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Les Égyptiens ne veulent ni des islamistes ni de leur charia
L’Égypte connaît sa pire crise depuis la révolution de 2011 qui a amené la chute de Hosni Moubarak. Une crise institutionnelle née du décret pris le 22 novembre dernier par le président Mohamed Morsi, décret par lequel le chef de l'État égyptien s’attribue des pouvoirs élargis.Des dizaines de milliers de manifestants sont dans les rues depuis quasiment deux semaines dans plusieurs villes égyptiennes par crainte d’une dérive autoritaire du pouvoir. Mardi 4 décembre, la mobilisation était forte et surtout inédite de la part d’une opposition qui a remporté son pari en parvenant à encercler le palais présidentiel.Tout s’est joué en quelques minutes mardi 4 décembre au soir. Les manifestants rassemblés aux abords du palais ont réussi à bousculer les forces de l’ordre qui étaient censées les empêcher de se rapprocher. Il y a eu quelques affrontements, des tirs de gaz lacrymogène, mais, très vite la police a reculé et a laissé le champ libre aux manifestants qui ont littéralement encerclé le palais présidentiel.Un symbole très fort : jamais à l’époque de Moubarak une telle manifestation n’aurait été ne serait-ce qu’envisagée un seul instant. Les manifestants déterminés sont très en colère contre le président égyptien. Pour cet ingénieur, qui se trouvait hier soir devant le palais présidentiel, Mohamed Morsi a le tort de ne représenter désormais qu’une seule partie de la population égyptienne : « Je suis en colère parce qu'il divise la communauté égyptienne. Nous étions un groupe. Maintenant nous serons deux groupes. Ça, c’est à cause de lui. »Le président égyptien Mohamed Morsi est toujours contesté par la rue mais il campe malgré tout sur ses positions. Pour l’instant, il n’a cédé sur aucune des revendications de l’opposition. Il a maintenu son décret constitutionnel qui le place au-dessus de la justice. Il a validé le projet de Constitution adopté à la hâte la semaine dernière et il maintient également la date du référendum constitutionnel du 15 décembre. Le chef de l'État égyptien a d'ailleurs regagné ce mercredi matin le palais présidentiel, son lieu de travail qu'il avait été contraint de quitter la veille sous la pression des manifestants.En attendant, une nouvelle manifestation est prévue vendredi prochain ; l’occasion, pour l’opposition, de mobiliser de nouveau la rue. La bataille va se jouer dans les prochains jours au sein des tribunaux égyptiens qui vont délibérer à leur niveau pour décider s’ils acceptent ou non de superviser le référendum. Une décision très attendue puisqu’en Égypte, c’est la justice qui s’occupe de l’organisation des élections. -
Abolition de la peine de mort : Coûts et conséquences (arch 2008)
ENVIRON 1 000 meurtres sont commis chaque année en France, chiffre flou qui englobe aussi bien la vengeance entre époux après un divorce houleux et le règlement de comptes mafieux ou entre Jeunes que les crimes sadiques commis par de répugnants tueurs en série tels le binôme Olivier/Fourniret et, avant lui, le manouche sédentarisé Pierre Bodein, criminel multirécidiviste cinq fois condamné depuis 1969 pour viols avec violence (30 ans de réclusion en 1994, mais libération anticipée en 2004 pour bonne conduite) et, à peine élargi, kidnappeur et bourreau abject de la jeune Hedwige Vallée et des petites Jeanne-Marie Kegelin et Julie Scharsch, ce qui lui a valu la réclusion à vie avec peine de sûreté de 30 ans. Une condamnation dont il a osé faire appel au désespoir des parties civiles contraintes de revivre leur cauchemar - le procès s'éternisera jusqu'à début octobre.
Ces abominables assassins dont le destin est dorénavant financé par le contribuable ad vitam aeternam, ont replacé au premier plan la question des récidivistes de viols et sévices sur mineurs, crime de loin le plus inacceptable. La peine capitale ayant été abolie par Robert Badinter sous Mitterrand, que faire de ces monstres ? Le Politiquement Correct est formel : ne touchons pas à ces meurtriers, ce serait une régression de la Civilisation ...
L'EXPÉRIENCE AMÉRICAINE
Vingt-sept ans après son abolition, la peine de mort ne fait d'ailleurs plus guère débat en France si elle est plébiscitée dans les sondages : pour beaucoup de gens, qui ne disposent pas de chiffres, la peine capitale (ou son abolition) n'a au fond pas d'incidence sur la criminalité. Or, c'est totalement inexact, bien que cela contredise les approximations de ses pourfendeurs.
Pour la période décennale qui a précédé l'abolition de la peine de mort, soit de 1971 à 1980, le nombre de crimes sur mineurs s'est élevé dans notre pays à 39, dont 13 crimes dits "sexuels". Dans la décennie qui a suivi l'abolition de la peine capitale, de 1982 à 1991, le nombre de crimes sur mineurs s'est élevé à 124, dont 53 à caractère sexuel. Autrement dit, après l'abolition, le nombre de crimes sur mineurs en France a augmenté de 218 %, et le nombre de crimes sexuels a, lui, crû de 307 % par rapport aux dix ans ayant précédé 1982.
Admettons, répondront certains, mais est-ce qu'ailleurs dans le monde la suppression de la peine de mort aurait eu un effet comparable ? Oui. La puissance dissuasive de la peine capitale a été démontrée dans le seul pays qui l'a supprimée puis rétablie, les États-Unis. La peine capitale avait en effet été suspendue à titre expérimental sur l'ensemble des Etats-Unis entre 1967 et 1973, puis réintroduite par les trois-quarts des Etats fédérés après 1973. Le taux de meurtre est tombé de 11,6 pour mille habitants eu 1970 à 5,5 pour mille eu 2004. Il a donc été divisé par deux après le rétablissement. C'est du reste l'augmentation vertigineuse des crimes qui justifia celui-ci, et la stabilisation des courbes sur six pour mille en moyenne qui en explique le maintien.
37 5OO EUROS PAR DÉTENU ET PAR AN
D'accord, rétorqueront à nouveau les esprits éclairés, mais les criminels endurcis ne méritent-ils pas, au fond, de connaître une seconde chance grâce aux formidables progrès de la psychiatrie ? Répondons ceci, maintenant que les statistiques sur le crime sont fiables : sur les 400 malades sexuels tueurs relâchés depuis 1900 de par le monde, tous (100 %) ont tué à nouveau au moins une fois, ce qui a précisément permis de découvrir et mettre au point le concept moderne de « tueur en série ».
