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lobby - Page 2214

  • On a aboli l’esclavage, et bientôt, on abolira le mariage gay

    Fabien, porte-parole officiel des Hommen, déclare :

    "Le groupe s’est monté après le 24 mars, quand on a entendu Manuel Valls parler de casseurs et de débordements". "On a compris que malgré 1,4 million de personnes dans la rue, on n’aurait aucune réponse à part celle de la violence, que François Hollande n’en avait rien à faire de la démocratie". 

    Les Hommen revendiquent leur "totale indépendance". Une équipe de coordination s'occupe d'éplucher les profils internet des volontaires afin d'empêcher toute participation de personnes "marquées par un mouvement politique de gauche ou de droite, par La Manif pour tous, le Printemps français et autres veilleurs".

    "Nous nous battrons jusqu’à ce que la loi Taubira ne soit plus qu’un mauvais souvenir pour la France".

    "Ce n'est pas extrémiste mais réaliste". "Quand un gouvernement n’écoute pas son peuple, on glisse vers le totalitarisme, c’est comme ça qu’ont commencé l’URSS et l’Allemagne d’Hitler, dont je rappelle qu’elle était nationale socialiste". "On a aboli l’esclavage, on a aboli la peine de mort, et bientôt, on abolira le mariage gay, c’est ça la marche de l'histoire."

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  • Taubira, la récidiviste ?

    Le duo police-justice est un des airs les plus connus de la cinquième République : le ministre de l’Intérieur fronce le sourcil, veut terroriser les terroristes, s’en prendre aux sauvageons et à la racaille, les traiter au Kärcher, tandis que celui de la Justice brandit la hiérarchie des normes au sommet de laquelle la déclaration garantit l’État de Droit.

    À l’époque où Sarkozy était ministre, le ténor de la place Beauvau l’emportait. Quelque soit sa volonté de ressembler à son prédécesseur, Manuel Valls qui a dû reconnaître la montée de la délinquance, notamment pour les cambriolages et les vols, s’en tient à la répétition impuissante du mot « inacceptable ». Voilà toute sa réponse lorsque plusieurs centaines d’habitants d’un quartier prétendent contester le contrôle d’identité parfaitement légal d’une femme en niqab et justifier la violence du mari à l’encontre des représentants de l’ordre. À Trappes, comme ailleurs, la République n’est désormais plus partout chez elle. Et c’est dans ce climat que la terrible Christiane Taubira concocte une loi laxiste pour éviter la prison, école de la récidive à ces chers délinquants, victimes de l’injustice sociale, qui ont déjà peu l’habitude d’y aller avant un certain nombre de récidives, justement. Dans le duo, elle a depuis longtemps pris le pas sur son partenaire pour imposer l’idéologie au pragmatisme. [...]

    Christian Vanneste - La suite sur NdF

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  • Un nouveau fiasco pour le lobby gay !

