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lobby - Page 972

  • Dandrieu a raison : « Certains utilisent des passages de la Parole de Dieu pour cautionner les migrations »

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    par Laurent Dandrieu

    Laurent Dandrieu dénonce avec force le soutien du Vatican au Pacte mondial des migrations. Il invite les chrétiens à écouter la souffrance des peuples européens en situation d'insécurité culturelle et à réaffirmer avec conviction le droit de rester dans son pays. [Figarovox, 18.12]. Il déplore le désintérêt du souverain pontife pour les pays qui les accueillent. Lafautearousseau, de son côté (voir lien en fin d'article) a marqué son désaccord avec ces déclarations. Lorsque le Pape empiète sue le terrain politique et lorsque, ce faisant, il nuit gravement à la sécurité ou à la stabilité de notre société, nous n'avons aucunement l'obligation de le suivre et, au contraire, en de tels cas, nous avons le devoir de nous y opposer.  LFAR  

    Depuis le début du pontificat, les prises de position répétées du pape François en faveur des migrants suscitent de nombreuses incompréhensions et critiques chez beaucoup de fidèles, qui les jugent irréalistes, contraires aux règles élémentaires du bien commun ou tout simplement incompatibles avec la survie des nations européennes et avec le droit des peuples européens à la continuité historique de leurs identités.

    Et depuis le début du pontificat, ceux qui soutiennent ces positions du pape rétorquent à ses détracteurs qu'il ne s'agirait, de la part de François, que d'une stricte mise en œuvre de la charité évangélique, d'un rappel vigoureux de la parabole du bon Samaritain et des appels de Jésus à accueillir l'étranger, que cela interdirait toute critique et fermerait la porte à tout débat. À mesure toutefois que le pontificat avance et que les textes et les déclarations s'accumulent, cette ligne de défense paraît de moins en moins tenable, les interventions du pape sur le sujet apparaissant de plus en plus clairement pour ce qu'elles sont : des positions qui ressortent de la politique - mais une politique malheureusement colonisée par la morale, et donc étrangère au souci du bien commun.

    Déjà, à l'été 2017, le message annuel du pape à l'occasion de la Journée mondiale du migrant et du réfugié énumérait pas moins de 21 mesures proposées aux gouvernements des pays d'accueil qui, si elles étaient appliquées, interdiraient à ceux-ci l'exercice de cette « prudence » dans l'accueil des migrants pourtant théoriquement prônée par le pape, et la possibilité même d'une politique migratoire maîtrisée. Aujourd'hui, le soutien enthousiaste du Vatican au « Pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » ne fait que renforcer la conviction que le propos du pape n'est pas seulement de rappeler la dignité à laquelle a droit toute personne humaine, mais bien de promouvoir une vision du monde où la migration constitue l'horizon indépassable de l'humanité, et la voie de son salut.

    Preuve de cette adhésion enthousiaste, le pape avait dépêché à Marrakech, pour l'adoption du pacte, rien de moins que son Secrétaire d'État, Mgr Pietro Parolin. Rien d'étonnant à cela, puisque le journal la Croix souligne que « dès le début, le Saint-Siège avait (...) fortement promu le processus d'élaboration de ce pacte, en particulier à travers la section pour les migrants et les réfugiés du Dicastère pour le développement humain intégral, qui avait notamment publié vingt pistes d'action ». Et, sur la place Saint-Pierre, dimanche 16 décembre, le pape François a tenu à saluer l'adoption de ce pacte qui permettra à la communauté internationale « d'œuvrer avec responsabilité, solidarité et compassion envers ceux qui, pour des raisons diverses, ont quitté leur pays ».

    Mgr Parolin aura eu beau, à Marrakech, rappeler le droit fondamental « à ne pas émigrer », cela ne sera apparu, comme les appels à la prudence du pape François, que comme une précaution oratoire ou une concession rituelle aux opinions publiques, dans un contexte où il s'agissait d'apporter son soutien à un texte qui postule clairement que la migration est devenue la loi du genre humain, « partie intégrante de la mondialisation, reliant entre elles les sociétés d'une même région et d'une région à l'autre et faisant de nous tous des pays d'origine, de transit et de destination ». Migrations auxquelles il serait d'autant plus absurde de vouloir s'opposer « qu'à l'heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d'innovation et de développement durable ». Dès lors, même si la souveraineté nationale en matière de politique migratoire est posée en principe et même si les signataires s'engagent à « lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d'origine », l'objectif prioritaire du texte paraît nettement être moins d'endiguer le flot des migrations que de dégager « une meilleure gouvernance (qui) permette d'optimiser ces effets positifs » qu'elles sont censées engendrer. Il n'est d'ailleurs pas anodin de noter que ce sont les mêmes Nations unies, à l'origine de ce pacte, qui ont inventé dans un texte de 2001, le concept de « remplacement de population » censé pallier par des migrations massives le déficit démographique des nations occidentales.

    Au passage, notons que la dénonciation des fake news que constitueraient les craintes sur la nocivité du Pacte, alors que celui-ci, n'étant pas juridiquement contraignant, n'engagerait à rien de précis, est elle-même la plus formidable des fake news: car, que l'on sache, la Déclaration universelle des droits de l'homme n'est pas davantage un texte juridiquement contraignant : oserait-on dire qu'il n'engage à rien les États qui la reconnaissent ? Si demain, la CEDH ou toute autre juridiction intégrait le pacte pour les migrations à sa jurisprudence, ne constituerait-il pas un formidable moyen de pression sur les gouvernements qui l'auront adopté ? 

