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lobby - Page 975

  • Royaume-Uni : une minicrise des migrants

    Le nombre de personnes cherchant à rallier le Royaume-Uni par la mer est en hausse depuis plusieurs semaines, au point d’inciter le ministre de l’Intérieur britannique à écourter ses vacances. Un phénomène décrit comme une crise par une partie de la presse, mais qui demeure bien dérisoire par rapport à la situation dans nombre d’autres pays européens.

    “Sur la Marine Parade à Douvres, un bateau aux hublots brisés est abandonné en cale sèche. Un drapeau de la police y est encore accroché. Ce catamaran est tout ce qu’il reste d’une traversée entreprise par 12 migrants, qui ont échoué sur la côte anglaise il y a quelques semaines.” Depuis près de deux mois, le principal port d’entrée en Angleterre assiste à la recrudescence des arrivées maritimes en provenance de la France. Plus de 220 au total, dont une quarantaine le 24 décembre et autant depuis lors. “Lundi 31 décembre, sur la promenade, on pouvait ressentir les répercussions de ces arrivées de plus en plus nombreuses, poursuit The Guardian.

    […]

    Courrier International 

    http://www.fdesouche.com/1135453-royaume-uni-une-minicrise-des-migrants

  • Zoom – François Gervais : démonter le mythe de l’urgence climatique

    François Gervais, professeur émérite à l’Université de Tours, jette un pavé dans la mare avec « L’urgence climatique est un leurre » aux éditions L’artilleur. Le physicien retourne un à un tous les poncifs du catastrophisme écologiste : l’anthropisme du réchauffement climatique, la nocivité du dioxyde de carbone ou encore la viabilité d’une énergie 100% renouvelable. Un ouvrage qui démontre également l’absence totale de consensus scientifique autour des questions climatiques.

    https://www.tvlibertes.com/francois-gervais-demonter-le-mythe-de-lurgence-climatique

  • Roumanie… et monomanie euromondialiste

    drapeau-europeen-300x198.jpgDans son éditorial des  échos en date du 27 décembre (« le moteur cassé du commerce mondial »),  Jean-Marc  Vittori pronostique que « la mondialisation ne va pas tirer la croissance ». « Les entreprises écrit-il,  reviennent d’une logique de mondialisation qu’elles avaient poussée à l’extrême. Elles veulent désormais se rapprocher de leurs clients et réduire la fragilité de leurs chaînes d’approvisionnement devenues trop sensibles aux aléas climatiques ou politiques. Demain, elles voudront exploiter à plein les possibilités offertes par les nouvelles formes d’automatisation et diminuer des transports décidément trop polluants. Dans ce nouveau monde où la mondialisation ne tirera plus la croissance, les cartes vont être redistribuées. La Chine sait depuis longtemps compter sur ses propres forces. L’Amérique de Trump s’illusionne en rêvant à sa grandeur passée. L’Europe, elle, a un excédent courant colossal. Sa croissance dépend largement de ses ventes à l’étranger. Elle devra faire un énorme effort d’adaptation. Il n’est pas sûr que ses dirigeants en aient conscience. » L’Europe, ou du moins  la caste européiste qui parle en son nom,  a en tout cas conscience qu’elle joue son avenir :  l’idéologie transfrontièriste,  libre échangiste, mondialiste qui lui sert de mauvaise  boussole ne fait plus recette, y compris sur le plan électoral. Une Union européenne dont la présidence tournante de son Conseil  est assurée  depuis le 1er janvier par la Roumanie,   pour la première fois depuis son adhésion en  2007. L’Afp le rapporte factuellement, «  la Roumanie a vu ses relations avec Bruxelles se détériorer fortement ces derniers mois sur fond de réformes controversées du système judiciaire initiées par le Parti social-démocrate (PSD). » Le PSD fut vainqueur des  législatives de 2016 mais  partage désormais le pouvoir dans le cadre d’une cohabitation ardue avec  ses alliés et le   président de centre droit  du parti PNL, le très européiste  Klaus Iohannis, membre de la   très réduite minorité d’origine allemande (60 000 personnes)  vivant encore en Roumanie.

