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lobby - Page 1445

  • La Suède veut louer un luxueux navire de croisière pour y loger 1800 clandestins

    L’Ocean Gala de l’affréteur US Shipmanagers

    Une petite croisière gratuite en Suède ? Vous feriez bien de vous faire passer pour un clandestin fraichement débarqué… Voici la fiche technique du prochain hôtel pour les réfugiés de Suède : ici.

    Trouvé sur Le Point :  La Suède veut louer un luxueux navire de croisière et l’ancrer dans un port de la mer Baltique pour y installer près de 1.800 migrants, a-t-on appris jeudi auprès de l’Office des migrations.

    Un affréteur américain, US Shipmanagers, met à disposition l’Ocean Gala (anciennement MS Scandinavia et MS Island Escape), un navire construit en 1982 par les chantiers Dubigeon en France et transformé en hôtel flottant.

    « Le fournisseur doit trouver un port d’attache et le navire doit être expertisé » pour s’assurer qu’il satisfait certains impératifs de sécurité et de confort, a indiqué à l’AFP une porte-parole de Migrationsverket, Alexandra Elias.

    Des négociations sont en bonne voie, selon l’office qui versera 450 couronnes suédoises (48 euros) par passager et par jour à US Shipmanagers.

    La Suède manque de place pour loger les 163.000 demandeurs d’asile arrivés sur son sol en 2015. Faute de lits suffisants dans les centres d’accueil, des milliers d’entre eux sont hébergés dans des églises, des mosquées, des gymnases, des centres d’évacuation de la sécurité civile.

    http://www.contre-info.com/

  • Bébés bulgares à vendre : 10000 à 12000€

    Lu ici :

    ""Iliana est partie enceinte en Grèce. Elle est rentrée en affirmant avoir perdu son bébé à la naissance". L'explication ne trompe personne dans ce ghetto rom de Bulgarie: le nouveau-né a certainement été vendu de l'autre côté de la frontière.

    "Les faits sont très difficiles à prouver. Les femmes sont des victimes, mais souvent ce sont elles qui ont cherché à vendre un bébé, et elles ne coopèrent pas pour faire accuser les trafiquants", soupire Ivan Kirkov, chef du parquet de Bourgas (sud-est), préfecture au bord de la mer Noire.

    Le trafic de nourrissons a pris pied dans les ghettos rom de la région il y a une quinzaine d'années, mais touche désormais d'autres provinces comme celles de Varna (nord-est), Aïtos, Karnobat, Yambol, Sliven (sud-est) ou Kazanlak (centre).

    "Iliana est partie enceinte en Grèce (...) C'est le troisième bébé qu'elle vend", chuchote une femme d'Ekzarh-Antimovo, un village rongé par la misère, à 40 kilomètres de Bourgas. [...]

    "Trois ou quatre trafiquants tiennent le marché grec", vendant "5-6 bébés par mois", y affirmait Plamen Dimitrov, un Rom de Bourgas chargé du transport des mères à Athènes, citant le cas d'une femme ayant vendu huit enfants. Le chef de réseau empoche selon lui 12.700 euros par transaction, dont 3.500 euros destinés à la mère biologique, somme conséquente en Bulgarie où le salaire moyen est de 470 euros par mois. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Madame Taubira ferait bien d'entendre les murmures de la jeunesse qui veillait sous ses fenêtres

    6a00d83451619c69e201b7c816eaba970b-800wi.jpgDans une tribune parue dans Valeurs Actuelles, Guillaume Peltier (LR) écrit :

    "[...] Les trop longs mois de présence de Madame Taubira Place Vendôme auront au moins eu cette vertu : elle aura pu découvrir, soir après soir, passées les immenses manifestations de rue, cette jeunesse de veilleurs qui murmure, dans le silence et dans le froid, une volonté farouche de garder précieusement ce qui dure vraiment.

    Il n'est pas certain que cette jeunesse, pourtant large d'esprit, trouve dans le manifeste de l'ex-Garde des Sceaux les réponses à ses attentes. Car Madame Taubira promeut la culture de l'excuse quand la jeunesse exige la responsabilité ; elle suscite le communautarisme et la division, quand la jeunesse a soif d'union nationale ; elle détruit les bases qui font une civilisation, quand la jeunesse ne veut que bâtir du neuf, en s'appuyant sur ce qui est solide, selon le mot si juste de Churchill : celui qui ignore le passé court le risque de le revivre indéfiniment...