La peine de mort ne peut donc être considérée sur le seul plan de la morale personnelle : elle a un effet dissuasif prouvé sur le crime, soit par la crainte de son application, qui suspend le geste fatal, soit parce que le futur récidiviste ne sera, et pour cause, jamais relâché à la suite du diagnostic imbécile d'un expert. À cela s'ajoute la perspective des coûts ; certes subalterne, la dimension économique du maintien en vie d'un monstre incurable, existe. Bien entendu, on ignore le coût exact d'un prisonnier français : comme d'autres statistiques gênantes, il est impossible d'obtenir ce chiffre du ministère concerné, qu'on recoupe seulement par bribes. On découvre par exemple qu'un Jeune mis en centre éducatif fermé pour mineurs (CEF) - il existe en France une quarantaine d'établissements de ce type, créés en 2002 coûte environ 600 euros par jour à la collectivité. Mais pour avoir une idée, même imparfaite. de ce coût, un simple calcul suffit : le budget annuel de l'administration pénitentiaire est d'environ 2, 4 milliards d'euros, qu'il suffit de diviser par le nombre de détenus. Soit 64 000, répartis dans environ 250 établissements sur le territoire, avec 31 000 gardiens, directeurs et personnels techniques en charge de les surveiller, nourrir, etc. (données 2007). Un détenu hexagonal "coûte" donc dans les 37 500 euros par an en France.
Postulons à présent qu'un criminel sur mineur soit condamné à la perpétuité sans remise de peine et effectue ses trente années en prison. Il "coûtera" donc 34 000 euros multiplié par trente, ce qui fait la somme rondelette de 1,125 million d'euros. Voilà donc le prix du pardon.
Certes, nous avons, avec ce pactole acheté une bonne conscience. Mais les parents de la petite victime torturée par le quidam risquent à bon droit de trouver l'addition salée. Et, par-delà les incidences morales posées par la peine de mort superbement ignorées par celui qui l'a infligée au départ - même si on nie contre toute évidence son efficacité sur les statistiques du crime, il est des sommes qu'il est infâme de débourser.
Grégoire DUHAMEL. National Hebdo 19 septembre 2008 -
Quelle majorité pour une droite plurielle ?
Résumé de la communication de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, à la XXVIIIe Université annuelle du Club de l’Horloge, dimanche 21 octobre 2012
2012 : La victoire étriquée de la gauche
François Hollande est le plus mal élu des présidents de la Ve République : il n’a rassemblé que 39% des inscrits et 48,6% des votants ; 1.139.000 voix seulement le séparent de Nicolas Sarkozy alors que 2.146.000 électeurs ont choisi de voter blanc ou nul. Et seule la mobilisation massive de l’électorat musulman (86% pour Hollande, selon l’IFOP) lui a assuré la victoire. Au premier tour des élections législatives, le Parti socialiste, qui détient à lui seul la majorité de l’Assemblée nationale, a recueilli 16,1% des inscrits : moins d’un électeur sur six !
Ce n’est pas la gauche bobo qui a gagné, c’est la « droite lâche » des médiagogues qui a perdu
Il est clair que la victoire étriquée de François Hollande et des socialistes est une victoire par défaut. C’est d’abord la défaite de la droite. Une droite qui n’est ni « forte », ni « décomplexée », ni « populaire », ni « libre » mais « lâche ». Selon Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes : « A droite, nous sommes des lâches. Si on veut faire carrière dans cette société moralisatrice, il faut être bien vu de ceux qui écrivent, ces curés laïcs qui donnent l’absolution au nom de ce qu’il faut penser » (Libération du 13 août 2012).
A droite les citoyens n’ont pas affaire à des hommes d’Etat mais à des médiagogues qui ne cherchent pas à représenter leurs électeurs mais qui les trahissent pour plaire aux médias.
Il faut un changement radical de stratégie pour construire une majorité sociologique, une majorité idéologique, une majorité stratégique et une majorité numérique.
Majorité sociologique : France autochtone et France des périphéries
La majorité sociologique est d’abord à rechercher dans la majorité ethnique de la France : les Français de souche ou, de manière plus large, les Français de souche européenne, car les Français d’origine italienne, espagnole ou portugaise votent comme les Franco-Français. C’est donc, à cette France autochtone, à ces Franco-Européens qu’il faut s’adresser et manifester une claire préférence pour leurs traditions, leurs coutumes, leurs goûts, leur culture, leur religion. Ce discours, d’ailleurs, ne rebutera pas ceux qui viennent du sud de la Méditerranée lorsqu’ils sont pleinement assimilés.
La majorité sociologique est aussi à rechercher dans la France des périphéries, dans la France qui souffre. Dans la France des classes populaires et moyennes. Dans la France qui travaille, qui a travaillé ou qui cherche du travail dans les bassins d’emplois en crise. Dans la France ostracisée par l’incessante propagande des médias de l’oligarchie.
Il y a là un formidable réservoir électoral, en particulier chez les abstentionnistes : 47,60% des électeurs au deuxième tour des élections législatives du 17 juin 2012, plus de 50% chez les moins de quarante-quatre ans, plus de 50% chez les employés et les ouvriers.
Majorité idéologique : identité et traditions
Les Français ne croient plus les mensonges qui leur sont assenés : ils ne croient plus que « la mondialisation est heureuse », ni que « l’immigration est une chance pour la France », pas davantage que « les révolutions arabes vont déboucher sur la démocratie », encore moins qu’il faille « faire une place à l’islam en France ».
Le monde qui vient n’est pas attiré par les dogmes du politiquement correct. La marche du monde obéit à des valeurs contraires : identité, famille, foi, nation, protection, culture, civilisation.
Malgré l’ahurissement médiatique, l’opinion des Français telle qu’elle ressort des sondages est, aux deux tiers des personnes interrogées, à l’opposé de l’idéologiquement correct.
Sur l'identité et l’immigration :
– Pour 65% des Français l'identité de la France s'affaiblit (sondage TNS Sofres, Les Echos du 8 février 2010) ;
– 59% des personnes interrogées sont d'accord avec l'affirmation « Il y a trop d'immigrés en France » (sondage Opinion Way/CEVIPOF, Le Monde du 1er février 2011).
