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lobby - Page 971

  • La France débordée par l’explosion du nombre de mineurs isolés étrangers

    Majoritairement des adolescents originaires d’Afrique subsaharienne, ils doivent être évalués et pris en charge dans chaque département. Mais le système peine à absorber leur nombre, en forte hausse ces dernières années.

    […]

    En France, le nombre de mineurs étrangers isolés est en hausse spectaculaire depuis deux ans : de 8.000 en 2016, ils sont passés à 15.000 en 2017 puis, selon les tous derniers chiffres de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), 17.922 en 2018. Il s’agit en grande majorité de garçons – les filles ne représentent que 4 à 4,5% -, originaires pour les deux tiers d’entre eux des pays d’Afrique subsaharienne.

    Comme le dispose le Code de l’action sociale et des familles, ces mineurs doivent avoir, sur le territoire français, les mêmes droits qu’un jeune Français en danger et être pris en charge par les services de protection de l’enfance.

    […]

    « Un accueil séparé des autres mineurs, Français ». Le temps de l’évaluation, l’État est pourtant censé mettre les jeunes à l’abri. Les départements reçoivent une aide pour cela : 250 euros par jour et par mineur, dans la limite de 5 jours en 2018. Au 1er janvier 2019, ce montant a été porté à 500 euros par jeune pour l’ensemble de la phase d’évaluation, et 90 euros d’hébergement par jour, pour une durée maximale de deux semaines. Pourtant, d’importantes défaillances sont constatées dans la prise en charge selon Olivier Peyroux, sociologue, qui étudie la question depuis une dizaine d’années. « Avant l’évaluation, on a beaucoup de mineurs non accompagnés qui restent  la rue dans les grandes villes, comme Lille, Paris, Toulouse ou Bordeaux. A Marseille, il y a même des mineurs qui ont été évalués comme mineurs mais qui restent dans la rue faute de place. »

    « De plus en plus, on a un accueil qui va être séparé des autres mineurs, Français, qui dépendent de la protection de l’enfance », diagnostique le sociologue. Une fois les mineurs évalués, « le coût de journée reste beaucoup plus faible que pour des jeunes français lambda », dénonce le chercheur…

    […]

    Europe 1

    http://www.fdesouche.com/1140173-la-france-debordee-par-lexplosion-du-nombre-de-mineurs-isoles-etrangers

  • LA POLOGNE ET L’ITALIE TOMBENT D’ACCORD POUR RENFORCER LES FRONTIÈRES DE L’UE

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    z24345050IHMatteo-Salvini-i-Joachim-Brudzinski-na-wspolnej-ko.jpgLa Pologne et l’Italie se sont mis d’accord pour renforcer la frontière extérieure de l’Union européenne, a annoncé le ministre polonais des Affaires étrangères Joachim Brudzinski à l’issue des négociations avec le Premier ministre italien Matteo Salvini.

    Ce dernier a pour sa part souligné que Rome et Varsovie étaient disposés à coopérer en vue de construire une «nouvelle Europe».

    «La Pologne et l’Italie prendront part au nouveau printemps de l’Europe, à la renaissance des valeurs européennes», a affirmé M.Salvini au cours d’une conférence de presse.

    Selon lui, l’Europe d’aujourd’hui est «gouvernée par les bureaucrates», mais la situation sera différente après les élections européennes qui auront lieu en mai prochain.

    Lors de son séjour en Pologne, Matteo Salvini doit également se réunir avec le chef de file du parti au pouvoir Jaroslaw Kaczynski afin de discuter d’une nouvelle alliance eurosceptique.

    https://fr.sputniknews.com/international/201901091039572821-pologne-italie-frontieres-ue/

  • Macron, le double échec

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    Il doit arriver un moment dans l'existence humaine mais aussi sociale, où  rien ne réussit plus, où les petites et les grandes choses de la vie privée ou publique se soldent toutes ou presque par des échecs, des incompréhensions, des déconvenues plus ou moins profondes ou stupides.

