esprit, où prévaut la hiérarchie la plus stricte, et l’ordre de la charité, où règne l’amour universel, elle promet la réussite pour tous et rabaisse continuellement le niveau d’exigence afin de ne pas déroger à son serment. Les sociologues lui ayant de surcroît révélé que les «héritiers» avaient accès par droit de naissance à la culture que l’école a pour mission de transmettre au plus grand nombre, l’institution a pris le taureau par les cornes et décidé de mettre l’essentiel de cette culture au rebut. L’école est devenue la nuit du 4 Août permanente de ce que Malraux appelait «l’héritage de la noblesse du monde».

    Voici, une fois cet héritage liquidé, la liste d’objectifs assignés aux classes de français de 4e et de 3e: «se chercher, se cons-truire» ; «vivre en société, participer à la société» ; «regarder le monde, inventer des mondes» ; «agir sur le monde».

    Et François Dubet, l’un des initiateurs de ce remplacement, prévient : «On ne peut concevoir que certains élèves aient plus de culture commune que d’autres.»

    [...]
    L’interdisciplinarité a pour objet d’apprendre aux élèves à «mener ensemble des projets». Les disciplines appartiennent-elles au passé ?

    La télévision a donné en exemple deux professeurs d’histoire et d’espagnol invitant ensemble leur classe à rédiger un tract sur les vertus du développement durable. Là où il y avait les œuvres, il y a maintenant les tracts. Mais on aurait tort de s’inquiéter: c’est pour la bonne cause. [...]

    Les programmes d’histoire conservent l’étude obligatoire de l’islam quand celles de la chrétienté médiévale et des Lumières deviendront facultatives. Que vous inspire ce choix ?

    Il ne s’agit pas simplement d’imposer l’étude de l’islam, mais de lutter contre «l’islamophobie», à travers une présentation embellissante de la religion et de la civilisation musulmanes.

    Convaincus, avec Emmanuel Todd, que Mahomet est «le personnage central d’un groupe faible et discriminé» et que le vivre-ensemble passe par le redressement de l’image de ce groupe dans l’esprit des autres Français, nos gouvernants proposent, en guise de formation, un endoctrinement aussi précoce que possible des élèves. On ne veut plus les instruire, mais les édifier afin de les rendre meilleurs. Le reste – l’essor des villes, l’éducation au Moyen Âge ou la pensée humaniste – est facultatif. |…]

    L’accent est mis aussi sur les périodes sombres de l’histoire de France. Comment aimer et faire aimer un pays toujours coupable ?

    Les nouveaux programmes ne se préoccupent absolument pas de faire aimer la France. Ils appliquent à la lettre le dogme de la critique sociale: le mal dans le monde résulte de l’oppression ; c’est l’inégalité qui est la source de toute violence. Le fanatisme islamique, autrement dit, est le produit de la malfaisance coloniale et de sa continuation postcoloniale.

    Si l’on aborde l’histoire du XVIIIe et du XIXe siècle sous l’angle: «Un monde dominé par l’Europe, empires coloniaux, échanges commerciaux, traites négrières», le nouveau public scolaire retrouvera sa «self-esteem», l’ancien perdra son arrogance et tous les problèmes seront réglés. L’école des savoirs cède ainsi la place à l’école de la thérapie par le mensonge.

    Que peuvent encore dire à notre temps Racine, Baudelaire ou Mauriac ? Quand la connaissance est accessible en un «clic», l’idée de transmission n’appartient-elle pas au passé ?

    Ce que peuvent dire à notre temps Racine, Baudelaire ou Mauriac c’est qu’il y a autre chose que lui-même: d’autres mots, d’autres formes, d’autres visages. Ce temps qui se prétend si ouvert ne veut rien savoir. Allergique à l’altérité, il ordonne aux enseignants de choisir des «problématiques» proches des élèves.

    source

    http://www.fdesouche.com/637953-histoire-culture-alain-finkielkraut-lecole-des-savoirs-cede-la-place-lecole-de-la-therapie-par-le-mensonge

  • Nécessité de l'antiaméricanisme - Emmanuel Ratier reçoit Martin Peltier (juin 2015)

  • Les liens entre Goldman Sachs et l’OTAN

    Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’OTAN (sous commandement USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne.

    Le curriculum de Rasmussen est prestigieux. En tant que Premier ministre danois (2001-2009), il s’est employé à « l’élargissement de l’UE et de l’Otan en contribuant à la paix et à la prospérité en Europe ». En tant que secrétaire général, il a représenté l’Otan dans son « pic opératif avec six opérations dans trois continents », parmi lesquelles les guerres en Afghanistan et Libye et, « en riposte à l’agression russe contre l’Ukraine, il a renforcé la défense collective à un niveau sans précédents depuis la fin de la guerre froide ».

    Il a en outre soutenu le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (Ttip) » (ou Tafta, ndt) entre États-Unis et UE, base économique d’ « une communauté transatlantique intégrée ».

    Compétences précieuses pour Goldman Sachs, dont la stratégie est simultanément financière, politique et militaire. Ses dirigeants et consultants, après des années de travail dans la grande banque, ont été placés dans des postes clé dans le gouvernement étasunien et dans d’autres : parmi ceux-là Mario Draghi (gouverneur de la Banque d’Italie, puis président de la BCE) et Mario Monti (nommé chef du gouvernement par le président Napolitano en 2011).