    C'est donc à un texte qui, demain, peut devenir directement opposable aux États que le pape François a donné son aval. Il ne s'agit pas de sa part d'une vague et énième pétition de principe, mais bel et bien d'un acte politique. Et d'un acte politique posé d'autant plus aisément que le texte de Nations unies rejoint au moins trois des constantes les plus marquantes du pape sur le sujet. D'abord, l'idée que les migrations seraient, malgré les tragédies personnelles qui peuvent en être l'origine, un bien fondamental pour la marche du monde. Opportunité d'exercer une « culture de la rencontre », « de créer de nouvelles synthèses culturelles », « occasion que la Providence nous offre pour contribuer à la construction d'une société plus juste » : le pape François n'est pas avare d'expressions pour exprimer cette vision, développée à des degrés divers par tous les papes depuis Jean XXIII : les migrations de masse seraient un moyen privilégié de progresser vers cette « unité de la famille humaine » qui est comme une « préfiguration anticipée de la Cité sans frontières de Dieu ». Les migrations, écrit ainsi le pape François, peuvent « ouvrir des espaces à la croissance d'une nouvelle humanité, annoncée par avance dans le mystère pascal : une humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère ».

    La deuxième constante est que, dans ce processus censé conduire naturellement à un enrichissement humain et culturel des pays d'accueil, seul l'intérêt du migrant est considéré, puisque, « fuyant la guerre et la faim », comme ne cesse de le marteler le pape François, ce nouveau prolétaire des nations a pour ainsi dire un crédit illimité sur les anciens peuples colonisateurs, coupables de sa misère (le pape a explicitement limité la colonisation à une entreprise de pillage) et confits dans une opulence coupable, qu'ils ne répugneraient à partager que par des réflexes de peur ou de xénophobie. Quand il s'agit des Européens inquiets de l'immigration de masse et de la progression de l'islam, le Qui suis-je pour juger ? n'est plus de mise: la sentence est prononcée, sans même entendre la défense.

    Le problème est que cette vision caricaturale véhiculée par les déclarations du pape François ne correspond pas le moins du monde à la réalité. Des réfugiés « fuyant la guerre et la faim » ? Aussi opposés soient-ils sur la lecture politique du phénomène, les démographes s'accordent sur une chose, comme le notait Jean-Pierre Robin dans un récent article du Figaro : « Ce n'est pas “la misère du monde” qui franchit (…) la Méditerranée, mais les mieux formés et les plus argentés qui tentent l'aventure migratoire.» Loin de résoudre le problème de l'inégale distribution des richesses dans le monde, les migrations de masse l'aggravent en réalité, en privant les pays pauvres de leurs forces vives et en les plongeant dans une spirale de l'échec. Des pays opulents qui refuseraient, par pur égoïsme, d'ouvrir leurs frontières aux miséreux ? La récente révolte des Gilets jaunes et l'attention médiatique trop longtemps déniée qu'elle a enfin value à la France des oubliés a rappelé de manière tonitruante que la richesse apparente de nos sociétés masquait la paupérisation accélérée des classes populaires, qui admettent de moins en moins que leurs souffrances soient niées. Dans les innombrables déclarations du pape François sur l'accueil des migrants, on cherchera en vain une attention pour ces souffrances. Comme on cherchera en vain, sinon pour les condamner, une mention des inquiétudes que fait naître la présence de plus en plus massive d'un islam conquérant sur le territoire d'une Europe qui s'est construite comme une terre de chrétienté. « Le phénomène des migrations contribue à cultiver le “rêve” d'un avenir de paix pour l'humanité tout entière », écrivait Jean-Paul II en 2004 : aujourd'hui, communautarisme, dissociété, islamisme radical et appauvrissement généralisé aidant, le « rêve » a tourné au cauchemar pour toutes les parties concernées, mais le pape continue de rêver…

    Ce décalage entre ce que vivent les populations européennes et le discours pontifical amène à la troisième convergence entre le pape et les Nations unies : contaminé sans doute par le « en même temps » macronien, le texte du pacte mondial pour les migrations, tout en s'inscrivant « dans le plein respect de la liberté de la presse », n'en propose pas moins aux États signataires d'orienter le débat public en vue d'« amener le public à considérer les effets positifs qu'ont des migrations sûres, ordonnées et régulières » ; pour ce faire, il faudra « sensibiliser » les journalistes « aux questions de migration et à la terminologie afférente » et punir les récalcitrants qui persisteraient à ne pas présenter l'immigration sous un ses aspects les plus positifs, et donc « cesser d'allouer des fonds publics ou d'apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l'intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants ». Ce programme subjectif (on sait avec quelle facilité l'accusation d'intolérance est imputable à quiconque ne cède pas aux sirènes du sans-frontiérisme) et fort peu libéral rejoint les préoccupations de longue date du pape François qui, depuis le début de son pontificat, ne cesse d'admonester les journalistes coupables de propager une vision anxiogène de l'immigration, et à les appeler, au contraire, non pas à informer objectivement, mais à concourir à la « conversion des attitudes et à favoriser ce changement de comportement envers les migrants et les réfugiés ». Un appel à une « information » militante quelque peu consternante pour tout journaliste soucieux de décrire le réel tel qu'il est. C'est avec une consternation similaire que l'on entendait il y a quelques jours l'archevêque de Strasbourg, Mgr Ravel, lors de l'office en mémoire des victimes du récent attentat islamiste, déclarer qu'il ne fallait surtout pas en profiter pour réfléchir à la place de l'islam dans nos sociétés, ou à l'ampleur des migrations, « vieux démons » de division. Quand les disciples du Maître qui a enseigné que « la Vérité vous rendra libres » préfèrent cacher la poussière sous le tapis de peur de nuire au « vivre-ensemble », la belle liberté des enfants de Dieu a dangereusement du plomb dans l'aile.