    Tout se ligue, y compris le hasard, pour que les catastrophes s'accumulent. Chance et malchances  jouent aussi sur la vie des hommes et des États comme leurs  mérites ou leurs bévues, leur paresse et leurs errements. Quand tout s'en mêle pour enclencher un processus de descente aux enfers, il semble que rien ne l'arrêtera plus, que la loi des séries est imparable, que le retour à bonne fortune est impensable. 

    Il est bien possible que ce soit ce qui arrive à Emmanuel Macron et, très accessoirement, à l'équipe inconsistante qu'il a mise en place - de concert avec les oligarques, pour sauver le Système mis à bas par ses prédécesseurs. Le Macron actuel est passé sous l'empire de l'anti-kairos.  

    Les causes de son échec tiennent sans doute d'abord à l'inadéquation de sa politique aux réalités nouvelles de la France et du monde. Il s'est refusé à prendre en compte que le vent avait tourné en Amérique (Nord et Sud), en Europe, en France et ailleurs, entre les mois de pure exaltation européiste, mondialiste, néolibérale, caricaturalement élitiste de sa campagne, et les changements de fond intervenus depuis le Brexit ; la rupture nationaliste et populiste opérée par Donald Trump, les progrès du même populisme partout en Europe, le grand retour des nations, du politique, la reprise en mains de l'économique par ce dernier, sur tous les continents. Macron ne veut pas démordre de ses options originelles désormais obsolètes. Et, de pure évidence, il est en train de le payer fort cher. 

    Son échec – qui semble consommé - tient sans-doute en second lieu à sa propre personne, laquelle avait plu de prime abord, parce qu'il était un outsider, qu'il incarnait le dégagisme tant souhaité, qu'il rompait, par son intelligence, sa culture, sa prestance, en bref par un certain charisme, au moins d'apparence, avec la trop évidente médiocrité de ses prédécesseurs et qu'il semblait porter la promesse d'un changement de régime. Cela aussi est désiré des Français. Dans l'opinion publique, la confiance en ces belles qualités d'Emmanuel Macron a fait long feu. La révélation progressive de son arrogance, de son élitisme méprisant pour qui n'est pas de ses amis, ses étrangetés, ses mauvaises fréquentations et finalement les conséquences douloureuses pour nombre de Français de ses décisions politiques, a retourné son image de plutôt positive à très négative et mué l'empathie bienveillante et curieuse des débuts en détestation ou même en haine. Cette seconde cause d'échec nous paraît bien plus grave que la première. On peut changer de politique. Pas vraiment de personnalité. Celle-ci chez Macron s'est dévalorisée pour une raison plus subtile, plus profonde, et somme toute irrémédiable, qu'Emmanuel Todd a exposée avec finesse : depuis ses frasques de l'été dernier (affaire Benalla, fête de la musique de l’Elysée, équipées à Lagos et dans les territoires d'Outre-Mer) son image a désormais les traits de l'enfance. Mais d'un enfant volontaire et capricieux, incapable d'autorité, parce que cette dernière emprunte toujours plus ou moins à l'image du père. Et cette perception dégradée est sans-doute la plus irrémissible de toutes. Luc Ferry a traduit cela de la façon suivante : « nous avons envoyé un gamin à l'Élysée, nous allons le payer très cher ». D'autant que ce gamin n'a pas l'innocence de l'enfance : il a subi le formatage de Science Po et de l'ENA, de profs de même acabit et de quelques gourous visionnaires aux idées très fausses et très nuisibles, dont l'archétype est son mentor, le fumeux Jacques Attali. On ne peut guère trouver pis.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/11/2-6119813.html

  • Gilles Ardinat : « Le mouvement des stylos rouges révèle l’échec des syndicats de l’enseignement, de moins en moins représentatifs »

    Pour Boulevard Voltaire, Gilles Ardinat, du forum École et Nation, réagit à l’annonce de Jean-Michel Blanquer s’opposant au rapport de l’Observatoire de la laïcité qui autoriserait les signes religieux ostentatoires lors du service national universel.

    Il revient également sur l’attente de la réponse ministérielle au phénomène #PasDeVague et à la contestation des professeurs dans le collectif des stylos rouges.