    On ne s’étonne donc pas que Goldman Sachs mette la main à la pâte dans les guerres conduites par l’OTAN. Par exemple, dans celle contre la Libye : elle s’est d’abord appropriée (en causant des pertes de 98%) de fonds d’État pour 1,3 milliard de dollars, que Tripoli lui avait confiés en 2008 ; elle a ainsi participé en 2011 à la grande rapine des fonds souverains libyens (estimés à environ 150 milliards de dollars) que les USA et l’UE ont « congelés » au moment de la guerre. Et, pour gérer à travers le contrôle de la « Central Bank of Libye » les nouveaux fonds retirés de l’export pétrolier, Goldman Sachs s’apprête à débarquer en Libye avec l’opération projetée par USA/OTAN sous bannière UE et «conduite italienne ».

    Sur la base d’une lucide « théorie du chaos », on exploite la situation chaotique provoquée par les guerres contre la Libye et la Syrie, en instrumentant et en canalisant vers l’Italie et la Grèce (pays parmi les plus faibles de l’UE) le tragique exode des migrants conséquent à ces guerres. Cet exode sert d’arme de guerre psychologique et de pression économique pour démontrer la nécessité d’une « opération humanitaire de paix », visant en réalité l’occupation militaire des zones stratégiquement et économiquement les plus importantes de la Libye. Tout comme l’OTAN, Goldman Sachs est fonctionnelle à la stratégie de Washington qui veut une Europe assujettie aux États-Unis.

    Après avoir contribué avec l’escroquerie des prêts subprimes à provoquer la crise financière, qui depuis les États-Unis a investi l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne, en conseillant « aux investisseurs de tirer avantage de la crise financière en Europe » (cf. rapport réservé rendu public par le Wall Street Journal en 2011). Et, selon des enquêtes documentées effectuées en 2010-2012 par Der Spiegel, New York Times, BBC, Bloomberg News, Goldman Sachs a camouflé, par des opérations financières complexes (« prêts cachés » à des conditions assassines et vente de « titres toxiques » étasuniens), le vrai montant de la dette grecque. Dans cette affaire, Goldman Sachs a manœuvré plus habilement que l’Allemagne, la BCE et le FMI, dont le joug mis au cou de la Grèce est évident.

    En recrutant Rasmussen, avec le réseau international de rapports politiques et militaires qu’il a tissé dans ses cinq années à l’OTAN, Goldman Sachs renforce sa capacité d’influence et de pénétration.

    notes

    Par Manlio Dinucci : géographe et journaliste, il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres: Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuupFkZVAkbcjlVfvn.shtml

  • L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie

    Alors que les États-Unis et l’Iran viennent de signer un accord de paix au Proche-Orient, la Turquie et l’Ukraine ont trouvé un débouché pour les jihadistes de Syrie et d’Irak : combattre la Russie en Crimée.

    Les Tatars vivent en Russie, au Tatarstan et en Crimée où ils sont 250 000, et plus encore en Turquie où ils sont 5 millions.

    Cependant, durant la Seconde Guerre mondiale, les Tatars de Crimée se rallièrent au fascisme et soutinrent les troupes nazies contre les Russes. Ils furent placés sous l’autorité de Gerhart von Mende au sein de l’Ostministerium. En conséquence de quoi, ils furent largement déportés par le gouvernement de Staline et dispersés en Union soviétique. Après des années d’exil, ils furent autorisés à renter en Crimée.

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la CIA récupéra les musulmans qui travaillaient pour le Reich et avaient réussi à s’enfuir. Ils furent incorporés à l’AmComLib, c’est-à-dire l’American Committee for the Liberation of the Peoples of Russia qui diffusait sa propagande parRadio Liberty. Ultérieurement, la station fusionna avecRadio Free Europe.

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    Durant toute la Guerre froide, la CIA utilisa de nombreux agents tatars pour saboter l’économie de l’Union soviétique. Dans les années 50, la CIA créa une mosquée en Allemagne pour servir de base arrière à l’opération. Puis, elle confia la direction de cette mosquée à Saïd Ramadan et aux Frères musulmans.

    C’est le thème de l’enquête de Ian Johnson, Une Mosquée à Munich. [1]

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    Dans les années 60, les Tatars antisoviétiques se regroupèrent derrière Moustafa Djemilev, connu sous le nom de turc de Moustafa Abdülcemil Cemiloğlu. Au sein de l’Union de la Jeunesse des Tatars de Crimée. En 1969, il rejoignit le groupe d’Andreï Sakharov ce qui lui donna la réputation usurpée d’être hostile à la violence. Condamné sept fois pour ses liens avec la CIA, il fut emprisonné durant 10 ans au total, puis autorisé par Mikhaïl Gorbatchev à rentrer en Crimée.

    En 2004, il participe à la « révolution orange », organisée par la CIA sur les conseils de Gene Sharp. Il devient député des Tatars au Parlement ukrainien.