    Après le flop du « salon du mariage gay » et celui de la « Gay Pride » à Paris, si le message n’est toujours pas compris, la minorité que constituent les invertis dégénérés se ridiculise une nouvelle fois à Marseille, lors de l’Europride !
    Même si les organisateurs tentent désespérément de mettre cet échec cuisant sur le compte de la ville, les faits n’en sont pas moins là : cérémonie d’ouverture annulée, concerts déprogrammés, stands déserts, et l’idée d’une cérémonie devant initialement marier 2013 invertis a elle aussi subitement disparue de la circulation ! Les merdias annoncent donc la présence de 50 000 personnes (un grand maximum) pour un rassemblement prévu à l’origine pour en accueillir huit fois plus !
    « Un comble pour une opération censée donner aux LGBT l’occasion de se montrer et de démontrer de quoi ils sont capables. Le problème s’est présenté dès la cérémonie d’ouverture: «Il était difficile de distinguer, au milieu des nombreux touristes, la poignée de militants et de sympathisants de la fierté homosexuelle finalement rassemblés sur le toit-terrasse», constatait alors l’AFP. Il ne se passe pas grand-chose, décrit un témoin. Comme il n’y a personne, ça donne une impression de vide.
    Des soirées festives initialement prévues pour accueillir plusieurs milliers de personnes ont dû se contenter de quelques centaines de d’invertis. Un autre atelier, consacré aux femmes et au BDSM, a été annulé car personne n’est venu » explique le magazine Yagg. Et pourtant, ce n’est pas le soutien qui manque : la LGP (Lesbian and gay parade) a touché une aide de « seulement » 260 000 euros selon l’observatoire des subventions. Quand à la parade finale, censée rattraper le tout avec la présence de 130 000 personnes, elle achève parfaitement ce bide monumental avec seulement 7500 personnes ! (direct matin) Alors, à l’heure où le gouvernement n’a pour préoccupation que la légalisation du pseudo « mariage » homosexuel, de la PMA, de la GPA, qu’il veut « s’ouvrir » au gender et qui sait encore quelles autres aberrations, en quoi ce fiasco est-il plus significatif que les autres ? Principalement parce qu’il s’agissait d’un rassemblement européen ! Et vous la dictature des minorités, vous y croyez ?

    Marie de Remoncourt  http://www.contre-info.com/

  • Lettre ouverte à un député qui a le courage de proposer une réforme du code de la nationalité, par ALCESTE

    Je crois, Monsieur le Député de la Nation, que nous sommes déjà en guerre civile ; d'ailleurs les récents propos de MM. Berger et J.P. Michel montrent que certains s'emploient à l'entretenir par doses homéopathiques, et que sous ces "évènements  spontanés" se dessine le test : jusqu'où les "souchiens "et les "forces de l'ordre" supporteront-ils provocations, insultes, agressions, mensonges, incendies de voitures, caillassages, sabotages ? Attentats ?...
    Vous   proposez, enfin de  changer les règles d'acquisition de la nationalité ? OUI, mais cela commence par supprimer le droit du sol.
    Nationalité par le mérite, OUI.
    Par le sang versé, OUI.
    Par simple occupation des lieux, NON.
    Et puis ce mot de communautarisme ne convient plus désormais : nous avons bien une communauté chinoise, mais retirée, décente, respectueuse de nos lois (pour l'instant, le mauvais exemple est contagieux, les Roms n'étaient pas naguère si revendicatifs...)
    Et encore dans les grandes villes des communautés provençales, auvergnates, gasconnes, un tantinet folkloriques, au souvenir du "petit pays ", mais Françaises avant tout, pro patria.
    L’islam fut  un envahisseur, l'Histoire le prouve : aujourd’hui  nous sommes envahis. Je dis envahis, pas encore "occupés".
    Mais vient le moment où le plus fort impose sa loi, Jean de La Fontaine l'a écrit. C'est un jugement de fait, pas un jugement de valeur.
    Vous ne réussirez probablement pas à obtenir la création d'une Commission d'enquête sur les dérives communautaristes, et encore moins, pour l’instant, un projet de loi pour refondre le code de la nationalité ; je crains même le passage en force, comme pour la loi Taubira, du vote des étrangers.
    Cette mesure de sécurité aurait dû être prise par N.Sarkozy ; il avait assez de culot , si j'ose dire, pour le faire.
    Merci pourtant pour votre initiative. Au moins aurons-nous eu le plaisir de lire cela sous la plume d'un élu de notre pays, nous qui n'avons plus d'estime pour le plus grand nombre, et d'avoir eu le courage de la rendre publique.
    Et je persiste : nous sommes déjà en guerre civile, sentiment généralisé. Insidieuse, mais guerre civile quand même.
    Mais… quelle police, quelle armée nous défendront ? Peau de chagrin déjà  sous les précédents présidents, et par leur indifférence à  notre territoire et à notre identité.
    Ceci est un mot inconvenant, je le sais, mais alors pourquoi avons-nous tous une carte d'identité ?
    Devrons-nous former des milices pour protéger nos vies ? Notre reste d'aviation viendra-t-il nous sortir de nos réduits ? Vous avez trop lu le "Camp des Saints ", me direz-vous ? Mais avec gpa, pma et euthanasie, nous vivons déjà le "Meilleur des mondes".
    Avec mes sentiments les meilleurs, Monsieur le Député.