    Jean-Michel Blanquer recale l’Observatoire de la laïcité. Ce dernier avait, en effet, recommandé l’autorisation des signes religieux. Jean-Michel Blanquer y a opposé son veto.
    Le ministre de l’Éducation nationale envoie-t-il ainsi un bon signal ?

    Bien que l’Observatoire de la laïcité s’en défende, il avait suscité une polémique puisqu’il laissait une porte ouverte à la présence de signes religieux ostentatoires, lors du service national universel que le gouvernement envisage de remettre en place.
    Le fait que monsieur Blanquer s’oppose au rapport de l’Observatoire est donc clairement un bon signal. Le refus d’un accommodement et d’une soumission à des revendications communautaristes est très positif.
    Au forum École et Nation, nous nous en sommes forcément réjouis. Nous restons tout de même vigilants. Par expérience, monsieur Blanquer a déjà donné des signaux intéressants dans ce sens, et il s’était ensuite fait recadrer par son propre gouvernement.
    Je vous donne un exemple concret. Il y a quelque temps, il s’était dit hostile à la présence de mères d’élèves voilées pendant les sorties scolaires. Quelques jours après, monsieur Macron avait désavoué à la télévision monsieur Blanquer en disant qu’il fallait autoriser, au contraire, les femmes voilées à participer aux sorties scolaires.
    Il faut toujours être vigilants avec ce gouvernement, même quand il y a une bonne annonce comme celle-ci contre le communautarisme.

    Le plan d’action pour la protection de l’école annoncé à la suite du #PasDeVague pour la mi-décembre n’a toujours pas été présenté. Y a-t-il une volonté d’enterrer l’affaire ou le gouvernement est-il tout simplement en retard sur son planning ?

    J’ai l’impression qu’ils sont plutôt en retard sur leur planning. On s’impatiente un peu. L’événement qui avait suscité l’affaire #PasDeVague date du mois d’octobre. Cela fait déjà plusieurs mois que nous attendons la réponse ministérielle sur cette question fondamentale de la violence en milieu scolaire.
    Le Rassemblement national parle depuis des années de ce sujet. Nous sommes donc ravis qu’enfin il fasse la une du débat public.
    Cependant, quelques éléments ont été savamment distillés par le ministère de l’Éducation. J’attire, notamment, votre attention sur le fait que monsieur Blanquer s’apprête vraisemblablement à reprendre l’une des propositions phares du Rassemblement national en matière de violence scolaire, c’est-à-dire le fait de sanctionner les familles de délinquants en leur supprimant tout ou partie des allocations familiales. Cela fait des années que nous demandons la mise en place de ce dispositif, pour frapper au portefeuille des familles de délinquants qui se croient tout permis. Monsieur Blanquer semble vouloir aller, une fois de plus, dans notre sens. Si tel est le cas, nous nous en réjouirons.

    Des professeurs mécontents de leurs salaires ont lancé le mouvement des stylos rouges. Dans la moyenne européenne, certes, nos professeurs sont très mal payés, mais nos élèves font aussi partie des pires. Ne sommes-nous pas dans un système qui se mord un peu la queue ?

    Ce mouvement des stylos rouges, nous le voyons comme un échec des syndicats. Le syndicalisme, dans l’Éducation nationale, était une sorte d’institution avec des moyens considérables, l’activisme, pour ne pas dire le monopole, de la gauche et de l’extrême gauche.
    Ces syndicats sont de moins en moins influents et représentatifs. Tant et si bien qu’aujourd’hui, la contestation professionnelle se fait sur Facebook. Ce collectif des stylos rouges en est un exemple sous la forme, en quelque sorte, d’une imitation des gilets jaunes dans le domaine de l’enseignement.
    Les conditions salariales et les conditions de travail des enseignants sont un vrai sujet. Il faut l’envisager dans le cadre global de l’échec du système français qui, comme vous le rappelez, baisse d’année en année dans tous les classements internationaux. Dans ces revendications, il y a un peu de tout. Au forum École et Nation, nous regardons avec intérêt le mouvement des stylos rouges depuis son début. Nous espérons que cela va permettre des avancées plus concrètes que celles obtenues par les syndicats qui, il faut bien le dire, ne font qu’accompagner la décrépitude de l’institution depuis des décennies. Nous sommes prudents. Il est trop tôt pour faire un bilan de ce mouvement, qui est encore à l’état embryonnaire.