    Le 8 mai 2007, anniversaire de la défaite nazie, son organisation participe au Congrès constitutif du Front anti-impérialiste, réuni par la CIA à Ternopol (ouest de l’Ukraine). Toutes les organisations nazies et islamistes d’Europe y participent. Dokou Oumarov, l’émir du Caucase et président de l’Émirat islamique d’Itchkérie (la Tchétchénie), ne peut s’y rendre, mais y fait lire une lettre d’accueil et de soutien. Le Front élit comme président le nazi Dmytro Yarosh, qui jouera un rôle central lors du coup d’Etat et deviendra le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité nationale d’Ukraine.

    En 2013, Moustafa Djemilev mène campagne contre la reconnaissance du génocide arménien et menace l’État des pires représailles s’il atteint ainsi à l’honneur de la Turquie.

    Lors du coup d’État de la place Maidan, fin 2013-début 2014, il soutient le gouvernement putschiste. De jeunes Tatars, partis faire le jihad en Syrie, sont rapidement acheminés à Kiev par les services secrets turcs pour assurer l’ordre sur la place aux côtés des groupes nazis.

    Il rejoint le bloc de Ioulia Tymochenko et s’oppose au référendum de rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie. Il donne une conférence de presse commune avec Ahmet Davutoğlu, à Ankara, pour appeler à son boycott.

    Le 14 mars, il est reçu par le Conseil atlantique au siège de l’Otan à Bruxelles.

    Le 3 juin 2014, à l’occasion d’un voyage du président Obama en Pologne, il reçoit du gouvernement polonais le prix de Solidarność, d’une valeur d’1 million d’euros. La récompense lui est remise par le président polonais Bronisław Komorowski, en présence de John Kerry, du président ukrainien Petro Porochenko et du vice-Premier ministre turc Bülent Arınç.

    Le 1er août 2015, il préside le Congrès mondial des Tatars à Ankara. À ses côtés se trouvaient aussi bien le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, que le vice-Premier ministre turc, Numan Kurtulmuş.

    Plus de 700 personnes représentant près de 200 organisations y participaient.

    À l’issue du Congrès, Moustafa Djemilev a annoncé la création d’une Brigade musulmane internationale pour reprendre la Crimée. Elle sera basée à Kherson, où se trouve déjà un gouvernement provisoire de Crimée en exil, et comprendra des volontaires du Tatarstan et de Tchétchénie (Russie), d’Ouzbekistan, d’Azerbaidjan, et de Meskhétie (Géorgie).

    Enfin, M. Djemilev et son adjoint Refat Abdurakhmanovich Choubarov —en turc Refat Abdurahmanoğlu Çubarov— ont été reçus par le président Erdoğan.

    L’histoire ne dit pas si Recep Tayyip Erdoğan a l’intention d’attribuer à cette Brigade des combattants actuels de Daesh ou s’il y affectera de nouveaux venus. Ce qui est sûr, c’est qu’une Brigade internationale n’est pas là pour défendre les droits des Tatars de Crimée, mais pour attaquer la Russie sous ce prétexte bancale.

    Plus que jamais, M. Erdoğan s’affirme comme superviseur du terrorisme islamiste mondial.

  • Afin de rétablir la vérité sur la Syrie :

    Source Les Communautés

    syriennes de France

    Juste pour mémoire... A lire et à diffuser largement.

    Les "crimes" de Bachar Al-Assad depuis juin 2000 :

    • Construction et restauration de 10.000 mosquées et de 500 églises.
    • Construction et restauration de 8.000 écoles, de 2000 instituts et de 40 universités.
    • Construction de plus 600.000 appartements/logements pour les jeunes.
    • Construction et modernisation de plus de 6.000 hôpitaux et dispensaires. 
    • Etablissement de 5 zones industrielles internationales.
    • Ouverture de la Syrie à 60 banques internationales.
    • Ouverture de la Syrie à 5 opérateurs de télécommunications (fournisseurs d'accès internet et GSM).
    • Licences pour 20 journaux et magazines indépendants et 5 stations de télé par satellites.
    • Développement de l'art de représentation, théâtre, comédie, tragédie. Plus de 20.000 acteurs syriens ont obtenu des Prix d'Excellence.
    • Construction et modernisation de stades et de salles de sport. Grandes réputation mondiale des athlètes syriennes en équitation, en natation, en catch, en gymnastique et autres...
    • augmentation des salaires de 300 %
    • Développement et modernisation de l'Armée Arabe Syrienne.
    • La situation économique de la Syrie est saine, alors que la crise économique atteint le monde entier.
    • Des milliers d'exploitations nouvelles : Restaurants, hôtels, villes touristiques, Centres de loisirs, centres commerciaux, usines...
    • La baisse du chômage de 28 % à 12 % malgré la hausse du nombre de personnes arrivant sur le marché du travail.
    • Branchements : électrique, téléphonique, eau potable et sanitaire à plus d'un million de maisons et appartements à travers le pays.
    • Remboursement de toutes les dettes du pays et augmentation des capacités agricoles et industrielles de 600 %.
    • Développement du tourisme. La Syrie était le troisième pays le plus visité des pays arabes et le 83ème pays le plus visité du monde.
    • La Syrie n'avait plus que 1 % d'analphabètes. Le meilleur score d'Asie et d'Afrique.
    • Développement des moyens de transport publics, des aéroports, des ports et des gares routières et les prix sont maintenus bas.
    • Constitution de milliers d'associations pour les pauvres, les orphelins et les handicapés. 
    • La Syrie est le pays le plus important de la région, économiquement, politiquement, militairement... et le Président Al-Assad est la personnalité la plus influente.