Sur l'insécurité et la justice :
– La sévérité des peines n'est pas suffisante en matière de récidive pour 85% des personnes interrogées ; en matière de crimes sexuels pour 84% ; en matière de trafic de drogue pour 76% ; en matière de délinquance des mineurs pour 71% (sondage IFOP/Le Figaro, Lefigaro.fr du 15 février 2011) ;
– 63% des personnes interrogées se déclarent opposées à la dépénalisation du cannabis (sondage IFOP Sud-Ouest Dimanche : LeMonde.fr du 18 juin 2011).
Sur l’économie et les impôts :
– 59% des Français estiment que les prélèvements obligatoires sont « très élevés » (IPSOS, Les Echos du 18 mars 2010).
Sur le protectionnisme :
– 61% des personnes interrogées travaillant dans le secteur privé préconisent de prendre des mesures protectionnistes face à la mondialisation ; 2/3 des personnes interrogées et 73% des ouvriers estiment que la mondialisation est une menace sur l’emploi et 78% une menace sur les salaires (sondage TNS SOFRES du 21 avril au 4 mai : Les Echos du 20 juin 2011).
Sur l’école et l’université :
– 67% des personnes interrogées veulent remettre en cause le principe du collège unique et 81% estiment qu’il faut des parcours plus individualisés pour les élèves (sondage CSA La Croix/APPEL : LeMonde.fr du 5 avril 2011).
(Voir les six analyses de Michel Geoffroy sur Polémia : Et si l'on donnait la parole aux Français (VI))
Il est assez simple de savoir ce que veut le peuple, c’est l’inverse du politiquement correct : moins d’immigration, plus de répression des délinquants, un retour au protectionnisme et moins d’impôts, une école et une université plus sélectives. Tout cela est cohérent : car plus de protectionnisme, moins d’immigration et une école plus sélective, c’est moins de dépenses et donc moins d’impôts.
La majorité stratégique
Le handicap principal de la droite – des droites – c’est la crédibilité, tant a été grand par le passé l’écart entre les paroles prononcées et les politiques conduites. C’est cet écart qui explique les deux millions de voix qui ont manqué à Sarkozy en mai 2012.
Pour tenter de reconquérir la confiance des électeurs, il faudra renouer avec de vraies valeurs :
Le courage : si des réformes socialistes, sociétales notamment, sont jugées mauvaises, elles doivent être abrogées. Il ne doit pas y avoir d’ « acquis » ou d’ « avancées » socialistes irréversibles, ni sur le pseudo-mariage homosexualiste, ni sur les droits des étrangers.
La réciprocité : c’est l’un des fondements des relations humaines, constamment bafoué à droite depuis vingt-cinq ans ; concrètement, l’UMP ne peut pas demander aux électeurs FN de se reporter sur ses candidats si elle continue d’appeler à ne pas voter pour les candidats FN. Un désistement ne peut être que réciproque.
La confiance dans le peuple : c’est le point essentiel. Pour reconquérir la confiance du peuple, il faut montrer qu’on a confiance en lui et qu’on en fera un vrai législateur. La première mesure à proposer c’est le référendum d’initiative populaire. Il faut rendre le référendum d’initiative populaire largement possible à partir du moment où il est sollicité par au moins 500.000 électeurs inscrits.
La majorité numérique
Il ne faut évidemment pas imaginer pouvoir faire connaître positivement un tel projet à travers les médias de l’oligarchie dont il faut dénoncer les partis pris. Les médias de l’oligarchie, voilà l’ennemi. Heureusement il est possible de les contourner, sinon de s’en passer, grâce aux médias alternatifs.
La volonté de s’émanciper de la doxa médiatique est apparue à la fin de l’élection présidentielle française du printemps 2012. A l’étranger, certains hommes politiques aussi s’affranchissent de la tyrannie médiatique : en Hongrie, Victor Orban gouverne depuis 2010, malgré l’opposition des principaux médias acquis à la superclasse mondiale ; en Belgique, Bart De Wever, patron du parti nationaliste NVA, vient de gagner les élections municipales du 14 octobre 2012 et d’emporter la mairie d’Anvers après avoir refusé de participer à plusieurs débats dans les télévisions flamandes qu’il a dénoncées comme partiales.
Il est donc temps pour la droite de changer de direction et de comportement. De prendre le cap du peuple et non pas celui des médias. Les nouvelles technologies le permettent. Il suffit d’en avoir le courage. Vaste programme !