    http://www.bvoltaire.fr/gilles-ardinat-le-mouvement-des-stylos-rouges-revele-lechec-des-syndicats-de-lenseignement-de-moins-en-moins-representatifs/

  • Nucléaire, solaire, éolien : cessons les mensonges et revenons aux faits

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    Le nucléaire, peut-on entendre, ne produit pas l’électricité au meilleur coût : le coût de l’enfouissement des déchets et du démantèlement des centrales n’est pas connu et n’est pas pris en compte.

    C’est faux : ces deux coûts font l’objet de provisions d’EDF et sont pris en compte. Un doute peut être émis sur l’exactitude de leur évaluation car, faute de retour d’expérience, il a fallu élaborer des hypothèses sur la base de scénarios de décontraction.

    Quant à l’enfouissement des déchets, c’est la prudence et la très haute exigence de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour garantir la sécurité des Français (et tant mieux !) qui entraîne un décalage dans l’opération d’enfouissement : technique de conditionnement des déchets, site de stockage sûr et accepté par la population, influencée par les positions idéologiques et/ou politiques exprimées. À tel point que des installations de conditionnement et d’entreposage des déchets activés ont pour but de les conserver sous très haute surveillance en attendant de disposer de lieux de stockage définitifs.

    Rappelons que l’ASN est une entité indépendante qui assure les missions, au nom de l’État, de contrôle de la sûreté nucléaire, de la radioprotection et de l’information des citoyens « pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l’environnement des risques liés aux activités nucléaires ».

    On dit que le débat sur la sûreté des centrales est fui pour éviter les questions gênantes, que les accidents de Tchernobyl et de Fukushima ne sont pas pris en compte et que nous avons frôlé la catastrophe nucléaire.

    C’est faux : je n’ai pas connaissance d’accident en centrale qui ait relevé du niveau de catastrophe nucléaire… L’ASN suit chaque incident survenant dans une centrale, les actions correctives effectuées ainsi que les contrôles et corrections réalisés sur l’ensemble du parc pour supprimer tout risque de cet incident sur les autres centrales. Aucun réacteur ne peut redémarrer sans son accord et chaque incident est accompagné d’une communication dans les médias.

    D’autre part, EDF s’est particulièrement investie dans la mise sous sarcophage de Tchernobyl et c’est l’unité d’EDF chargée de la déconstruction des centrales qui a directement travaillé avec les Américains sur cette action lui permettant d’en tirer un retour d’expérience pour le parc français.

    Enfin, rappelons que nous avons des dizaines d’années de retour d’expérience sur un parc de 58 réacteurs répartis entre 19 centrales. Une enquête auprès des populations vivant près des centrales, et notamment lorsqu’il est question d’en fermer une, en dit plus que les réquisitoires sans fondement avéré.

    On lit que l’électricité éolienne et solaire est rentable et moins chère que le nucléaire.
    C’est faux : pour promouvoir l’électricité « verte », son prix est subventionné par le biais de la CSPE (contribution au service public de l’électricité), qui apparaît sur les factures d’électricité et qui prend en compte l’obligation d’achat par EDF de cette électricité à un prix supérieur au prix du marché : le surcoût est calculé à partir de la différence entre le tarif d’achat et les prix de marché de gros de l’électricité. De plus, nous n’avons pas de retour d’expérience comparable au nucléaire et nous ne pouvons pas garantir la durée de vie des installations.

    À cela, il faut ajouter que remplacer un seul des 58 réacteurs par des éoliennes implique de trouver des centaines de sites pour les implanter, avec un impact sur l’environnement et sur le paysage français. Et, le nucléaire supprimé, il faudra payer cash le surcoût : ce n’est pas dans l’air du temps !

