Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 1225

  • Pour lutter contre l’islam radical, il faudrait commencer par le combattre

    85 % des Français, selon les dernières statistiques, considèrent l’islamisme radical comme une menace réelle. Enfin ! devrait-on dire.

    Maintenant que l’émotion soulevée par l’attentat et l’assassinat en Isère est retombée, où en est-on ? 85 % des Français, selon les dernières statistiques, considèrent l’islamisme radical comme une menace réelle. Enfin ! devrait-on dire. Il a fallu un homme, un seul, pénétré des idées islamistes et d’une tête qui tombe pour que nos concitoyens comprennent que le danger est à leur porte. Il n’y a pas de sanctuaire avec les radicaux. Ils frappent là où on ne les attend pas.

    On espérait, face à cet acte de barbarie, faisant suite à plusieurs autres qui en annoncent de nouveaux, des mesures radicales de la part de notre gouvernement. Comme dans d’autres pays européens, on aurait pu penser que le Premier ministre fasse fermer immédiatement les mosquées où sévissent des prêcheurs extrémistes, les écoles qui enseignent le Coran radical, interdise les prières de rue, limite au moins temporairement la création de nouvelles mosquées, fasse saisir les comptes par lesquels transitent les subventions venant des pays du Golfe visant à la propagation de la religion musulmane, renvoient dans leur pays d’origine les fanatiques prêchant le djihad, interdise le prosélytisme dans les prisons, déchoie de leur nationalité et expulse tous ceux qui se réclament de l’islam radical, bloque l’entrée de migrants en provenance des pays à risque, considère les Français partis faire le djihad comme des traîtres ...

    Lire la suite 

  • La France rurale est plus pauvre que les banlieues mais on n’y brûle pas de voitures…

    Un criminologue tient à l’antenne des propos de bons sens qui font du bien. Il a analysé la répartition de la pauvreté en France et constate que les zones les plus pauvres ne sont pas les banlieues mais la France rurale, notamment le Cantal. Et pourtant on n’y brûle pas de voitures et on n’y constate pas d’augmentation de la délinquance.

    Expliquer la délinquance des personnes d’origine immigrée par la pauvreté est donc bien un mensonge et une manipulation.

    Source MPI

    http://www.contre-info.com/

  • Migrants africains : comment casser l'entonnoir libyen ?

    De Bernard Lugan :

    "L'entonnoir libyen par lequel l'Afrique déverse son trop-plein de population en Europe est la conséquence de la guerre insensée menée  hier contre le colonel Kadhafi. La déferlante est aujourd'hui encouragée par les technocrates bruxellois qui ordonnent aux peuples européens d'accueillir des intrus dont ces derniers ne veulent pas. Cependant, le phénomène n'est possible que parce que nos forces navales sauvent les forceurs de frontière de la noyade pour les transporter jusqu'en Italie...d'où ils seront répartis dans l'espace Schengen.

    Au moment où, contre la volonté du Peuple, les dirigeants français ont décidé d'accueillir plusieurs dizaines de milliers de nouveaux clandestins-migrants qui seront discrètement "dilués" dans nos campagnes, l'urgence de salut public est de casser l'entonnoir mortifère.

    [...] Or, en ce domaine, nous ne sommes pas démunis: nous savons en effet d'où partent les "migrants" ; nous connaissons les filières mafieuses et islamistes qui les acheminent depuis le coeur de l'Afrique jusque sur le littoral libyen; les lieux de transit sont identifiés; nous connaissons à l'unité près les moyens de transport qu'utilisent les passeurs; nous avons les noms de leurs chefs, nous savons où ils vivent, quelles sont leurs habitudes, qui sont leurs correspondants-complices en Europe.

    Les moyens d'action seraient donc rapides à mettre en oeuvre, efficaces et  immédiatement dissuasifs. Mais ils déclencheraient l'hystérie émotionnelle médiatique. Or, nos hommes politiques sont tétanisés par une telle perspective. Voilà le vrai problème."