     Bucarest est  dans la ligne de mire de l’UE pour son souhait  de « faire passer rapidement un décret d’amnistie qui pourrait bénéficier aux responsables politiques ayant des démêlés avec la justice. Un tel projet marquerait le franchissement d’une ligne rouge, prévient-on de source européenne. » «Le gouvernement PSD a commencé à faire pression sur les autorités judiciaires et anticorruption roumaines d’une manière qui rappelle ses homologues en Pologne et Hongrie, deux autres pays très critiques envers le fonctionnement de l’UE, affirme le chercheur Luka Oreskovic, dans une note du think tank European Council on Foreign Relations (ECFR). » ECFR qui n’hésite pas ici  à manier l’amalgame bancal…certes un procédé courant de cette influente officine mondialiste que l’on ne présente plus.

    Fin décembre,  les ministres Teodor Meleșcanu et George Ciamba, dans une déclaration commune mise en ligne notamment sur le site de l’ambassade de Roumanie,  ont cependant fait étalage de leurs bons sentiments et de leurs bonnes disposition vis-à-vis de Bruxelles : « nous réitérons notre soutien constant pour le développement et le renforcement du projet européen.  (…). Le renforcement d’une Europe plus sûre par plus de cohésion entre les pays membres représente ainsi le point de départ pour la mise en œuvre des politiques nécessaires pour gérer les nouveaux défis en matière de sécurité et pour la continuation du renforcement du rôle mondial de l’UE (…).»

    Une lourde langue de bois qui n’effacera pas les propos très durs du  président de la Commission européenne,  Jean-Claude Juncker, rapportés dans les médias, suite à son  entretien paru samedi dans le quotidien allemand die Welt:  « le gouvernement de Bucarest n’a pas encore pleinement compris ce que signifie présider les pays de l’UE. L’action prudente exige aussi la volonté d’être à l’écoute des autres et la ferme volonté de mettre ses propres préoccupations au second plan. J’ai quelques doutes à ce sujet, a-t-il poursuivi. Il a également émis des réserves quant à la capacité de la Roumanie, confrontée à de vives tensions politiques nationales, à apparaître comme une unité compacte en Europe (…).  Cela fait plusieurs mois, précise l’Afp,  que les institutions européennes sont devenues la cible de la majorité de gauche au pouvoir en Roumanie qui n’a de cesse de dénoncer une Union inique déniant au pays le droit d’avoir ses propres opinions, selon les termes du chef du PSD, Liviu Dragnea.» 

    Il est néanmoins évident que le PSD, membre du Parti socialiste européen et de l’Internationale  socialiste, traîne une solide et justifiée  réputation de corruption.  Il fut et reste d’ailleurs, via la création lors de la chute du bloc communiste en 1989 du Front de salut national,  dont l’actuel PSD est issu, un  parti refuge pour  les  cadres du  Parti communiste roumain (PCR). Un PCR  particulièrement malfaisant, pilier et bras armé du terrible  régime Ceaucescu qui oppressa la population de ce pays de langue  latine d’Europe centrale. Roumanie  qui a une place à part dans le cœur de nombreux Français, une terre de haute culture, patrie  d’Eliade, de Cioran, de Ionesco, de Parvulesco… et du père de notre chère Marie-Christine Arnautu !  Un communisme qui a laissé ce pays de 20 millions d’habitants totalement  exsangue et qui est aujourd’hui encore un des plus pauvres  d’Europe.

