Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

l'emploi - Page 104

  • Les experts du travail social face au handicap

    Dans Un Hurluberlu dégingandé et une demi portion, Lettre ouverte (mais pas trop) sur le handicap, Séverine-Arneld Hibon, dont le mari est infirme moteur cérébral, raconte quelques anecdotes sur sa vie de famille :

    H« Nous avons une organisation familiale qui fonctionne assez bien ; cependant j’ai du mal à accepter que des experts du travail social ou médical viennent me demander de justifier nos choix de vie… Je le répète, je ne leur en veux pas de faire leur travail, mais comment expliquer de manière quantifiable que la vie serait infernale pour Jean-Baptiste et exténuante pour moi si je travaillais constamment à l’extérieur ? Comment dire que la multitude de petits gestes banals que j’effectue pour lui prend peu de temps mais demande une présence constante ? Comment faire comprendre que si je passe une soirée ou une journée hors de la maison, il faut que tout soit prévu pour que Jean-Baptiste ne se retrouve pas seul face à une montagne impossible à gravir ? Il ne va pas se faire cuire des pâtes, notre cuisine ne lui permet pas de transporter une casserole d’eau bouillante. Et vous avez essayé de passer l’éponge de la main dont vous vous servez le moins pendant qu’un farceur s’amuse à vous pousser le coude ? Vous aurez alors une idée de l’énergie qu’un geste infime demande à Jean-Baptiste. »

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Relocalisons la révolution !

    Les idées du localisme et de la démondialisation sont séduisantes, elles connaissent actuellement un vogue liée à la crise du système globalisé. Mais il faut s'entendre sur les mots, et ne pas se laisser berner par des politiciens qui les récupèrent pour mieux les dénaturer.

    Relocaliser pour produire différemment

    Le fait de relocaliser la production industrielle en Europe n'est pas une utopie aussi folle qu'elle peut paraître aux yeux des dirigeants des multinationales. Elle est nécessaire pour redonner à la France et à l'Europe la maîtrise de son économie et garantir son indépendance. Mais ce retour doit se faire en rupture avec la logique du profit capitaliste et impliquer une transformation radicale du système économique et social.

    Jouant sur les législations nationales ou régionales, les tenants de l'ultra-compétitivité misent déjà sur la désunion des travailleurs européens pour mieux les exploiter. L'Union Européenne a ainsi permis la libre concurrence en son sein, permettant aux grands groupes (mais aussi à des PME) de délocaliser en son sein des secteurs entiers de la production.

    Le cas récent des travailleurs de FRALIB, l'usine des thés "Eléphant", dont la lutte contre la délocalisation de leur usine proche de Martigues, vers la Pologne, éclaire ce mauvais tour. «Ils nous proposaient 5600 euros de salaire pour aller travailler à Katowice en Pologne, se souvient un ouvrier. On s'est dit, c'est énorme. En fait, c'était le salaire annuel, soit 460 euros par mois». Un autre fait le calcul simple de la logique de l'opération : «La part salariale de FRALIB coûte actuellement 15 centimes par paquet de thé. En Pologne, ça passe à 6 centimes. Ils veulent supprimer 182 emplois pour économiser 9 centimes par boîte ?».

    Lors des événements en Tunisie, certains chefs d'entreprises du secteur textile ont évoqué l'éventualité de relocaliser en France une partie de leur production pour éviter les risques d'arrêts de celle-ci. Mais ils l'ont fait en demandant qu'une partie de leurs personnels tunisiens soit autorisée à immigrer en France pour continuer à produire avec les mêmes législations qu'en Tunisie (c'est-à-dire des salaires de misère et des rythmes de travail très souples pour les employeurs). L'Etat n'a pas donné suite à la démarche, mais l'idée est lancée.

    On l'a compris, la relocalisation vers l'Europe pour avoir une impact positif doit être l'oeuvre d'un pouvoir qui serait au service du peuple. Elle doit servir les intérêts de la communauté et non le patronat. Il est d'ailleurs illusoire de croire que dans le cadre local, le capitalisme soit moins vorace. Au contraire, l'Histoire prouve que les «petits patrons» nationaux peuvent devenir de véritables prédateurs de leurs congénères, soumis qu'ils restent aux impératifs de la concurrence, dictés par la nature même du fonctionnement du capitalisme. Lorsqu'on voit la «success story» du groupe Leclerc, on est vacciné quant à l'éloge de la petite boutique.