  • Racailles de Brétigny : de quel côté sont Valls et Taubira ?

    Des policiers ont trouvé des SMS explicites dans le portable de jeunes interpellés le jour du drame. Une enquête doit être menée pour savoir si les victimes du déraillement du train ont bien été volées.

    Les forces de l’ordre ont-elles été « caillassées » à Brétigny, comme elles l’affirment, ou simplement accueillies « de façon un peu rude », selon l’expression du ministre des Transports, Frédéric Cuvillier ?

    Y a-t-il eu « un vol ou deux », comme le concède la préfecture de l’Essonne, ou bien de véritables « scènes de pillage » ? Un rapport de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS), révélé jeudi par Le Point , évoque non seulement des « jets de projectiles » après le déraillement du train, mais aussi des « vols d’effets appartenant aux victimes ». Une « réalité sans doute dérangeante pour les autorités », mais confirmée par deux syndicats aussi différents qu’Alliance (classé à droite) et l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa, classé à gauche). Des policiers « scandalisés qu’on puisse remettre en cause leur parole » et outrés d’avoir vu leurs agresseurs repartir « en vainqueurs »…

    Selon ce rapport, les CRS ont dû repousser « des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles ». [...]

    Le Figaro

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  • Homosexualisme et liberté d'expression : divorce à l'italienne

    En Italie, la liberté d’expression bientôt prise en otage par le lobby gay

    Le 26 juillet prochain sera examiné un projet de loi contre l’« homophobie » au Palais Montecitorio.

      Au delà des – légitimes – redéfinitions des peines prévues pour violence ou discrimination à l’encontre des personnes homosexuelles, le projet prévoit surtout d’introduire dans la législation italienne la notion « d’identité de genre » mais aussi des peines dignes des dictatures les plus féroces à l’encontre de qui oserait s’opposer, par exemple, au mariage homosexuel ou à l’idéologie véhiculée par les lobbies LGBT puisque d’après le texte, pourront être punies de 18 mois de prison celui qui « incite à commettre ou commet des actes de discrimination fondés sur l’orientation sexuele ou l’identité de genre de la victime ». Selon certains juristes, ceux qui voudraient empêcher l’adoption de lois dénaturant le mariage ou permettant l’adoption par des couples de même sexe pourront être poursuivis et condamnés en vertu de ce texte.

    Le texte qui entrera prochainement en discussion prévoit par ailleurs de 6 mois à 4 ans de prison pour qui participe à des associations critiquant l’homosexualité et de 1 à 6 ans pour qui fonde ou préside de telles associations ! Enfin, comme le souligne le journal italien Avvenire, les dispositifs anti-discriminations pourront permettre des poursuites devant les tribunaux contre des associations religieuses ou des Églises si, par exemple, celles-ci considèrent publiquement l’acte homosexuel comme un péché. [...]

    La suite sur NdF

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  • Accident de Brétigny : le parquet est-il amateur ou complice ?

    La fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac) ne cache pas sa colère vis-à-vis des pouvoirs publics, dans l'affaire du déraillement du Paris-Limoges à Brétigny. La belle unité née de la «transparence» promise par le patron de la SNCF au soir du drame est aujourd'hui mise en doute. Me Georges Holleaux, l'avocat de la Fenvac n'a pas de mots assez durs pour critiquer le procureur. Il déclare être

    «stupéfait que plus de huit jours après l'accident, aucun juge d'instruction n'ait encore été désigné. Pire que cela, le Parquet se devait au moins de demander l'intervention d'un expert judiciaire placé sous son autorité en application de l'article 77-1 du code de procédure pénale».