    À l'heure où tous les peuples européens, les uns après les autres, entrent en rébellion contre des élites qui ont voulu les emmener de force là où ils ne voulaient pas aller, il est tragique de constater que le Vatican, comme le montre son soutien au pacte mondial pour les migrations, a choisi de se solidariser avec ces élites hors-sol plutôt que d'écouter les souffrances des peuples, au risque de creuser encore un peu plus le fossé béant qui la sépare désormais des Européens. À cette voie suicidaire, on nous permettra d'opposer les fortes paroles du cardinal Robert Sarah, prononcées lors d'une conférence donnée à Varsovie en octobre 2017:

    « Je le redis avec conviction : il s'agit de coopérer ardemment au développement intégral des peuples touchés par la guerre, la corruption et les injustices de la mondialisation. Et non pas d'encourager le déracinement des individus et l'appauvrissement des peuples.

    Certains se plaisent à utiliser des passages de la Parole de Dieu pour apporter une caution à la promotion de la mobilité universelle et du multiculturalisme. On utilise ainsi allègrement le devoir d'hospitalité envers l'étranger en déplacement pour légitimer l'accueil définitif de l'immigré. L'Église respecte les médiations naturelles voulues par le Créateur dans sa sagesse. Le génie du christianisme est l'Incarnation de Dieu dans le monde humain, non pas pour le détruire, mais pour l'assumer et l'élever à sa destination divine.»

    Rétablir l'équilibre miraculeux, bimillénaire, entre le respect de l'identité des nations et l'appel à la fraternité universelle, convaincre à nouveau les Européens que le catholicisme est l'avenir des peuples et non leur destruction, telle est la seule voie pour que l'Europe et l'Église aient encore un avenir commun.   

    Laurent Dandrieu est rédacteur en chef des pages Culture à Valeurs Actuelles. Il a publié Église et immigration, le grand malaise. Le pape et  suicide de la civilisation européenne, de Laurent Dandrieu. Presses de la Renaissance, 288 p., 17,90 €.  

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Désolés, Saint-Père, nous ne sommes pas d'accord

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Immigration: le débat promis ne viendra pas – En France, il est (toujours) interdit de parler de ce sujet

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    En plus d’annoncer aux gilets jaunes des mesures économiques en trompe-l’œil, le président Macron évoquait, le 10 décembre dernier, la tenue d’un débat sur l’immigration. Mais comme les fois précédentes, la causerie nationale sera probablement biaisée.

    L’autre soir, tandis que le président de la République menait l’opération Enfumage d’hiver devant vingt millions de Français, il évoqua, parmi les cinq débats donnés à son bon peuple comme un os à ronger, la tenue d’un sur le thème de l’immigration. Trop concentrée, à juste titre, sur les offrandes économico-sociales du jeune premier d’Amiens, la presse ne creusa pas immédiatement ce point.

    Au bon souvenir de Sarkozy

    Une fois prouvée l’entourloupe de la hausse du SMIC et de la baisse de la CSG, des journalistes, les plus émotifs, les plus obsédés, s’attaquèrent à cette annonce parfaitement imprévisible. Il faut comprendre que nombre de journalistes, en leur qualité de gardiens d’une certaine idée de la démocratie, se sont difficilement remis de la création, en 2007, d’un ministère dédié à l’immigration. En ce temps-là, Nicolas Sarkozy, à la droite d’Hitler selon Le Nouvel Obs, venait d’être élu « sur la peur » de l’étranger. Le fidèle Hortefeux, avec ses airs d’assureur libertin de sous-préfecture, recevait ce maroquin de la honte. La presse de gauche, le monde universitaire, les chansonniers voyaient déjà des rafles et des trains filant vers la Pologne. L’heure était à la résistance.

    Finalement, bien sûr, il n’y eut ni rafles ni trains. Ici comme ailleurs, Nicolas Sarkozy s’arrêtait au stade de l’annonce ou plutôt de son effet. Gouvernant par les « signes », la « séquence identité » était destinée aux électeurs du FN, qu’il voulait séduire en irritant les immigrationnistes. Très vite, la dureté affichée durant la campagne – « La France, tu l’aimes ou tu la quittes » – et juste après céda la place au sempiternel « comme avant ».