    La socialisation et le localisme

    «Produire français pour exploiter français», non merci ! Dans le cadre d'une socialisation de la France et de l'Europe, nous devrons veiller à mettre en place un mode de production qui soit adapté aux besoins réels des populations européennes. Cela implique que l'activité productive soit dirigée vers le bien commun, qu'elle prenne en compte la préservation de la santé des travailleurs et la préservation de la nature. Une production qui pose aussi le problème du dépassement du salariat et donc de sa réorientation vers des finalités non mercantiles.

    La socialisation se fonde sur l'assujettissement de l'économique au politique, la direction politique de l'économie nationale à travers la planification, la transformation des formes de la propriété et la considération du travail comme un service à la communauté générateur de droits politiques.

    Cette situation n'est envisageable que dans la mesure où le rapport de force entre les classes commence à s'inverser en faveur des prolétaires à l'échelle de plusieurs pays européens. A partir de là, des mesures de gratuité, de réappropriation de moyens de production et de distribution deviennent possibles.

    Le localisme doit être lié au socialisme pour porter un projet alternatif de société. Suivant le principe de subsidiarité, une Europe et une France authentiquement socialistes auront besoin d'être indépendantes dans un monde multi-polaire envers lequel s'appliquerait une politique aux antipodes des rapports de force impérialistes actuels. Pour ce faire une étroite collaboration devrait être envisagée avec les nations de tous les continents s'opposant au modèle de domination mondialiste.

    Dans cette optique, l'Europe devra redéfinir ses propres besoins en se donnant les moyens adéquats de les satisfaire. Une planification de l'économie et un développement harmonieux devront s'appuyer sur un vaste réseau de communautés locales qui viseront à une participation collective à la vie économique, sociale et politique. Nous ne considérons pas la production économique comme un programme élaboré par des organismes bureaucratiques ou technocratiques. Comme pour le domaine de la souveraineté politique, des articulations nouvelles seront à créer afin de permettre l'élaboration d'un tissu social riche et vivant.

    De nouveaux liens seront tissés entre les individus sur leurs lieux de vie et de travail. D'anciennes solidarités seront ranimées par une volonté de construire un avenir commun.

    Source: Rébellion

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Allemagne : Le marché du travail s’américanise

    C’est un phénomène qui se confirme d’année en année : l’américanisation du marché allemand du travail. En d’autres termes, en outre-Rhin, près de 2,66 millions de personnes cumulent deux emplois afin de pouvoir boucler leurs fins de mois. Ce chiffre a augmenté de 2,3 % en un an, selon les données de l’Agence fédérale de l’emploi (BA) obtenues par la députée d’extrême gauche Sabine Zimmermann et publiées dans le quotidien Freie Presse.

    Par

    Près de 9,1 % de la population active dans “l’économie la plus puissante de la zone euro” travaillent ainsi pour deux employeurs différents contre 4,3 % il y a tout juste dix ans.

    Ces chiffres montrent à quel point la situation des employés les moins rémunérés s’est dégradée en république fédérale lors de la dernière décennie. L’Institut allemand de recherche économique (DIW) a ainsi calculé que le salaire moyen outre-Rhin avait chuté de 4,2 % depuis 2003. Une chute à laquelle échappent les plus riches : une personne gagnant l’équivalent de 1 290 euros en l’an 2000 a ainsi perdu 242 euros de revenu mensuel dix ans plus tard, alors qu’un cadre touchant 5 368 euros a dans le même temps perçu une… augmentation de 113 euros. En 1998, la moitié la plus pauvre de la population possédait 4 % de l’ensemble des richesses détenues dans le pays contre à peine 1 % aujourd’hui.

    “Mini-job” et emplois assistés

    Cette dégringolade est bien plus rapide que celle enregistrée dans le reste de l’Union européenne. L’Allemagne est ainsi devenue le second pays en Europe – derrière la Lituanie – qui compte la proportion la plus importante de travailleurs pauvres.

    Près de 25 % de la population active, soit environ 7 millions de personnes, gagnent moins des deux tiers du salaire moyen national qui atteint 9,54 euros bruts de l’heure, selon l’Institut de recherche sur le marché du travail et les professions de Nuremberg (IAB).