Jean-Yves Le Gallou 21/10/2012 Polémia
Texte intégral de la communication de Jean-Yves Le Gallou : cliquer ici
http://www.polemia.com/pdf_v2/PDFinterventionCDHJYLG.pdf -
Syrie : le prétexte chimique pour une intervention qui se précise
Vu sur Metamag :
« Et revoilà le coup des armes de destructions massivesL’accusation n’est pas neuve. Elle monte en puissance. Le président Assad pour que la situation ne lui échappe pas se préparerait à gazer les rebelles et son propre peuple comme un Saddam le fit avec les kurdes.La saddamisation du discours anti-Assad est évidente. Ce sont les français qui ont commencé, Fabius expliquant qu’une utilisation des armes chimiques changerait totalement la donne. Les anglais ont suivi, puis les américains. Maintenant Damas prépare la guerre chimique.Ce n’est certes pas impossible, mais c’est loin d’être sûr. Une fois de plus, on est consterné par l’absence d’esprit critique de nos médias. Ils suivent comme un seul homme. On leur a pourtant fait le coup de nombreuses fois dont celui des armes de destructions massives de l’Irak complètement inventé pour justifier la guerre.Pour Damas on a trouvé un autre prétexte, celui des armes chimiques. Cela veut dire que l’intervention internationale se précise car elle est devenue possible. En effet, le régime est affaibli. L’attaquer, ce serait prendre moins de risques qu’avant. Il est confronté à une vraie guerre civile et depuis que les rebelles ont des missiles, la suprématie aérienne, arme absolue d’Assad, est contestée.Nos médias sont incroyablesLes rebelles auraient mis la main sur des missiles lors de leurs actions contre les bases de l’armée. Peut être, mais plus surement, leur a-t-on livré secrètement, malgré la position officielle, des missiles certainement financés par le Qatar qui veut chasser les alaouites et instaurer un régime islamiste sunnite à Damas. Tout le reste n’est que propagande et bourrage de crane au service de l’ acceptation par les opinions publiques d’ une nouvelle guerre morale bien sûr et destinée, comme en Libye bien sûr, à sauver les innocentes populations civiles d’un fou sanguinaire.Le président américain Barack Obama a donc mis en garde le président syrien Bachar el-Assad contre l’usage d’armes chimiques, jugeant qu’une telle action serait « totalement inacceptable » et aurait des « conséquences ». « Je veux aujourd’hui être parfaitement clair pour Assad et ceux sous son commandement: le monde observe. L’emploi d’armes chimiques est et serait totalement inacceptable », a déclaré le chef de la Maison Blanche lors d’un discours à l’Université Nationale de la Défense à Washington. Si Bachar El Assad « commet l’erreur tragique d’utiliser ces armes, il y aura des conséquences« , a-t-il prévenu sans en dire plus.« Notre position est claire: c’est la ligne rouge que les États-Unis se sont fixés », a déclaré Hillary Clinton à la presse lors d’un déplacement à Prague, réitérant la position de Barack Obama sur la question. « Je ne vais pas rentrer dans les détails de notre action dans l’éventualité où des éléments crédibles seraient apportés sur une utilisation par le régime de Bachar el-Assad d’armes chimiques contre son propre peuple. Mais il suffit de dire que nous agirons sans aucun doute si une telle éventualité se concrétisait« , a-t-elle déclaré.On a tout compris, mais si ça ne suffisait pas, on nous apporte quelques explications.Selon un responsable américain de la Défense, le renseignement américain a noté au cours des derniers jours une activité autour de plusieurs sites d’armements chimiques en Syrie, indiquant des « préparatifs ». La Syrie, selon certaines estimations, disposerait de plusieurs centaines de missiles Scud capables de projeter des gaz mortels et posséderait la capacité de mettre en œuvre des gaz neurotoxiques comme le gaz sarin. Cet arsenal constitue particulièrement une menace pour les alliés des Etats-Unis dans la région, Israël et la Turquie. Les Etats-Unis, explique-t-on de sources militaires, envisagent divers scénarios pour empêcher un éventuel emploi d’armes chimiques par la Syrie, allant de bombardements à l’intervention de commandos des forces spéciales pour sécuriser les sites de stockage.C’est parti et Poutine le sait qui s’est rendu en vain en Turquie. Initialement programmée en octobre puis reportée, la visite de Vladimir Poutine en Turquie intervient dans un climat de fortes tensions entre les deux pays au sujet de la guerre qui fait rage depuis vingt mois en Syrie.La Turquie a pris fait et cause pour les rebelles syriens, alors que Moscou est l’un des derniers soutiens du président Bachar al-Assad et bloque systématiquement les projets de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant son régime.Le ton est monté entre la Russie et la Turquie après l’interception le 11 octobre dernier par les forces aériennes turques d’un avion de ligne syrien reliant Moscou à Damas et soupçonné par Ankara de transporter une cargaison militaire destinée au ministère syrien de la Défense. La Russie a également exprimé son opposition au déploiement attendu en Turquie et sollicité par Ankara, de missiles sol-air Patriot de l’Otan près de la frontière avec la Syrie, estimant qu’il augmentait le risque d’un débordement du conflit.Damas a affirmé qu’elle ne ferait pas usage d’armes chimiques contre son peuple en réagissant à l’ »avertissement » lancé par Washington, au moment de la rencontre entre le Premier ministre turc et le président russe Vladimir Poutine. La machine médiatique est cependant en marche et le bombardement informatif annonce une action militaire une fois de plus irresponsable. »Lien permanent Catégories : actualité, insécurité, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
Bruno Gollnisch interrogé par les médias lors de la manifestation du 18 novembre
Bruno Gollnisch est intérrogé à l’issue de la manifestation du 18 novembre à propos du mariage homosexuel et du déroulement de la manifestion.
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Les stéréotypes de genre au Parlement européen
C'est une élue néerlandaise de gauche dure, Kartika Tamara Liotard, qui vient de signer un projet de rapport sur l'élimination des stéréotypes liés au genre dans l'Union européenne, et cela n'a rien que de très logique : n'est-ce pas la forme la plus achevée de la lutte des classes que de dresser une moitié de l'humanité contre l'autre moitié ?On y lit des choses ahurissantes, comme nous allons le voir.
Mais avant de donner quelques exemples, il importe de comprendre que l'origine gauchiste de l'initiative n'en fait pas une démarche marginale, forcément inopérante en raison du caractère extrême de ses partisans. Ce qu'exprime ce rapport, on le retrouve non seulement dans la bouche de bien des féministes, mais dans de nombreuses lois déjà adoptées dans les pays de l'Union européenne et dans les recommandations des officines qui ont un réel pouvoir d'influence et un vrai poids sur les lois et la jurisprudence.
Donc : il faut que les femmes fassent le même genre d'études que les hommes, le même genre de travaux, qu'elles soient payées de la même manière, bref, qu'on cesse de leur faire incomber « la responsabilité des enfants » grâce à un matraquage médiatique, éducatif et public sans relâche. Digne de l'Union soviétique qui envoyait les femmes faire les travaux de force aux champs, des Etats-Unis qui envoient les femmes militaires au feu au nom de la non-discrimination, ou du Portugal où les balayeurs municipaux sont bien souvent des balayeuses !Mais c'est les enfants qu'il faut attraper d'abord, comme l'explique le rapport :
« Afin d'accroître la participation des femmes sur le marché du travail et dans la prise de décision économique et politique, les points suivants doivent être abordés:« • Les stéréotypes liés au genre dans les écoles primaires et secondaires influencent la perception qu'ont les jeunes enfants et les adolescents de la façon dont les hommes et les femmes doivent se comporter. Il convient dès lors d'introduire des programmes et des manuels d'enseignement spéciaux, dans lesquels les hommes et les femmes sortent de leurs “rôles traditionnels”, à savoir l'homme comme soutien de famille et la femme prenant soin des enfants ;« • En ce qui concerne les médias et la publicité, il faut aussi noter que, de plus en plus, les enfants et les jeunes ont accès à la télévision sans surveillance à un âge très précoce. Les stéréotypes négatifs liés au genre peuvent donc considérablement porter atteinte à la confiance et à l'estime de soi des jeunes femmes, en particulier des adolescentes, qui réfrènent dès lors leurs aspirations, leurs choix et leurs perspectives de carrière. Compte tenu de l'influence significative des médias sur la perception de l'égalité des sexes dans l'opinion publique, des formations spéciales sur les stéréotypes liés au genre sont nécessaires pour les commissions nationales chargées des normes de la publicité et les organismes d'autoréglementation afin de les sensibiliser à l'influence négative de la discrimination et des stéréotypes liés au genre dans les médias ; » Ailleurs, on nous explique que « les enfants sont confrontés aux stéréotypes liés au genre dès leur plus jeune âge par le biais des séries et des publicités télévisées, des manuels et des programmes scolaires, ce qui retentit sur leur perception du comportement que devraient adopter les figures masculines et féminines ».