    Loin de brider les flux migratoires, Hortefeux fit mine de les organiser, se payant au passage une chouette tournée en Afrique durant laquelle il signa des accords sans consistance avec plusieurs États. Ces images rassuraient peut-être le militant UMP convaincu que la vie est une négociation. Mais en vérité, le rythme des arrivées sur le territoire français ne diminua pas ; celui des reconduites aux frontières, non plus.

    Les paroles, les paroles, les paroles…

    En fait d’immigration choisie, il s’agissait bien davantage, comme avant, du choix de l’immigration, supposément indispensable au fonctionnement de notre pays et de toute façon techniquement et humainement impossible à juguler. Éric Besson, le Iago de la Drôme, devait reprendre le flambeau. Décevant dans le rôle de Goebbels, il déclarait notamment en janvier 2010 à La Courneuve : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France du métissage. » Cette profession de foi et la réalité de la politique migratoire du gouvernement Fillon auraient dû apaiser les immigrationnistes ; toujours insatisfaits, ces derniers continuaient de définir le quinquennat en cours comme un Reich de cinq ans. C’est le simple fait de vouloir, du moins en mots – et ça ne va jamais plus loin, et ça ne dépasse jamais le temps des campagnes électorales – contrôler les flux migratoires qui leur est insupportable ; ils ne consentiront à sourire que lorsque la planète entière habitera la France. Depuis cette époque, en tout cas, nul n’avait osé chatouiller le parti de l’Autre.

    Depuis 1976, on n’a jamais demandé aux Français leur avis sur l’immigration

    Ce ne sera pas aujourd’hui non plus. Quelques jours après l’annonce de ce débat qui nous aurait évidemment ramené « aux heures les plus sombres de notre histoire », Matignon l’a enterré. Énième couac au sein de l’exécutif, qui les a multipliés durant cette crise, manifestant un terrible amateurisme ? Pression des députés de la majorité redoutant de devoir broder sur un thème qui au mieux les indiffère, au pire les dégoûte ? Au fond, peu importe pourquoi. Qui a pu croire un seul instant, sinon les immigrationnistes cachés dans un maquis imaginaire, que le président de la République était prêt à affronter ce sujet pourtant capital ? Depuis 1976 et le regroupement familial, on n’a jamais demandé aux Français leur avis sur l’immigration. Comment Emmanuel Macron, champion libéral, pourrait-il rompre le silence imposé par ceux pour qui le monde doit être un flux permanent de biens et de personnes ? Comme Hollande avait, dans un moment d’égarement, songé à l’évidente déchéance de nationalité pour les islamistes binationaux enragés, son ancien ministre de l’Économie, sans doute pour sonder sa gauche, a laissé échapper cette idée de débat. Le jour-même, un vague secrétaire d’État avait signé au nom de la France le pacte de Marrakech. C’est encore mieux que de la duplicité : ces gens-là nous prennent vraiment pour des imbéciles.

    Démocratie choisie

    Il est interdit de parler d’immigration. En démocratie, aucun sujet ne devrait être « tabou », mais il est de plus en plus clair que le système tend à l’oligarchie. Bruno Bonnell, député LREM du Rhône, expliquait ces jours-ci à la télévision que le référendum d’initiative populaire (ou citoyenne) n’était pas souhaitable parce que le peuple risquait de réclamer le rétablissement de la peine de mort ou… l’arrêt de l’immigration. Oui, et alors ? Depuis quand les représentants du peuple doivent-ils en limiter l’expression et en trahir la volonté ? La crise sociale, on le voit bien, se double d’une crise politique encore plus grave ; c’est la démocratie représentative qui ne fonctionne plus ; elle est entre les mains d’une élite économique et culturelle qui a fait sécession du corps social et entend dicter à celui-ci sa conduite. Pour ce faire, outre une propagande digne de l’URSS, l’élite n’hésite pas à se montrer violente, comme elle l’a été avec les gilets jaunes.

    Le pouvoir est confisqué. C’est d’une révolution démocratique que nous avons besoin. Le printemps devrait être favorable aux peuples européens. Du reste, une victoire, même nette, ne sera pas suffisante. Ces gens-là seraient capables d’appeler l’OTAN à la rescousse.

    Nicolas Lévine

    Texte repris du site deCauseur

    https://fr.novopress.info/213101/immigration-le-debat-promis-ne-viendra-pas-en-france-il-est-toujours-interdit-de-parler-de-ce-sujet/

  • Victoire judiciaire pour Vigilance halal : l’abattage est suspendu en Seine-et-Marne

    Victoire judiciaire pour Vigilance halal : l’abattage est suspendu en Seine-et-Marne

    Communiqué de Vigilance halal :

    Après plus de cinq ans de procédure, nous venons de connaître une victoire totale devant la cour administrative d’appel de Paris.

    Dès la création de Vigilance halal en 2012, nous avions défini un axe d’action judiciaire car le halal s’affranchit allègrement des lois et règlements, avec la bienveillance des autorités.

    Un des points clés que nous soulevions est basé sur le fait que l’abattage halal, pourtant illégal pour raison sanitaire et de protection animale, peut se pratiquer sous forme de dérogation préfectorale. Cette dérogation est accordée par les préfectures suite à un dossier administratif.