    Pour autant, le PSD bénéficie parfois du soutien de la puissante église orthodoxe  qui fit front commun avec le PSD en 2017 lors du referendum (qui mobilisa très peu les Roumains)  qui rejeta le mariage homosexuel. Un PSD qui  n’hésite pas à exalter la fibre nationale roumaine pour s’assurer un soutien populaire, comme le firent d’ailleurs en leur  temps à des fins démagogiques le PCR et Ceaucescu, voire à développer par le biais de certains de ses dirigeants  un discours   chauvin, outrancier vis-à vis du voisin hongrois. Hongrie qui jouissait d’une quasi indépendance  au sein de l’empire austro-hongrois  et  que le traité de Trianon de 1920 dépouilla des deux tiers de son territoire et priva de trois millions d’habitants.  Dépeçage qui se fit largement au profit de  la Roumanie qui compte une minorité magyare (hongroise) comprise  entre 1,2 et deux millions d’âmes, selon les décomptes, principalement enTransylvanie et dans le pays sicule.

    Sur le site eurolibertés, le journaliste Raoul Weiss,  désormais persona non grata en Roumanie, très critique vis-à-vis d’une large partie de la classe politique roumaine, évoque aussi le cas  de  « la commissaire européenne Corina Crețu, amie personnelle de George Soros, qui maintient une porosité de l’aile gauche  du PSD vers  l’aile gauche  du mouvement #rezist -créé au début des manifestations anticorruption en février 2017, NDLR . Une personnalité qui « aide à se faire une idée assez précise de la Roumanie qu’enfanterait un retour au pouvoir de l’ancien premier-ministre (et contre-candidat malheureux de Iohannis aux dernières présidentielles) Victor Ponta, dont le mouvement Pro România en cours de constitution se veut un  PSD non-corrompu et pro-européen  – voire une arrivée au pouvoir de Corina Crețu elle-même, dont certains chuchotent qu’elle pourrait être le candidat de Pro România aux présidentielles : autre masque, même système

    L’ombre de Soros plane aussi, rapporte Sputnik, sur les institutions européennes, lequel utiliserait ses lobbies pour mieux les contrôler. Le site voit  la main du milliardaire mondialiste derrière « les accusations  qui  visent le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), l’espagnol Pedro Agramunt  en Catalogne (où) la crise institutionnelle est instrumentalisée notamment  par des ONG de défense des droits de l’Homme l‘European Stability Initiative (ESI) et l’lndependent Diplomacy. Une  organisation  à laquelle l’exécutif régional de Barcelone a fait appel pour internationaliser le mouvement indépendantiste catalan,  (lequel ) a des intérêts politiques complètement opposés à ceux de Pedro Agramunt, membre du Parti Populaire et défenseur de la Constitution espagnole dans la crise catalane. » Bref, « Gérald Knaus, directeur de l’ESI — un lobby financé par George Soros et se présentant comme une ONG- et proche de Nicholas Whyte, un homme à la tête d’une autre organisation financée par Soros et travaillant pour les indépendantistes catalans que M. Agramunt combat, accusent le sénateur espagnol de corruption après que ce dernier ait proposé d’obliger les lobbies actifs à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à se déclarer. »

    « Sans se prononcer sur la culpabilité de Pedro Agramunt dans son affaire de corruption, conclut l’article de Sputnik, force est de constater que la thèse qu’il avance pour sa défense est solide. Les éléments de preuve qu’il a récoltés — et dont Sputnik a pu vérifier l’authenticité - laissent à penser que le sénateur espagnol a été visé tant parce qu’il cherchait à obliger les lobbys à se déclarer au Conseil de l’Europe qu’à cause de ses opinions politiques opposées à celles défendues par George Soros à travers sa myriade d’ONG et de lobbies. Est-ce pour ce type de comportement que George Soros et ses ONG ont été expulsés de Hongrie et d’Israël et que certains gouvernants, comme l’ex-Premier ministre slovaque, Robert Fico, ou l’ex-Premier ministre slovène, Miro Cerar, se sont publiquement opposés au milliardaire, juste avant de tomber?» C’est en tout cas aussi, constate  Bruno Gollnisch, pour la  grande latitude laissée  par les instances européistes, souvent par complicité-proximité idéologique, à des officines foncièrement anti européennes (au sens noble du terme),  comme celles que promeut et finance un George Soros que cette Europe bruxelloise est rejetée par les Européens.

    https://gollnisch.com/2019/01/03/roumanie-et-monomanie-euromondialiste/

  • Livret A : «3,6 milliards d’euros de perte de pouvoir d’achat avec le gel du taux d’intérêt»

    François Carlier, délégué général de la confédération du logement et du cadre de vie (CLCV) estime qu’avec une rémunération bloquée à 0,75% – sur décision du gouvernement –, les épargnants perdent de l’argent.