Bref, dès l'instant où l'on montre Maman qui coud et Papa qui fume la pipe, la fille qui cueille des fleurs pendant que le garçon fait fonctionner son pistolet à billes, la bonne qui pouponne et le boucher qui transporte sa demi-carcasse, on est déjà dans le message inacceptable qu'il fait à tout prix corriger. Dans les manuels comme dans les sitcoms.Trop absurde pour être significatif ? Détrompez-vous. Cela est à la base de l'idéologie du genre, et c'est elle qu'on enseigne dans les lycées français en 1e comme une science… -
Syrie : la crainte de l’extension du conflit
Lors de son passage au Journal télévisé de France 2, François Hollande a évoqué son souci –qui ne l’aurait pas ?- de tout mettre en œuvre pour enclencher une baisse du chômage qui poursuit son ascension a-t-on appris hier pour son douzième mois consécutif. Un fléau qui continuera à croître puisque l’actuel gouvernement à l’instar du précédent, n’entend pas remettre en cause les diktats ultra-libre échangistes de Bruxelles et son refus de mesures protectionnistes qui permettraient à notre économie de se battre à armes égales avec ses concurrents. Si la question de l’emploi est une angoisse majeure pour nos compatriotes, le chef de l’Etat a également mis ses pas dans ceux de l’équipe précédente en n’écartant pas l’hypothèse d’une intervention militaire étrangère en Syrie à la suite du massacre de Houla, vendredi dernier.
Le général norvégien Robert Mood, a indiqué au Conseil de sécurité qu’au moins108 personnes y avaient été tuées, atteintes par des éclats d’obus ou tuées à bout portant, dont 49 enfants.
Pour autant cette intervention militaire ne pourrait se faire que « dans le respect du droit international, c’est-à-dire par une délibération du Conseil de sécurité » de l’Onu. Ce qui imposerait un accord de la Chine et de la Russie dont le président Vladimir Poutine rencontre aujourd’hui son homologue français
« C’est lui (M. Poutine, NDLR) pour l’instant, avec la Chine, qui est le plus en retrait par rapport à ces questions de sanctions. Eh bien, nous devons le convaincre que ce n’est pas possible de laisser le régime de Bachar el-Assad massacrer son propre peuple », a ajouté M. Hollande.
Comme cinq autres pays de l’UE, le Canada et l’Australie, le chef de l’Etat a annoncé annonçant l’expulsion de l’ambassadrice de Syrie à Paris, Mme Lamia Chakkour.
Le Conseil de sécurité de l’Onu, Chine et Russie comprises, ont condamné ce massacre et Kofi Annan, pour son deuxième déplacement en trois mois en Syrie, a rencontré mardi Bachar el-Assad à Damas. Le président syrien a déclaré à cette occasion que le succès de son plan de paix était inconcevable sans la victoire sur le terrorisme et l’arrêt de la contrebande d’armes.
Alors, il s’agit de nouveau de noter que la complexité de la situation en Syrie commande d’éviter les raccourcis manichéens dressant le tableau d’un pouvoir syrien sanguinaire massacrant à tour de bras de courageux combattants de la liberté. Un schéma simpliste adopté depuis le début par la gauche socialo-communiste, notre nouveau président de la République et son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius.
M Hollande le sait bien, il donne ici des gages à bon compte au clan des partisans de l’intervention militaire…tout en sachant pertinemment que Moscou et Pékin ne changeront pas de sitôt leur fusil d’épaule.
Un diplomate du Conseil de sécurité de l’Onu, interrogé sous le sceau de l’anonymat rapporte une dépêche Reuters, a souligné que « Rien ne montre que la Russie et la Chine sont prêtes à soutenir des mesures plus sévères à l’Onu, malgré ce qui s’est produit à Houla. »
David Bosco, professeur à l’Université américaine de Washington, a estimé de son côté que « la dynamique du Conseil ne changera probablement pas avant que la dynamique du conflit syrien lui-même ne change. Tant que le gouvernement garde une chance raisonnable de se maintenir au pouvoir, je pense que la Russie et la Chine continueront à s’opposer à des mesures violentes visant à affaiblir le pouvoir du régime le Conseil restera dans l’impasse tant qu’Assad sera en mesure de contrer les efforts déployés pour renverser son gouvernement.»
La prudence affichée officiellement par les Etats-Unis dans ce dossier est aussi le signe des risques de propagation à toute la région du conflit en Syrie qui touche déjà le Liban. Avec le risque de menaces supplémentaires sur la situation des minorités chrétiennes d’orient au sort duquel Bruno Gollnisch est particulièrement attaché et qui jouissent en Syrie d’une sécurité enviable.
Renversement du régime en place à Damas qui ne serait certainement pas sans conséquence sur la situation du principal allié de Washington dans cette zone, Israël, d’où la retenue et la prudence de Tel-Aviv dans cette affaire que beaucoup ont relevé…
Mardi à Washington, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a déclaré que si l’option militaire n’est pas exclue -le chef du Pentagone Leon Panetta et le chef d’état-major des armées américaines Martin Dempsey l’ont répété à plusieurs reprises-, les Etats-Unis ne croyaient pas « que la militarisation de la situation constitue une décision appropriée». «Nous sommes persuadés qu’un tel scénario conduirait à davantage de chaos et de sang. A l’heure actuelle, nous restons en contact avec tous nos alliés et le Conseil de sécurité des Nations unies (…) et nous espérons que les pressions exercées sur Bachar el-Assad feront leur effet.»