    Pierre Ripoll

    http://www.bvoltaire.fr/nucleaire-solaire-eolien-cessons-les-mensonges-et-revenons-aux-faits/

  • La Marche pour la vie s’affiche dans la presse

    La Marche pour la vie s’affiche dans la presse

    De Famille chrétienne à Valeurs Actuelles :

  • Hémorragie d’habitants à Paris : quand Hidalgo saigne notre ville

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    C’est un funeste record : Paris perd 12.000 habitants par an. Les médias pour bobos ont beau tenter de disculper Hidalgo, sa responsabilité est écrasante.

    D’abord, dans la foulée du sinistre Delanoë, elle a complètement déséquilibré le marché immobilier en procédant à des achats massifs d’immeubles et d’appartements. Plusieurs milliards d’euros ont été déversés, ces dernières années, pour des préemptions à des fins clientélistes car Hidalgo cherche avant tout à se constituer un réservoir d’électeurs reconnaissants.

    Récemment, le maire socialo-macroniste du 13e arrondissement Jérôme Coumet a reconnu que la moitié des appartements étaient attribués par la ville, ses bailleurs sociaux ou l’État au titre du soi-disant logement social. Autant dire que si vous n’êtes pas propriétaire de longue date ou pistonné, vous êtes exclu du système.

    L’enfer socialiste est pavé de bonnes intentions. Au lieu de faciliter l’accès au logement, cette politique n’a fait qu’attiser la crise immobilière et rendre la vie impossible aux classes moyennes et familles nombreuses. Imaginez la vie d’un couple avec trois, quatre ou cinq enfants à Paris : à moins de disposer de revenus considérables, il devra quitter la ville. Et ce phénomène commence à toucher les familles de deux enfants. Résultat final : de plus en plus de gens s’inscrivent sur la liste des demandeurs de HLM, démonstration par l’absurde de l’échec de cette politique.

    À ce facteur essentiel, il faut ensuite ajouter les désagréments des transports : réseau souterrain du métro bondé que la ville ne considère pas comme prioritaire, embouteillages liés à des aménagements de voirie dictés par la communication et le dogmatisme, pollution subséquente.

    L’insécurité, la saleté, une politique démagogique vis-à-vis des clandestins incités à venir à Paris, puis discrètement éloignés, avec, à chaque fois, une pompe aspirante réamorcée : tout concourt à dégrader peu à peu la vie des Parisiens.

    Les gens restent autant qu’ils le peuvent parce que l’offre culturelle est unique au monde et la beauté des rues inégalée, sauf par quelques villes italiennes. Mais ils souffrent et beaucoup finissent par partir. New York ou Londres sont chers eux aussi. Mais la qualité de la vie et des services municipaux y est grandement supérieure.

    Cette ville gentrifiée, communautarisée et muséifiée produit des phénomènes singuliers comme le développement fulgurant d’Airbnb. C’est, en réalité, une réaction d’habitants qui cherchent à se faire quelques sous pour faire face à des dépenses croissantes et insupportables. En bonne pompière pyromane, Hidalgo, loin de corriger ses politiques, tente à nouveau d’interdire et de réglementer – sans succès, évidemment. C’est le socialisme dans toute son absurdité.

    Avec Aimer Paris, l’association que j’ai l’honneur de présider, nous offrirons en 2020 une alternative radicale à toutes ces aberrations. Nous cesserons immédiatement les préemptions de logements et vendrons les appartements à leurs occupants pour fluidifier, à terme, le marché, nous supprimerons les aménagements de voirie absurdes, nous mettrons les services du nettoyage au travail et nous réduirons les taxes en introduisant une vraie démocratie par un recours aisé au référendum municipal citoyen.

    En 2020, les Parisiens devront éviter l’erreur commise par les Français en 2017 : se débarrasser d’Hidalgo pour mettre un machiniste à sa place, car le remplaçant serait pire que le sortant.

    Aimer Paris leur offrira la possibilité de rester dans la ville qu’ils veulent continuer d’aimer.

    http://www.bvoltaire.fr/hemorragie-dhabitants-a-paris-quand-hidalgo-saigne-notre-ville/

  • Gilets jaunes : 12 personnes ont perdu un œil, 4 ont perdu une main

    Gilets jaunes : 12 personnes ont perdu un œil, 4 ont perdu une main

    Le LBD 40 (lanceur de balles de calibre 40 mm), la nouvelle arme à la mode pour le maintien de l’ordre, a remplacé le “Flash Ball”. Il est plus puissant (il porte plus loin) et il est plus précis.

