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  • Ça chauffe pour les escrocs du climat !

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    Le coup d’œil de Philippe Randa

    Thierry Michaud-Nérard s’en prend sur le site LesObservateurs.ch au Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui « ne doute pas que le réchauffement climatique contemporain est directement lié aux activités humaines et aux émissions de gaz à effet de serre » ; un « raisonnement qui ne se vérifie pas systématiquement à travers les chiffres. »

    Ainsi, rappelle-t-il, « pour expliquer la pause du réchauffement climatique, des hypothèses sont émises telles la capacité des océans à absorber davantage de chaleur que prévu, le rôle des multiples éruptions volcaniques qui diffusent des aérosols dans la haute atmosphère et qui filtrent un pourcentage du rayonnement solaire ou la baisse d’activité du cycle solaire en cours depuis 10 ans. »

    Parmi les « climatosceptiques » ou « climato-agnostiques » ou encore « climato-réalistes » – soit tous ceux qui ont le « mauvais goût » (sic !) de rappeler la faiblesse des fondements scientifiques de la théorie de l’origine humaine du réchauffement climatique – Patrick Moore, un des premiers présidents de Greenpeace, s’est exprimée dans les colonnes du magazine Breitbart News pour « dénoncer le canular mondial du réchauffement climatique anthropique. »

    « Moore a expliqué comment les partisans du changement climatique ont su tirer parti et avantages de l’instrumentalisation de la peur et du mythe de la culpabilité artificielle de la propagande anti-diesel anti-CO2. (Il) rapporte que les scientifiques sont cooptés et corrompus par les politiciens et les bureaucraties investies dans la propagande du changement climatique afin de centraliser davantage le pouvoir et le contrôle politiques. »

    Douter du réchauffement climatique dû aux activités humaines – ou seulement déclarer ne pas avoir d’opinion tranchée sur la question – suffit à faire de vous le nouvel hérétique du XXIe siècle. Et pourtant, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer la supercherie. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer de l’espèce humaine.

    Article paru dans les colonnes du quotidien Présent et sur EuroLibertés.

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  • La vingtaine d’attentats islamistes ayant touché la France depuis 2012 a fait 263 morts