    Michel Janva

  • Sondage : les Français favorables à la fin de l’espace Schengen

    Près de 7 Français sur 10 seraient favorables à une suppression de l’espace Schengen, et à un retour au moins provisoire, au contrôle des frontières du pays.

     

    C’est ce que révèle un sondage Ifop-Le Figaro sur "les Européens et la gestion des flux migratoires", paru ce vendredi. Dans les autres pays, les résultats sont plus contrastés : si 63% des Britanniques répondent de la même manière que les Français, seuls 53% des Allemands partagent cette opinion.

    Au sujet des migrants, les réponses varient encore davantage. A la question "êtes-vous favorables à ce que les migrants africains qui arrivent par milliers sur les côtes italiennes soient répartis dans les différents pays d’Europe et à ce que votre pays en fasse partie ?" les Français répondent répondent non à 64%, quand 69% de leurs voisins allemands et 81% des Italiens s’y disent au contraire favorables.

    Par S. Ac.

    Vu sur BFM TV

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Sondage-les-Francais-favorables-a

  • Terrorisme : la France toujours en état d’alerte maximale… pour quel résultat ?

    La France déploie de plus en plus de policiers et militaires dans la prévention des attentats, son arsenal législatif se renforce au point de faire peser degraves menaces sur les libertés publiques… et jamais autant d’attaques terroristes islamiques ne sont succédées. Et s’il était temps de changer de paradigme ?

    Depuis l’attentat commis fin juin à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), la vigilance a redoublé en région Rhône-Alpes. À Andrézieux-Bouthéon, l’entreprise SNF Floerger (Sévéso) et l’aéroport, considérés comme des cibles potentielles, sont sous étroite surveillance. Des cibles potentielles qui s’ajoutent aux sites déjà sous surveillance, des lieux touristiques aux gares et aéroports, en passant par les bâtiments publics… sans compter les sites religieux des communautés juives, musulmanes et accessoirement catholiques. Depuis les attentats de janvier 2015, Hollande avait décidé le déploiement de 10 500 soldats, en appui des dizaines de milliers de policiers et gendarmes déjà sur le pont pour le plan Vigipirate.
    Une mobilisation sans précédent, baptisée Sentinelle, qui s’est inscrite dans le temps. Adapté depuis janvier, le dispositif compte aujourd’hui 7 000 hommes chargés de sécuriser les sites sensibles, épuisant policiers et militaires dans d’inutiles et coûteuses gardes statiques, parfois remplacées par des patrouilles, dont l’effet est plus psychologique – rassurer les populations — que véritablement opérationnel.

    Car malgré un déploiement de force déjà non négligeable, il y a six mois, quatre otages tombaient sous les balles d’Amedy Coulibaly à la Porte de Vincennes, deux jours après la tuerie de Charlie Hebdo. Des attentats qui éclipsaient ceux de décembre 2014 : Le 20, un homme attaquait trois policiers à l’arme blanche en criant « Allahou Akbar » avant d’être tué. Au son du même cri, le lendemain, un homme jetait sa voiture sur les passants d’une place dijonnaise : le rodéo infernal dura trente minutes et causa onze blessés, dont deux graves. Un jour plus tard, c’est le marché de Noël de Nantes qui était la cible d’un fou de Dieu en camionnette. Bilan, onze blessés, dont cinq graves.
    Et en 2015, la litanie continue : après Charlie et l’hyper casher, ce sont les agressions au couteau de deux militaires à Nice en février, un projet d’attentat dans une église déjoué fortuitement à Villejuif en avril, la décapitation sauvage d’un chef d’entreprise près de Lyon en juin, un vol d’explosifs sur une base militaire début juillet – dont on ne connaît pas officiellement les mobiles —… pour ne rester que sur le territoire Français.