    Dans des pays comme la Belgique, le Danemark ou la Finlande, cette proportion d’employés sous-payés ne dépasse pas 10 %. Cette étude rappelle aussi les énormes différences de revenus versés dans les différents pays de l’UE. Ainsi, au Danemark, le salaire horaire moyen s’élève à 15,80 euros alors qu’il ne dépasse pas 1,08 euro en Bulgarie.

    La paupérisation des employés allemands s’explique en grande partie par la libéralisation du marché du travail entamée par le chancelier social-démocrate (SPD) Gerhard Schröder.

    Depuis la mise en place des lois Hartz IV, près de 5 millions de personnes tentent aujourd’hui de survivre avec un “mini-job” payé 450 euros par mois ou un emploi assisté rémunéré 1 euro de l’heure.

    Ces emplois, censés remettre le pied à l’étrier des chômeurs de longue durée, plongent en fait le plus souvent leurs “bénéficiaires” dans une précarité salariée de longue durée.

    Sur les 6,1 millions de personnes qui touchent les subventions liées à Hartz IV, près de 2 millions deviennent en conséquence “presque totalement dépendantes des aides sociales versées par le gouvernement “, condamne la confédération syndicale DGB. Le “modèle allemand” ne manque pas de failles…

    lepoint.fr  

    http://fortune.fdesouche.com/316649-en-allemagne-le-marche-du-travail-samericanise#more-316649

  • Europe : En 2012, 5500 agences bancaires ont fermé

    Les banques de l’Union européenne ont fermé 5500 agences l’an dernier, soit 2,5% de l’ensemble de leurs réseaux.

    En 2012, 5500 agences bancaires ont fermé dans l’Union européenne (UE). Ces mesures portent à 20’000 le nombre des agences fermées dans le secteur depuis le début de la crise, en 2008.

    Le chiffre de 2012 marque un ralentissement de ce mouvement après les 7200 fermetures enregistrées l’année précédente, montrent les statistiques de la Banque centrale européenne (BCE). Entre la fin 2008 et la fin 2012, les banques de l’UE ont fermé au total 8% de leurs agences, ramenant leur nombre à 218’687, soit une pour 2300 personnes. L’an dernier, les pays les plus concernés par les fermetures ont été ceux qui sont dits «périphériques», les plus en difficulté.

    Grèce et Espagne

    La Grèce a ainsi fermé 219 agences, soit 5,7% de son réseau, notamment en raison des fusions au sein des banques locales. Cette tendance devrait se maintenir en 2013, le groupe Piraeus devant baisser le rideau d’une partie des 312 agences reprises en mars à des groupes chypriotes.

    En Espagne, ce sont 1963 agences qui ont mis la clé sous la porte en 2012, soit 4,9% du total. Et le chiffre des trois premiers mois de 2013 approche 700 selon les données publiées par la Banque d’Espagne.

    Le réseau d’agences irlandais s’est, quant à lui, réduit de 3,3% en 2012, et l’italien de 3,1%. En France, les banques n’ont fermé au total que 79 agences l’année dernière et la baisse sur quatre ans ressort à moins de 3%, alors qu’elle atteint 5% au Royaume-Uni et plus de 8% en Allemagne.

    Opinion publique

    L’Hexagone est le pays de l’Union qui compte le plus d’agences bancaires, avec près de 38’450 à la fin 2012, soit une pour 1709 personnes, un ratio qui classe la France juste dernière l’Espagne et Chypre.

    Certaines banques reconnaissent qu’elles ne ferment pas autant d’agences qu’elles le devraient, de peur de faire fuir certains clients d’une part, des retombées dans l’opinion d’autre part.

    Au Danemark, le nombre d’agences bancaires a chuté d’un tiers en quatre ans et d’un quart aux Pays-Bas depuis le début de la crise.

    Les seuls pays où les réseaux d’agences se sont développés l’an dernier sont la Pologne (4%), la République tchèque (2,3%) et la Lituanie (1,8%).