    Commémoration des victimes de l'attentat de Nice à Paris
     
    © Sputnik . Natalia Seliverstova
    Depuis les multiples attaques de Mohammed Merah en 2012 jusqu’à la plus récente, au couteau, par Mickaël Harpon à la préfecture de police de Paris le 3 octobre, les actes qualifiés d’«attentats islamistes» ont fait 263 morts en France, et des centaines de blessés.
    Depuis les trois attaques du djihadiste Mohammed Merah en 2012, ce ne sont pas moins de 18 attaques terroristes islamistes qui ont été perpétrées dans l’Hexagone.
    L’attaque au couteau du 3 octobre, qui a fait quatre morts à la préfecture de police de Paris, est venue s’ajouter à cette liste macabre, dont le bilan s’élève désormais à 263 morts.
    Les attaques du 13 novembre 2015 à Paris et celle de 2016 à Nice sont de loin les plus meurtrières.
    Entre le 11 et le 19 mars 2012, le djihadiste Mohammed Merah a tué sept personnes lors de trois attaques à Toulouse et à Montauban.
    Il a été abattu par les forces de l’ordre le 22 mars 2012.
    Cet acte terroriste a été le point de départ d’une sinistre série d’attentats.
    Dès 2014, Daech* a exhorté ses fidèles à prendre exemple sur Mohammed Merah pour «exploser la France».
    Les attaques se sont succédé à un rythme régulier dès la fusillade par les frères Kouachi au siège de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, qui causé la mort de 12 personnes.
    Le lendemain, c’est une policière qui a été assassinée par Amedy Coulibaly, proche des Kouachi.
    Ce dernier est également coupable de la prise d’otages du 9 janvier à l’Hyper Cacher porte de Vincennes, où il a tué cette fois quatre personnes.
    Il a finalement été abattu par le RAID ce jour-là.
    Un étudiant algérien, Sid Ahmed Ghlam, a tué une mère de famille de 32 ans d’une balle en plein cœur alors qu’il préparait une attaque contre une église de Villejuif.
    Il a été arrêté le jour-même, le 19 avril 2015.
    Toujours en 2015, le 26 juin cette fois, Yassin Salhi, employé d’une usine de gaz industriel à Saint-Quentin-Fallavier, a égorgé son patron, Hervé Cornara, avant de déclencher dans le bâtiment une explosion qui fait deux blessés.
    L’attentat le plus marquant reste celui du 13 novembre 2015 à Paris, durant lequel plusieurs attaques coordonnées, notamment au Stade de France et au Bataclan, ont fait 131 morts et 413 blessés.
    Neuf terroristes qui agissaient sous les ordres de l’État islamique* ont été identifiés.
    Le seul encore vivant, Salah Abdeslam, attend son procès qui se tiendra vers 2020 au Tribunal de Paris.
    Daech* a dès lors systématiquement revendiqué les attaques qui ont suivi, comme le meurtre d’un policier et de sa compagne à Magnanville en 2016, l’attentat de Nice durant lequel un camion a foncé sur la foule le jour de la Fête nationale, avec le très lourd bilan de 86 morts et 458 blessés.
    À cela s’ajoute le 26 juillet 2016 l’égorgement du père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, alors qu’il célébrait la messe.
    En avril 2017, Karim Cheurfi a tiré sur un véhicule de police, tuant le conducteur et blessant deux autres policiers, ainsi qu’une passante.
    Au mois d’octobre de la même année, Ahmed Hachani, un Tunisien qui se trouvait illégalement en France, a égorgé deux jeunes femmes à la gare Saint-Charles, à Marseille.
    Une autre série d’attaques a eu lieu le 23 mars 2018.
    Radouane Lakdim, Franco-Marocain, a tué dans la même journée un CRS, un employé et un client du Super U de Trèbes, avant de prendre en otage une hôtesse de caisse du magasin.
    Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a de son plein gré échangé sa place contre celle de la femme en question.
    Il en est ressorti grièvement blessé, attaqué au couteau par le terroriste et a succombé à ses blessures la nuit suivante.
    Un an plus tard, une nouvelle victime est à déplorer lorsque le Franco-Russe Khamzat Azimov, originaire de Tchétchénie, tue un homme à l’arme blanche et fait quatre autres blessés.
    En 2018, on dénombre aussi les cinq victimes de l’attaque du marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre.
    L’assaillant, Chérif Chekatt a été abattu par la police 48 heures plus tard.
    Le 3 octobre 2019, Mickaël Harpon a poignardé à mort quatre personnes à la préfecture de police de Paris.
    a radicalisation n’avait pas été identifiée au préalable.
    Ce n’est que lors de la perquisition que les enquêteurs ont établi un lien avec Daech*, dont des vidéos de propagande se trouvaient sur une clé USB appartenant à cet homme.
    Avant 2012, la France n’avait plus subi d’attentats terroristes depuis 1995, lors desquels de multiples attaques à l’arme à feu et aux engins explosifs avaient fait huit morts et près de 200 blessés.
    *Organisation terroriste interdite en Russie
    sputniknews

  • L'héritage gaulliste : de De Gaulle à Macron

  • La « ouf », disent-ils…

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    Il fut un temps où les artistes exprimaient leurs désaccords à coups de mots et de rimes. Parmi les Ferré, Brel ou Brassens, certains auraient sans doute repris Zineb El Rhazoui lorsqu’elle avait évoqué l’idée de « tirer à balles réelles » sur les émeutiers démolissant tout sur leur passage et tirant à coup de mortiers sur les forces de l’ordre. Notre guitariste moustachu, pacifiste et antimilitariste convaincu, lui aurait peut-être répliqué une phrase du type « mourir pour des idées d’accord, mais de mort lente ».

    Mais ce temps-là est révolu. Désormais, nous avons les rappeurs. Ces artistes à la plume facile ont toujours trouvé un public au sein de la société. À travers leurs textes rebelles, ils ont amené toute une partie de la jeunesse vers la contre-culture des quartiers. On y vante régulièrement l’argent facile et le refus de l’autorité avec, en arrière-fond, des femmes dénudées au bord d’une piscine ou à l’intérieur d’une luxueuse berline de marque allemande. Une contre-culture teintée de communautarisme qui a réussi à séduire une bonne partie de la jeunesse française.