    Jim venait de l’île d’Oléron, avec sa femme, pour participer à la manifestation du 8 décembre à Bordeaux.

    « On ne connaissait pas la ville. On a essayé de partir par les petites rues mais les policiers en civil bloquaient et nous tiraient dessus. J’ai voulu protéger ma femme. Après… Je ne me souviens plus de rien ».

    Il a été victime d’un tir de LBD 40 au visage et a perdu un œil tandis que l’autre a perdu en acuité.

    « On m’a fait une piqûre d’adrénaline. Je me rends compte que j’ai failli y passer. Je me suis réveillé le dimanche. J’ai 15 fractures au visage et désormais, j’ai une plaque en titane sur le côté droit ». « J’ai la rage. Je suis un ancien para. Si l’on vise la tête, c’est que l’on a des ordres ! 220 joules en pleine tête, ce n’est pas anodin. C’est pour faire peur aux autres. Qui radicalise l’autre ? Vous savez, tous les proches des victimes sont très en colère. Il faut changer la politique de maintien de l’ordre ».

    Selon Reflets, c’est voulu :

    Au cours de chacune des manifestation que nous avons suivies depuis le 8 décembre, le processus se répète : les manifestants marchent dans le calme. Soudain, les forces de l’ordre organisent une nasse. Enferment les manifestants dans un périmètre restreint pendant une demi-heure ou une heure. La tension monte, les forces de l’ordre tirent des gaz lacrymogènes, la tension monte encore d’un cran, les affrontements deviennent plus violents, la police riposte avec des grenades de désencerclement et des tirs de LBD 40. Il ne s’agit pas de prendre parti dans un match qui opposerait les gilets jaunes aux forces de l’ordre, mais de dresser un constat objectif, basé sur une observation in situ. A chaque fois que la police a nassé sans raison apparente les manifestants, cela a dégénéré. Ce fut le cas par exemple lors de l’Acte VIII quand la police a soudain stoppé la manifestation au niveau du musée d’Orsay et de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor. Jusque là, il n’y avait pas eu d’affrontements. A de très nombreuses reprises, l’usage des grenades de désencerclement ou les tirs de LBD étaient inutiles, la sécurité des forces de l’ordre n’étant pas mise en cause. Rien en tout cas qui ne pouvait se régler avec du gaz lacrymogène.

    Selon Me Pichon

    Le fait est que des effectifs de la BAC et de la BRI, dont ce n’est pas la mission première, sont mobilisés en maintien de l’ordre et se lâchent littéralement parce qu’ils se sentent couverts par la hiérarchie.

    Et il ajoute :

    l’usage n’est pas proportionné et les règles d’utilisation en la matière sont très strictes. J’ai des dizaines de témoignages précis et circonstanciés de personnes qui se sont fait tirer dans le dos par des policiers de la BAC ainsi que de la DOPC de la Préfecture.

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-12-personnes-ont-perdu-un-oeil-4-ont-perdu-une-main/

  • Italie : arrestation de 15 trafiquants qui organisaient des traversées de combattants djihadistes en les faisant passer pour des réfugiés

    Après avoir reçu des informations d’un ancien djihadiste, la police italienne a arrêté 15 passeurs appartenant à une organisation soupçonné d’avoir aidé des djihadistes à entrer clandestinement en Europe en tant que demandeurs d’asile, via des traversées en bateau.

    Les arrestations ont eu lieu cette semaine dans les villes de Palerme, Trapani, Caltanissetta et Brescia.

    L’ancien djihadiste a fait sauter le couvercle de l’opération en disant à la police : « Il y a une armée de kamikazes en Italie ».

    Les procureurs ont ajouté que l’organisation, qui a en grande partie fait passer clandestinement des djihadistes de Tunisie, « constitue une menace actuelle et concrète pour la sécurité nationale car elle est capable de fournir à plusieurs migrants illégaux un passage maritime caché, sûr et rapide.’

