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lobby - Page 813

  • Le quotidien Présent face à la censure de Facebook

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    Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ La fondation Polémia va-t-elle être exclue des réseaux sociaux pour avoir pris la défense de Génération Identitaire, elle-même virée de Facebook en mai 2018, après sa salutaire opération Defend Europ au col de l’Echelle par lequel transitent tant de clandestins ?
    C’est en tout cas ce qui vient d’arriver au quotidien Présent à la suite de sa Une du 17 juillet sur « Génération persécutée » et d’un article déplorant les si lourdes réquisitions du parquet à l’encontre des jeunes Identitaires menacés de prison ferme et de l’association elle-même, sous le coup d’une amende de 75 000 euros.

    La dissolution par voie judiciaire se substituant ainsi à la dissolution politique, difficilement soutenable en droit puisque, lors de l’équipée du col de l’Echelle, le procureur de Gap avait lui-même affirmé qu’aucune violence n’avait été perpétrée, les militants se contentant de remettre aux gendarmes les clandestins interceptés. N’importe ! Dès le 19 juillet, Présent recevait cet ahurissant message de la société Facebook : «Votre publication va à l’encontre de nos standards de la communauté. Ces standards de la communauté sont appliqués à l’échelle mondiale et contribuent à faire de Facebook un lieu sûr [sic] et accueillant [resic] pour tous. »

    Facebook censure les Identitaires. La privatisation de la censure d’Etat est en marche

    Pour ceux qui l’ignoreraient, le directeur de Facebook-France — qui a ainsi appliqué avec zèle la (future) loi Avia contre « la haine en ligne » alors que ce texte mettant Internet sous haute surveillance idéologique n’a été voté qu’en première lecture et n’a donc aucune valeur —, est l’énarque et ex-Sarko boy Laurent Solly. Egalement ancien directeur général de TF1 où il s’illustra en déclarant au Point en 2007 : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte » — voir Les médias en servitude, page 63.

    Ostracisme contre Présent, mobilisation pour L’Huma

    Cette exclusion tombe mal pour Présent qui, privé de toute publicité, tricard des revues de presse, trop ignoré des responsables dits nationaux et mal distribué par Presstalis (ex-NMPP) et surtout par La Poste, avait trouvé dans les réseaux sociaux un ballon d’oxygène. Et surtout une manière de briser l’omerta dont il est victime bien que, fondé en 1982, il ait dépassé en longévité la légendaire Action française alors qu’ont disparu tant de titres opulents — Le Matin de Paris, J’informe, Paris-Jour, etc. C’est cette lutte de chaque jour pour tenter de survivre, et de s’améliorer, qu’évoque et explique Francis Bergeron, pilier du journal, dans son dernier livre, Présent, un défi au quotidien *.

    Sait-on par exemple que le seul quotidien « national et catholique » paraissant en Europe ne compte que dix salariés dont trois journalistes professionnels à plein-temps quand L’Humanité aligne « 200 salariés dont 125 journalistes, pour 30 000 exemplaires diffusés et seulement quelques milliers de vrais lecteurs [contre 10 000 pour Présent]» et « une influence proche du néant », d’où ses « monstrueux déficits » ?

    Quelque 7 millions d’euros, dont la perte provoque paradoxalement un gigantesque élan de solidarité. En janvier dernier, poursuit Bergeron, « France inter et France Info notamment ont appelé à une mobilisation de leurs auditeurs. Plus étonnant encore, des journalistes du Figaro, au nom de la pluralité de la presse, ont eux aussi tenu à marquer leur soutien au journal stalinien » alors que, « quand Présent s’est trouvé en difficulté en juin 2018, pas un seul journaliste de ce quotidien de droite ne s’était manifesté ». Et pratiquement aucune personnalité de droite non plus tandis que le directeur de L’Huma, Patrick Le Hyaric, pouvait pavoiser : « Des députés, des sénateurs de tous les groupes républicains, des journaux dont nos amis du groupe Bayard-La Croix [mais oui, avis aux lecteurs cathos !], apportent de l’argent. Des institutions, des municipalités dirigées par des maires de l’arc-en-ciel républicain installent des abonnements. »

    Comment ne pas être écœuré par cet empressement au service d’un organe qui, après avoir en 1953 pris le deuil du « Grand Staline » pleuré selon lui par « tous les peuples », se fit des décennies durant le chantre des divers goulags ?