    Non, plutôt que d'écrire des murmures à une jeunesse imaginaire,Madame Taubira ferait bien, désormais, d'entendre les murmures de la jeunesse bien vivante et bien réelle qui veillait sous ses fenêtres. Et qui continue de veiller sous les fenêtres de toute une classe politique qui peine encore à bien comprendre les valeurs d'avenir qu'elle porte en elle. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « La désinformation » Trois questions à François-Bernard Huyghe

    Ex: http://www.iris-france.org

    2324830300.gifDocteur d’État en sciences politiques, François-Bernard HUYGHE est directeur de recherche à l’IRIS. Il répond à mes questions à l’occasion de son dernier ouvrage « La désinformation : les armes du faux » paru aux éditions Armand Colin, dans la collection Comprendre le monde.

    La désinformation n’est pas un phénomène nouveau. Prend-elle plus d’importance et de nouvelles formes aujourd’hui ?

    On pratique la diffamation, la ruse, l'intoxication, la manipulation, etc. depuis au moins l'Antiquité (en tout cas, on écrit là-dessus depuis vingt-cinq siècles). En revanche, la désinformation apparaît dans les dictionnaires soviétiques et pas avant les années 50. En tant que stratégie visant à "fabriquer" de faux événements - généralement des crimes ou complots attribués à l'autre camp comme fabriquer le virus du sida dans un laboratoire secret - et comme façon de répandre la fausse nouvelle par les mass-médias, comme si cela venait de source neutre, elle est une arme de guerre froide typique et souvent un travail de services secrets.

    Mais après la chute du Mur de Berlin, et à l'ère des télévisions par satellite, les États-Unis ou le camp occidental, utilisant parfois des sociétés privées d'influence, ont montré leur capacité à diaboliser les Saddam Hussein, les Ceausescu, les Milosevic et autres avec de véritables mises en scène de « Grand Guignol ». S'ajoute, depuis les années 90, voire avant, une désinformation à but économique avec de fausses révélations sur les dangers d'un produit, de faux mouvements de protestation "sociétale" (astroturfing), de faux messages, etc. pour déstabiliser des concurrents.

    Internet et surtout les réseaux sociaux "démocratisent" la désinformation. Chacun peut fabriquer de pseudo messages ou de pseudo images et les injecter sur la Toile. Surtout, les réseaux sociaux permettent de rassembler des communautés de conviction (ou de préjugés) qui partagent, argumentent et embellissent le faux. Du coup dès qu'un sujet devient très sensible (guerre, débat "de société", thème clivant) vous êtes certains de trouver en ligne des versions alternatives de la réalité, avec "preuves", souvent en images, démontrant des mensonges des médias classiques ou des autorités. Puis décryptage des falsifications ou erreurs des précédents et ainsi de suite en "mille-feuilles".

    Sous couvert de dénonciation du « complotisme », vous estimez qu'on essaie parfois d’empêcher une lecture critique du pouvoir. Pouvez-vous développer ?

    J'ai écrit depuis des années sur les mécanismes des théories du complot : découvrir partout des coïncidences troublantes, tout expliquer par les intérêts d'un groupe tout-puissant, hyper--rationnaliser ce qui ressort du hasard, tout ramener à un pouvoir conscient et diabolique, etc. Donc pas question de défendre les illuminés qui croient que les extra-terrestres ou les Illuminati nous dirigent, ou ceux qui réduisent l'Histoire du monde à l'action occulte d'un petit peuple ou d'un gros service secret. Mais à force de galvauder la dénonciation du « complotisme » et à utiliser le terme pour imposer le silence à un contradicteur, on court deux risques :

    ‒ L'anti-intellectualisme d'amalgame qui aboutit à qualifier Bourdieu, Chomsky ou d'autres de complotistes : réduire toute théorie portant sur les effets de la structure à une paranoïa, ce qui dispense d'une vraie critique de la critique.