    Comme toute littérature administrative, tout semble être maîtrisé, tout est sous contrôle ! Et pourtant…

    S’il est difficile pour nous de contrôler tous les éléments, l’un d’entre eux est à notre portée : c’est la tenue d’un registre des commandes spécifiques.

    Sachant par des témoignages que la plupart des abattoirs qui ont demandé une dérogation ont largement outrepassé cette règle nous avons lancé une dizaine de procédures devant les tribunaux administratifs demandant communication de ce registre des commande.

    Notamment pour les abattoirs d’Île de France, dont Marine Le Pen avait dénoncé l’hallalitude en 2012.

    Nous avons systématiquement perdu tous nos procès, au motif spécieux que ce registre des commandes est un document commercial donc non communicable… Nous n’avions pas les moyens d’aller en appel pour tous ces dossiers, nous avons donc concentré le tir sur l’abattoir de Meaux et ceux de Seine-et-Marne car nous avions en main une vidéo de France 2, La viande dans tous ses états (à partir de 21′) montrant en caméra cachée que l’ensemble les abattages y étaient halal.

    Cet appel a connu son épilogue le 18 décembre 2018, au terme de plus de cinq ans de procédure, avec une victoire totale, le tribunal confirmant le bien-fondé de notre action, condamnant l’État à nous verser 1500€ au titre des frais.

    Le considérant n°3 de ce jugement rappelle que le préfet doit retirer la dérogation en cas de manquement aux obligations (dont la tenue d’un registre des commandes) et il a deux mois pour redonner une autre dérogation sur présentation d’un nouveau dossier. Il va de soi que nous allons particulièrement veiller à l’application de ce point éventuellement par l’envoi d’huissiers.

    Dans le considérant n°4 il est fait état des documents fournis en tant que registre des commandes : ce sont des bilans annuels communiqués à l’administration sous forme de feuilles volantes manuscrites ou de réponses à des mails « au mieux accompagnés de tableaux ». « De tels documents ne sauraient suffire à justifier la mise en place du dispositif » ( la dérogation NDLR)

    Ce n’est quand même pas très sérieux de la part de l’administration d’avoir accepté cela depuis six ans au moins. Complicité, incompétence, négligence ?

    Dans ce même considérant n°4, les établissements se justifient par une remise « directe » au consommateur, ce qui pose un autre problème à savoir des flux financiers potentiellement hors fisc facilités par cette pratique.

    Notre stratégie de recherche des voies de droit, basée sur des arguments scientifiques et de simple bon sens, loin de toute polémique mais affrontant le réel sur un sujet quasiment tabou se trouve validée. Nous remercions tous ceux qui ont œuvré pour cette victoire et notamment notre avocat Me Yon, ainsi que l’ensemble de nos soutiens, sans qui aucune victoire judiciaire n’est et ne sera possible.

    https://www.lesalonbeige.fr/victoire-judiciaire-pour-vigilance-halal-labattage-est-suspendu-en-seine-et-marne/

  • 450€ le meurtre

    450€ le meurtre

    Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

    Le Président irlandais Michael D. Higgins, a signé hier soir la loi autorisant l’avortement.

    Dans le même temps, les médecins ont été informés qu’ils toucheront 450€ pour chaque meurtre in utero.

    L’ordre des médecins s’est avisé tout à coup que cette loi est en « conflit » avec le code de déontologie médicale. Il s’est réuni en urgence mercredi soir pour supprimer les articles concernant l’avortement, afin de « rassurer les médecins qui vont être impliqués par cette prestation de service ». Sic. Les mêmes qui disaient que c’est un meurtre disent aujourd’hui que c’est une « prestation de service ». Puisque la loi a changé… Et les médecins avortueurs devraient être rassurés parce qu’on change la « déontologie ». Ce qui importe est la loi et le règlement. La conscience n’entre pas en ligne de compte.

    Un article a été conservé, celui qui indique que les médecins « ont le devoir de fournir des soins, un soutien et un suivi aux femmes qui ont eu une interruption de grossesse ». Mais dans la formulation antérieure il y avait « avortement », pas « interruption de grossesse ». On légitime le meurtre et on y ajoute l’hypocrisie et le mensonge. Normal, quand on sombre dans la culture du diable.

    https://www.lesalonbeige.fr/450e-le-meurtre/

  • Alain Finkielkraut : « L’immigration est une catastrophe pour les pays de départ africains et pour les pays d’arrivée européens » (MàJ)

    [La meilleure moitié commence à 21:15.Thèmes abordés très divers : sa prise de conscience de la vulnérabilité de la nation française, de la valeur de la culture, de la consubstantialité de la nation à la démocratie, le conservatisme et le progressisme, le pacte de Marrakech, « l’immigration est une catastrophe », les gilets jaunes…]

    « Le gouvernement craint un embrasement des banlieues (…) les policiers ne sont pas armés pour faire face comme ils l’étaient encore en 2005 »

    « Ce qu’on ne supporte pas dans la nostalgie aujourd’hui, c’est la référence à une France d’avant la diversité. Cette France que vous aimez était ethniquement homogène, et si vous l’aimez parce qu’elle était ethniquement homogène, c’est parce que vous êtes un raciste. L’antiracisme dominant veut nous faire aimer la diversité à tout prix alors même qu’elle est de moins en moins aimable.