Enfin, la Russie a donné son sentiment, étayé par ses services de renseignements, que des « forces extérieures » sont également responsables du massacre de Houla attribué aux forces officielles syriennes. Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères du nouveau gouvernement Medvedev, a affirmé que « Nous avons là une situation où manifestement les deux parties ont participé (à cette tuerie). Nous savons que l’opposition armée, du moins sa partie la plus radicale, reçoit en permanence des signaux pour ne pas cesser (les attaques) ».
Moscou a également décidé de ne pas cacher ses soupçons vis-à-vis du rôle trouble qu’entend jouer dans ce conflit le gouvernement islamo-mafieux mis en place au Kosovo par les bonnes grâces de l’Otan. Lors d’un débat au Conseil de sécurité sur ce pays le 14 mai, Vitaly Tchourkine, l’ambassadeur russe auprès de l’ONU, a fait état « d’informations de presse troublantes selon lesquelles les autorités du Kosovo établissent des contacts avec des représentants de l’opposition syrienne pour entraîner des insurgés » syriens sur son territoire…Accusations démenties mollement par le ministre des affaires étrangères du Kosovo, Enver Hoxhaj, qui s’est contenté d’avouer des « contacts diplomatiques entre son gouvernement et l’opposition syrienne ».
Or, la mise en place d’un camp d’entraînement pour les terroristes islamistes opérant en Syrie « irait à l’encontre des efforts » de Kofi Annan, et « transformerait le Kosovo en un centre international d’entraînement pour différents insurgés et groupes armés, ce qui serait un grave facteur de déstabilisation, allant au-delà des Balkans », a affirmé M. Tchourkine.
Est-il besoin de préciser que cette inquiétude n’a été répercutée que très confidentiellement par les médias français…
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« L'Appel du 18-Juin » ou la méconnaissance de l'histoire
« J'aurais suivi De Gaulle avec joie contre les Allemands, mais je ne pouvais le faire contre les Français... Il me semblait qu'un Français de l'étranger devait se faire le témoin à décharge, et non à charge de son pays ... Si je n'étais pas gaulliste, c'est que leur politique de haine n'était pas pour moi la vérité. » Antoine de Saint-Exupéry.
« Pour la honte éternelle de la France, De Gaulle s'est comporté envers la population profrançaise d'Algérie - aussi bien d'origine européenne que d'origine musulmane - comme s'il s'agissait de criminels et il a autorisé d'incroyables atrocités perpétrées contre elle par la gendarmerie mobile, tandis que dans le même temps il ordonnait à l'armée de ne pas gêner les sévices, les enlèvements et les massacres du FLN. » Thomas Molnar dans le journal National Review (États-Unis), septembre 1962.
« Quel est selon vous l'acte de trahison le plus retentissant de la Ve République ? » Réponse d'Alain Duhamel : « Sans hésitation, celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie. » Revue Historia.
Le 18 juin 2010 sera l'occasion pour bon nombre de gaullistes de commémorer "l'appel" lancé de Londres par leur chef spirituel. L'histoire a fait de ce discours le symbole de la résistance face à l'occupant allemand et a qualifié le général de brigade « à titre temporaire » Charles De Gaulle de « premier résistant de France ». C'est une ineptie ! De Gaulle n'a jamais fait partie de la résistance.
Comme le disait Weygand, De Gaulle était un militaire, pas un soldat et il y a à son sujet toute une légende à détruire. Sa carrière militaire a pris des allures très particulières, marquées très tôt par la certitude de sa supériorité intellectuelle sur ses pairs. Ces derniers, en raison de sa morgue et de son extrême confiance en soi, l'avaient baptisé "le Connétable". En fait, il les détestait tous, en particulier Juin, major de sa promotion dans laquelle De Gaulle avait obtenu un rang médiocre.
Sa réputation de prophète d'une armée blindée moderne fait partie de la légende. Le général Guderian, spécialiste des blindés allemands, consulté à propos de l'influence qu'auraient pu avoir les écrits du colonel De Gaulle sur l'emploi d'une force mécanisée, répondit : « Ces théories sont déjà anciennes, les écrits de De Gaulle ne sont guère que de la littérature sans réelles applications pratiques nouvelles. Nous n'y avons pas porté d'intérêt ! »
UN PIETRE MILITAIRE
En 1940, au commandement de la 4e division cuirassée, il subit un échec sanglant, prouvant d'une part son incapacité tactique et un entêtement criminel devant les conseils de ses pairs. D'ailleurs, il abandonna sa division en plein combat, apprenant qu'il était nommé général à titre temporaire et que Paul Reynaud faisait de lui un sous-secrétaire d'Etat à la Défense. Le képi de général et ses deux étoiles devinrent alors sa première préoccupation, la seconde étant de contrer Weygand par tous les moyens.
La fin de la campagne de 1940 en apporte la confirmation : De Gaulle n'est pas un guerrier. Il n'est pas de ces officiers qui vont à l'assaut en casoar et en gants blancs, de ceux qui crient « debout les morts ! » ; C'est un communicant que son entourage appellera bientôt « le général micro ». L'armée n'est pour lui qu'un instrument qui ne reflète en aucun cas un symbole national. Le 17 juin 1940, quand il quitte Bordeaux à destination de Londres, la guerre n'est pas finie puisque l'armistice est du 24 juin. Alors, pourquoi est-il parti en Angleterre ?
Le 17 juin eut lieu à Bordeaux le passage des pleins pouvoirs à Pétain et la formation du nouveau gouvernement. Or, De Gaulle eut l'amère surprise de constater que le Maréchal n'avait pas voulu de lui. Ph. Pétain connaissait trop bien l'homme et son orgueil démesuré pour lui confier un poste dans son nouveau gouvernement. Déçu, dépité, vexé, De Gaulle, décida à ce moment de quitter la France. Il attendit, caché derrière un pilier des vestibules, le passage du général anglais Spears, lui raconta avec une mine défaite qu'on voulait l'assassiner (une élucubration de plus) et lui demanda de l'emmener avec lui en Angleterre dans l'avion que Churchill avait envoyé à cette occasion. Le soir, il était à Londres et adressa un télégramme au ministre de la Guerre à Bordeaux : « Suis à Londres. Ai négocié avec le Ministre de la Guerre britannique, sur instruction de monsieur Paul Reynaud, au sujet des points suivants... » (Il s'agissait des matériels d'armement remis aux alliés par les États-Unis et du sort des prisonniers allemands actuellement en France).