    BILAN   http://fortune.fdesouche.com/

  • LE DELUGE MEURTRIER DES LOIS

    Dans l'état actuel des choses telles qu'on ne voudrait pas qu'elles fussent la déferlante des lois ne s'arrête jamais. L'information coutumière, après les catastrophes ferroviaires ou autres énumérées, passe à la politique et c'est pour entendre que le gouvernement prépare des lois que l'on appelle aussi des textes.
    La publicité dans toutes ses formes est, d'ores et déjà, règlementée d'une façon épouvantable comme dans un corset. Cela ne suffit pas. La dernière nouveauté est que la publicité télévisée pourrait s'ouvrir à de nouveaux secteurs. Cette formulation est, en soi, un aveu terrible car cela signifie bien qu'avant elle ne pouvait pas s'exercer partout. Il y a eu des assises de l'audiovisuel en juin. Il est fréquent qu'un nouveau paquet de lois se prépare dans une telle parlotte ; les discoureurs verraient d'un mauvais œil que des textes compliqués ne viennent pas couronner la fête. Les nouveaux secteurs à ouvrir seraient les opérations de promotion des distributeurs ou les films. Cela rapportera 150 millions aux chaines. Toutefois, rien de pressé car le gouvernement arbitrera à la rentrée.
    L'on aperçoit très vite deux calamités venants de l'avalanche. A la rentrée le pouvoir arbitrera. D'ici là incertitudes et pannes dans tout projet  : l'incertitude est le pire ennemi de la richesse. Et puis, il y a des transferts d'argent prévus ; on va déshabiller Pierre au bénéfice de Paul : bonjour les combines.
    LES AMVAP
    Un autre exemple dramatique et actuel de la nuisance des lois est celui de la loi du 12 juillet 2010. Elle fait suite au deuxième Grenelle de l'environnement. Cette appellation pompeuse désigne des parlottes célèbres ayant acquis un statut quasi officiel. À leur suite de multiples lois apparaissent faisant déferler la ruine dans tout le corps social.
    Il existait les ZPPAUP qui sur d'immenses parties du territoire empêchaient de construire librement sauf à se soumettre à des exigences compliquées. Elles sont remplacées par les AMVAP : ou « aires de mise en valeur du patrimoine ».
    Mais la loi n'a aucune valeur s'il n'y a pas les décrets d'application et aux toutes récentes nouvelles ces décrets d'application sont parus. C'est une vraie jungle d'usines à gaz à pénétrer. En outre un décret d’application implique des circulaires, voire du contentieux. J'avoue ne pas savoir ou cela en est. Les projets ne peuvent se réaliser que si l'AMVAP est mise en place par la totalité des communes concernées : on imagine les formalités absurdes et nécessaires. Combien de projets ainsi gelés en France ? Mystère.
    LA PAUPERISATION
    Cette paupérisation est bien installée, tellement qu'avec l'habitude on finit par ne plus la voir. Mes lecteurs habituels savent qu'elle est due à l'action persistante des gouvernements de toutes tendances. Parmi les causes se trouve la déferlante des lois.
    Le sujet étant immense, citons seulement quelques aspects.
    Le manque de sécurité juridique, déjà dénoncé, est un obstacle considérable à la création de richesse et de ce fait un facteur de pauvreté. Les entrepreneurs seuls véritables auteurs de cette richesse sont particulièrement touchés. Il existe 61 codes avec 10 millions de mots et ces codes bougent à chaque instant. Certains d'entre eux comme le code du travail sont remplis d'interdictions de travailler. La jungle des lois est bourrée de contradictions. Les lois quelles qu'elles soient ne sont pas stables. Une foule d'organisations, notamment au niveau européen, peut les annuler ou les modifier. Certaines lois sont en conséquence dans une sorte de coma avancé.
    Et puis, pour couronner, l'arsenal est composé d'une vraie pyramide d'usines à gaz administratives. Les textes sont si obscurs qu'il faut s'accrocher pour comprendre. La ruine vient par le temps consacré à saisir. Elle s'invite aussi par les délais engendrés pour réaliser un projet, alors que la concurrence oblige à aller vite.
    EN FAIT POURQUOI ?
    D'ou vient ce vrai tsunami ?
    Nous sommes obligés de manger le pain amer de la démocratie frelatée que nous connaissons. L'élection présidentielle de 2012 s'est jouée à la marge comme souvent. Pour emporter le butin, les deux candidats se sont livrés à un festival de promesses. Toutes ces promesses aboutissaient à des « textes », terme qui devrait être banni du langage politique.
    Nous arrivons enfin au nombre des ministres. Les 40 personnages qui siègent autour de la table n'ont qu'un rêve : laisser une trace par un ou plusieurs beaux textes.
    In fine ,saluons les assemblées parlementaires. Les élus trouvent leurs légitimité et leur gloire à pondre des lois. Ils infligent à leurs concitoyens une double ruine. A leur propre et insolente richesse, s'ajoute l'activité qu'ils déploient pour la justifier.
    OÙ EST L'ISSUE
    Elle existe. Lors d'une élection présidentielle un candidat crédible s'engagerait à nommer 8 ministres pas plus : exit les sous ministres et secrétaires d'état. Parallèlement il promettrait l'arrêt du déluge des lois ; cela veut dire que le pouvoir appliquerait simplement les lois existantes qui suffisent à tout. Ce programme avec une communication adaptée ne pourrait que remporter les voix.
    En Suisse, les conseillers fédéraux qui sont les ministres ne dépassent jamais le nombre de sept. Il n'y a chaque année que très peu de lois nouvelles. Alors ?
    MICHEL de PONCINS  http://libeco.net