    Jours J pour les épargnants ! Plus de 55 millions Français perçoivent en ce moment les intérêts de leurs 360 milliards d’euros placés sur des livrets A et LDDS (livret de développement durable solidaire). Mais c’est la soupe à la grimace : les bénéfices tirés de ce placement – liquide et défiscalisé – sont ridiculement bas. A qui la faute ? Au contexte économique, avec des taux d’intérêt très faibles. Mais pas uniquement, dénonce François Carlier, le délégué général de la CLCV (Consommation logement cadre de vie). Pour ce représentant d’association de consommateurs, en décidant de ne plus coller le taux du livret A à l’inflation, le gouvernement, aurait fait perdre plus de 3 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux Français. […]

    Pourquoi le taux est-il si bas ? 
    C’est le fruit d’une décision politique. En 2017, le gouvernement a décidé de geler le taux de 0,75 % jusqu’au début 2020. […]

    Pourquoi, selon vous, le gouvernement a pris cette décision ? 
    Officiellement, il s’agissait de favoriser le financement du logement social. Car une partie de l’argent du livret A est prêtée aux bailleurs sociaux. En réalité, nous l’avons vu dans différentes instances financières où nous siégeons, c’était clairement une demande des banques. […]

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1135423-livret-a-36-milliards-deuros-de-perte-de-pouvoir-dachat-avec-le-gel-du-taux-dinteret

  • Retour sur le pacte de Marrakech

    Alors que la France était en ébullition du fait du mouvement des gilets jaune, suscité lui-même par les excès du fiscalisme et de la réglementation écologico-punitive décidés par l’oligarchie dirigeante, le pouvoir macronien n’a pas hésité à s’associer à un accord international préparé par l’ONU, le pacte de Marrakech, qui a été adopté les 10 et 11 décembre. Il s’agit d’un « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. » Déjà, les objectifs avoués de ce document ne sont guère rassurants : consacrer les Droits de l’Homme en faveur des « migrants », c’est-à-dire des personnes qui quittent leur pays pour un autre (notion caressante qui va beaucoup plus loin que celle de simples réfugiés politiques). L’intitulé lui-même ne montre pas – c’est une litote – une ferme volonté de décourager les mouvements de population.

    L’on se contentera de quelques dispositions du pacte. Celui-ci vise notamment à améliorer l’information à tous les niveaux, ce qu’il précise en demandant de sensibiliser les professionnels des médias et à refuser tout soutien matériel aux médias hostiles à ces transferts massifs de population : en termes simples il s’agit de favoriser le bourrage de crâne en faveur du grand melting-pot international en renforçant le politiquement correct. L’information est aussi destinée aux migrants eux-mêmes pour les aider à se renseigner sur les voies migratoires légales et les impératifs administratifs dans les pays d’accueil, bref à les inciter à émigrer. Il est aussi précisé que l’on doit promouvoir le respect mutuel des cultures, tradition et coutumes entre communautés d’accueil (l’on ne parle pas, bien sûr, de nations) et les migrants, ce qui revient à mettre à égalité la culture des pays d’accueil – seule légitime dans ces pays – et celle des hôtes qui leur sont imposés : c’est « bienvenu aux mosquées » dans les pays ex- chrétiens (pour les églises dans les pays musulmans l’on attendra sans doute…)