    Plafond de verre et trahisons

    Beaucoup des difficultés éprouvées par Présent lui sont consubstantielles depuis sa naissance, sous l’égide de Jean Madiran, de François Brigneau, d’Hughes Kéraly et de Bernard Antony : distribution aléatoire, prix jugé trop élevé, qui est aussi selon les fondateurs « le prix de la liberté », et surtout impossibilité de forcer le fameux « plafond de verre » dont se plaignent tant les immigrés, nombreux pourtant à être devenus commissaires, préfets, présidents de chambre, diplomates, directeurs d’hôpital… ou ministres. Mais c’est en 2014 que tout s’est compliqué. Face à une situation financière catastrophique, la direction d’alors songeait à déposer le bilan. Impensable pour la majorité des collaborateurs et des « Amis de Présent », qui se prononcèrent pour une nouvelle direction. D’où cascade de procès devant les Prud’hommes, certains essayant de faire jouer la clause de conscience sous prétexte que « Présent n’était plus un journal catholique », bien qu’il ait toujours gardé sa rubrique sur le saint du jour ainsi que sa page sabbatique « Dieu premier servi » et qu’il ait mené récemment une vigoureuse campagne pour le maintien en vie de Vincent Lambert.

    Mais le cas le plus extravagant est celui de Bruno Fanucchi, alias Yves Brunaud, naguère journaliste salarié du Parisien et pigiste à Présent où il traitait de la politique étrangère. Aujourd’hui retraité, lui aussi a fait jouer la clause de conscience sous prétexte que le quotidien était désormais vendu au KGB, donnant pour preuve que n’avait pas été publié (mais bel et bien payé) l’un de ses réquisitoires contre Vladimir Poutine**. Las, rappelle Bergeron, la juge de première instance considérant « que l’antisoviétisme d’hier et une certaine modération de ton à l’égard de Poutine aujourd’hui constituaient un changement de ligne du journal, a donc estimé que la démission de Bruno Fanucchi, en date du 13 mars 2015, devait être considérée comme un licenciement […] ouvrant droit à des dommages et intérêts ». Présent ayant relaté le procès dans un article où le plaignant apparaissait sous sa véritable identité, l’avocat de Bruno Fanucchi a fait savoir que « cette révélation était“de nature à nuire à sa réputation personnelle et professionnelle” » de son client et menacé d’un nouveau procès. « Autrement dit, l’auteur, nous pouvons être attaqués, et condamnés, mais il nous est sommé de ne pas écrire par qui et pour quoi nous sommes attaqués et condamnés ! »

    Regarder malgré tout vers l’avenir

    Plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, mais pour une équipe aussi restreinte, elle est insupportable car porteuse d’angoisse, dévoreuse de temps et d’énergie. Pour autant, le quotidien national ne baisse pas les bras. Après changement d’imprimeur et passage à la couleur (ce que je regrette personnellement), il a, comme le rappelle Bergeron, doublé sa pagination, augmenté le nombre de ses pigistes correspondants à l’étranger ou rubricards, attiré des bénévoles pour renforcer l’équipe. De trimestriels, ses hors-série (le dernier, daté de juillet-août, est consacré aux polars de droite) sont devenus bimestriels, des synergies ont été créées avec d’autres publications ainsi qu’un Prix des lecteurs de Présent — décerné en janvier à Jean-Marie Le Pen pour ses Mémoires.

