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TVL : Journal du 12/02/2015 - Invitée, Chantal Delsol, Philosophe
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Grèce : Washington ne permettra pas qu’un gouvernement indépendant se lève en Europe
Comme le démontre l’entretien (cliquez ici), la BBC s’est excitée sur lui. Le pire est à venir. De plus, si le nouveau gouvernement grec est capable de rester ferme et d’empêcher la poursuite du pillage horrible du peuple hellène, l’assassinat de ceux qui, parmi eux, assurent la direction n’est pas impossible. Washington ne permettra pas qu’un gouvernement indépendant se lève en Europe. Si un gouvernement grec réussit à se dresser pour le peuple et, en fait, à le représenter, l’idée pourrait s’étendre à l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande et ensuite en Europe de l’Est. Le contrôle qu’exerce Washington sur l’Europe se disloquerait.
BBC, le média presstitué [néologisme de PCR, NdT], a remplacé ce qui devait être une entrevue par une incrimination. Elle puait l’hostilité envers le ministre, indiquant la furie que les institutions financières étrangères et leurs vassaux gouvernementaux ressentent envers le nouveau gouvernement grec. Comme je l’ai écrit l’autre jour, s’il y a une chose que les élites occidentales détestent plus que tout, c’est d’avoir des responsabilité à rendre pour eux-mêmes. Vous pouvez être certain que des médias presstitués comme la BBC serviront d’hommes de main à l’élite contre le nouveau gouvernement grec, tout comme ils le font contre le gouvernement russe, le gouvernement chinois, le gouvernement iranien, tout comme ils l’avaient fait contre les Serbes, les Irakiens, les Libyens et le gouvernement syrien et les talibans.
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Ukraine : la Russie doit intervenir
On a oublié, à la suite des attentats islamiques en France de janvier, la tragédie qui se déroule dans l’est et le sud de l’Ukraine : les forces armées et les milices du gouvernement de Kiev alimentent une guerre civile épouvantable pour les populations, en majorité russophones. Il est maintenant démontré qu’elles sont armées et financées par Washington, qui entretient sur place des conseillers. Beaucoup plus que les forces des dissidents russophones par Moscou. Avec la complicité des Européens, qui n’ont rien compris au film. Certes, M. Hollande et Mme Merkel, pour reprendre la main diplomatiquement, essaient de négocier avec le gouvernement de Kiev et avec Vladimir Poutine, paraissant refuser la stratégie belliciste de John Kerry (Secrétaire d’ État américain) qui, lui, donne des armes à Kiev. Mais c’est insuffisant. C’est pourquoi, cet article plaide en faveur d’une reprise en mains du problème par le Kremlin.
Les exactions de Kiev
Dans la région de Donetsk (où existe une république autoproclamée) on a dénombré en janvier 295 victimes civiles des bombardements ukrainiens, sans compter, en plein hiver dans ce pays au climat difficile, les innombrables destructions de maisons, d’infrastructures, avec des cohortes de réfugiés et de blessés non soignés, les pensions qui ne sont plus payées, la misère qui s’installe. Depuis le début de la guerre civile, près de 4.000 morts ont été dénombrés, la majorité chez les populations russophones. Un épisode assez sinistre s’est produit, qui n’est pas à l’honneur du gouvernement de Kiev ni de l’Union européenne : dans l’hôpital de Kalinina, pour l’instant épargné par les bombardements ukrainiens, des patients diabétiques sont en manque de dialyse par insuline. Ils risquent une mort prochaine, parce que le ministère de la Santé de Kiev ne fournit plus les doses. L’hôpital a demandé l’aide de l’Union européenne, de la Commission de Bruxelles. Il a essuyé un refus. Parce qu’on n’aide pas le camp désigné comme ”ennemi”. Cette position est tout simplement criminelle. Honte aux autorités européennes.