    Ces ménestrels contemporains, magnifiés par la petite bourgeoisie bohême, s’engagent et s’expriment aussi sur la société. Et voilà ce que nous avons le bonheur d’entendre ou de lire : « Pourrissons la vie de cette grosse m… puante. » Le poète Booba a trouvé un relais appréciable en la personne de Cyril Hanouna, sorte de Bernard Pivot des temps modernes, toujours enclin à faire rayonner la culture et la langue française : « Big up pour sa vidéo sur la ouf, bravo mon Booba ! », sous les approbations de ses chroniqueurs et du public.

    La « ouf » : magnifique verlan de « fou ». Une folle qui alerte depuis sa jeunesse au Maroc contre l’intégrisme islamique. Une folle menacée de mort, sous protection policière constante, qui se bat en France pour éviter, au pays de Molière et de Voltaire, de sombrer dans l’obscurantisme de la charia qu’elle a connue. Une folle qui a vu ses compagnons de Charlie Hebdo se faire massacrer à balles (réelles) de Kalachnikov par les frères Kouachi alors que la médiasphère dans son ensemble n’avait que des « pas d’amalgame » en bouche et des petites bougies pour images.

    Des fous comme Zineb El Rhazoui, l’Histoire de France en a déjà connu. Il y en avait dans les maquis pour saboter les convois nazis. On en trouvait également à Valmy et, bien avant, aux côtés de Jeanne d’Arc pendant la guerre de Cent Ans. Bon nombre d’entre eux ont fini dans des geôles sordides, torturés ou brûlés vifs sur des bûchers, sous les approbations ou le silence d’un peuple groggy et d’élites soumises à l’ennemi. Mais c’est aussi sans doute grâce à des fous comme Zineb El Rhazoui que la France est encore debout et qu’elle se veut éternelle.

  • Les mensonges à répétition des alarmistes du Climat

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    Les climatologues nous mènent en bateau depuis des décennies passant de la prédiction d’une ère glaciaire à la mise en garde contre les dangers d’un réchauffement planétaire.

    Puis lorsque les données ont contredit leur théorie du réchauffement, ils ont encore changé d’avis et remplacé les termes de «réchauffement climatique» par «changement climatique». C’est là qu’en est rendue Sainte Greta Thunberg qui nous supplie de suivre la «science» ! Mais justement que disent les vrais scientifiques ?

    Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Gil Gutknecht*, paru sur le site de Townhall, le 3 novembre.

    Où sont les vrais scientifiques ?

    Il y a environ 45 ans, une poignée de climatologues a accepté de nouvelles preuves et a changé de camp. Ils sont passés de la prédiction d’une ère glaciaire imminente à la mise en garde contre les dangers d’un réchauffement planétaire imminent.

    Grâce à la promesse d’un déluge de subventions fédérales, ils ont été rejoints par un nombre croissant d’universitaires. Ils ont commencé à déclencher les alarmes de réchauffement comme ça se passerait dans une maison remplie de détecteurs de fumée défectueux.

    Aujourd’hui, cette théorie est devenue si courante dans le milieu universitaire que quiconque la remet en question sera banni du campus.

    Sans beaucoup de preuves empiriques, ils ont attribué la responsabilité de leurs prédictions de la calamité atmosphérique à venir. C’était le CO2. Plus précisément, il s’agissait de l’activité humaine en général et de la demande insatiable des Américains en énergie fossile en particulier. Peu importe que le dioxyde de carbone ne représente qu’une infime partie de notre atmosphère.

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/06/les-mensonges-a-repetition-des-alarmistes-du-climat/

  • Islamophobie : le nouveau chantage victimaire ? – Le Samedi Politique

     
    Alors que la question de l’Islam est au cœur de l’actualité de ces dernières semaines, Philippe d’Iribarne, directeur de recherches au CNRS et auteur de « Islamophobie, intoxication idéologique (Ed Albin Michel), revient sur cette notion où les musulmans seraient victimes de discrimination en raison de leur religion.
    Entre quête de victimisation, communautarisme et revendications, des associations se sont désormais spécialisées dans la lutte contre l’islamophobie.
    Que cache ce nouveau combat ?
    Est-il légitime en France ?
    Les réponses dans ce numéro du Samedi Politique.