    Malgré l’actuelle dictature (d’ailleurs favorisée par l’Education nationale, avec les résultats désastreux qu’on sait) du tout-écran au détriment de l’écrit, malgré la rigueur des temps qui fait de l’achat d’un journal un luxe, malgré enfin le mauvais coup porté par Facebook, le « défi » sera-t-il gagné ? Adepte de l’adage « Aide-toi, le Ciel t’aidera », Francis Bergeron qui, dès 1982 participa, ainsi que la caricaturiste Chard, à « l’aventure de Présent », en est convaincu.

    Camille Gallic 29/07/2019

    * Francis Bergeron, PRÉSENT, Un défi au quotidien, éd. Dualpha 2019, www.francephi.com. 200 pages avec illustrations et annexes, 23 €.

    *** Lequel n’a pourtant pas toujours tort, notamment sur l’invasion de l’Europe par des hordes de clandestins. Voir https://www.polemia.com/vladimir-poutine-attaque-migrants-interets-population-autochtone/

    https://www.polemia.com/present-quotidien-censure-facebook/

  • La Macronie, ou le règne de l’instantané et de l’image

    La Macronie, ou le règne de l’instantané et de l’image

    Depuis l’entrée en fonction du télé-évangéliste de l’Elysée, le site internet de la Présidence de la République a été transformé et celui de l’Assemblée nationale vient de subir une profonde modification. Sont clairement privilégiés l’instantané et l’image.

    Sur le site de l’Elysée, la part de l’image est essentielle. L’écran d’accueil (à 100%), en cette fin du mois de juillet, n’est qu’une photo du défilé du 14 juillet :

    Il faut « descendre » après l’image pour trouver les rubriques proposées, qui privilégient l’instantané (« Actualités ») ou legadget (« Présidence », rubrique détaillée ci-dessous avec notamment la présence de l’épouse du chef de l’Etat au même titre que le Président de la République) :

    Lire la suite

  • Villeurbanne : un immigré soupçonné d’avoir violé une femme de 37 ans est relâché

    A mesure que le temps passe, l’indifférence des magistrats gauchistes à l’égard des crimes commis par les étrangers s’accroît. Ils peuvent désormais violer sans être incarcérés, l’ouverture d’une information judiciaire est suffisante.

    Trouvé sur Le Progrès : « Dimanche, vers 2 h 20, rue Louis-Fort, à Villeurbanne, le groupe de proximité de sécurité de la police a interpellé un homme de 21 ans, demeurant dans un centre d’accueil pour réfugiés de l’agglomération lyonnaise.

    Une jeune femme de 37 ans avait signalé aux policiers qu’elle avait été traînée de force par un homme dans une maison en chantier.

    Sur place, la victime trentenaire, fortement alcoolisée, a indiqué qu’elle venait d’être violée par l’individu.

    Celui-ci a nié les faits et a dit qu’il voulait juste aider la jeune femme a regagner son domicile. Il a déclaré que le rapport sexuel était consenti.

    Il a été présenté au Parquet lundi et laissé libre avec ouverture d’une information judiciaire. »

    http://www.contre-info.com/villeurbanne-un-immigre-soupconne-davoir-viole-une-femme-de-37-ans-est-relache#more-58985

  • Claude Chollet : « Chacun peut mettre ce qu’il veut pour définir ce qu’est un discours de haine ou extrémiste »

    Le site de l’Observatoire du journalisme (OJIM) a subi, la semaine dernière, une attaque informatique le rendant indisponible pendant presque 24 heures. Auparavant, sans que puisse être établi un lien, l’OJIM a été l’objet d’une censure de la part d’un réseau social.

    Réaction de Claude Chollet, président de l’OJIM, qui en profite pour revenir sur la loi Avia et ses conséquences pour la liberté d’expression.

    https://www.bvoltaire.fr/claude-chollet-chacun-peut-mettre-ce-quil-veut-pour-definir-ce-quest-un-discours-de-haine-ou-extremiste/

  • «La PMA est avant tout un gigantesque marché»

    «La PMA est avant tout un gigantesque marché»

    C’est Libération qui l’affirmait. En 2014.