    Sid Ahmed Ghlam

    Sid Ahmed Ghlam

    Sur le plan législatif, la loi renforçant la lutte antiterroriste est adoptée en novembre 2014. Elle introduit l’interdiction de sortie du territoire (pour éviter les départs au djihad) et le délit d’entreprise terroriste individuelle, pour mieux traquer les loups solitaires.
    Présentée comme une réponse aux attentats de janvier, mais en réalité conçue bien avant, la loi sur le renseignement, adoptée le mois dernier, renforce et légalise les moyens des agences de renseignement (écoutes, interceptions numériques, balises GPS…). Les attentats et tentatives d’attentat récents ont servi de justification à cette loi, oubliant commodément que dans tous ces cas, ce n’est pas l’info qui faisait défaut – tous les terroristes ou présumés tels étaient déjà fichés —, mais la volonté et les moyens de s’en servir.
    Idem pour les candidats plus ou moins heureux aux vacances barbares, alias le djihad en Irak et en Syrie. 1 750 ressortissants français sont aujourd’hui impliqués dans les filières djihadistes, selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, soit trois fois plus qu’il y a dix-huit mois et sans doute trois fois moins qu’en réalité.

    Un péril qui, selon le rapport remis dernièrement par le député Malek Boutih (PS) au Premier ministre, pénètre « tous les milieux ­sociaux ». Et pourrait « basculer dans un phénomène de masse ». Tiens, un peu de lucidité ? On y reviendra…

    http://fr.novopress.info/190442/terrorisme-france-toujours-en-etat-dalerte-maximale-quel-resultat/#more-190442

  • Catastrophe annoncée. Par Vincent Revel

    Parallèlement au train à grande vitesse (TGV), qui nous a propulsés dans le monde moderne des nouvelles technologies, nous avons eu aussi, en France, le GMC (Giscard-Mitterrand-Chirac) qui nous a plongés dans la névrose et l’immobilisme.

    L’historien Jacques Marseille avait déclaré au début du quinquennat de Sarkozy que « ce qui avait plombé Jacques Chirac était précisément de n’avoir rien fait. » Il avait aussi ajouté, avec un espoir mal placé, « que Nicolas Sarkozy, soit en recul dans les sondages devrait l’inciter, compte tenu de son tempérament, non pas à faire du Jacques Chirac, ce qui serait dramatique pour le pays mais à opérer la grande rupture en matière d’éducation, d’emploi et de dépenses publiques. »

    Aujourd’hui, en 2015, nous savons tous, sauf les inconditionnels de Sarkozy, que ces souhaits n’ont pas été entendus. Nos hommes politiques, à l’image de François Hollande, manquent de plus en plus de charisme, de volonté. Ils n’ont plus la réalité du quotidien. Leurs connaissances en Histoire et en géopolitique sont faibles pour ne pas dire nulles. Je ne cesse de répéter qu’ils ne possèdent plus l’attachement charnel à leur patrie. Ils appartiennent à une oligarchie, déconnectée des intérêts des peuples et de la vraie vie. Ils ne souhaitent plus se prétendre les héritiers d’une tradition.

    Bien au contraire, en bons petits soldats du politiquement correct, ils espèrent mêmes être les premiers de la classe dans la déconstruction des nations. C’est sans doute l’une des raisons qui les empêche de se confronter à la dure réalité du choc des civilisations et du problème majeur de l’immigration de masse qui enracine durablement l’islamisme dans nos vies. Aujourd’hui, nous construisons l’avenir de nos enfants sans se soucier de notre héritage et des intérêts de notre nation. Cela équivaut à donner de la vitesse à notre ancien GMC pour le lancer droit dans le mur !

    L’ignoble acte de barbarie commis à Saint-Quentin-Fallavier, en beau pays dauphinois, par le djihadiste Yassine Salhi nous renvoie une fois de plus aux manquements et aux trahisons de nos dirigeants.

    Comme à notre habitude, cette tragédie s’est clos avec une marche blanche où derrière une banderole, sur laquelle était inscrit « Plus jamais ça ! », certains de nos concitoyens ont manifesté docilement pour exprimer leurs chagrins, leurs dégoûts, leurs incompréhensions, leurs craintes, leurs colères refoulées.

    Mais il faut vraiment prendre conscience que tout ça ne sert à rien car qu’il y aura des autres fois ! Nous savons tous que l’horreur et la haine sont confortablement installées chez nous avec la complicité de nos élus. Beaucoup ne veulent pas encore voir la dure vérité et espèrent encore au slogan du bien vivre-ensemble.