    Les crimes du Président Al-Assad :

    • Opposition à la guerre en Irak,
    • Opposition à la guerre à Gazza,
    • Opposition à la guerre de juillet au Liban,
    • Accueil de millions de réfugiés palestiniens, irakiens, libanais, libyens, soudanais et égyptiens, sans rien demander à personne (dignité et fierté syrienne),
    • Soutien à toutes les résistances en Palestine, en Irak et au Liban,
    • Soutien en eau et en électricité aux pays voisins (Le Liban et La Jordanie),
    • Lancement du projet : Apprendre la langue arabe pour apprendre de Coran.
    • Lancement du mouvement "Jérusalem, capitale des musulmans et capitale cuturelle,
    • Lancement des projets de reconstruction du Liban, de Gaza et d'Irak.

    Quant à la "Révolution" Syrienne...

    • C'est la première révolution arabe qui jouit d'une "sécurité sociale" dans les hôpitaux d'Israël. 
    • C'est la première révolution "pacifique" qui organise les premières manifestations avec des armes légères et lourdes, made in USA.
    • C'est la première révolution qui recrute ses "combattants" à l'étranger : en Turquie, en Arabie Saoudite, en Afghanistan, en Tchétchénie et ailleurs...
    • C'est la première révolution qui vole les récoltes agricoles, le pétrole et les usines pour les brader en Turquie.
    • C'est la première révolution arabe soutenue par l'Union Européenne, Les Pays du Golfe, la Maison Blanche et Israël.
    • C'est la première révolution dont les initiateurs ne sont pas sur place, ils ne sont pas de nationalité syrienne, ils sont logés dans des hôtels de grand standing à Paris et ailleurs.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/08/21/afin-de-retablir-la-verite-sur-la-syrie-5673404.html

  • Poutine à l’envoyé turc : Dites à votre président dictateur qu’il aille en enfer avec ses terroristes de l’ISIL

    Ultimatum De Poutine À La Turquie : « Cessez Tout Appui Militaire À L’ISIL »

    La désinformation généralisée laisse supposer que les turcs, alliés des Etats Unis, luttent contre l’Etat Islamique, alors que leurs ennemis sont en réalité les kurdes et le gouvernement légal de Syrie.

    La réaction de Poutine montre qu’il n’entend pas laisser s’installer cette union de malfaiteurs…

    Lors d’une réunion avec l’ambassadeur turc, le président russe Vladimir Poutine a présenté un ultimatum verbal exigeant la fin immédiate du soutien de la Turquie envers l’ISIL et des violations de la souveraineté de la Syrie. Ce faisant, après des semaines d’escalade de l’OTAN qui manœuvre contre cette nation assiégée, Poutine a tracé une ligne rouge autour de la Syrie.

    Dans une démarche surprenante, le président russe Vladimir Poutine a fustigé le président turc Recep Erdogan, le qualifiant de « dictateur » et menaçant de rompre tout lien diplomatique avec la Turquie à cause de ce que M. Poutine affirme être le soutien incessant de M. Erdogan à l’organisation terroriste ISIL.

    On pense que cela vient en réponse à l’affirmation de M. Erdogan, passée hier dans la presse occidentale, selon laquelle Poutine lui aurait dit que la Russie ne va plus soutenir la Syrie dans sa guerre contre Al-Qaïda, l’ISIL et leurs organisations affiliées, soutenues par l’Ouest.

    Poutine a fait venir Umit Yardim, ambassadeur turc à Moscou, au Kremlin, pour ce qui se révèle être un remontage de bretelles de deux heures avec des accusations enflammées retournées à Poutine par l’ambassadeur turc. Voici la meilleure traduction des déclarations clés faites par Poutine :

    Dites à votre dictateur Erdogan d’aller en enfer et que, s’il n’arrête pas son soutient bien établi et facilement prouvé à l’ISIL, la Russie rompra toute relation diplomatique. Nous sommes prêts à transformer la Syrie en grand Stalingrad pour la Turquie et ses alliés saoudiens et leur petit gang vicieux d’Hitler.

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  • « Aux sources de la russophobie occidentale », entretien vidéo avec Guy Mettan, député suisse, et journaliste

    Guy Mettan est député, ancien président du Grand Conseil Genevois, ancien rédacteur-en-chef de la Tribune de Genève et directeur du Club Suisse de la Presse. Il vient de publier un ouvrage d’Histoire  intitulé: « Russie-Occident, une guerre de mille ans. La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne.«  Il a écrit plusieurs ouvrages sur la Suisse et la Genève internationale.