    Le pacte affirme, sans l’ombre d’une preuve, que l’intégration des étrangers contribue à accroître la prospérité… C’est peut-être vrai pour certaines grandes sociétés commerciales avides de main-d’œuvre à bon marché ; cela demande encore une démonstration pour les contribuables : les gilets jaunes qui réclament de justes augmentations de leur pouvoir d’achat et le maintien de services publics seraient sans doute intéressés par la récupération des « milliards de l’immigration » (AME, coût supplémentaire pour les écoles les hôpitaux les prisons, hébergement…) Le pacte parle de garantir l’accès aux « droits sociaux » des populations immigrées (qui, par définition, n’ont pas cotisé) et de leur permettre d’accéder au marché du travail : trois millions de chômeurs, cela ne suffit sans doute pas ; il faut en importer !

    L’on remarquera le cynisme du pouvoir politique français qui réaffirme ainsi son mépris pour l’opinion publique au moment même où il prétend avoir entendu le message de la rue. Le président Macron a eu une petite faiblesse en annonçant, alors qu’il essayait de reprendre le contrôle de la situation face aux gilets jaunes, un débat sur l’immigration. Son gouvernement a aussitôt refermé la brèche en disant qu’il n’en était pas question. Reste à savoir qui gagnera la belle de cette partie : est-ce au gouvernement de décider de ce qui sera discuté ? Aux gilets jaunes, dont on sait que beaucoup ne portent pas la migration dans leur cœur, d’en décider et d’imposer ce débat au gouvernement et au Parlement. Il reste pas mal de samedis jusqu’aux élections européennes pour aider les politiques à revenir à de meilleurs sentiments…

    Les défenseurs de l’invasion migratoire soutiennent le texte en disant que leurs adversaires noircissent le tableau. L’on se demande pourquoi un grand nombre d’Etats, et non des moindres comme les États-Unis, l’Australie, l’Autriche, la Pologne, Israël la Bulgarie, la Hongrie (liste non exhaustive)… refusent ce pacte. Ces pays, dont les gouvernements ne sont pas plus sots que le nôtre, ont bien une raison…

    L’argument principal des partisans du texte est de dire qu’il mentionne expressément le maintien des souverainetés nationales (encore heureux, mais cette affirmation platonique ne mange pas de pain !) et surtout que le texte ne serait pas contraignant. Comme quelque commentateurs l’ont fait observer, l’on ne voit pas très bien, dès lors, à quoi il sert. A priori il se range dans une catégorie assez floue du droit, celle des déclarations : en principe elles ne s’imposent pas, mais en fait elles inspirent et guident l’action des autorités.

    D’ailleurs le pacte est-il vraiment non contraignant ? Que veut dire, par exemple, l’invitation adressée à l’ONU d’observer sa bonne application par les Etats membres de ses recommandations et de ses mesures ? Même s’il n’y a pas (encore) de sanction directe, est-il convenable pour un État souverain d’être soumis à la surveillance et aux recommandations du « machin » ?

    Et puis, il existe pas mal de textes non contraignants… qui contraignent tout de même. L’on sait par exemple que la Déclaration des Droits de l’Homme du 89 n’avait pas initialement vocation à servir de droit positif ; néanmoins, à notre époque, elle fait partie du bloc de constitutionnalité et l’on peut faire annuler des lois par le Conseil constitutionnel en se fondant sur ses dispositions. L’on sait aussi les ravages provoqués par la déclaration sur la liberté religieuse du concile Vatican II. Ce texte de circonstance, qui est bien loin d’avoir l’autorité d’une constitution dogmatique, n’en a pas moins été l’un des points de départ de la révolution conciliaire qui a bouleversé l’édifice institutionnel de l’Eglise catholique.

    Méfions-nous des déclarations ! Que pourrait-on opposer, par exemple, à un jugement dans lequel un tribunal se fonderait sur ses dispositions pour rendre une décision ou pour interpréter une loi dans un sens favorable au « migrants » ? Le journaliste Éric Zemmour a récemment fait remarquer que le pacte de Marrakech pourrait entrer dans le droit positif par le biais de décisions jurisprudentielles. Dans un pays dont le pouvoir judiciaire est gangrené par le Syndicat de la Magistrature, l’on peut, en effet, le craindre. Alors que nombre de Français s’interrogent sur le bien-fondé des largesses du pouvoir à l’égard de migrants économiques ou de migrants revendiquant hautement leur islamisme radical, ce pacte contribue au désarmement moral de la nation.