    ‒ L'effet boomerang : à trop dénoncer les « complotistes » comme des comploteurs qui tromperaient les naïfs, surtout les jeunes, par des mensonges et des techniques, bref, à les juger sur des intentions supposées, on finit par donner l'impression qu'il y a une vérité officielle des dominants. Si nous devions être obligés de choisir entre "Ça n'a rien à voir ; qu'allez-vous imaginer ? Il n'y a pas d'alternative à la vision réaliste et pragmatique des élites" et "On vous ment, c'est de la faute de ....", ce serait déprimant. Par ailleurs, il faudrait quand même s'interroger sur les causes de ce scepticisme de masse qui fait que des millions de gens sont prêts à tout croire sauf ce que leur disent les médias "classiques", la classe politique et les experts.

    Il ne s'agit pas d'être "centriste" en disant quelque chose comme "il faut croire généralement le gouvernement et les médias mais regarder de temps en temps les idées alternatives" ; il faut maintenir une nette séparation entre le droit à la contestation ou à la lecture critique et, d'autre part, l'attitude des complotistes ; ils réduisent tous les faits, décrétés suspects ou symptomatiques, à un autre fait, carrément impossible celui-là : une intelligence supérieure qui planifie tout et trompe tout le monde (sauf le complotiste qui a relevé les indices surabondants). C'est donner trop de signification au chaos du réel. Leur croyance en ce fait « explique-tout » est stupide. La confrontation des théories sur l'interprétation du réel est indispensable.

    Face à la désinformation, le citoyen est-il mieux armé aujourd’hui qu’auparavant ?

    Si un citoyen exemplaire veut faire l'effort d'apprendre une méthodologie pour remonter aux sources primaires d'une information, évaluer les réseaux par lesquels elle passe, comprendre quelle intention notamment idéologique guide ses propagateurs... Si ce citoyen apprend à maîtriser des outils techniques, comme des logiciels qui aident à trouver l'origine ou la date d'une image, s'il compare à d'autres sources dans d'autres langues ou d'autres pays... S'il est assez honnête pour admettre qu'il y a des faits qui contredisent ses préjugés ou qu'il peut y avoir mensonge des deux côtés. S'il est assez malin pour profiter des sites de décryptage et d'analyse, mais en même temps pour comprendre qu'il existe de la "métapropagande" (le fait de dire que tout ce que dit l'autre est propagande et désinformation) et que renvoyer à un chiffre ou à une source "officiel" n'est pas prouver. Si...

    Nous pourrons lui dire, comme dans le poème de Kipling, "tu seras un homme mon fils". Dans tous les cas, ce citoyen vertueux aura eu du temps et du courage. D'où un paradoxe : plus l'information est surabondante et gratuite (notamment en ligne où l'on peut recueillir tous les points de vue et toutes les versions), plus il en coûte de s'informer, sinon en argent, au moins en termes d'efforts et d'autodiscipline.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • « Comme à la veille de la Première Guerre mondiale »

    Initiée par le président socialiste du parlement européen, Martin Schulz validée avec bienveillance  par « la justice » alors  aux ordres de Christiane Taubira, la persécution judiciaire du FN, en l’espèce l’abracadabrantesque enquête ouverte sur les assistants parlementaires des députés européens frontistes, s’est poursuivie hier. Bruno Gollnisch  présent sur place pour une réunion l’a constaté «avec  effarement», le siège du FN à Nanterre a été perquisitionné par une vingtaine de policiers mais aussi les bureaux  de Jean-Marie Le Pen et les domiciles de certains assistants ou ex assistants parlementaires. Rappelons l’objet, le prétexte du courroux de nos adversaires et de ce déploiement de force en pleine menace terroriste et état d’urgence: lesdits assistants sont «soupçonnés d’œuvrer au bénéfice exclusif du FN en France, alors qu’ils sont rémunérés par l’institution européenne».