    Loin d’abolir les inégalités, la PMA les aggraverait. De l’exploitation du corps des femmes aux fantasmes transhumanistes, Alexis Escudero recense dans un ouvrage les risques de la reproduction artificielle.

    Avec nous le 6 octobre dans la rue ?

  • Records de température : quelques précisions

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    Paris suffoque, la France suffoque, donc l’Europe doit aussi suffoquer, et pourquoi pas le monde entier ? C’est le pas allègrement franchi par les journaux télévisés du 25 juillet, celui de France 2 en particulier. Oui, il a fait très chaud en région parisienne et dans ce que l’on appelle le Bassin parisien et dans son prolongement vers le Bassin des Flandres et le nord-ouest de l’Allemagne. Mais qu’en est-il réellement ailleurs ?

    Pour le savoir, il suffit de consulter des sites météo comme le site allemand www.wetterzentrale.de. Pour la journée du 25 juillet (la plus chaude), on peut constater l’étendue de la vague de chaleur mais aussi ses limites. En Biélorussie, par exemple, il ne faisait que 18 ou 19 petits degrés à 14 h. En Irlande et en Écosse, la température n’est pas montée bien plus haut, 20 à 22 °C, et si l’on va jusqu’en Islande, il ne faisait que 12 °C. La Suède a des températures à 30 °C, mais les côtes norvégiennes sont restées froides : 15 ou 16 °C. Plus au sud, en Espagne ou en Italie, par exemple, on s’attendrait à trouver également des températures exceptionnelles. Eh bien, non, elles sont élevées, 28 à 37 °C, 40 °C ponctuellement dans le centre de l’Italie, mais rien d’exceptionnel pour ces pays. Quant au Portugal, dans le nord, il y faisait à peine assez chaud pour se baigner, 19 ou 20 °C, et 26 °C dans le sud.

    Et dans le reste du monde, l’hémisphère sud, en particulier, où c’est l’hiver, les glaces sont-elles en train de fondre ? Eh bien, non. Le sud de l’Australie a enregistré des records de froid durant la précédente canicule du mois de juin : -3,8 °C dans la région de Coonawarra, du jamais-vu depuis 37 ans, ou -2,9 °C à St. George (record de 12 ans battu), selon le Bureau de météorologie de la Nouvelle-Galles du Sud. Fin juin, le Brésil a aussi enregistré des records de froid. En Bolivie, six de ses neuf départements ont été placés en alerte orange grand froid et de grosses chutes de neige ont provoqué la fermeture temporaire de plusieurs axes, selon le journal suisse Le Nouvelliste du 23 juillet. Si l’on regarde la carte mondiale des températures du 25 juillet sur le site de l’université du Maine (Climate Change Institute), on peut constater qu’une anomalie froide touche le centre du Canada et les côtes de la Sibérie. On peut voir, aussi, que les étendues cumulées de ces zones de froid sont bien plus importantes que l’étendue de la vague de chaleur que nous avons connue.

    Alors non, quand Paris suffoque, le monde entier ne suffoque pas et les records qui y ont été battus trouvent des explications avec, en particulier, le phénomène connu de dépression thermique sous dôme anticyclonique, et surtout ce qui est appelé « l’effet d’îlot de chaleur urbain » : le béton, la pierre et le bitume emmagasinent de la chaleur, qu’ils restituent, ce qui est sensible la nuit en particulier, amplifiant par rayonnement les températures mesurées. Cet effet participe aussi de l’augmentation globale des températures depuis le début du XXe siècle.

    Évidemment, tout cela n’empêchera pas de dire ce que tout le monde sait déjà : quand il fait froid, c’est de la météo, et quand il fait chaud, c’est le climat qui se dérègle. Froid en hiver, chaud en été, vraiment, rien ne va plus !