  • Chômage : les Français n’ont aucune confiance dans François Hollande

    PARIS (NOVOpress) – Le changement, c’est maintenant ? 84% des Français ne croient pas que François Hollande soit capable de faire baisser le nombre de chômeurs en France selon un sondage Ifop pour l’hebdomadaire Valeurs actuelles : 41% estiment que ce ne sera « probablement pas » le cas, 43% « certainement pas ». Seuls 14% répondent que cela se réalisera « probablement » et uniquement 2% « certainement ». Les sympathisant de l’UMP et du FN sont évidemment les plus sceptiques (respectivement 97% et 96% ne croient pas que François Hollande soit l’homme de la situation). Mais, même les illusions des sympathisants de gauche sont mortes : 65% ne pensent pas que le président atteindra son objectif.

     

    La proportion d’incrédules ne cesse de croître. En mai, 80% des Français jugeaient déjà l’inversion de la courbe des sans-emploi irréaliste, d’après BVA. En janvier, un premier sondage Ifop sur la question révélait 75% de pessimistes. Malgré les belles promesses de l’hôte de l’Elysée, le nombre des demandeurs d’emploi sans activité est reparti à la hausse en juin avec 14 900 nouveaux inscrits en métropole. L’Insee a annoncé que le chômage devrait continuer de grimper fin 2013 pour atteindre 10,7% en métropole, proche d’un record historique. François Hollande, un dirigeant socialiste coupé de plus en plus des réalités françaises.

    http://fr.novopress.info/

  • FMI : “Pas d’inversion de la courbe du chômage sous le mandat de François Hollande”

    « Etant donné la relance toujours hésitante de l’économie, le gouvernement devrait assouplir le rythme de l’ajustement », a estimé le Fonds Monétaire International (FMI), à propos de la France, dans son rapport annuel sur la situation économique du pays. Il exhorte le gouvernement de François Hollande à ralentir le durcissement de la pression fiscale l’année prochaine pour éviter une rechute économique, alors que le président français avait indiqué que l’on constatait le retour de la croissance.

    D’après le FMI, le taux de chômage (selon les critères du Bureau International du Travail) devrait dépasser 11,6% en 2014 et il ne devrait pas baisser en deçà de 10,6% pendant le mandat de François Hollande. « Si c’est ce sombre scénario qui se déploie, ce sera un véritable coup de massue politique pour M. Hollande. Il a demandé à la nation de le juger sur les résultats de ses efforts pour « inverser la courbe du chômage », estime Ambrose Evans-Pritchard dans le Daily Telegraph.

    Le FMI invite le gouvernement français à réduire les dépenses publiques pour baisser le déficit, plutôt que de créer de nouvelles taxes, qui « sont parmi les plus élevées sur le plan international et ont un effet négatif sur l’investissement et la création d’emplois ».