    Durée de l’entretien: 33 minutes:

    Pourquoi les États-Unis et l’Europe détestent-ils tant la Russie ? Alors que la Russie ne représente plus une menace, que ses missiles ne sont plus pointés sur Berlin, que, fait sans précédent dans l’Histoire, elle a dissous son empire sans effusion de sang, rendu leur liberté aux pays occupés d’Europe centrale et permis l’indépendance pacifique de quinze nouveaux États? La haine et le dénigrement de la Russie atteignent des proportions inouïes dans les médias, les cercles académiques et les milieux dirigeants occidentaux. Pour comprendre cet acharnement, devenu hystérique avec la crise ukrainienne, Guy Mettan remonte loin dans l’histoire, jusqu’à l’époque de Charlemagne. Il examine sans tabou ni a priori les lignes de forces religieuses, géopolitiques et idéologiques dont se nourrit la russophobie occidentale. Et démonte les ressorts du discours antirusse et anti-Poutine qui ont pour effet de repousser toujours plus loin les chances d’une vraie réconciliation.

    Lire la suite 

  • «Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine»

    En Europe, c’est l’été

    L’été règne sur toute l’Europe, de la Grèce jusqu’à la Suède. Les vacances ont vidé les bureaux, et rempli les plages. Des fleurs partout, des fleuves de parfums. Des festivals sans fin, des performances et autres installations artistiques agrémentent les anciennes cités désuètes. Mais ça ne se passe pas comme d’habitude. Le vieux continent est malade. La vie est belle, mais pas pour vous. Les bonnes choses vous passent sous le nez, et le chômage est au plus haut.

    L’austérité pour tous sauf les banquiers et les politiques corrompus, c’est le mot d’ordre. La protection sociale rétrécit, mais les budgets militaires grossissent, et l’Otan n’en finit pas de s’étendre. En dehors de l’Allemagne, les pays européens membres sont désindustrialisés, leurs travailleurs perdent leur savoir-faire et finissent dans les services. Un caddie de golf risque moins de créer des problèmes qu’un ouvrier de l’industrie, certes. La démocratie n’est jamais tombée aussi bas.

    Après la débâcle Syriza, en Grèce, on ne fait plus guère confiance à la rhétorique gauchiste. De toute l’histoire moderne européenne, on n’avait jamais vu une reddition aussi honteuse, une  telle trahison. « Alexis Tsipras » est une traduction grecque de « Vijkum Quisling », ou « Maréchal Pétain ». Il a reçu le plein soutien de son peuple, et il s’est dégonflé ! La première décision de Syriza après son fiasco a été d’entamer une coopération militaire avec Israël. Aube Dorée, le mouvement d’extrême-droite, n’est plus seul à clamer contre cet abaissement devant les banquiers, mais c’est un parti dans l’opposition, et il ne risque rien à pousser des coups de gueule.

    Les partis de gauche et de droite sont maintenant bien semblables. L’Europe n’a plus ni vraie droite ni vraie gauche. La pseudo gauche soutient les guerres impérialistes et émascule l’homme. La pseudo droite soutient les guerres impérialistes et supprime les impôts pour les riches. C’était plus drôle avec les partis traditionnels, avec la droite qui haïssait les financiers et maintenait la tradition, l’Eglise et la famille, tandis que la gauche attaquait la bourgeoisie, se souciait des travailleurs, et se battait pour la justice sociale. Dans les termes de Douglas Adams, « les hommes étaient de vrais hommes et les femmes de vraies femmes, et les petites bestioles fourrées d’Alpha du Centaure de vraies petites bestioles fourrées d’Alpha du Centaure. » Maintenant tous poussent les femmes dans les conseils d’administration des multinationales, se disputent les donations juives et  rivalisent de risettes pour se faire bien voir des gays.

    Sur des questions importantes, c’est du pareil au même, comme disait, perspicace, ma logeuse chinoise. La gauche veut plus d’immigration, pour des raisons humanitaires et par antiracisme, tandis que la droite est d’accord, pour avoir une main d’œuvre moins chère et pour forcer les natifs à plus de docilité. Le résultat est le même.

    Les gens qui se voient menacés par l’immigration votent souvent pour la droite,  parce qu’ils pensent qu’une petite dose de racisme débouchera sur de réelles actions. Mais c’est en vain. Prenez Nicolas Sarkozy, ex-président français. Il flatte son électorat avec une ligne raciste, mais c’est lui qui a bombardé la Libye et envoyé plus d’immigrants en France qu’aucun gauchiste ne l’a jamais fait. A moins, bien sûr, que le président actuel François Hollande ne parvienne à le surpasser, puisque son soutien aux rebelles syriens a déjà envoyé un million de réfugiés en Europe.

    Au Royaume Uni, Tony Blair a détruit le parti travailliste. Il a fait du vieux parti des ouvriers et des mineurs des éclaireurs des tories. Il a soutenu   absolument toutes les campagnes militaires US et y a gagné le titre honorable de caniche britannique. Favori d’Israël et du lobby israélien, c’est un autre de ses titres de gloire. Il n’est plus au pouvoir, mais ceux qui le soutenaient dans son parti sont toujours là. Et ils continuent à perdre…

    Les travaillistes voudraient que ce soit Jeremy Corbyn qui soit leur chef. Blair le déteste, ce qui est sûrement une excellente recommandation. On s’attend à ce qu’il  soit un nouveau Michael Foot, qui était un grand homme à l’ère pré-thatcherienne. Il veut le  désarmement nucléaire, il a parlé en termes positifs du Hamas et du Hezbollah, il a voté contre la Marche vers l’Est des guerres américaines.  Littlewood l’a appelé « l’antidote à l’emprise sioniste ». Il pourrait changer la donne, s’il parvenait au pouvoir. Mais les autres vont le maintenir à l’écart, parce que les gens qui sont derrière les partis préfèrent des politiciens faibles et perméables.