    Aymeric Chauprade, en géopoliticien avisé, nous expliquent qu’il n’y aura pas d’échappatoire possible. Un jour nous devrons faire face à l’islam politique et nous devrons y apporter une réponse ferme. Comme lui, je sais qu’aujourd’hui les forces de l’islam salafiste présentes sur notre territoire sont plus importantes que ce que laissent entendre les autorités de notre pays car pour quelques milliers d’actifs islamistes repérés et mal surveillés vous avez derrière des centaines de milliers de sympathisants ! Ce constat, volontairement alarmiste, n’est pas une chimère employée juste pour faire peur ou attiser les haines au sein de notre société. Grace à l’action et à l’incompétence de nos dirigeants, ce constat est aujourd’hui notre réalité. De ce fait, au vu que nos élus soient encore englués dans l’esprit de repentance qui interdit toutes critiques objectives sans risquer l’amalgame ou la stigmatisation et à l’heure où nos Bobos se préoccupent plus de l’avenir des Guignols de Canal Plus que du risque d’islamisation de leur société, je crains que la mode des marches blanches aient encore un bel avenir en France.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/190383/catastrophe-annoncee-vincent-revel/#more-190383

  • Il n’y a pas d’islam modéré

    Les religions, comme les hommes, sont marquées par leur enfance, de manière indélébile. Jésus est mort sur la croix ; Mahomet portait l'épée. On ne peut pas sortir de là.

    Un milliard de musulmans ne sont ni meilleurs ni pires qu’un milliard de chrétiens. Aucune religion, ni d’ailleurs aucune croyance ou philosophie, n’incline une société tout entière vers le bien. Mais ce n’est pas la même chose de prendre Mahomet, qui a tué, comme prétexte pour tuer, que de prendre Jésus qui, lui, a été tué. Il n’y a pas de christianisme fanatique, il n’y a que des chrétiens fanatiques (toujours trop nombreux). Il y a des musulmans modérés (la majorité). Il n’y a pas d’islam modéré.

    Les religions, comme les hommes, sont marquées par leur enfance, de manière indélébile. Jésus est mort sur la croix ; Mahomet portait l’épée. On ne peut pas sortir de là. La laïcité pèche contre la logique d’Aristote lorsqu’elle traite également la cathédrale et la mosquée, les clous et les armes, le martyre et la conquête, celui qui a dit « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » et celui qui a accepté la lapidation des femmes adultères, la monogamie et la polygamie, « Rendez à César ce qui est à César » et le califat.

    Lire la suite 

  • Paris : nouvelle évacuation du camp de clandestins dans le 18e

    Sans doute de peur d’une pétition d’artistes, c’est en demandant bien poliment que l’on a évacué une nouvelle fois le camp de clandestins de la halle Pajol. Enfin ceux qui voulaient bien…

    Pas de CRS, leur présence énerve les clandestins et les bobos, mais des représentants de la ville de Paris accompagnés du directeur de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Voilà le nouveau dispositif pour évacuer les camps d’immigrés dans Paris. Ces braves gens ont donc invité les immigrés à monter dans les neuf bus spécialement affrétés pour rejoindre les huit centres d’hébergement mobilisés en banlieue parisienne qui contiennent 100 à 150 places disponibles. Certains n’aiment pas le bus, ou la banlieue, et ont refusé d’obtempérer. A la mi-journée, une vingtaine d’immigrés ayant refusé la solution d’hébergement se trouvait encore dans le camp.

    A noter que pendant ce temps, des Français en règle, ayant cotisé et payé leurs impôts se voient refuser des aides… 

    http://fr.novopress.info/

  • Églises et mosquées : faux débat et vraie invasion

    Transformer les églises en mosquées ? Ce n’est pas le danger le plus immédiat. L’abandon de nos lieux de culte et de notre identité charnelle l’est bien d’avantage, un péril que laisse soigneusement de côté le manifeste crypto-sarkozyste contre la proposition de Dalil Boubakeur. Par Flavien Blanchon.