     

    En revanche, l’Organisation a félicité le président français pour ses réformes visant à réduire les cotisations sur les salaires et à donner plus de flexibilité aux entreprises pour adapter leur main d’œuvre et leur masse salariale, mais elle estime que ces changements ne permettront pas d’enrayer l’érosion de la compétitivité des entreprises. Depuis 1999, les salaires ont augmenté de 53% en France, alors qu’ils n’ont crû que de 35% en Allemagne. Cependant, l’Organisation indique que la nouveauté, c’est que la France est en train de perdre du terrain contre l’Italie et l’Espagne, et que cela pourrait entrainer des pertes de parts de marché. Les pays de l’Europe du sud, englués dans des crises très graves, ont entamé une « dévaluation interne » qui a conduit à une baisse des salaires induite par les taux de chômage dramatiques qu’ils connaissent, mais qui a favorisé leurs exportations, et ils constatent une amélioration du solde de leur balance commerciale.

    « De janvier 1999 à Avril 2013, la production française a baissé de 11,4% alors que la production allemande a augmenté de 32%. Nous voyons une érosion régulière de la capacité de production française. La profitabilité est tellement faible qu’il n’y a pas d’incitation à investir. C’est très inquiétant », observe Eric Dor, de l’école de commerce de Lille, l’IESEG.

    La dette publique française atteindra 95% du PIB l’année prochaine, mais elle pourrait grimper à près de 100% en cas d’absence de la reprise dans la zone euro, une hypothèse que le FMI juge très probable.

    Dans un article du Point, l’essayiste libéral Nicolas Baverez, qui a été auditeur à la Cour des Comptes, surnomme Hollande « le Gamelin de la guerre économique », en référence au Général Gamelin, le général français qui commandait l’armée française pendant la Seconde Guerre Mondiale et qui est à l’origine de sa débâcle. « À l’égal de Maurice Gamelin, François Hollande fait partie des hommes qui font plus de mal à leur pays par leur incapacité que nombre d’ambitieux. Son inaptitude à l’action et à la décision dans le monde réel promet non seulement notre économie à la faillite mais menace la République qu’il place à la merci du Front national et l’euro qu’il met dans les mains des marchés financiers ».

    express.be   http://fortune.fdesouche.com

  • Alpagué par une chômeuse, Hollande ne sait pas quoi répondre

  • Brave FMI : Peut mieux faire !

    COMMUNIQUÉ de presse de Jacques MYARD, Député UMP, Président du Cercle Nation et République

    Le rapport annuel du FMI sur la France rappelle à juste titre la nécessité d'effectuer des réformes fondamentales et structurelles, telle la réforme des retraites qui doit passer par un allongement du temps de travail ou celle des cotisations sociales qui pèsent sur le coût des salaires et, en conséquence, sur la compétitivité des entreprises.

    Ce sont là des évidences connues et acceptées par tous les esprits objectifs et honnêtes sauf par le gouvernement socialiste...
    Mais ce rapport ne manque pas de sel lorsqu'il fustige la réduction accélérée des dépenses publiques qui va directement freiner la croissance conformément aux nouvelles analyses menées par Olivier Blanchard sur le taux du multiplicateur de la réduction de la dépense publique. Les experts du FMI oublient un peu trop vite les icônes qu'ils ont adorées pendant des décennies, alors qu’ils ont dénoncé à l'envie la dépense publique comme l'ennemi public numéro un !
    Mais surtout le FMI ne va pas au bout de sa logique : il refuse de se rendre à l'évidence lorsqu'il constate le perte de compétitivité de la France, il ne dit mot du handicap structurel qu'est la monnaie unique qui est la principale cause de la perte de compétitivité des entreprises françaises ! Il se contente de prôner des mesures de dévaluation interne très largement insuffisantes pour regagner des marges de manœuvre, seule une dévaluation externe peut relever le défi de la compétitivité et de la relance économique.
    Le FMI demeure pétri d’idéologie, tout comme Bruxelles et Francfort, et continue de nier la réalité d'une monnaie unique qui est structurellement inadaptée à des économies divergentes et de niveaux très différents.
    Oui, la France doit faire des réformes structurelles et au premier chef l'euro qui étrangle son économie depuis plus de dix ans !¢
    Jacques MYARD
    Député UMP
    Président du Cercle Nation et République

    Le 6 août 2013  http://www.francepresseinfos.com/

  • Jean-Paul Gourévitch invité du Direct des Contribuables - l'émigration en France - juin 2013