    Une manière aussi pour le pouvoir d’assimiler le FN aux affaires qui éclaboussent  toujours la  droite avec la nouvelle mise en examen mardi   de Nicolas Sarkozy  pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Pour ne rien dire du dernier rapport accablant de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France, traitant de la gestion de la ville de Levallois-Perret par le très républicain couple Balkany qui fait état, dans cette commune la plus endettée de France (par habitants), d’un «oubli» de 117 millions d’euros dans les comptes entre 2007 et 2013…

    Un  sujet qui paraît  anecdotique après le nouveau sanglant  attentat, attribué immédiatement  aux kurdes ou aux islamistes, qui vient d’endeuiller Ankara (Turquie), à  quelques heures du sommet, de nouveau désigné comme « crucial »  qui réunira  aujourd’hui à Bruxelles les 28 dirigeants des pays  européens  et s’achèvera demain.

    Il y sera traité bien évidemment de la manière de stopper  les velléités d’indépendances  des uns et des autres sous la pression des opinions publiques de plus en plus anti-bruxelloises. Plus spécifiquement et officiellement, de la manière d’éviter le départ du Royaume-Uni de l’UE (Brexit) par la satisfaction éventuelle des exigences britanniques (restriction des prestations sociales aux ressortissants européens travaillant en Grande-Bretagne, meilleur contrôle sur la gouvernance économique bruxelloise pour les Etats qui ne sont pas dans la zone euro…) avant le référendum prévu outre-manche cet été…

    Présidant ce sommet en tant que président du Conseil européen, l’ex Premier ministre polonais Donald Tusk a (sur)joué la carte de la dramatisation : «Nous avons des divergences sur certains points politiques et je suis parfaitement conscient qu’il sera difficile de les surmonter(…). Après mes consultations ces dernières heures, je dois l’avouer franchement: il n’y a toujours pas de garantie que nous parviendrons à un accord.»

    C’est en fait la possibilité offerte au peuple de donner son avis qui fait craindre le pire au très atlantiste M. Tusk : le Brexit selon lui « remet aussi en question l’avenir de l’Europe. Je crains que ce référendum ne devienne un modèle très attrayant pour certaines personnalités politiques qui souhaitent atteindre des objectifs personnels et internes. En réalité, j’en connais déjà certains qui copient ce modèle pour souligner leur indépendance vis-à-vis de Bruxelles.»

    Autre question essentielle qui sera débattue lors de ce sommet, et elle l’est particulièrement pour les peuples européens qui se détournent de cette Union européenne là, celle des flux migratoires, «exode» de migrants en direction de l’Europe qui pourrait    durer «des années» pronostiquait Donald Tusk.

     Face à des  opinons publiques vent débout et qui constatent le cauchemar que vit actuellement l’Allemagne et les Allemands, les gouvernements européens ne se sont   pour l’instant répartis que  500 réfugiés sur le total de  160 000 qu’ils avaient promis de se «distribuer» l’été dernier.  C’est aussi l’avantage pour nos compatriotes  d’avoir un FN premier parti politique de France, les socialistes au pouvoir ont reculé et n’ont pas osé adopter le principe défendu par Angela  Merkel d’un « mécanisme permanent de répartition » des immigrés,  en coopération  avec laTurquie!

    C’est pourtant encore et toujours l’agitation des peurs, la  carte du chantage sur le thème  « c’est nous ou le chaos » qui est brandie par les européistes qui martèlent qu’hors cette UE  bruxelloise mortifère  il n’y a  point  de salut.

    Dans ce domaine, M Tusk est passé maître. Discourant devant les responsables locaux du Comité des régions à Bruxelles le 10 février il affirmait ainsi : «Je suis tout à fait conscient que la crise de la migration et le débat sur le Brexit reviennent à se demander comment survivre dans notre tradition de démocratie libérale. Comment survivre au radicalisme et à l’extrémisme», « Je ne veux pas faire dans le sensationnalisme, mais vous voyez ce que je veux dire. « Nous sommes comme à la veille de la Première Guerre mondiale. C’est vraiment une analogie parfaite, selon moi ».  