    Le parti d’extrême-droite BNP se veut l’héritier des vrais travaillistes. Ils disent que les ouvriers anglais votent pour le BNP. Ce qui ne manque pas d’un certain fondement. Car la vraie gauche, qu’il s’agisse de la variété chinoise, soviétique ou cubaine, était strictement anti-immigration. Mais l’immigration n’est qu’une question parmi d’autres, alors que le BNP a rétréci son horizon pour ne développer qu’une politique antimusulmane. Ils n’essayent même pas d’affronter le vrai problème, qui est la richesse démesurée de quelques uns, édifiée sur l’appauvrissement de vastes majorités.

    Le Front national en France a des côtés plus reluisants, et plus de soutiens. En fait, le FN est probablement le seul parti bien vivant en France, les autres sont morts. Il veut sortir la France de l’Otan et de l’Union européenne, pour retrouver l’amitié avec la Russie et la souveraineté nationale. Leur arrivée à l’Elysée changerait bien des choses en Europe, mais cela arrivera-t-il un jour ? [L'auteur doit ignorer que la ligne politique de Marine le Pen n'est pas si différente, au sujet d'Israël notamment, des autres grands partis - Ndlr]

    Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine. Elle est là, la source des problèmes. En 1945, le continent a été partagé entre US et URSS. En 1991, les Russes se sont retirés, mais aucune liberté ne s’en est suivie : ce sont les US qui ont pris la place, occupant toute l’Europe, depuis Narva en Estonie jusqu’à Oeiras au Portugal, depuis la Baie de Souda en Crète jusqu’à Orland en Norvège. Sur ces fondements militaires, ils ont renforcé la pression politique. Et leur joug pèse sur les pierres grises de la vieille Europe. Les mesures qu’ils forcent les dirigeants européens à prendre nuisent  au continent. Les dirigeants prennent les mauvaises décisions, et c’est le peuple qui trinque.

    L’Europe avait un excellent client pour sa production. La Russie lui achetait machines-outils, fromages, vins et voitures, et fournissait du gaz et de pétrole à bon marché. Les US ont mis fin à ces échanges profitables. Et maintenant les Européens bradent leurs pommes et leurs fromages, dépensent plus en achats militaires, et importent du gaz américain cher.

    L’Europe avait un ami quelque peu excentrique, Kadhafi  le colonel à la retraite. Il vendait du pétrole bon marché, importait des marchandises européennes pour sa petite population prospère, et donnait du travail à des millions d’Africains. Sous la houlette US, l’Otan a bombardé la Libye, sodomisé le colonel avec un flingue, l’ont lynché, et ont anéanti son pays. Les Africains déferlent, depuis, en Europe, sur tout ce qui peut flotter sur mer.

    L’Europe pouvait compter sur l’amitié de l’ex-ophtalmologiste de Londres, qui était à Damas. Il y ramenait des marchandises européennes, gardait son pays à flot, fréquentait Paris. Sous la direction US, cet homme aimable s’est vu traité de « génocideur », et ils ont armé ses ennemis, les takfiristes fanatiques. Son pays a été dévasté et des millions de réfugiés syriens ont fui en Europe.

    Ils y ont retrouvé les irakiens, dont le pays a été ruiné par l’invasion US de 2003. Le pays le plus avancé du Proche Orient, avec un système d’éducation et de santé gratuites, avec les meilleurs ingénieurs et une armée solide, est devenu un nid de bagarres sectaires, tandis que des millions d’Irakiens rejoignaient l’Europe. Les Afghans, Palestiniens, Arabes, Africains se retrouvent en Europe, s’ils parviennent à échapper au poing d’acier qui écrase leurs pays.

    Mon ami Roger van Zwanenberg, éditeur de la maison Pluto, estime que l’effroyable dévastation du Proche Orient du fait des guerres commandées par les US s’explique par l’influence sioniste et correspond au souhait israélien de voir la région fragmentée et soumise dans le cadre du paradigme d’un Grand Israël du Nil à l’Euphrate.

    C’est tout à fait plausible, si on garde à l’esprit la scène récente de Netanyahu devenu objet de vénération au Congrès US. Les promoteurs des guerres étaient principalement les néocons archisionistes, Wolfowitz, Perle et consorts. Ils ont poussé à l’invasion de l’Irak et voulaient en faire autant en Iran. Mais pourquoi ces mégalomaniaques borneraient-ils leurs rêves de suprématie au Proche Orient ? Pourquoi ne pas viser la domination mondiale ? S’ils veulent mettre en pièces les vieilles sociétés orientales, ils peuvent le faire aussi en Europe, et y mettre le paquet. L’Europe est bel et bien une victime du conflit. Sans ces guerres, les vagues d’immigrants ne recouvriraient pas l’Europe comme le Proche Orient. Par conséquent, quels que soient les commanditaires de ces guerres, ils ont probablement essayé de démolir l’Europe comme le Proche orient, et l’Europe était la plus importante des victimes visées, parce qu’il fallait lui briser la nuque, la faire rentrer dans le droit chemin de la domination mondiale. Et le Proche Orient n’est pas la seule source de réfugiés et d’immigrants.