    Que cherchait exactement Dalil Boubakeur en évoquant par avance, le mois dernier, la phase suivante de l’islamisation de la France – les églises transformées en mosquées ? Il a permis, en tout cas, aux fauteurs et collaborateurs de l’islamisation de se donner à bon compte des allures de résistants. Politiciens qui subventionnent la construction des mosquées, journaleux chantres du vivre-Ensemble, évêques qui souhaitent un bon ramadan, ont été nombreux à expliquer que, bien sûr, il fallait encore plus de lieux de culte pour les musulmans, mais que la transformation des églises n’était pas la bonne solution. Et le bon peuple droitard d’applaudir à tant d’héroïsme.

    La manœuvre a si bien marché que Valeurs Actuelles, le magazine de la récupération sarkozyste, vient de la relancer en publiant à grand fracas un appel à la défense des églises, signé des premiers par Sarkozy en personne, le même Sarkozy qui avait fait rentrer chez nous plus de musulmans que jamais et dont on sait la responsabilité criminelle dans l’actuel déferlement migratoire. Rien de plus plat et de plus terne, du reste, que ce manifeste dû à je ne sais quel écrivaillon chiraquien : quelle différence, de pensée, de sentiment, de style, avec l’appel jadis lancé pour les mêmes églises de France par Maurice Barrès ! Dans La grande Pitié des églises de France, Barrès, il y a juste un siècle, était allé avec sûreté aux vrais enjeux. Il avait su – alors que l’Église de France était certes autre chose que ce qu’elle est devenue – placer le débat sur son vrai terrain, non confessionnel, mais identitaire.

    Il défendait, à travers les églises, « la figure physique et morale de la terre française ». Le manifeste crypto-sarkozyste ne reconnaît à la France que « quinze siècles d’histoire et de géographie ». Barrès allait jusqu’à nos racines les plus profondes : appelant à « achever la réconciliation des dieux vaincus et des saints », à « allier le sentiment religieux catholique avec l’esprit de la terre », il lançait ce cri magnifique : « Tout le divin, à la rescousse ! » En notre temps même, le philosophe anglais Roger Scruton, dans des livres comme England : An Elegy ou Our Church, a su montrer comment l’anglicanisme traditionnel, comme religion nationale, était « l’enchantement de la terre anglaise ». Mais les sarkozystes ne savent pas ce que sont des racines : ils parlent, avec des métaphores dignes de Monsieur Prudhomme, d’« un enracinement mental dont nous avons tous besoin pour étayer notre citoyenneté » ; « cet héritage, selon eux, nous oblige, de quelque souche que nous provenions ». Comment leur demander d’avoir le sens ample, généreux, charnel, de la terre et des morts ?

    Je n’examine pas si Dalil Boubakeur avait entièrement tort de considérer que le culte musulman et celui qui est aujourd’hui célébré, hélas, dans les églises de France, sont des « rites voisins ». D’un point de vue strictement théologique, en raisonnant dans l’abstrait, on pourrait soutenir que la transformation d’églises en mosquées serait moins abominable que ne l’est, depuis plus de quarante ans, la célébration de ce que feu le P. Guérard des Lauriers – dont on peut penser ce qu’on veut, mais qui savait la théologie –, n’hésitait pas à qualifier de « pornographie théologale ; une dégradation, une chose immonde, une chose que l’on ne devrait pas nommer » – la nouvelle messe. Je n’entre pas dans ces discussions. Je laisse la théologie de côté. D’un point de vue identitaire, on ne peut évidemment que s’écrier, comme le faisait Barrès quand il était question de transformer l’église du village en salle de conférences pour « les sociétés philanthropiques » : « J’aimerais mieux qu’elle s’écroulât ». Oui, plutôt nos églises en ruines qu’aux mains des immigrés musulmans !