     Peut-être (quand bien même la  menace n’est pas celle d’un affrontement entre Européens)  mais la faute à qui ? Certainement pas de ceux qui ont avert,i depuis des décennies, sous les quolibets et les ricanements,  de l’aveuglement de nos élites devant les  des dangers d’un radicalisme,instrumentalisé par les  adversaires  de notre continent, de notre civilisation ,   dirigé contre les nations européennes et porté par une vague migratoire, démographique sans précédent

    « C’est facile de rejeter la faute sur l’UE dans cette crise» disait encore le président du Conseil européen. « Je crains que ce soit l’instrument le plus utile pour les eurosceptiques, qui veulent prouver à quel point l’UE est vulnérable aujourd’hui ».

    Monsieur Tusk se trompe. Ce n’est pas faire preuve de  facilité mais de lucidité que de dénoncer les travers d’une construction  bruxelloise dont le FN a été le premier a percevoir les failles, les dangers, les travers et le totalitarisme latent s’exerçant  envers  les défenseurs des patries et des peuples libres. Députés nationaux, patriotes, souverainistes contre lesquels Martin Schulz affirmait en 2007 qu’il fallait dresser « un cordon sanitaire».

    Elus frontistes qui continueront à clamer haut et  fort  leur refus des évolutions européistes,  de l’inféodation de nos souverainetés et indépendances nationales à Big brother. Ce que le think tank d’obédience socialiste Europanova avouait avec plus de franchise que les dirigeants des  partis bruxellois : « Malgré une dynamique chaotique, l’Europe demeure le seul laboratoire concret d’une future gouvernance mondiale… ».

    http://gollnisch.com/2016/02/18/comme-a-la-veille-de-la-premiere-guerre-mondiale/

  • Calais, la jungle

    Calais, ville en France et frontière qui protège le Royaume-Uni. Calais, ses habitants, désespérés. Calais, symbole d’une invasion qui ne dit pas son nom. Calais, sa jungle.

    Un reportage de Charlotte d’Ornellas.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/calais-la-jungle,239214

  • Éric Zemmour : « Nos agriculteurs n'ont même pas l'élégance de mourir en silence »

    Il est indéniable que les paysans français sont largement responsables de leur situation actuelle. Ils n'ont pas su mesurer les risques et les conséquences à long terme du processus dans lequel ils ont été et se sont engagés, depuis déjà bien longtemps. Ils ont vécu des drogues de l'assistanat et de la manne des aides et des subventions. Elles leur ont tenu lieu de politique. Ils n'ont pas su en définir une, originale et forte, qui les eût tiré du piège de la mondialisation et de la concurrence sans limite des moins-disants planétaires. Les Pouvoirs-Publics y gagnaient la tranquillité, la paix sociale, la conformité aux plans européens de soumission de nos agricultures à la libre-concurrence mondiale, comme dogme absolu. Ils en paient, eux aussi, aujourd'hui, les conséquences. Mais par delà le sort des agriculteurs français eux-mêmes, se profile pour nous le constat d'une terrible perte de substance et de qualité pour la société française tout entière et, comme on dit aujourd'hui, son modèle civilisationnel. Sans compter le coût économique des emplois perdus ou non remplis, en très grands nombre, des divers abandons d'activité, et des importations qui sont et deviendront de plus en plus considérables. Zemmour suggère ici, à l'inverse de ces politiques suicidaires, que l'agriculture française ne pourra se sauver, puis, progressivement, reconstituer sa force, qu'en menant une politique de production de haute qualité, inverse de celle des marchés mondialisés, et en exigeant de l'Etat la mise en œuvre d'une politique de normalisation qui imposerait aux grands acheteurs français de produits agricoles, publics ou privés, et aux institutions consommatrices, de strictes règles d'achat. Est-ce impossible ? Nous ne le croyons pas. Sauf absence persistante de toute volonté politique. C'est à peu près ce qu'en termes ironiques, Eric Zemmour nous semble préconiser dans cette chronique.  LFAR  •  