    Cet antiracisme est une idéologie planétaire, qui s’est exprimée notamment dans le Pacte de Marrakech (…) Je crois que notre époque est tragique, parce qu’une évolution se produit, qui semble inexorable et qui est catastrophique »

    http://www.fdesouche.com/1130257-alain-finkielkraut-le-gouvernement-craint-un-embrasement-des-banlieues-les-policiers-ne-sont-pas-armes-pour-faire-face-comme-ils-letaient-encore-en-2005

  • Emotion, intoxication, manipulation, rumeurs, sensiblerie

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    Pierter Kerstens

    Réchauffement climatique, attentats terroristes, gilets jaunes, affaire Benalla, Pacte de Marrakech, guerre en Syrie, immigration sauvage, autant de sujets où les divers groupes de pression utilisent l’opinion publique, aux fins de voir aboutir leurs démarches particulières, comme intervenant alors qu’en réalité c’est bien la population qui serait le bénéficiaire ou la victime de leurs agissements.

    La règle d’or chez la majorité des politiciens est de ne prendre position qu’à partir du moment où l’opinion publique se manifeste. D’où l’importance des « campagnes d’information » et des sondages d’opinion.

    Par l’utilisation des « réseaux sociaux », d’Internet, de l’intelligence artificielle, des algorithmes et des satellites espionnant dans votre assiette, il est de plus en plus difficile de comparer les sources d’informations aux mains de quelques groupes mondiaux.

    Cette concentration permet la diffusion rapide et à grande échelle de n’importe quelle nouvelle, vraie ou fausse.

    Selon une stratégie habilement élaborée et mûrement planifiée, un lobby peut, durant des années mystifier une population avec la complicité des ses dirigeants, dans un but financier, social, médical ou dogmatique.

    Le fin du fin est évidemment la manipulation émotionnelle des individus -car la moins suspecte de visées mercantiles- et c’est avec délectation que les chantres humanitaristes s’en sont emparé.

    Je constate que les exemples les plus criants de désinformation nous viennent des Etats-Unis pour les dernières décennies :

    • Les campagnes anti-tabac des américains en sont arrivées au point qu’il est maintenant préférable de « fumer un joint » ou « sniffer une ligne de coke » plutôt que de griller une cigarette dans les toilettes. La cocaïne et le hash remplacent le tabac, pour le plus grand bonheur des prophètes de la drogue !
    • « Black Power » le cri de haine de Stokely Carmichael et des Panthères Noires en 1966 a conduit à la méthode des quotas, à la « discrimination positive » et au « politiquement correct », choix qui se sont révélés catastrophiques après 40 ans d’application, car ce n’est pas la masse des handicapés du cerveau qui contribue à la grandeur d’une nation.  Boileau l’avait d’ailleurs exprimé depuis longtemps : « Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens ! »

    A force de vouloir absolument faire des universitaires de chaque tête blonde, il n’est pas étonnant aujourd’hui que les médecins soient incapables de prononcer un diagnostic précis et correct, que des architectes arrivent tout juste à expliquer un plan et de ne plus trouver de cordonnier dans votre quartier.

    • Et pour avoir inculqué à nos enfants l’égalitarisme, la passivité, la sensiblerie, l’humanitarisme, le multiculturel et le métissage à tous les étages, les enseignants du primaire jusqu’à l’Université ont pourris l’avenir de nos peuples.

    En exacerbant à outrance l’émotionnel, la sensiblerie et le sentimental, les charlatans des Droits-de l’Hommiste ont ouvert les frontières aux hordes qui, comme les coucous, s’installeront dans vos pantoufles sans protestations de votre famille.  La sanglante tuerie du marché de Noël à Strasbourg devrait tout de même faire réfléchir quant au « Vivre Ensemble » proclamé par le maire, Roland Ries.

    Hallal partout, tranquillité nulle part.  La preuve : combien de manifestations en Europe contre le Pacte de Marrakech, réel cheval de Troie pour notre civilisation 

    Les gilets jaunes, c’est bien, mais la RECONQUISTA, c’est mieux !

    Et selon la sentence d’André Gide : « Toutes choses sont déjà dites ; mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer. »

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/19/emotion-intoxication-manipulation-rumeurs-sensiblerie-6114275.html

  • Manifestations : selon que vous serez Gilet jaune ou Hongrois, les médias français vous traiteront différemment

    Manifestations : selon que vous serez Gilet jaune ou Hongrois, les médias français vous traiteront différemment

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Les grands médias français, qui reprennent sans hésiter les éléments de communication du ministère français de l’Intérieur quand il s’agit de parler des manifestations des Gilets jaunes, font tout le contraire pour évoquer des manifestations en Pologne et en Hongrie : ils se transforment alors en caisse de résonance de l’opposition la plus radicale à des gouvernements pourtant issus d’élections plus démocratiques que les dernières élections présidentielles françaisescaractérisées par l’intervention du parquet financier socialiste et de juges d’instruction connus pour leur affiliation à gauche.