  • Des nouvelles de Greta Thunberg : c’est la panne sèche !

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    C’est un véritable appel au secours que Greta Thunberg lance au monde entier via Twitter : « J’ai besoin de trouver un moyen pour traverser l’Atlantique en novembre… Si quelqu’un pouvait me trouver un moyen de transport, je serais extrêmement reconnaissante. »

    Car il y urgence pour elle : depuis que l’Espagne a décidé d’organiser la COP25 en lieu et place du Chili, la pauvre Greta est prise de court. Elle le dit elle-même : « Il s’avère que j’ai traversé la moitié du globe dans le mauvais sens. »

    Comique de situation : celle qui, il y a quelques semaines, s’élançait pour une transatlantique de luxe à bord de son voilier décarboné à plusieurs millions d’euros se retrouve coincée sur une grande île, l’Amérique. D’où son appel à l’aide pour un moyen de transport, des financements, ou les deux. Elle qui a tant reproché aux adultes de ne penser qu’au pognon et pas à l’urgence climatique, voilà qu’elle ne cracherait pas dessus si ça pouvait lui permettre d’arriver à bon port…

    Mais attention, pour elle, le voyage par les airs est exclu. Car la demoiselle souffre d’un deuxième syndrome, en plus de celui d’Asperger, le « flysgkam ». Jamais entendu parler ? C’est normal, car Greta Thunberg en est à la fois la créatrice et la victime. C’est une maladie de la honte. Celle de prendre un avion. Elle touche d’autres concitoyens, paraît-il, qui ont une conscience très aiguë des désordres climatiques. Ce n’est pas donné à tout le monde, certes, mais c’est pris très au sérieux. Par la Commission européenne, notamment, qui réfléchit à créer une taxe sur le trafic aérien.

    De quoi faire plaisir à la petite Greta mais qui, pour l’instant, ne règle en rien son urgence du moment : se rendre en Espagne.

    Effectuer la traversée sur son beau voilier dans l’autre sens est inenvisageable : dame Nature l’interdit et ne cédera pas aux coups de gueule et supplications, même d’une adolescente. L’été n’est pas l’hiver et les dépressions et coups de vent en océan Atlantique ne sont pas propices à une telle croisière, aussi médiatique soit-elle.
    L’option traversée sur un cargo ? Pas très sexy pour Greta : un des moyens de transport les plus polluants, paraît-il.

    Et une croisière sur le Queen Mary 2 ? Avec cabine privée, repas à bord et prestiges ? Un peu bling-bling pour l’égérie de la croisade pour la planète. Encore que, des incongruités, on en a vu d’autres dans l’épopée de Greta. Comme, par exemple, le fait que les skippers de la croisière de cet été ont dû faire le voyage en avion pour récupérer le voilier décarboné.

    Il n’empêche, ce SOS tombe à point nommé pour rappeler l’existence de la miss à la conscience du monde. Ses invectives, accusations et crises de larmes avaient fini par lasser. Même Emmanuel Macron s’est agacé. Avec l’affaire du voile, les banlieues à feu et à sang, les Français regardaient ailleurs.
    Le sortilège est peut-être rompu…

    Bonne chance, petite Greta, et surtout, bon vent !

    Sabine de Villeroché

    https://www.bvoltaire.fr/des-nouvelles-de-greta-thunberg-cest-la-panne-seche/

  • Militants écologistes radicaux vs Gilets jaunes : une « convergence » difficile

    Depuis plusieurs mois, les militants écologistes, dont peu sont issus de milieux populaires, multiplient les coups d’éclat. Le durcissement concerne autant leurs modalités d’action que leur projet politique. Ils ne croient plus la préservation de l’écosystème compatible avec le modèle capitaliste de croissance. Cette nébuleuse saura-t-elle pour autant se rapprocher d’autres luttes, comme des Gilets jaunes, et s’entendre sur des stratégies susceptibles de renverser l’ordre établi ?