    Le résumé de RTL 

    La colère des agriculteurs ne faiblit pas, affolant le gouvernement, qui s’efforce de réagir. Pour l'instant en vain. "C’est de leur faute. Pas assez gros, pas assez compétitifs, pas assez intégrés. Mal positionnés, mal organisés, mal mondialisés. Les agriculteurs français ont tout faux. Les agriculteurs français sont mauvais. Les agriculteurs français n’ont que ce qu’ils méritent. Ils croulent sous les dettes, ils liquident, ils se suicident. Et ils n’ont même pas l'élégance de mourir en silence !". C'est ainsi qu'Éric Zemmour relaie les admonestations entendues à l'encontre du monde paysan. "Ils n'ont pas compris que la concurrence est saine, qu’il est bon de mettre en rivalité des agriculteurs français avec les latifundia brésiliennes qui emploient des ouvriers misérables ou avec des immenses exploitations nord-américaines où il n’y a pas un homme à perte de vue", dit-il ironiquement. "Heureusement, les technocrates de Bruxelles, eux, savent ce qui est bon pour eux et pour nous", lâche-t-il sur le ton acide de la plaisanterie.
    "Ces ringards n’apprécient pas non plus la sagesse de la diplomatie française qui a sanctionné la Russie pour son attitude en Ukraine, mais n’avait pas prévu que les Russes se vengeraient sur notre lait ou sur notre porc ?", poursuit-il. "Les agriculteurs français semblent même exaspérer leur ministre Stéphane Le Foll. Fatiguer un ministre comme ça, c’est vraiment impardonnable", conclut-il de manière caustique.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La droite la plus bête du monde

    De Pierre Baudouin dans Les 4 Vérités :

    "[...] La question prioritaire n’est évidemment pas la question des alliances d’appareils partisans. Je peux très bien comprendre le « ni UMP, ni PS » du FN, comme je peux comprendre le «ni FN,ni PS»del’UMP. Mais ce ne sont là que des slogans électoraux sans aucune portée programmatique. Et qui ne résolvent donc pas la question prioritaire : que voulons-nous pour la France ?

    De part et d’autre, les dirigeants FN et PS nous disent qu’ils veulent remettre la France « sur les rails ». C’est donc qu’elle a déraillé. Et, si elle a déraillé, c’est bien du fait de l’hégémonie culturelle de 68.

    Contrairement à beaucoup d’observateurs, je ne suis nullement choqué que le FN veuille sortir de l’euro. J’étais défavorable à la création de cette monnaie unique ; je serais ravi que nous l’abandonnions. Mais, si l’on nous « offre » la sortie de l’euro pour redonner au pouvoir politique la possibilité d’utiliser l’inflation, très peu pour moi ! Car l’inflation, c’est du vol pur et simple – et hypocrite en plus !"

    Il n’y a qu’une façon de sortir de l’euro conformément aux intérêts de la France, c’est de le faire tout en redressant les comptes publics. Sinon, nous quitterons la tutelle de la BCE pour tomber sous la tutelle des marchés financiers. Franchement, je ne vois pas où serait le progrès.

    Oui, j’ai été déçu, car il me semblait que les élections départementales et régionales avaient montré clairement que le FN ne pouvait pas gagner sans s’allier. Et cette alliance – quoi qu’en disent les brillants intellectuels – ne peut être qu’une alliance au service de la restauration de la France, c’est- à-dire aussi une alliance contre le socialisme.

    Quand j’entends le FN « nouvelle vague » nous dire, au sortir de ce séminaire, qu’il ne va rien changer, je me dis que nous avons décidément la droite la plus bête du monde.

    Et, quand j’entends M. Philippot défendre nos PME, tout en réclamant une 5e branche de la Sécurité sociale pour la dépendance (vieux rêve socialiste que l’UMP avait déjà failli réaliser!), je me dis que l’incohérence a de beaux jours devant elle. Personnellement, je reste persuadé qu’un candidat de redressement national pourrait tout à fait gagner. Mais à la condition de ne pas cracher sur d’autres mouvements favorables au redressement national (car le second tour ne peut pas se gagner sans alliance). Et à la condition de préférer la cohérence et le courage à la démagogie."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'Union européenne contre l'Europe

    Non seulement l’Union européenne est antidémocratique et antinationale, mais elle ne défend même pas les intérêts fondamentaux de ses membres. Par bien des côtés elle est au service des États-Unis et des transnationales. Raison de plus pour la combattre.