    Marc Le Menn

    https://www.bvoltaire.fr/records-de-temperature-quelques-precisions/

  • États-Unis : Trump veut classer les « antifas » comme organisation terroriste

    Affirmant vouloir «faciliter le travail des policiers» face aux «dégonflés de la gauche radicale», le président américain a annoncé sur son réseau social préféré qu’il envisageait de classer Antifa comme organisation terroriste.

    «Nous envisageons de classer Antifa [comme] une organisation terroriste majeure […] Cela faciliterait le travail des policiers», a déclaré le 27 juillet Donald Trump sur Twitter. Habitué aux déclarations houleuses sur le réseau social, le chef d’Etat américain s’est en effet livré à une diatribe sans concession à l’encontre de ceux qu’il a qualifiés de «détraqués» et de «dégonflés de la gauche radicale», affirmant que les antifas avaient pour habitude de frapper des personnes pacifistes avec des battes de baseball.

    Donald J. Trump
    @realDonaldTrump

    Consideration is being given to declaring ANTIFA, the gutless Radical Left Wack Jobs who go around hitting (only non-fighters) people over the heads with baseball bats, a major Organization of Terror (along with MS-13 & others). Would make it easier for police to do their job!

    66,7 k personnes parlent à ce sujet

    Ces propos s’inscrivent dans un contexte de violences répétées aux Etats-Unis entre d’une part des activistes classés à l’extrême gauche du paysage politique et d’autre part, des partisans de Donald Trump.

    (…) RT

    http://www.fdesouche.com/1242657-etats-unis-trump-veut-classer-les-antifas-comme-organisation-terroriste

  • Migrants : QUI SONT LES FINANCIERS INTERNATIONAUX ?

    113 migrants subsahariens, dont des mineurs, sont morts noyés à proximité des eaux territoriales libyennes, à 8 kilomètres des côtes.

    Ils ont été envoyés à la mort sur des embarcations qui en aucun cas ne pouvaient traverser la Méditerranée, ni jusqu’à Lampedusa, ni jusqu'à La Valette, par des « passeurs » qui n’ont même pas pris la précaution de prévenir les navires des ONG, comme ils le font d’habitude. Ces navires qui ne sont là que lorsqu’on les attend, avec lesquels on a pris rendez-vous ! Comme cela vient d’être prouvé par la justice italienne.

    Ils viennent s’ajouter aux milliers de migrants qui ont déjà péri dans ces traversées, victimes de ces « marchands de chaire humaine », ces esclavagistes du XXIe siècle.

    Et nos gouvernants européens, et plus particulièrement ceux de la France, de l’Espagne et d’une douzaine d’autres pays, sont, paraît-il, bouleversés, offusqués, peinés, mais n’entreprennent absolument rien pour que cela cesse.

    Le port de La Valette, sur l’Ile de Malte, a accueilli en moins d’une semaine plus de 250 migrants, dont une vingtaine de mineurs isolés.

    135 migrants sont actuellement bloqués sur un navire des gardes-côtes italiens, secourus en mer le 26 juillet alors qu’ils étaient entassés sur des embarcations de fortune.

    Mattéo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, le seul dirigeant à la hauteur de cette situation devenue désespérée, exige un accord européen de répartition avant qu’ils ne puissent débarquer.

    Le 22 juillet, le président Macron avait pourtant annoncé cet accord entre 14 pays européens pour mettre en place un mécanisme de solidarité afin de les répartir, mais il avait précisé, en préalable, que ces migrants devaient d’abord débarqués en Italie, provoquant la colère, à juste titre, de Salvini.

    Oui, il s’agit d’un drame, un de plus et pas le dernier, mais osons poser les questions qui fâchent :

    *L’Algérie et la Tunisie ont maîtrisé ce problème migratoire, d’une manière sans doute brutale mais indispensable faute d’une meilleure solution, en n’acceptant pas l’arrivée de ces migrants et en rejetant hors de leurs frontières, dans des conditions parfois impitoyables, ceux qui réussissent à pénétrer dans le pays.