    Décrochages du portrait du président de la République, grèves pour le climat, blocages de sites d’Amazon, de Monsanto ou de BNP Paribas, actions locales tous azimuts : pas une semaine ne se passe sans un coup d’éclat mené au nom de la défense de la planète. De nombreuses personnes qui n’avaient jamais milité auparavant s’investissent et bousculent les organisations traditionnelles comme Greenpeace, les Amis de la Terre, Attac ou France Nature Environnement. Toutes se disent radicales, c’est-à-dire en premier lieu attachées à prendre les problèmes à la racine, au cœur du système économique et social qui les engendre. […]

    Si des convergences avec les marches pour le climat ont eu lieu dans de nombreuses petites villes, le soulèvement des « gilets jaunes » a mis en lumière une fracture sociale, éclatante à Paris. « Gilet jaune » de Villefranche-sur-Saône sensible depuis longtemps à l’écologie, M. Jérôme Cassiot raconte sa journée du 16 mars 2019 : «[…]On revenait des Champs-Élysées, où c’était quasiment la guerre, et on arrive place de la République, où la ‘Marche du siècle’ pour le climat arrivait. Le contraste était tellement choquant, au niveau visuel, olfactif. Je me suis dit : ‘Là, c’est le monde des bisounours et des bobos. Ils ne veulent pas voir ce qui se passe à côté.’ On était peut-être une trentaine de ‘gilets jaunes’ à ce moment-là et on était transparents. Personne ne nous regardait. » M. Mathieu Bourbonneux, « gilet jaune » à Nantes, nuance : « Certains groupes d’écolos plus radicaux ont préféré manifester directement avec les ‘gilets jaunes’, qui ne sont pas dans la négociation mais pour un changement de régime.» Président des Amis de la Terre, M. Khaled Gaiji l’avoue humblement : «On a raté ce rendez-vous. On a mis du temps à réagir. Il y avait un peu le syndrome ‘bonnets rouges’, avec la peur de l’extrême droite. Ce n’était pas facile, aussi, car les ‘gilets jaunes’ étaient dans des lieux où nos militants n’étaient pas. On a essayé de corriger le tir. Depuis avril, il y a des rapprochements. Mais il y a une question de codes culturels, ce n’est pas naturel, on fait connaissance. » […]

    Le Monde diplomatique

    http://www.fdesouche.com/1292915-militants-ecologistes-radicaux-vs-gilets-jaunes-une-convergence-difficile

  • Facebook, deux milliards et demi de fidèles et une censure en forme

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    Altius, citius, fortius. Alors que le réseau social lance comme test aux États-Unis Facebook News tab, nouvelle arme pour inféoder les médias séduits, sidérés ou résignés, la croissance de Facebook est constante en nombre d’utilisateurs comme en profits.

    Cette semaine, le groupe a annoncé une hausse de son nombre d’utilisateurs ainsi que la troisième hausse consécutive de la croissance trimestrielle de ses ventes. L’ensemble de ses filiales compte désormais 2,5 milliards d’utilisateurs mensuels actifs sur au moins une de ses plateformes (Facebook, Instagram, Whatsapp, Messenger), en hausse de 8% sur un an. Facebook lui-même revendique 1,65 milliard d’utilisateurs.

    Les utilisateurs mensuels réguliers

    Population de la Chine ? Environ 1,5 milliards d’habitants. Public régulier Facebook ? 1,65 milliards. Facebook 1 Chine 0. Population totale de la Chine + les Etats-Unis + la Russie + le Brésil ? 2,3 milliards ? Utilisateurs Facebook + Messenger + Instagram + WhatsApp ? 2,5 milliards. Chine/Etats-Unis/Russie/ Brésil 0, groupe Facebook 1. Bien entendu ces chiffres ne sont pas comparables, mais ils servent d’utile instrument de comparaison.

    Les sous vont bien, merci

    Avec un chiffre d’affaires d’un peu moins de 18 milliards de dollars, en progression de 29%, le troisième trimestre 2019 a apporté quelques satisfactions à Mark Zuckerberg. Avec une marge supérieure à 40%, le bénéfice trimestriel est supérieur à 6 milliards de dollars (vous lisez bien, six milliards). Le cours de bourse a suivi, en progression de 40% sur un an. Une action de la société achetée en novembre 2018 vous aurait coûté 140 dollars, revendue le 5 novembre 2019, elle valait 196 dollars.