    Il n’en est pas autrement en ce qui concerne les actuelles manifestations contre le gouvernement de Viktor Orbán qui se déroulent en ce moment à Budapest. Si ces manifestations sont réelles, l’image qui en est donnée par les médias mainstream occidentaux est fortement déformée. Mais c’est normal, puisque en Hongrie ceux qui protestent contre le gouvernement sont les adeptes de la gauche et de l’idéologie progressiste, c’est-à-dire les amis de Macron appuyés par les ONG financées, entre autres, par l’Open Society Foundations (OSF) de George Soros. Et s’ils étaient une bonne dizaine de milliers dimanche dernier, dont moins de 3 000 ont poursuivi leur mouvement en se rendant à la télévision publique, leurs actions violentes sont rejetées par 80 % de la population. C’est donc la situation inverse de celle observée ces derniers temps en France.

    Les médias français mentent aussi sur la loi à l’origine de ces manifestations. Tout est parti de l’adoption par le parlement hongrois, le 12 décembre, d’une loi sur le travail qui fait passer de 250 à 400 le nombre d’heures supplémentaires qu’un employeur peut exiger de ses salariés. Cela ne concernera qu’une petite minorité de travailleurs, et c’est pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre : peu d’immigration, natalité en hausse mais toujours très faible, avec en moyenne 1,45 enfant par femme, chômage à 3,6 % de la population active, croissance du PIB supérieure à 4 %… La nouvelle loi permet aussi aux conventions collectives d’autoriser un calcul du temps de travail hebdomadaire (40 h) sur une période de 36 mois au lieu de 12, pour plus de flexibilité. Les médias français et européens, tels BFM TV et Euronews, prétendent, en reprenant les bobards diffusés par l’opposition hongroise la plus radicale, que les heures supplémentaires seront désormais payées au bout de trois ans, ce qui est faux ainsi que nous l’apprend depuis Budapest le correspondant du Visegrád Post, le site de réinformation sur l’Europe centrale, dans une analyse détaillée de la situation publiée jeudi matin.

    Le Visegrád Post publie aussi les vidéos dévoilant les manipulations opérées par les députés de l’opposition qui se sont volontairement couchés à terre sur le ventre, les mains derrière la nuque, pour filmer les « répressions » du « régime » d’Orbán. Des mises en scène plutôt grossières, mais qui marchent quand on peut compter sur la collaboration des grands médias étrangers. Ces députés refoulés par le service d’ordre de la télévision publique prétendaient faire irruption dans le direct pour y lire leurs demandes : l’annulation de la loi « esclavagiste » sur les heures supplémentaires, moins d’heures supplémentaires pour les policiers et les fonctionnaires, des tribunaux indépendants, l’adhésion par la Hongrie au Parquet européen et des médias publics indépendants (alors que les médias privés restent majoritairement antigouvernementaux en Hongrie). La pétition porte le logo du parti libéral-libertaire et eurofédéraliste Momentum qui avait obtenu moins de 3 % des voix aux élections législatives d’avril.

    https://www.lesalonbeige.fr/manifestations-selon-que-vous-serez-gilet-jaune-ou-hongrois-les-medias-francais-vous-traiteront-differemment/

  • De la lutte des classes à la guerre civile ?

    Emmanuel Todd vient de le dire : « Le risque majeur pour la France n’est pas la révolution mais le coup d’État ». Un scénario qui semble de plus en plus envisageable à l’orée du samedi 8 décembre 2018. L’Acte IV de la contestation s’annonce en effet plus violent que les précédents. Un coup d’État ? Oui mais mené par qui ?

    L’élection d’Emmanuel Macron, huitième président de la cinquième version d’une république instable par essence, était déjà un coup d’État démocratique.

    Fabriqué en urgence par les tenants de l’euro-mondialisme (Attali, Minc) et rallié par les réseaux atlanto-sionistes (Drahi, BHL, CRIF) après les défaites de leurs candidats (Sarkozy, Valls), le produit Macron n’a jamais bénéficié d’une assise populaire forte. Représentant de l’hyper-classe mondialisée, bobo et cosmopolite, adepte de tous les progressismes sociétaux, mis en place pour finir de livrer la France à la Banque et l’Europe à l’OTAN, le contrat pour lequel le président « ni droite ni gauche » a été engagé ressemble à une mission-suicide à l’ère du réveil des nations : déstructuration de l’UE, défaite militaire de la coalition occidentale au Proche-Orient, retour du bilatéralisme, prime à l’alliance subtile Poutine-Trump... Sans compter les signaux LGBT que ne peut s’empêcher d’envoyer le président « en marche » à chacun de ses déplacements...

    En un an et demi, toutes les limites de ce plan de secours d’un système pris dans ses contradictions ont déjà été atteintes. Macron cristallise l’injustice, il incarne l’oligarchie aux yeux du peuple.

    Comme nous l’annonçons depuis des mois sur E&R, le Système mise sur un changement de paradigme pour continuer de garder la main : la ligne nationale-sioniste permettrait en effet de dévier la contestation sociale en colère raciale sous couvert de défense des « valeurs ».

    De la lutte des classes soralienne à la guerre civile zemmourienne ? 

     

    Il suffit d’observer la lecture que fait BFMTV des dernières manifestations pour comprendre que le Système mise sur la ligne Zemmour pour échapper à la sanction populaire et à l’incertitude : les Gilets jaunes seraient un mélange d’ultra-droite antisémite et de délinquants de banlieue islamisés, le tout malicieusement saupoudré de Blacks bloc altermondialistes. Exit la classe moyenne prolétarisée et place à la bourgeoisie de droite ! Bourgeoisie de droite à la Zemmour-Finkielkraut-Goldnadel, identitaire et sécuritaire, seule apte à gérer le pays contre les racailles, d’où qu’elles viennent.