    Jadis, l’Union européenne était une union des Etats issus de l’empire de Charlemagne, et peut-être une idée qui se tenait. Mais les US ont pris le contrôle de Bruxelles et les ont forcés à accepter les Etats de l’Est européen, sous la coupe de dévots de l’Amérique furieusement anticommunistes. A l’intérieur de l’UE, les pays développés de l’ancienne union ont dévoré les pays périphériques moins développés. Les Etats baltes ont perdu environ un tiers de leur population ; la Lettonie est passée de 2,7 millions d’habitants à la fin de l’époque soviétique à 1,9 millions aujourd’hui, la Lithuanie est passée de 3,7 millions à 2,9 millions. La Roumanie, alors que la poigne d’acier de Nicolas Ceausescu l’avait libérée de ses dettes, se retrouve maintenant à nouveau endettée jusqu’au cou. Et les citoyens appauvris de tous ces pays se précipitent en masse dans les villes de l’Ouest.

    Prenez le cas de la Suède. C’est l’été le plus froid depuis plusieurs années, en Suède. Le mois de juillet a été aussi frais qu’un mois d’avril, mais cela n’a nullement arrêté l’afflux des réfugiés. Devant chaque supermarché, chaque station de train ou de métro en Suède, depuis Kiruna jusqu’à Luind, vous tombez sur un mendiant rom avec une soucoupe en plastique à la main. Ils sont venus de Roumanie et de Hongrie, les Etats qui font partie de l’UE, qui ont certes un niveau de vie assez bas, mais qui appartiennent à l’espace Schengen, ce qui les dispense de visa. Ils ne sont pas venus de leur plein gré, mais ont été expédiés par leurs  barons qui se sont construit de grands châteaux dans le plus pur style tzigane tape-à-l’oeil, sur la redevance que les mendiants leur versent. Après trois mois à battre le pavé suédois, ils rentrent chez eux, remplacés par d’autres arrivages de mendiants.

    La police suédoise n’interfère pas avec ces mendiants. Ils disent qu’il n’y a pas de loi pour chasser les gitans. Ils ont peur de se voir condamnés pour racisme s’ils le faisaient. Les romanichels sont hauts en couleur, hommes et femmes, âgés ou plus jeunes, et ne sont jamais plus que deux à chaque emplacement. La logistique ne peut pas être facile, avec tant de gens à répartir si uniformément, mais les barons roms savent s’y prendre : je n’ai jamais observé de bagarre, ou même d’altercation, entre les mendiants. Ils ont même été entraînés à sourire ; quelque chose que vous ne verrez jamais en Europe de l’Est, où les mendiants sont aussi sinistres que les immeubles des années 1950.

    Les réfugiés de Somalie et du Soudan, victimes des interventions US précédentes, ne mendient pas. Ils se regroupent dans des villes suédoises plus petites ; l’Etat suédois paye pour leur hébergement et leur donne quelques subventions pour vivre. Ils ne sont pas autorisés à travailler, et de toute façon personne n’a besoin d’eux comme ouvriers. Ils restent là, simplement, en attendant que leurs demandes d’asile aboutissent, généralement sur un refus. Après quoi ils disparaissent des radars.

    Mais ne versez pas trop de larmes sur les Suédois. Les tauliers se font beaucoup d’argent dans ce système de même que les fonctionnaires. L’Etat suédois paye 500 couronnes (50 euros) par nuit et par chambre. C’est une excellente affaire dans les petites villes reculées. Habituellement, l’Etat préfère des hôtels avec beaucoup de chambres à offrir, et ils renvoient l’ascenseur au fonctionnaire chargé de l’hébergement. Curieusement, un individu considéré comme le plus ouvertement raciste de toute la Suède, qui se bat contre l’immigration, a fait des profits rondelets avec l’hébergement  des Somaliens ; il s’appelle Bert Karlsson.

    Outre les réfugiés et immigrants fournis par les guerres US et l’élargissement de l’UE dicté par les US, la Suède et les autres pays de l’Ouest se trouvent minés par la campagne, en provenance aussi des US pour réorganiser la vie en termes de gender. Il y a peu d’enfants ; des écoles ont été fermées, les gays ont absolument tous les droits ; les femmes sont prioritaires pour les emplois. Les garçons ont moins d’opportunités : depuis les chaînes publiques de télé jusqu’aux coiffeurs, les emplois sont pris par les femmes. Les prêtres de l’église suédoise sont principalement femmes ; l’Etat choisit  et rémunère les évêques connus pour leur soutien au sacerdoce féminin.