    (…)

    Il Giornale

    http://www.fdesouche.com/1139127-italie-arrestation-de-15-trafiquants-qui-organisaient-des-traversees-de-combattants-djihadistes-en-les-faisant-passer-pour-des-refugies

  • Ils aiment Marguerite, son clip « Les gentils, les méchants ». Mais…

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    Car il y a un mais...

    Ce 5 janvier, L’Obs salue la performance de Marguerite« une jeune chanteuse de jazz qui cartonne, avec une reprise inspirée de la chanson de Michel Fugain “Les gentils, les méchants” ». Succès mérité, reconnaît Konbini, un site d’« infodivertissement », qui applaudit les « douze personnes, enfants, ados et adultes confondus, […] bourrés d’entrain » que le clip met en scène. Mais… car il y a un « mais ». Un gros « mais ». Un truc infect, putride ou même carrément pourri, qu’ils n’auraient sans doute jamais imaginé chez cette Marguerite si jeune et si fraîche dans son gilet jaune.

    « Controversé »« le clip a été taxé d’antisémistime », expliquent d’abord deux journalistes de Konbini qui, consciencieux, ont aussitôt « voulu y voir plus clair ». Les conclusions de leur enquête (un quart d’heure de lecture des réseaux sociaux, pause café comprise ?) concordent précisément avec celles de L’Obs : « En cause, sa dédicace de la chanson à “BHL et Cohn-Bendit” et une phrase dans laquelle elle dénonce “l’ENA, Rothschild, Bercy” ». Les deux journaux citent la défense publiée par la jeune femme : « Je fais une dédicace à BHL et Cohn-Bendit, car BHL a discrédité le mouvement des gilets Jaunes dès le début, et Daniel Cohn-Bendit s’est offusqué de leur “violence”, lui, le révolutionnaire, symbole de mai 1968 […] Quant à “l’ENA, Rothschild, Bercy”, c’est une métaphore pour désigner Emmanuel Macron, puisqu’il s’agit de son parcours. » Effectivement, l’explication se tient. Circulez, y a rien à voir. Marguerite ne fait manifestement pas partie de ces « gilets jaunes qui voudraient que les Juifs portent l’étoile jaune » dénoncés par Benoît Rayski dans Atlantico le 23 décembre.

    Qu’à cela ne tienne. « Piqués au vif » (sic), les deux journalistes de Konbini poursuivent leurs investigations. « Qui est donc Marguerite ? Pourquoi ce clip ? Derrière cette vidéo, visionnée un grand nombre de fois dont le public ignore la genèse, y aurait-il une quelconque idéologie sous-jacente ? », s’interrogent ces probables fans de « Faites entrer l’accusé ». C’est qu’« en creusant un peu le compte Facebook perso de Marguerite », ils ont « [découvert] des affinités avec des groupes anti-avortement, mouvances cathos tradis ». Et se sont tout naturellement, donc, « demandé s’il fallait relire cette vidéo virale autrement ». Réponse de l’intéressée : « Non, le clip ne fait aucune allusion à la religion. » Poursuivant l’interrogatoire avec la même implacable absence de logique, ils insistent : « Mais on peut quand même être très catho et pro-gilet jaune ? » « Peut-on par exemple être gilet jaune et avoir défilé, quelques années plus tôt, dans la Manif pour tous ? » Peine perdue : « Les confidences s’arrêteront là », déplorent-ils. Même regret chez L’Obs, qui révèle quant à lui que la chanteuse « apparaît également en 2014 dans le clip d’une chanson anti-mariage pour tous ». Irrémédiablement damnée, cette Marguerite qui a naguère vendu son âme au diable de la Manif pour tous ? Non car, elle l’avoue, ses « opinions bougent, avec plus de questionnements que de certitudes ». Ouf, nos Cauchon de la bien-pensance ont pu lui épargner le bûcher. Preuve qu’il ne faut pas désespérer de l’humanité et qu’il y a encore de « gentils méchants ».

    Christine Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/ils-aiment-marguerite-son-clip-les-gentils-les-mechants-mais/