    « Il n’est pas excessif de parler d’attentats et de menaces contre l’État de droit et la démocratie. Les Français sont très inquiets. Ils ont vu parfois leur police reculer face à des fauteurs de troubles sans respect pour rien ni personne et issus de l’extrême gauche, des identitaires, des mouvances Dieudonné-Soral. » (Meyer Habib, 3 décembre 2018) 

    Mis sous pression par la vague incontrôlable des Gilets jaunes, véritable mouvement de conscience et d’affirmation populaires françaises, le pouvoir profond cherche un échappatoire pour survivre. Pour ce faire, il compte comme à l’accoutumée s’appuyer sur ses agents et ses idiots utiles.

    De l’espoir d’une démocratie participative à la dictature militaire ?

    Excités par le pillage facile (faire les boutiques parisiennes à l’approche de noël) et l’affrontement physique, les racailles et les casseurs perçoivent l’Acte IV comme une opportunité chaotique à ne pas manquer. Tout laisse accroire que ce samedi 8 décembre 2018, la violence passera un cap et les armes (très présentes dans les quartiers) seront de la partie.

    Une opportunité chaotique à ne pas manquer pour le pouvoir profond ? Des scènes de guerre civile (destructions, vols, viols, meurtres) opposant banlieues surarmées et forces de l’ordre sous-équipées et en sous-effectifs dans les centre-villes des grandes métropoles françaises légitimerait l’état d’urgence, l’intervention de l’armée et l’instauration de la loi martiale. L’Opération ronces chère à Éric Zemmour prendrait enfin corps...

    Vidéo intégrée
    France Inter
     
    @franceinter

    .@DanyCohnBendit : "En 68, on se battait contre un général au pouvoir, les demandent un général au pouvoir"  

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    Depuis quelques semaines, le général Pierre de Villiers est plébiscité par la caste politico-médiatique. Ce qui en dit long sur la disponibilité de ce militaire en cas de basculement du pays et sur le cynisme du système industriel et bancaire atlantiste qui entend garder la main. Car comme Xavier Moreau l’a démontré, le général de Villiers est un pion de l’OTAN pétri de valeurs de gauche libérale.

    En cas de cohabitation forcée ou de renversement du gouvernement [1], l’ancien chef d’État-Major des armées actuellement conseiller en stratégie au sein du groupe américain Boston Consulting Group (BCG) servira de parfait paravent national-atlantiste dans une France zemmourisée. Avec une nouvelle polarisation otanesque anti-russe en toile de fond, parfait réalignement de la France sur l’oligarchie mondialiste qui continuera sa prédation usurière au prétexte sécuritaire... 

  • Zoom – Pierre Cassen : « Et la gauche devint la putain de l’islam »

    Le fondateur du site Riposte Laïque, Pierre Cassen, nous présente son ouvrage « Et la gauche devint la putain de l’islam ». L’auteur brosse un portrait au vitriol d’une douzaine de personnalités emblématiques de la gauche responsables d’avoir trahi les classes populaires par leur militantisme en faveur d’une immigration majoritairement musulmane.
     

  • À l’écoute du peuple, pas des médias

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    Les médias ne servent pas l’information mais le Système

    macron-je-suis-le-systeme-58632_185x185.pngLa droite de gouvernement a perdu la confiance de son électorat car elle s’est soumise à la dictature politiquement correcte de la médiacratie.

    Une médiacratie coupée du peuple qui n’informe plus mais qui sert le Système.

    La droite nouvelle ne doit donc pas tomber dans cette erreur et Ligne droite estime en conséquence qu’il lui faut ignorer les injonctions journalistiques et dénoncer le rôle malsain des médias pour se mettre à l’écoute des Français et s’appuyer sur le peuple.

    Telle était l’introduction d’un article paru dans le Think tank « LIGNE ¦ DROITE » qui s’est donné comme tâche de contribuer à la refondation de la droite. Aujourd’hui, ce sont les médias qui sont pris pour cible :

    Les médias mainstream ne sont en effet pas neutres politiquement, ils assurent la promotion et la défense de la pensée unique au service du Système qui dirige notre pays. Ils ne cherchent donc pas à informer objectivement les Français car ils font campagne en permanence pour les idées de l’oligarchie, le libre-échangisme, l’européisme, l’immigrationnisme, le féminisme et d’une façon générale tous les crédos politiquement corrects.

    Ils agissent en ce sens avec d’autant plus d’efficacité qu’ils ont acquis un pouvoir considérable qui leur permet de dominer l’exécutif et le législatif. Ils font et défont les réputations politiques. L’adoubement médiatique précède désormais l’adoubement électoral, comme on l’a vu avec l’incroyable promotion médiatique dont a bénéficié le candidat Macron.

    À l’inverse, ils censurent, déstabilisent et diabolisent les opposants au Système. Les journalistes de la médiacratie sont impitoyables à l’égard des dissidents, alors qu’ils se montrent toujours bienveillants vis-à-vis des représentants du Système.

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