    « La Suède est l’Arabie saoudite du féminisme », a conclu Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, bouclé pour la troisième année consécutive à l’ambassade d’Equateur à Londres ; C’est un expert en la matière : deux petites Suédoises avaient porté plainte pour viol, simplement parce que dans le cadre d’une relation pleinement consentie, elles avaient eu un rapport sexuel non protégé. La procureuse Marianne Ny a  dit qu’en de tels cas, l’homme doit faire de la prison, même s’il s’avère qu’il était innocent. La Suède a le taux de plaintes pour viol le plus élevé au monde, et le taux le plus élevé de plaintes fallacieuses pour viol rejetées. Ce qui ne fait pas la promotion de l’amour entre personnes de sexe opposé.

    L’éducation fait tout ce qu’elle peut pour émasculer les hommes, et les splendides Suédoises préfèrent souvent des mâles étrangers plus masculins (je le sais, étant précisément un mâle étranger basané et moustachu qui plus est, j’avais épousé une ravissante Suédoise il y a bien longtemps). Les Suédois se marient de moins en moins, et ont de moins en moins d’enfants, malgré les aides gouvernementales très généreuses.

    Bien des observateurs conservateurs accusent les féministes. Même si les hommes ont certainement perdu la guerre, la victoire des femmes ne résiste pas à l’examen. Jadis les femmes avaient le choix : rejoindre le monde des gens très occupés ou rester à la maison avec les enfants. Jadis, les femmes pouvaient élever une famille sans se sentir coupables. Jadis les femmes pouvaient aimer être courtisées. Tout ça c’est fini, la dévirilisation des hommes a rapidement entraîné la déféminisation des femmes.

    Il y a un sous-entendu commun aux tenants du pouvoir : c’est que les hommes féminisés sont plus faciles à contrôler, et c’est pour  cela qu’ils encouragent l’homosexualité. Déviriliser l’homme est un pivot dans la reprogrammation de l’humanité pour qu’elle devienne horde obéissante, parce que les hommes entiers sont imprévisibles.  Ils sont prompts à la rébellion, prêts au sacrifice et à l’action. Ce n’est pas une coïncidence si les ennemis de l’empire sont tous des mâles très virils, qu’il s’agisse de Kadhafi, de Castro, de Chavez, de Loukachenko, de Poutine, ou de Julian Assange. Tout devient clair : les hommes sont ciblés pour l’élimination, et les fourmis au travail n’ont pas besoin de sexe.

    Les Suédois ont le culte des « blacks », qui vient  aussi des Usa, à en croire Rachel Dolezal, la militante blanche pour les droits des noirs qui se faisait passer pour  noire. Les noirs sont censés être meilleurs et plus beaux que les blancs. Dans le film Terminator, c’est un savant noir qui invente le truc merveilleux ; il se bat aux côtés de la guerrière blanche contre les méchants hommes blancs. Morpheus, noir, dans Matrix, est un opérateur de Zion, et il sauve la race humaine. Il y avait un président noir dans Le Cinquième Elément, avant Obama. Bien des Suédois en manque d’enfants ont importé des enfants noirs et asiatiques, autre ligne culturelle instaurée par Angelina Jolie. Ce racisme à l’envers n’est pas différent de la variété ordinaire. Les noirs sont des gens très bien, mais nullement meilleurs que les Suédois roses.

    Les Suédois ordinaires sont malheureux. Dans une petite ville avec un haut pourcentage de réfugiés et d’immigrants, ils sont 40% à voter pour le parti d’extrême droite, les Démocrates suédois. Ils sont 12% à l’échelle du pays malgré une campagne féroce contre eux dans les médias.

    La gauche a obtenu une majorité relative des sièges au Parlement, après des années de droite au pouvoir. Après l’élection, les gauche et droite officielles ont uni leurs forces sur un programme commun dans le seul but de maintenir les Démocrates suédois en marge,  ostensiblement. Les électeurs de gauche se sont sentis bernés. Pourquoi s’en faire et pourquoi voter, si le résultat, c’est un arrangement entre les partis ?

    Ne versez pas une larme sur le sort des Démocrates suédois non plus. Il y a un timide parti pro-sioniste dont l’action la mieux connue en matière politique a été d’installer une parade gay dans un quartier musulman. Ils s’extasient devant l’Etat juif, comme leurs frères dans les autres pays d’Europe. Ils acceptent l’emprise de l’idéologie gender, qui est le programme du nouvel ordre mondial. Ils sont contre les immigrants et les réfugiés, mais jamais contre ceux qui envoient les vagues déferler sur la Suède. Au contraire, ils soutiennent le régime de Kiev, bande de bâtards à la botte des néocons, et détestent la Russie comme se doit de le faire tout défenseur du Nouvel Ordre Mondial.

    Voilà pourquoi il est bien difficile de voir d’où pourra venir la libération du continent, et si même il en est encore question.

    Israël Adam Shamir

    Article initialement publié dans Unz Review.

    Traduit par Maria Poumier le 17/08/2015

    Lire également: http://arretsurinfo.ch/chaos-au-moyen-orient-objectif-voulu-ou-erreur-politique/

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    Source: http://plumenclume.org/blog/30-en-europe-c-est-l-ete-par-israel-adam-shamir

    http://euro-synergies.hautetfort.com/