    La censure se porte pas mal non plus

    Alors que Twitter annonce refuser les publicités politiques, Facebook veut les accepter au nom de la « liberté d’expression ». Une liberté d’expression régulièrement mise à mal par le réseau social, voir notre article de septembre 2019 où nous analysons l’alliance des grands réseaux sociaux américains pour créer un nouveau Big Brother de la toile.

    L’Observatoire du journalisme avait été victime pendant l’été 2019 d’une censure du réseau social, une tribune sur Alain Duhamel avait brusquement disparu du réseau social avant de reparaître 8 jours plus tard. Le quotidien catholique Présent, la page du dessinateur Miège, le mensuel Causeur ont eu aussi les mêmes mésaventures. L’Observatoire a de nouveau été l’objet d’une censure le 10 octobre, nous y reviendrons de manière détaillée dans un prochain article.

    Texte repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/215958/facebook-deux-milliards-et-demi-de-fideles-et-une-censure-en-forme/

  • Ceux qui évoquent un « islam politique » sont le plus souvent des ignorants stupides

    Ceux qui évoquent un « islam politique » sont le plus souvent des ignorants stupides

    Selon Bernard Antony :

    La plupart, parmi eux, ne font que répéter mimétiquement la formule de la rhétorique macronienne sans aucune réflexion. Ils ne savent rien du modèle politique totalitaire de Mahomet à Médine, ni du contenu du Coran et des Hadîths, ni de l’histoire des califes et des sultans ; ni de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et de ses 57 États adhérents ; ni la signification des mots « oumma », « charia », dhimmi ».

    Sur les réalités de l’islam en Europe, sur les politiques des pays phares des deux composantes de l’islam, Iran chiite, Turquie et Arabie saoudite sunnites, et sur les Émirats, et sur le Qatar, et sur le sultan de Bruneï et sur l’université d’Al-Azar, ils ne se demandent pas où peut bien exister un islam réellement non politique ? Un islam qui ne serait qu’une religion ?

    Comme si, par-delà toute la diversité de ses « écoles » juridiques, de ses 57 États de l’OCI, l’islam n’était pas aujourd’hui, comme tout au long de son histoire, traversé par des conflits d’ordre presque toujours politiques, si rarement religieux ? Certes, par un scrupuleux souci d’exactitude, rappelons l’exception du soufisme, ce courant mystique de l’islam, si souvent évoqué par les islamophiles chrétiens et qui n’aurait pas de dimension politique. Mais le soufisme, ce n’est qu’une minorité numériquement dérisoire dans l’islam, de l’autre, n’est-il pas un « attrape-gogos-chrétiens », une sorte de cheval de Troie musulman pour attirer et convertir à l’islam des déboussolés du christianisme ?

    Mais il n’y a pas que les incultes à invoquer un islam « politique » sous-entendant l’idée d’un islam non politique.

    Dans la classe politico-médiatique, il y a surtout les « prudents », ceux qui craignent de désigner la réalité par les mots adéquats. La vérité, c’est qu’ils évoquent un islam « politique » pour ne pas parler « d’islam jihâdiste », ou plus clairement encore « d’islam terroriste ».

    Moyennant quoi, M. Macron en tête, qui prétendait à propos du voile ne pas se hâter de se prononcer pour ne pas ajouter à la confusion, ils ne font qu’obscurcir le débat sur l’islam. Car s’ils ne pratiquaient pas le lâche déni de la réalité fondamentalement totalitaire, donc politique, de l’islam, ils pourraient tout simplement distinguer l’islam de l’islam jihâdiste ou  terroriste.

    Ni M. Erdogan, ni le roi du Maroc, et les cinquante autres chefs d’État musulmans avec eux ne leur en tiendraient rigueur, sachant bien, eux, que toujours et partout l’islam est politique, qu’aucune part il n’a été prescrit qu’il fallait rendre à Mahomet ce qui est à Mahomet, et à Allah ce qui est à Allah.

    Car le Coran proclame : « Obéissez à Allah, obéissez à Mahomet ! ».

    https://www.lesalonbeige.fr/ceux-qui-evoquent-un-islam-politique-sont-le-plus-souvent-des-ignorants-stupides/