    Dès lors les « mafias » de passeurs se sont éloignées vers des frontières bien plus accessibles, celles de la Libye et du Maroc, qui rapportent bien plus de bénéfices.

    *Justement, puisqu’il est question de bénéfices ? Une question à laquelle il n’est pas facile de répondre, tant cela paraît secret : Ces passages coûtent environ entre 2000 et 5000 euros. Comment des migrants provenant de pays où le salaire moyen mensuel oscille entre 30 et 150 euros et qui, puisqu’ils le quittent, ne travaillaient sans doute pas, peuvent-ils réunir de telles sommes représentant des années de salaire ?

    Et les mineurs isolés, qui eux ne travaillaient certainement pas dans leurs pays, et n’ont donc aucun salaire, qui a payé pour leurs passages ?

    Nous savons qui finance les ONG, mais qui paie les millions d’euros aux mafias de passeurs ? Mystère !

    Il serait pourtant facile d’appréhender un de ces passeurs et de le faire parler afin de tenter de remonter la filière, jusqu’où ?

    Depuis plusieurs années nous réclamons que les armées et les forces de l’ordre des pays concernés soient positionnées aux frontières afin d’interdire le passage de tous les migrants africains, de l’est comme de l’ouest et, si elles ne sont pas en mesure d’organiser ces barrages, comme le font l’Algérie et la Tunisie, et comme ne le font pas ni la Libye, ni le Maroc, alors que l’Europe, et la France plus particulièrement, puisque son armée est positionnée en Afrique, s’en chargent directement.

    C’est la seule solution possible à ce problème humanitaire, dans l’immédiat.

    Le futur devrait être, mais cela sera impossible à réaliser, d’aider ces pays africains à se développer afin de non seulement retenir, mais également de faire revenir, tous ces cerveaux indispensables à l’exploitation de leurs immenses richesses !

    Pourquoi impossible à réaliser ? Parce que je vous laisse deviner dans quelles poches vont directement les milliards versés !

    http://magoturf.over-blog.com/2019/07/migrants-qui-sont-les-financiers-internationaux.html

  • Les ONG de «sauvetage en mer » collaborent avec les passeurs – la TV italienne en publie des preuves

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    De nouveaux reportages de la chaîne italienne Rete 4 montrent comment les ONG de « sauvetage en mer » sont en contact avec des passeurs en Libye pour transporter des centaines de migrants illégaux en Italie. Le député allemand Petr Bystron exige maintenant que les procureurs fassent enfin leur travail.

    Il y a un an, en effet, Bystron avait engagé des poursuites pénales contre les principales ONG allemandes qui, sous couvert de « sauvetage en mer », cherchent à faire entrer le plus grand nombre possible de migrants dans l’UE. Les procureurs allemands ont toutefois refusé d’enquêter jusqu’à présent, invoquant le « manque de preuves », malgré le fait que les activités des ONG étaient bien documentées.

    Ainsi, Sea-Watch a publié une vidéo montrant comment elle a interrompu un sauvetage en cours par la Garde côtière libyenne le 6 novembre 2017, incitant bon nombre des 130 migrants qui avaient déjà été sauvés de sauter à l’eau. Cinq personnes sont mortes, dont un garçon de 2 ans. Les garde-côtes libyens ont dit à l’époque : « L’intervention non autorisée de Sea Watch a causé la mort de cinq migrants ».

    Le talk-show de Rete 4 « La Quarta Repubblica » a montré comment des migrants contactent les passeurs, qui les assurent qu’ils sont en contact avec les ONG de sauvetage comme l’espagnole « Proactiva Open Arms » et l’allemande « Sea-Watch ».