    Cet article prévoit en effet que

    «s'il y a lieu de procéder à des constatations ou à des examens scientifiques qui ne peuvent être différés, le procureur de la République (...) a recours à toutes personnes qualifiées».

    Me Holleaux va plus loin:

    «Le procureur d'Evry est même resté en vacances! L'urgence commandait pourtant de faire le nécessaire rapidement puisque le site est remis en l'état afin de permettre aux trains de circuler normalement».

    Selon lui, le fait que les expertises ne soient confiées qu'aux experts de la SNCF et du ministère des transports, parties prenantes dans l'affaire, ne fera que générer des suspicions puisqu'elles ne sont pas réalisées sous contrôle de juges.

    «En d'autres termes, si la justice avait voulu ne surtout pas mettre son nez dans le dossier de Brétigny, elle ne s'y serait pas prise autrement».

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  • De nombreuses ONG ne sont que des paravents des services secrets

     

    De nombreuses ONG ne sont que des paravents des services secrets
    Développement de l'idéologie des droits de l'Homme, servant comme faire-valoir pour légitimer l'hégémonie occidentale sur le monde, thématique à laquelle il a consacré plusieurs ouvrages, et lecture sur le modèle de développement adopté par certains pays d'Amérique du Sud, et qui est à même, selon lui, de constituer une alternative pour les peuples du tiers-monde, notamment, Salim Lamrani, docteur ès Etudes ibériques et latino-américaines de l'Université Paris IV-Sorbonne, maître de conférences à l'Université de La Réunion, et, également, journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis, nous livre dans cet entretien un éclairage sur ces questions.

    Entretien réalisé par Boudjemaa Medjkoun et Mehdia Belkadi

    Reporters : Le département d'Etat américain vient de publier son rapport annuel sur la situation des droits de l'Homme dans le monde dans lequel il s'évertue, comme à son accoutumée, à distribuer les bons points aux pays amis et critique ceux jugés récalcitrants, au moment même où les services secrets américains, la NSA et la CIA, ainsi que les services britanniques, sont épinglés par les révélations d'Edward Snowden, qui font état de l'existence de vastes programmes d'espionnage systématique et massif, qui constituent une violation du droit fondamental à la vie privée et à la confidentialité de la correspondance. De quelle crédibilité peut se prévaloir un tel rapport et quel degré d'objectivité peut-on lui accorder ?

    Salim Lamrani : La problématique des droits de l'Homme est bien souvent politisée et utilisée à l'encontre des nations ciblées par les Etats-Unis. Les déclarations de Washington à ce sujet ne sont pas crédibles dans la mesure où ses meilleurs alliés en Amérique latine sont les nations qui présentent la pire situation des droits de l'Homme tels que le Mexique, la Colombie ou le Honduras. Au Moyen-Orient, les pays disposant des meilleures relations avec les Etats-Unis sont les pires théocraties de la région tels que le Qatar ou l'Arabie saoudite. Ces rapports servent uniquement à justifier auprès de l'opinion publique l'hostilité à l'égard de certains pays.

    Sur le continent latino-américain, le pays le plus stigmatisé à propos de la question des droits de l'Homme est Cuba. Cependant, je vous invite à prendre le dernier rapport d'Amnesty International et de comparer la situation des droits de l'Homme à Cuba et aux Etats-Unis par exemple. On sera grandement surpris par les découvertes. Même chose pour l'Union européenne, prenez le rapport sur Cuba et comparez-le aux rapports sur les 27 pays membres et vous verrez que l'UE ne dispose absolument d'aucune autorité morale pour disserter sur la question des droits de l'Homme.

    Tout comme les grandes puissances, les médias manipulent également la question des droits de l'Homme. Je vous invite à jeter un oil sur mon ouvrage qui sortira en septembre 2013 que j'ai intitulé : «Cuba : les médias face au défi de l'impartialité ».