Depuis plusieurs mois, la ”communauté internationale” ferme les yeux sur les exactions et les bombardements des populations russophones par l’armée ukrainienne. C’est pourtant une réalité que même les reporters occidentaux ont du mal à cacher, mais que les médias minimisent. Ce sont les Russes qui massacrent et qui détruisent ? Non, ce sont les troupes et les milices de Kiev, armées, soutenues, payées par l’Otan et approuvées par l’Union européenne (au nom de la ”démocratie”, bien entendu) qui commettent des exactions qui relèvent du Tribunal pénal international. Mais personne n’en parle ! Personne n’ose saisir ce tribunal contre le gouvernement de Kiev qui procède à des bombardements d’artillerie contre des zones urbaines habitées sans aucun intérêt militaire. Deux poids, deux mesures, quand on pense aux réactions face à Bachar el-Assad…
La situation est dans l’impasse
La Russie devrait se demander maintenant si elle doit taper du poing sur la table ou laisser passer l’orage. La diplomatie discrète de M. Lavrov n’a pas été entendue. L’hypothèse d’une intervention militaire russe dans l’est et le sud-est de l’Ukraine, immédiate et déterminée, a été écartée par le Kremlin, afin de ne pas envenimer les choses. Et de ne pas tomber dans la provocation américaine Il faudrait peut-être reconsidérer cette position. On accuse M. Poutine de brutalité et de cynisme ? Il a été jusqu’à maintenant très patient et très modéré ; la récupération de la Crimée par la Russie (référendum massif) a été parfaitement démocratique et légitime puisque c’est un territoire russe. Le processus s’est déroulé dans la paix civile : y a-t-il une guerre en Crimée ? Non. Le Kremlin veut éviter le retour de la guerre froide. Mais Washington a décidé que la guerre froide devait recommencer, ce qui est fait. Il faut en prendre acte et choisir son camp.
Le gouvernement russe a été très patient vis à vis de l’”Occident” dirigé malheureusement par Washington, surtout la France qui, avec Chirac, Sarkozy et Hollande (pas Mitterrand) est revenue dans le giron de l’Otan et n’a plus de politique étrangère indépendante. La russophobie est largement relayée par les médias, disons à 80%. On diabolise notre ami principal, la Russie. Avec les sanctions économiques stupides (et souvent illégales au regard du droit international, concernant notamment les avoirs personnels des dirigeants) qui nuisent grandement à la France et à l’Allemagne, qui poussent la Russie dans les bras de la Chine en plombant l’économie russe, la situation est totalement bloquée.
Aucune négociation n’est plus possible. Les cessez-le–feu ont été violés les uns après les autres. Les grands pays de l’UE sont trop dépendants de Washington pour être crédibles dans un déblocage de la situation. Et surtout, ils sont, de manière complètement ridicule, influencés par les gouvernements de la Pologne et des Pays Baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) qui développent une obsession antirusse haineuse et délirante en se prétendant menacés.
L’Ukraine a tout perdu
De toutes façons, il ne faut pas rêver : jamais, après ce qui s’est passé, après plusieurs mois de guerre civile et d’hostilité brutale du gouvernement de Kiev, les populations de l’est et du sud de l’Ukraine, en majorité russophones, n’accepteront désormais l’autorité de Kiev, voire même de rester ”ukrainiennes”. Elles ont trop souffert. Même l’hypothèse de ”provinces autonomes” dans un cadre ukrainien fédéral est compromise. C’est trop tard. Les russophones qui, avant le conflit, acceptaient de se dire ”Ukrainiens” ne l’accepteront jamais plus. L’amputation de l’Ukraine de sa partie russophone (en réalité ”russe”, pour dire les choses clairement) semble inévitable. Si l’on organisait un référendum dans ces régions, il y a fort à parier que l’opinion, traumatisée, choisirait soit une république indépendante liée à la Russie, soit même l’union pure et simple avec la Russie. Mais de toutes façons, le gouvernement de Kiev, qui a versé dans une russophobie aussi stupide que suicidaire, sur injonction de Washington et des milieux atlantistes européens, ne récupérera jamais les provinces russophones.