    La journaliste d’investigation Lodovica Bulian a interviewé un migrant libyen qui venait d’arriver en Italie. Le jeune homme lui a montré des groupes Facebook privés appartenant au passeur, un homme de Zuwara, qui les utilise pour promouvoir ses services :

    « Si vous arrivez en Italie, ils vous disent de faire une vidéo pour montrer à tout le monde que vous avez réussi – afin que les trafiquants puissent recruter plus candidats à la migration. J’ai fait la traversée avec l’aide de la mafia libyenne aussi. »

    Les passeurs sont de mèche avec la police libyenne, a dit le jeune migrant : « Ils soudoient la police pour qu’elle n’arrête pas leurs bateaux. La police libyenne n’arrête jamais les passeurs. Pas de souci. Ils ont un deal. »

    Sur la base des informations fournies par le témoin, l’équipe de Bulian a contacté le trafiquant, Lokman Zwari.

    Zwari gère un groupe Facebook avec 14 000 abonnés pour promouvoir le passage vers l’Europe. Les vidéos montrent des migrants heureux célébrant leur traversée, dansant et chantant au son de la musique, évidemment loin d’être en détresse en mer.

    Se faisant passer pour un migrant marocain, un membre de l’équipe de Bulian a appelé le passeur de clandestins, qui a confirmé qu’il pouvait l’amener en Italie pour 1600 euros. Quand l’appelant a demandé des garanties de sécurité, le trafiquant a dit : « Nous savons qu’il y a des navires de sauvetage en patrouille, vous serez en contact avec eux. En ce moment, l’Open Arms est en patrouille. Le Sea Watch est détenu en Italie, mais il y a d’autres navires à proximité. »

    Le passeur a ensuite envoyé la position de l’« Open Arms », le numéro de téléphone de l’ONG et une capture d’écran de l’appel via Viber, le numéro et l’info Facebook de l’ONG espagnole.

    De nombreuses ONG de « sauvetage en mer » sont soutenues par l’Union européenne et l’Open Society de George Soros. Ainsi, Sea Watch et SOS Méditerranée sont soutenues par Borderline Europe, basée à Berlin, qui finance également le site Internet « Alarmphone », permettant aux passeurs d’appeler un navire d’une ONG pour qu’il vienne chercher leur cargaison humaine.

    Soros gère aussi un réseau de fonds légaux en Italie destiné à aider la migration illégale et à forcer le gouvernement italien à accepter des migrants.

    En juin, la garde côtière européenne Frontex a publié une vidéo montrant comment les passeurs amènent des migrants près de l’île italienne de Lampedusa à bord d’un bateau de pêche et les transfèrent ensuite dans un canot pneumatique pour qu’on vienne les « secourir ». La journaliste canadienne Lauren Southern a été une des premières à documenter le problème de la mission « Defend Europe ».

    Le 29 juin, la capitaine du Sea-Watch est entrée de force au port de Lampedusa avec 40 migrants clandestins à bord, malgré les avertissements italiens de rester à l’écart, endommageant un navire de la garde côtière et mettant en danger la vie du personnel à son bord. Salvini a annoncé qu’il imposerait désormais des amendes allant jusqu’à 1 million d’euros aux ONG qui violent les eaux italiennes.

    Il s’est avéré ensuite qu’une équipe de la TV publicitaire allemande NDR était à bord du Sea-Watch depuis 2 semaines avant l’« incident » et a sorti  le 12 juillet un film pro-« frontières ouvertes » très mis en scène.

    Depuis que l’Italien Matteo Salvini a commencé à mettre le holà en Méditerranée, le nombre de morts en mer est passé de 384 au premier semestre 2018 à 128 au premier semestre 2019, selon le HCR.

    Article complet en anglais (avec liens) : Voice of Europe

    Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch

    https://www.alterinfo.ch/2019/07/26/les-ong-de-sauvetage-en-mer-collaborent-avec-les-passeurs-la-tv-italienne-en-publie-des-preuves/

  • Valérie Bugault explique comment les banques ont acheté les Etats

    Première vidéo d’une série de trois au cours de laquelle Valérie Bugault explique les mécanismes qui ont permis aux banques de s’emparer des Etats.

    https://www.medias-presse.info/valerie-bugault-explique-comment-les-banques-ont-achete-les-etats/110061/