    En Europe, la législation de plusieurs pays, dont la France, interdit le financement d'organisations qui peuvent influer sur l'opinion et la changer. Au même moment, ces pays ne se gênent pas, à travers des organismes spécialisés créés à cet effet de financer et d'encadrer des associations et ONG à travers le monde, avec l'objectif d'agir sur l'opinion et de la canaliser en fonction de leurs intérêts. Comment expliquer cette duplicité et sa justification ?

    Tous les pays du monde sanctionnent par le biais de leur Code pénal le fait d'être stipendié par une puissance étrangère. En France, l'article 411-4 du Code pénal prévoit une sanction pouvant aller jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. En réalité, de nombreuses ONG ne sont que des paravents des services secrets étrangers et disposent d'un agenda politique bien précis derrière un rideau de fumée supposément humanitaire.

    Pour aborder un autre sujet, quelle lecture faites-vous de la situation en Amérique du Sud, notamment avec l'ouverture amorcée à Cuba, la disparition du président Chavez et le ralentissement remarqué dans l'élan des projets d'intégration régionale ? Et avec l'émergence, ces dernières années, de dirigeants de gauche à la tête de plusieurs pays, pensez-vous qu'un processus de changement global puisse prendre corps à partir de l'Amérique du Sud ?

    L'avenir se trouve dans la nouvelle Amérique latine dont font partie des nations telles que le Brésil, le Venezuela, la Bolivie, l'Argentine, l'Equateur, le Nicaragua, l'Uruguay, sans oublier la présence historique de Cuba. Ces nations ont élu à leur tête des dirigeants progressistes qui ont choisi de placer l'humain au centre du projet de société et les résultats sont spectaculaires. On note partout un recul de la pauvreté, une amélioration de l'indice de développement humain, notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation. Le cas le plus spectaculaire reste le Venezuela d'Hugo Chávez qui a quasiment éradiqué l'extrême pauvreté, s'est débarrassé de l'analphabétisme et fait désormais partie des nations à IDH élevé. Tous ces pays ont en quelque sorte atteint une seconde indépendance et adoptent ensemble des politiques d'intégration régionale, avec l'Alliance bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique (ALBA) et la Communauté des Etats latino-américains et caribéens (CELAC) qui regroupe pour la première fois de l'histoire les 33 pays de l'Amérique latine et de la Caraïbe. L'Amérique latine a réussi à s'émanciper de l'ombre tutélaire des Etats-Unis et n'a jamais été aussi unie de son histoire.

    51 ans après, quelle est, aujourd'hui, la réalité de l'embargo américain sur Cuba ? Et quelle est la nature de l'ouverture opérée ces derniers temps, avec l'arrivée aux commandes de Raul Castro ? Est-elle une évolution contrôlée ou une réalité imposée par le contexte régional et mondial, et quel sera son impact sur le développement des rapports de force en Amérique du Sud ?

    Comme je le souligne dans mon livre Etat de siège, les Etats-Unis imposent à Cuba des sanctions économiques unilatérales depuis 1960. Elles ont été établies en pleine Guerre froide dans le but de renverser le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro, dont les réformes économiques et sociales n'étaient guère appréciées par l'administration Eisenhower de l'époque. Plus d'un demi-siècle plus tard, alors que l'Union soviétique a disparu et que la Guerre froide n'est plus qu'un vieux souvenir, Washington persiste à maintenir un état de siège économique qui asphyxie toutes les catégories de la population cubaine et qui affecte en premier lieu les secteurs les plus vulnérables, à savoir les femmes, les personnes âgées et les enfants.