    Cette transformation en mosquées, qui est, logiquement, la prochaine étape, qui est dans l’ordre des choses si celles-ci continuent à aller du même train, n’est pourtant pas le danger le plus immédiat pour nos églises. Ce qui les menace d’abord, c’est l’abandon, le non-entretien délibéré, des années durant, pour pouvoir les démolir comme dangereuses ou trop coûteuses à réparer, les ravages aussi des bandes de pillards, de vandales et de sacrilèges, que les maîtres du pays laissent agir sciemment, dans une impunité calculée, parce que l’on n’est pas fâché, au fond, que l’on est même secrètement bien aise, de voir s’abolir les traces de l’ancien peuple français et de la religion indigène. Dans sa leçon inaugurale au Collège de France, le grand historien d’art Jacques Thuillier soulignait que « la Révolution française a brûlé en autodafé moins de tableaux qu’on ne le croirait de prime abord : il lui a suffi de laisser s’écailler, dans les églises désaffectées ou les dépôts hâtifs des œuvres qui, lorsqu’elles étaient antérieures au XVIIe siècle, arrivaient au moment où elles exigeaient pour survivre des soins délicats ». Le procédé est toujours le même.

    Le manifeste crypto-sarkozyste n’a pas un mot de cela. Il soutient au contraire, avec une extraordinaire impudence, que « les maires de nos communes rurales entretiennent tous leur église avec une sollicitude filiale ». Dormez tranquilles, catholiques de France, tant que votre église ne sera pas transformée en mosquée, vous n’avez rien à craindre.

    Les mêmes maires qui n’ont pas d’argent pour entretenir leurs églises en trouvent toujours pour subventionner des centres « culturels » islamiques, brader des terrains municipaux, organiser des nuits du ramadan. Paris donne l’exemple. On ne transforme pas l’église en mosquée : on laisse l’église se délabrer pendant que l’on construit une mosquée toute neuve. À en juger par certaines réactions à la provocation de Dalil Boubakeur, beaucoup de musulmans préfèrent cette formule. Et c’est ainsi que s’opère doucement, dans « la concorde civile » célébrée par les sarkozystes de Valeurs Actuelles, le Grand Remplacement.

    La vérité que l’on dissimule et que l’on obscurcit à dessein par ces diversions et ces faux débats, c’est que les mosquées sont par essence étrangères à la terre de France, qu’elles en altèrent, qu’elles en dénaturent ce que Barrès appelait « la physionomie architecturale ». Nous ne voulons pas de mosquées chez nous. Ni à la place des églises, ni à côté d’elles.

    Flavien Blanchon

    http://fr.novopress.info/190407/eglises-mosquees-faux-debat-vraie-invasion/#more-190407

  • Djihad en France : et si c’était une islamisation de la révolte radicale ?

    Source : reflets.info

    L’interview d’Alain Bertho, anthropologue (spécialisé dans les soulèvements populaires, les émeutes — en lien avec la mondialisation des échanges) publiée sur regards.fr en mai 2015, est à lire. L’anthropologue y développe une analyse très intéressante à propos du « djihadisme français », analyse qui rejoint celle d’un Serge Portelli, invité le 3 juillet de Radio Reflets, ou d’un Marc Trevidic sur France Inter le même jour. Ces analyses vont à l’opposé de celles les plus relayées — soit par le gouvernement, ou une majorité de grands médias — qui voudraient que les djihadistes français soient des « esprits faibles » qui s’auto-radicalisent sur Internet (sic) — ou bien encore se font manipuler par des salafistes — pour n’être au final que de « simples fous de dieu » transformés en terroristes très dangereux.

    La guerre de civilisation(s), le principe d’une République devant lutter contre un ennemi intérieur et manipulé de l’extérieur, des soldats de Dieu appelés à agir sur le territoire par un groupe terroriste — Daesh en l’occurence — sont des concepts très pratiques pour simplifier le problème du « terrorisme djihadiste » en France, et exonérer ainsi de toute responsabilité politiques ceux qui devraient normalement en avoir. La situation n’est pourtant pas si simple.

    Et si nous assistions — en réalité — à une révolte radicale, similaire à celles pratiquées par les mouvements anarcho-révolutionnaires des années 70, mais sous une nouvelle forme, animée par d’autres motivations en surface, mais constituée des mêmes maux… en profondeur ?
    La suite

    http://fr.novopress.info/