UN ARRIVISTE SANS SCRUPULES
La réponse arriva de Bordeaux sous la forme d'un câble adressé par le général Colson, secrétaire d'Etat à la Guerre, à l'attaché militaire à Londres, le général Lelong : « Informez le général De Gaulle, qu'il est remis à la disposition du Général commandant en chef. Il doit rentrer sans délai. »
Hésitation de De Gaulle : obéir ou pas ? Dans un premier temps il décida d'obéir et demanda un avion au général Lelong. Celui-ci désigna le capitaine de l'armée de l'air Brantôme pour l'accompagner avec l'unique avion que les Anglais avaient laissé aux Français. Cet officier déclarera : « Tout semblait devoir se dérouler sans encombre lorsque j'apprends que les Anglais, sans avertir personne, avaient fait vidanger le matin même l'essence des réservoirs et déplacer l'avion dans un hangar aux portes cadenassées et gardées par des sentinelles en armes. »
Devant l'impossibilité désormais de rejoindre Bordeaux, De Gaulle s'adressera aux Français, le 18 juin, sur les ondes de la BBC, en ces termes : « Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et soldats français qui se trouvent en territoire britannique, ou qui viendraient à s'y trouver, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »
UN TEXTE REFABRIQUÉ
Comme le savent nos lecteurs - se reporter notamment aux nombreux articles du cher Charles Filippi à ce sujet -, ce texte n'a rien à voir avec ce qu'on appelle communément l'appel du l8-Juin, où se trouverait la phrase fameuse : « la France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre ». En effet, cette phrase ne vit le jour qu'en août 1940 sur une affiche placardée sur les murs de Londres. Ainsi, De Gaulle ne faisait que copier la proclamation du ministre anglais de l'information, Duff Cooper, à la suite de la capitulation de l'armée belge.
Dès lors, De Gaulle devint pour bon nombre de Français le « symbole de la résistance » alors qu'il passa toute la guerre en toute quiétude en famille, mangeant à sa faim, à l'abri des affres de la pénurie et de l'insécurité. Mais qu'importe : la légende gaullienne était en marche ...
Que serait-il advenu de l'auteur de « l'appel du 18-Juin » si le Maréchal Pétain (respecté par les Allemands pour avoir été le seul général à les avoir battus à Verdun), au lieu de confirmer Weygand dans le rôle de Général en Chef, pour qu'il réorganise l'Armée d'Afrique, avait choisi De Gaulle ? Ce dernier n'aurait, assurément, jamais rejoint Londres.
UN HOMME DÉTESTÉ AUSSI PAR ROOSEVELT ET CHURCHILL
Roosevelt détestait De Gaulle et le considérait comme un dictateur en puissance, « un arriviste ». Il disait de lui : « De Gaulle se prend de temps en temps pour Clemenceau, de temps en temps pour Jeanne d'Arc. » Par contre, il estimait Giraud qui, arrivé à Alger fin 1942, n'avait qu'une idée en tête : recomposer une armée française pour continuer la guerre ... d'où l'animosité sans borne que De Gaulle vouait à ce dernier. Churchill n'estimait pas davantage De Gaulle et dira du personnage : « De toutes les croix que j'ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». Un jour, il lui fit cette remarque qui le glaça : « Votre pire ennemi, c'est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! » Et le désintérêt - voire l'antipathie - qu'ils vouaient à De Gaulle amenèrent Churchill et Roosevelt à le tenir à l'écart de leurs projets concernant le débarquement du 8 novembre 1942 en AFN, si bien que l'homme de Colombey s'exclama : « J'espère que les gens de Vichy vont les refoutre à la mer ! »
Tenu à l'écart. il le sera aussi lors du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, date à laquelle l'Armée d'Afrique défilait dans Rome qu'elle venait de libérer sous les ordres des généraux Juin et Monsabert. Cependant, cette mise à l'écart, au lieu de provoquer chez lui un sentiment d'humilité, aiguisera au contraire son orgueil démesuré et, désormais, sa seule devise sera : « Moi, De Gaulle ! » Cette paranoïa, cette ambition amèneront les catastrophes qui détruiront l'unité nationale. Dans ses principales destructions : l'empire et l'armée qu'il a toujours méprisée. On lui reprochera entre autres sa complicité dans la destruction de la flotte française par l'aviation anglaise, le 3 juillet 1940 à Mers-El-Kébir et le massacre de près de 1 600 marins ; dans l'attaque de Dakar, le 25 septembre 1940, par cette même armada anglaise, dans la guerre franco-française de Syrie dont il fut le principal responsable. À cet effet, en janvier 1941, le colonel Monclar, commandant la 13e DBLE et futur commandant du fameux bataillon de Corée, éprouvant quelques scrupules à l'idée de devoir tirer sur d'autres soldats français, s'adressa à De Gaulle en ces termes: « Mon général, en face il y a la Légion ... La Légion ne tire pas sur la Légion ... d'ailleurs vous nous avez affirmé que nous ne nous battrions jamais contre des Français ... » Et le « chef de la France libre » de répliquer : « Monclar ! Les Français, c'est moi ! La France, c'est moi ! ».
On lui reprochera aussi l'épuration de l'armée d'Afrique à qui il ne pardonna pas d'avoir « gagné sans lui » ; son opposition à la libération de la Corse par Giraud ; sa mise à l'écart de De Lattre et de Juin, généraux victorieux qui pouvaient lui faire de l'ombre. Son égocentrisme sera exacerbé quand le général américain Clarck rendra au général Alphonse Juin, après que l'armée d'Afrique se couvrit de gloire en Italie, un vibrant hommage en ces termes : « Sans vous et vos magnifiques régiments, nous ne serions pas là ! ». De Gaulle saura s'en souvenir ...
LA HAINE DE L'ARMÉE ET DE L'EMPIRE
Après sa prise de pouvoir en mai 1958, il n'eut de cesse de se débarrasser de l'armée victorieuse en Algérie en épurant ses chefs les plus prestigieux au bénéfice d'hommes « à lui » qui, s'ils n'étaient guère brillants sur le plan professionnel, avaient au moins l'avantage « d'être sûrs » : Gambiez, Ailleret, Katz, Debrosse. Le maréchal Juin, patron de l'Armée d'Afrique qui libéra la France avec Eisenhower, Roosevelt, Churchill, eut à donner son jugement sur l'OAS : « C'est un mouvement généreux ! » De Gaulle le mit aussitôt aux arrêts de rigueur et lui retira toutes ses fonctions. Il obtenait là sa revanche...