    Quel intérêt pour les membres de l'Union Européenne (UE) de favoriser une immigration de masse, de pousser à l'adhésion de pays hors de l'Europe - la Turquie - et de négocier un traité de « libre-échange » nocif pour les modèles sociaux, environnementaux et économiques européens ? Poser la question, c'est déjà y répondre : l’UE joue contre son camp et en faveur des intérêts américains et des sociétés transnationales.

    Le fait est établi, Schuman et Monnet, pères fondateurs de la Communauté européenne, étaient soutenus et appointés par l'ACUE, une émanation de la CIA financée par la grande industrie et la banque américaine. Ce comité cherchait avant tout à arrimer l'Europe aux États-Unis et à ses intérêts économiques. C'est donc dans l’ADN de la technostructure européenne que d'être complaisante vis-à-vis des intérêts américains.

    Sur le plan stratégique, la volonté de la commission européenne, contre celle des peuples et de bien des États, d'intégrer la Turquie en est un exemple frappant : hors de l'Europe géographique , culturellement différente, la Turquie a de plus des intérêts géopolitiques tournés vers l'Asie Centrale. Mais, membre-pivot de l'OTAN, le pays bénéficie de la permanente pression des États-Unis sur l'UE en faveur de son adhésion et la Commission obtempère docilement, malgré l'opposition de la plupart des peuples et des États européens.

    La soumission, c'est l'ADN de l’UE

    Quant à la vague migratoire qui nous frappe, il est certain qu'elle ne profite pas plus aux peuples européens qu'aux migrants. Pourtant, Bruxelles l'encourage au nom de la compassion droits-de-l'hommiste. Derrière ce joli paravent, par la pression à la baisse sur les salaires, par l'affaiblissement des normes sociales et culturelles dans les pays-hôtes qu'elle induit, elle favorise avant tout les groupes transnationaux. Ils y voient en effet la création de salariés moins chers et de consommateurs plus dociles. L'intense lobbying des organisations patronales en faveur de l'immigration n'a pas d'autre raison. Frappant aussi de voir l'action de Google, qui vient de financer l'achat de 15 000 ordinateurs pour les migrants en Allemagne...

    Google participe aussi activement au lobbying en faveur du traité transatlantique (TTIP/TAFTA). Elle fait même partie des 10 entreprises qui injectent le plus d'argent dans le lobbying en faveur du traité. De l'argent bien placé quand on sait que 83 % des réunions préparatoires entre Cecilia

    Malmstrom, commissaire européen en charge des négociations et les lobbies se sont tenues avec des représentants des firmes privées... Peu de place pour les groupes d'intérêt public, donc. C'est cette même Cécilia qui a déclaré solennellement : « Je ne reçois pas mon mandat des peuples européens ». Au moins est-elle lucide.

    TAFTA, le cheval de Troie des USA en Europe

    Et en effet, les peuples en questions sont soigneusement tenus à l'écart des négociations du mégatraité de libre-échange, voire simplement ignorés, comme les 32 millions de signatures collectées par Stop TAFTA, en faveur de l'arrêt des négociations.

    Il faut dire que le TAFTA vise rien de moins que de mettre à bas (pardon, « harmoniser ») les « barrières non tarifaires » que sont les normes sociales, environnementales, alimentaires, techniques... et ce même en amont de leur discussion par les parlements nationaux (« coopération réglementaire »). Mieux, le TTlP prévoit des tribunaux d'arbitrage privés. Ces instances seraient en mesure de condamner les États pour le manque à gagner que leurs décisions politiques pourraient causer aux multinationales. En résumé, le TTIP aboutirait à un dramatique abandon de souveraineté de la part des États, au profit des multinationales.

    Pas étonnant que les États-Unis, où sont basées les plus importantes entreprises transnationales... et la Commission imposent le secret le plus total sur ces négociations, y compris aux parlementaires européens ou nationaux, qui n'auront que le droit d'approuver ou rejeter en bloc le traité. Il est significatif que les parlementaires français qui veulent consulter les documents relatifs à la négociation du TAFTA doivent se rendre à l'ambassade américaine à Paris, où on peut éventuellement leur accorder cette faveur. Si ce n'est pas de l'inféodation...

    Richard Dalleau monde&vie 3 février 2016