    L’un des enseignements de la crise actuelle des gilets jaunes est que les Français n’ont plus confiance dans la parole des politiques. Ce n’est pas en signant derrière leur dos des accords internationaux qui vont en sens inverse de leurs desiderata que cette confiance sera rétablie.

    Il convient que les patriotes dénoncent cette nouvelle atteinte à notre nation. Suivant la méthode Trump, il conviendra, en cas de changement de pouvoir – ou même en faisant pression sur le pouvoir actuel affaibli – d’en obtenir la dénonciation.

    Et, rappel pour les gouvernants de rencontre : la souveraineté nationale est inaliénable et imprescriptible. Tout ce qui est fait à son détriment pourra un jour être déclaré nul et non avenu. Et les responsables de cette braderie pourront être amenés à en répondre.

    François Marceron, Docteur d’État en Droit.

    https://www.medias-presse.info/retour-sur-le-pacte-de-marrakech/103086/

  • L’abrogation de la loi Taubira: déjà dans les 10 premiers!

    Nous signalions ce matin la contribution du collectif ONLR au “grand débat national” voulu par Emmanuel Macron.

    En quelques heures, l’abrogation de la loi Taubira est passée dans les 10 premiers sujets par le nombre de votes. Et elle pourrait bien passer en tête, puisqu’elle compte plus de 500 votes et que le premier sujet en compte moins de 2000. Alors, à vos claviers!

    Pour voter (et enquiquiner le CESE!), c’est ici.

    https://www.lesalonbeige.fr/labrogation-de-la-loi-taubira-deja-dans-les-10-premiers/

  • Suède : alors que la violence continue de grimper, l’UE va contribuer à un programme de lutte contre la haine

    La Suède devrait recevoir 7,5 millions de couronnes suédoises (738 248 euros) de l’Union européenne pour les victimes de « crimes haineux », après que le pays a connu un nombre record de fusillades mortelles en 2018.

    Le programme vise à apporter un meilleur soutien à ceux qui sont victimes de crimes motivés par la haine dans tout le pays pendant que leurs cas font l’objet d’une enquête ou de poursuites, rapporte le radiodiffuseur suédois Sveriges Radio.

    Eva Sund, qui travaille sur les affaires de crimes motivés par la haine pour le Département des opérations nationales (NOA) de la police suédoise, a déclaré que le projet aiderait à soutenir les victimes de diverses manières, notamment en leur indiquant comment déposer correctement une déclaration de crime motivé par la haine auprès de la police.

    « Le besoin d’accompagnement et d’explications des décisions prises dans le cadre d’un processus judiciaire est très élevé et cela prend du temps aux policiers enquêteurs s’ils doivent s’asseoir et s’occuper de ces questions », a dit Sund.

    La police et l’organisation suédoise d’aide aux victimes, une association à but non lucratif qui défend les droits des victimes, envisagent également de financer le projet, qui devrait démarrer en 2020.

    Le financement de l’UE intervient après que la Suède a connu un nombre record de fusillades mortelles dans tout le pays en 2018, principalement liées à la violence des gangs à travers le pays.

    Un nombre record de fusillades mortelles avait conduit l’expert de la police de Stockholm Gunnar Appelgren à affirmer que le pays ressemble à un « État en guerre », alors que le nombre de saisies d’armes à feu et de grenades à main avait augmenté en 2018 par rapport à l’année précédente, ce malgré une baisse du nombre global de fusillades.

    En Suède, les fusillades sont effectuées avec des armes importées de régions comme les Balkans, où le procureur bosniaque Goran Glamocanin a déclaré que la Suède était devenue l’un des plus importants marchés pour les armes de la région.