Ce qui est dramatique pour l’Ukraine, c’est que son intérêt était de s’allier pacifiquement avec la Russie pour un développement conjoint entre peuples proches ; et qu’elle a choisi la pire voie possible, en obéissant à des maîtres qui se moquent d’elle et qui ne veulent qu’une seule chose : provoquer la Russie, la sanctionner, l’empêcher de redevenir une grande puissance et de s’allier à l’Europe. En faisant entrer l’Ukraine dans l’OTAN (obsession de Washington) en créant un casus belli avec la Russie. La pauvre Ukraine a été sacrifiée et elle est aujourd’hui dirigée par un gouvernement et une idéologie complètement contraires à ses intérêts. Ce qui est lamentable dans toute cette histoire, c’est que, finalement des Européens s’affrontent entre eux, alors que l’ennemi, le véritable ennemi est ailleurs.
Pour une intervention militaire russe d’interposition
La Russie n’a plus rien à perdre à une intervention directe et ouverte – y compris militaire, je le dis tranquillement – pour défendre les populations civiles russophones. En effet, les sanctions économiques ne pourront pas s’aggraver significativement. Et l’OTAN n’a absolument pas les moyens militaires d’intervenir. D’autre part, la politique poutinienne de restauration de l’armée russe avec un budget sérieux met Moscou à l’abri de toute réaction occidentale armée.
Une intervention de l’armée russe, comme force d’interposition dans l’Est et le Sud de l’Ukraine (Marioupol), pour dissuader l’armée et les milices de Kiev de continuer leurs destructions semble indispensable, puisqu’aucune force d’interposition de l’ONU (par ailleurs en général inefficace) ne sera jamais déployée. La Russie doit mettre l’Occident devant le fait accompli.
Dès lors que la Russie aura déployé une force d’interposition militaire pour protéger les populations russophones de l’armée et des milices de Kiev, ces dernières reculeront et cesseront leurs exactions et leurs rêves de ”reconquête”. Il y a peu de chances que la guerre reprenne et que les politiciens de Kiev choisissent d’affronter l’armée russe. Dans le même temps, Moscou doit organiser dans la foulée un plan immédiat d’aide et de sauvetage (humanitaire, sanitaire) aux populations civiles scandaleusement délaissées par la ”communauté internationale”. Dans un troisième temps, après ce coup de force nécessaire, le Kremlin doit exiger une conférence internationale sur le sort des provinces Est et Sud de l’Ukraine, suivie d’un référendum sous contrôle international (ONU et OSCE). Ce référendum porterait sur trois options : maintien dans une Ukraine fédéralisée, constitution d’une république indépendante, adhésion à la Fédération de Russie. Seuls les peuples peuvent décider de leur sort, pas les politiciens. Surtout quand ils prennent leurs ordres de l’autre côté de l’Atlantique.
Comme le disait le général de Gaulle, il y a des moments dans l’histoire où il ne faut plus tergiverser, négocier, calculer, mais où il faut décider. Les conséquences de l’indécision sont toujours pires que celles de la décision. Le Kremlin doit maintenant décider d’intervenir : dans le poker géopolitique, M. Poutine a un meilleur jeu que les autres. À lui d’abattre ses cartes.source : gfaye.com :: lien
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Fillon à l'école de Chauprade?
et félicitant Hollande, sur la Russie. Serait-ce le retour du réalismes et d'une certaine intelligence française en matière géopolitique?
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L’Amérique : l’empire destructeur
L’Amérique détruit tout ce qu’elle peut depuis quinze ans mais, apparemment, cela ne lui suffit pas.
