
« À l'ère de l'information, les connaissances populaires sur les questions scientifiques - en particulier sur la santé et l'environnement - sont submergées par une vague de désinformation, présentée en grande partie dans les "grands discours" de scientifiques professionnels. Les activistes alarmistes opérant dans des groupes de revendication bien financés jouent un rôle de premier plan dans la création de cette désinformation. Dans de nombreux cas, ils manipulent les perceptions du public avec des déclarations "scientifiques", émotionnelles et extrêmement critiques, ajoutant une inflexion dramatique à l'urgence de s'attirer une couverture médiatique. Leur habileté à promouvoir les notions de "fait" scientifique élude la complexité des problèmes en jeu et exerce une influence puissante sur l'éducation, l'opinion publique, et le processus politique. Ces notions sont souvent renforcées par l'attention portée à des articles scientifiques revus par des pairs qui semblent corroborer leurs déclarations, que ces articles aient été largement approuvés ou non par la communauté scientifique concernée. Les médias qui défient ces alarmistes ont rarement la priorité et sont souvent présentés comme des sceptiques ».





Hurlant avec la meute quand c'est Robert Ménard qui sort des pourcentages de musulmans dans ses classes, ils sont par ailleurs partisans… ou utilisateurs des statistiques ethniques.