    Il faut savoir que la rhétorique diplomatique pour justifier l'hostilité étasunienne vis-à-vis de Cuba a fluctué selon les époques. Dans un premier temps, il s'agissait des nationalisations et leurs indemnisations. Par la suite, Washington a évoqué l'alliance avec l'Union soviétique comme principal obstacle à la normalisation des relations entre les deux pays. Puis, dans les années 1970 et 1980, l'intervention cubaine en Afrique, plus précisément en Angola et en Namibie, pour aider les mouvements de libération nationale à obtenir leur indépendance et pour lutter contre l'Apartheid en Afrique du Sud, a été pointée du doigt pour expliquer le maintien des sanctions économiques. Enfin, depuis l'effondrement de l'Union soviétique, Washington brandit l'argument de la démocratie et des droits de l'Homme pour maintenir l'étranglement économique sur la nation cubaine. Les sanctions économiques contre Cuba constituent le principal obstacle au développement du pays et tous les secteurs de la société en sont affectés. Il faut savoir que les Etats-Unis ont toujours été le marché naturel de Cuba pour des raisons historiques et géographiques évidentes. La distance qui sépare les deux nations ne dépasse pas les 150 km. En 1959, 73 % des exportations cubaines étaient destinées au marché étasunien et que 70 % des importations en étaient issues. Il y avait donc une forte dépendance à l'égard du Voisin du Nord. Entre 1960 et 1991, les relations avec l'URSS avaient permis d'atténuer l'impact des sanctions, mais ce n'est plus le cas désormais.

    Concrètement, Cuba ne peut rien vendre aux Etats-Unis, qui reste le premier marché du monde, et ne peut rien acheter hormis quelques matières premières alimentaires depuis l'année 2000, mais à des conditions drastiques telles que le paiement des marchandises à l'avance dans une autre monnaie que le dollar - donc Cuba doit assumer les frais de taux de change - et sans possibilité de contracter un prêt. Cela limite donc énormément les possibilités commerciales de l'île, qui doit se fournir auprès de pays tiers à un coût bien supérieur.

    Depuis 1992 et l'adoption de la loi Torricelli, les sanctions s'appliquent également aux pays tiers qui feraient du commerce avec Cuba, ce qui constitue une grave violation du droit international qui prohibe à toute législation nationale d'être extraterritoriale - c'est-à-dire de s'appliquer au-delà du territoire national. En effet, la loi française ne peut pas s'appliquer en Espagne tout comme la loi italienne ne peut pas s'appliquer en France. Néanmoins, la loi étasunienne sur les sanctions économiques s'applique à tous les pays qui font du commerce avec Cuba.

    Ainsi, toute embarcation étrangère qui accosterait à un port cubain se voit interdire l'entrée aux Etats-Unis pendant six mois. Cuba étant une île, elle est fortement tributaire du transport maritime. La plupart des flottes commerciales opérant dans le détroit de Floride réalisent logiquement la plus grande partie de leurs activités avec les Etats-Unis au vu de l'importance du marché. Donc, elles ne prennent pas le risque de transporter des marchandises à Cuba et lorsqu'elles le font, elles exigent un tarif bien supérieur à celui appliqué aux pays voisins tels qu'Haïti ou la République dominicaine, afin de pallier le manque à gagner découlant de l'interdiction d'accoster à un port étasunien. Ainsi, si le prix habituel du transport de marchandises est de 100 pour la République dominicaine, il passe à 600 ou 700 lorsqu'il s'agit de Cuba. Depuis l'adoption de la loi Helms-Burton en 1996, tout entrepreneur étranger qui souhaiterait investir à Cuba sur des terres nationalisées en 1959 se voit menacé de poursuites judiciaires aux Etats-Unis et ses avoirs risquent d'être gelés. Cette loi est une aberration juridique dans la mesure où elle est à la fois extraterritoriale et rétroactive - c'est-à-dire qu'elle s'applique pour des faits survenus avant l'adoption de la loi - ce qui est contraire au droit international. Prenons le cas de loi anti-tabac en France. La loi est entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Mais si on a fumé dans un restaurant le 31 décembre 2007, on ne peut pas être condamné pour cela, car la loi ne peut pas être rétroactive. Or, la loi Helms-Burton s'applique pour des faits survenus dans les années 1960, ce qui est illégal.