Bien seule en Europe, continent à la fois désolé spirituellement et politiquement, Marine Le Pen a courageusement rappelé que les Européens sont devenus les larbins des Américains, et qu’ils justifient toutes les exactions de ces derniers qu’un pouvoir absolu depuis trente ans a rendus fous. Le coup d’État de l’an dernier en Ukraine a ruiné deux pays, tué des dizaines de milliers de personnes, déplacé des millions, et menace ni plus ni moins notre survie, maintenant. On ne cesse de tuer des civils russes, et tout le monde applaudit et accuse Poutine…
Par Américains nous entendons les leaders néo-cons dont font partie nos socialistes, les élites affairistes et oligarchiques et le lobby militaro-industriel contre lequel Eisenhower, pourtant bien placé pour en parler, nous avait prévenus. Le peuple américain n’y est pour rien, surtout le petit Blanc qui s’est pris des millions d’immigrés en sept ans avec Obama et qui s’entend dire, sans rire, qu’il y aurait 5 % de chômeurs, chiffre que conteste ouvertement maintenant, après Paul Craig Roberts, Michael Snyder, John Williams et le patron de Gallup Jim Clifton. Mais la tyrannie médiatique est aussi forte là-bas qu’ici, et les gens libres ont seulement Internet pour s’informer, s’exprimer et apprendre qu’ils menacent la démocratie avec leur « théorie de la conspiration » !
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TVL Journal du 11/02/2015
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RÉINFO DU 2 FÉVRIER 2015
Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, présenté par Sylvie Collet.
Au sommaire de ce neuvième numéro de Réinfo :
• Chômage. , Un nouveau record à mettre au crédit d’Hollandouille 1er, alors que jamais la fonction publique n’a été aussi gourmande en fonctionnaires. Et pourtant, elle n’en a pas les moyens, et va en avoir de moins en moins… Qui va payer ? Mais vous, bien sûr…
• Valls, le moins français de nos ministres, clame ouvertement son mépris des Chrétiens. Leur communautarisme outrancier nous conduit à la guerre civile…
• Automobilistes, victimes du politiquement correct. Jamais la France n’a eu autant de radar en service, et pourtant le nombre de morts repart à la hausse. Sans doute faudrait-il dénoncer les vrais problèmes, comme le manque de civisme de certains piétons et de beaucoup de cyclistes en ville, ou encore le « droit au permis » pour faciliter la mixité sociale…
• Syriza. L’extrême-gauche en pleines promesses. Non seulement nous allons payer leurs dettes, mais nous allons subir leur politique immigrationniste…
• Les chrétiens du Nigéria, facteur d’ajustement de la présence occidentale dans la région.Comme au Soudan, comme en Lybie, comme en Syrie, comme en Irak, rien ne vaut la présence de terroristes islamistes bien équipés pour faciliter la présence de bases militaires.
et, pour finir, les prochains rendez-vous du Parti de la France. M -
TVL : Journal du 10/02/2015 avec Marion Sigaut
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Alain Soral et Piero San Giorgio - Comprendre l'Empire et y survivre - partie 3
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Proche-Orient : vers une alliance russo-égyptienne
L’Egypte semble s’éloigner de plus en plus des Américains au profit de la Russie. En effet, le président russe Vladimir Poutine se rend aujourd’hui en Egypte pour rencontrer son homologue le maréchal Al-Sissi (photo). Cette visite fait écho à celle d’Al-Sissi en Russie en Aout dernier. Selon un communiqué du Kremlin, ils examineront des accords commerciaux, destinés à mettre en place différentes mesures. Parmi elles la création d’une zone de libre-échange russo-égyptienne à laquelle pourrait se rallier la Biélorussie et le Kirghizistan. Il sera aussi question de la vente de matériel militaire moderne : avions de chasse MIG29, batteries de missiles Kornet et hélicoptères de combat. La situation dans le Proche-Orient et l’Afrique du Nord sera également évoquée, en premier lieu en Irak, en Syrie et en Libye.
http://fr.novopress.info/182230/proche-orient-vers-alliance-russo-egyptienne/