« Deux chiffres. À Paris, d’un côté, vous avez plus de 3.000 logements qui sont vides depuis plus de cinq ans... et de l’autre, vous avez plus de 3.000 personnes qui dorment à la rue toutes les nuits. » Présenté comme ça, effectivement, et en l’occurrence par le communiste Ian Brossat, les choses sont simples et la solution toute trouvée : l’expropriation ! Interrogé par Apolline de Malherbe sur la question du logement en France, notamment après la parution d’un rapport de l’INSEE soulignant que 25 % des logements seraient sous-occupés (voir l’article de Samuel Martin), le sénateur et conseiller de Paris donne sa vision des choses. S’il n’est pas question, pour Ian Brossat, de s’en prendre à la brave dame qui habite seule dans son pavillon depuis que les enfants sont partis et qu’elle est devenue veuve (on est rassurés !), en revanche, il « l’assume parfaitement », « il faut aller jusqu’à l’expropriation ». Expropriation ! Carrément.