Et pourtant, on l'avait appelé, lui, De Gaulle, le sauveur, pour conserver l'Algérie française ! Mais, d'incompétence en veulerie, de fautes en palinodies, d'abandon en trahison, de largesse en munificence, de discours en référendums, on en était arrivé aux concessions suprêmes, à l'abdication, à la fin sans le moindre égard pour ces milliers de morts et de disparus qui jalonnaient l'histoire de ce pays.
Aventurier, paranoïaque, il restera, malgré la légende, épiphénomène dans l'histoire de France. Pour avoir rêvé de dominer la France - et probablement le monde -, il avait pris un costume trop grand pour lui. Il est mort à Colombey, les pieds dans les charentaises, devant une tasse de camomille, sans doute étranglé par la rancœur, la haine à l'égard de ceux qui n'avaient pas su reconnaître son génie.
José CASTANO. Rivarol du 18 juin 2010 -
De la BCE à la FED, un pas de deux « illimité »...
... Eh oui, car, après l'annonce d'interventions « potentiellement illimitées » de la BCE, chez les Supermen de Wall Street c'est le QE3 (Quantitative Easing, 3e édition de l'Opération Planche à Billets™ - ben oui, eux, ils sont plus forts, ils les impriment carrément) dont la mise en oeuvre vient d'être annoncée.
Le parallèle n'est pas à trouver que dans la proximité chronologique.
Il s'exprime aussi par un troublant « jusqu'à ce que » [ça s'améliore] qui, connaissant l'état réel de l'économie américaine et donc le caractère hautement illusoire d'une amélioration, revêt par conséquent, en fait, une tonalité du genre « jusqu'à ce que mort s'ensuive » :
« La Réserve fédérale a lancé jeudi un nouveau plan de soutien à l'économie en annonçant qu'elle achèterait désormais pour 40 milliards de dollars (31 milliards d'euros) de dette immobilière par mois et qu'elle poursuivrait ses achats de titres sur les marchés jusqu'à ce que le marché du travail s'améliore nettement.
Le lien direct établi par la Fed entre ce troisième plan d'"assouplissement quantitatif" (QE3) et l'évolution de la situation économique marque une inflexion marquante de la politique monétaire américaine qui pourrait lui valoir des critiques de ses détracteurs. (...)
"Si les perspectives du marché du travail ne s'améliorent pas de manière significative, le comité continuera ses achats de prêts immobiliers titrisés (MBS), entreprendra des achats d'actifs supplémentaires et emploiera tous les instruments de politique monétaire appropriés jusqu'à ce qu'une telle amélioration soit obtenue dans un contexte de stabilité des prix", dit le communiqué de la Fed.Autre évolution de la politique monétaire : la banque centrale précise qu'elle ne relèvera pas ses taux d'intérêt avant la mi-2015 au plus tôt, alors qu'elle évoquait jusqu'à présent l'échéance de la fin 2014. (...)
Le plan annoncé jeudi diffère des précédents notamment car la Fed ne s'est fixé aucune limite de temps, optant au contraire pour un objectif en termes de niveau de chômage. »
Source (et davantage de détails ici) http://verslarevolution.hautetfort.com
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16 scientifiques : « Pas de panique sur le réchauffement... »
Nous l'avions relaté en son temps. En septembre Ivar Giaever, Prix Nobel de Physique et figurant il y a quatre ans au nom des "groupies" d'Obama, démissionnait avec fracas de la Société Américaine de Physique dont il était un des membres les plus anciens. Il ne pouvait admettre le communiqué que celle-ci venait de faire paraître disant notamment : « C'est une évidence incontournable : le réchauffement climatique est en cours. Si aucune action décisive n'est entreprise des ruptures catastrophiques des systèmes écologique et physique de la terre, dan la santé et la sécurité humaine, surviendront probablement. Mous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre et commencer tout de suite ». Non seulement en dépit de ce que braille le GIECC il n'y a aucun consensus sur ce sujet mais de plus en plus de scientifiques s'inscrivent en contre et dénoncent les manipulations idéologiques qui se déroulent sous le prétexte de ce soi-disant réchauffement créé par les activités humaines. Beaucoup de scientifiques ne vont pas jusqu'à de telles extrémités et adoptent une position plus modérée. Seize d'entre eux, tous de grande renommée même si le média conformiste s'efforce de les dénoncer comme marginaux et dilettantes, ont publié le 27 janvier dans le Wall Street Journal une tribune libre intitulée : « Pas de panique sur le Réchauffement Climatique » niant qu'il puisse y avoir le moindre argument scientifique en faveur d'une décarbonisation de l'économie mondiale. Certes, n'étant pas spécialistes de ces choses nous ne nous prononcerons pas ici sur l'aspect purement scientifique mais nous revendiquons le droit de ne pas être dupes de cette escroquerie des « droits à polluer » qui depuis une dizaine d'années ont fait la fortune d'Al Gore et de quelques autres escrocs et ont permis à des multinationales d'arroser à peu de frais tous les petits malins des pays en voie de développement qui n'ont pas tardé à tirer partie de ce détournement. En voici la liste :
Claude Allègre. J. Scott Amstrong fondateur de l'International Journal of Fore-casting. Jan Breslow, chef du laboratoire de Biochimie génétique du Rockefeller Center. Roger Cohen, American Physical Society. Edward David, National Academy of Science. William Happer, professeur de physique à Princeton. Michael Kelly, professeur de technologie à Cambridge. William Kinninmonth, ancien directeur de la recherche sur le Climat au Bureau Australien de Météorologie. Richard Lintzen, professeur de science atmosphérique au MIT. James McGrath, professeur de chimie à l'Université Technique de Virginie. Rodney Nichols, ancien président de l'Académie des Sciences de New York. Burt Rutan, ingénieur aérospatial, travailla sur Voyager et SpaceShipOne. Harrison Schmitt, astronaute Appolo 17, ancien sénateur. Nir Shaviv, professeur d'astrophysique à Hebrew University, Jérusalem. Henk Tennekes, ancien directeur du Service Royal de météorologie des Pays-Bas. Antonio Zichichi, président de la fédération Mondiale des Scientifiques, Genève.
J. R. Rivarol du 3 février 2012