    Un constructeur automobile allemand, coréen ou japonais - peu importe sa nationalité en réalité - doit démontrer au Département du Trésor que ses produits ne contiennent pas un seul gramme de nickel cubain pour pouvoir les vendre sur le marché étasunien. Il en est de même pour toutes les entreprises agroalimentaires souhaitant investir le marché étasunien. Danone, par exemple, devra démontrer que ses produits ne contiennent aucune matière première cubaine. Donc, Cuba ne peut pas vendre ses ressources et ses produits aux Etats-Unis, mais dans ces cas précis, elle ne pourra pas les vendre à l'Allemagne, la Corée ou le Japon. Ces mesures extraterritoriales privent ainsi l'économie cubaine de nombreux capitaux et les exportations cubaines de nombreux marchés à travers le monde.

    Avec la disparition du président Hugo Chavez, le Venezuela a perdu un leader dont l'action, que ce soit sur le front interne ou sur le plan international, a permis, dans une certaine mesure, de contrer, voire de neutraliser les plans de l'impérialisme US et mondial, à défaut d'arrêter son expansion. Qu'en sera-t-il désormais ? Le nouveau président, Nicolas Maduro, peut-il prétendre jouer le même rôle ? Sera-t-il en mesure de relever le défi et de maintenir le cap impulsé par son prédécesseur, et sur le plan interne et sur le plan international ?

    Hugo Chávez a joué un rôle fondamental dans l'intégration et l'émancipation de l'Amérique latine. Il a fait du continent un acteur majeur des relations internationales et s'est fait en quelque sorte le porte-parole du Tiers-monde. Son successeur Nicolás Maduro est son plus fidèle disciple et saura répondre aux défis qui attendent le Venezuela, avec sa propre méthode, son propre style et ses propres caractéristiques. Il n'y aura qu'un Hugo Chávez dans l'Histoire du pays, comme il n'y aura qu'un Simón Bolívar.
    Lamrani Salim http://www.voxnr.com/
  • La justice passe à la Trappes !

    Après l’arrestation de Nicolas, les dangereux opposants à la loi Taubira réagissent par la création d’une milice surentraînée et extrêmement violente : les veilleurs debout.

    Après l’interpellation d’un musulman opposé au contrôle d’identité de son épouse intégralement voilée, la belle France black-(blanc)-beurre, soutenu par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), réagit elle aussi :

    « Des heurts ont opposé vendredi soir entre 200 et 400 habitants du quartier aux forces de l’ordre, a-t-on appris de sources policières. (…)

    Vendredi, vers 20h30, des habitants ont jeté des pierres en direction du commissariat et sur les fonctionnaires de police, ont relaté des sources policières (…)

    Des abribus ont été brisés et des détritus incendiés à différents endroits du quartier, notamment près de l’hôpital privé de Trappes. Quelques fusées de feu d’artifice ont été tirées plus tard dans la nuit selon un journaliste de l’AFP présent sur place (…)

    Le rassemblement violent fait suite à l’interpellation jeudi d’un homme qui s’était opposé au contrôle par la police de son épouse portant un voile intégral. » (Direct Matin)


    Il faut « agir avant, et non pas après » affirmait Valls lors de l’arrestation de Kristian Vikernes ! Certainement bien trop occupé à anticiper un attentat inexistant commandité par un pseudo activiste neo-nazi, le ministre de l’intérieur ne pouvait mener de front l’agression des policiers de Trappes et la menace hitlérienne en Corrèze ! Mais voilà ! N’étant ni catholique, ni blanc, ils ne semblaient sûrement pas avoir « un profil particulièrement dangereux pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux du pays. »

    Marie de Remoncourt pour Contre-Info http://www.contre-info.com