    Les grenades à main sont également devenues faciles à obtenir en Suède selon Appelgren qui a admis en janvier 2018 que les bandes criminelles avaient un large accès aux armes explosives. Un ancien criminel organisé suédois a déclaré qu’il était possible d’obtenir des grenades pour seulement 1 000 couronnes suédoises (96,5 €).

    Breitbart

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/suede-alors-que-la-violence-continue-de-grimper-l-ue-va-contribuer-a-un-programme-de-lutte-contre-la-haine.html

  • Etienne Chouard : «Neuf milliardaires ont acheté pratiquement tous les journaux du pays. C’est extrêmement dangereux…»

    L’interview complète sur sudradio

    Vidéo intégrée
    Marc Herstalle@herstalle


    «Il n'y a presque plus de . Il y a quelques journalistes qui font encore le boulot, mais la plupart sont achetés par 9 milliardaires. Neuf milliardaires ont acheté pratiquement tous les journaux du pays. C'est extrêmement dangereux... » @Etienne_Chouard 

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  • Pétition climat : l’affaire du siècle ou l’arnaque du siècle ?

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    Ces derniers jours, sans doute avez-vous entendu répéter régulièrement, dans les médias, un message du type : « Il y a, en ce moment, une pétition qui cartonne. Jamais, en si peu de temps, on n’était arrivé à regrouper autant de signatures. » Il s’agissait, bien sûr, de la pétition en faveur du climat lancée par quatre ONG écologistes : Greenpeace, Oxfam, la fondation Hulot et Notre affaire à tous.

    Cette évolution stupéfiante du nombre de pétitionnaires (400.000 en douze heures, selon un tweet de Greenpeace) a éveillé la curiosité de certains internautes et du club des professionnels en informatique, qui se sont amusés à signer plusieurs fois, voire plusieurs milliers de fois, à l’aide d’algorithmes afin de vérifier la robustesse des contrôles de signature.

    Évidemment, ils n’ont pas été déçus. Cette pétition, hébergée par l’un de ses organisateurs, la plate-forme Greenpeace France, pouvait faire l’objet de signatures automatiques car aucun contrôle par retour d’e-mail ou CAPTCHA® n’a été mis en place. Pire : comment ne pas imaginer que cette organisation, tellement active pour le sauvetage de la planète, n’a pas été tentée de manipuler des bases de données d’e-mails pour faire des imports de pétitionnaires, comme le suggère, avec de bons arguments, le consultant Cédric Moro, dans un article pour le journal Contrepoints ? Les records de signatures, largement battus, d’autres pétitions nationales ou internationales le laisseraient à penser.

    Ce manque de rigueur et d’impartialité n’a jamais été soulevé par la presse et les médias, dans leur ensemble, se sont révélés, une fois de plus, d’une légèreté accablante et d’un parti pris relevant de la manipulation.

    Le ministre de l’Écologie lui-même s’est exprimé en tant que soutien du message véhiculé par ces organisations, en rappelant que « nous vivons un état d’urgence climatique », et cela, pour essayer de redorer son blason d’écologiste après le camouflet infligé à la politique de taxation des carburants.

    Comment pouvait-il en être autrement, quand on sait que Greenpeace, Oxfam et la fondation Hulot appartiennent au Réseau action climat, largement subventionné par ce même ministère ? Ces subventions ont peut-être servi à la fabrication du clip de lancement de la pétition, où apparaissent quelques vedettes du show-biz, ou à l’achat d’espace publicitaires sur Facebook pour son lancement. Elles pourront peut-être servir également à soutenir l’action en Justice qu’elles comptent entreprendre contre l’État… pour inaction climatique !

    Marc Le Menn

    http://www.bvoltaire.fr/petition-climat-laffaire-du-siecle-ou-larnaque-du-siecle/

  • CNews se fait virer de la manifestation des Gilets Jaunes sur les Champs Élysées.