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magouille et compagnie - Page 1547

  • Bientôt un signe distinctif pour les membres de l’AfD ?

    Nous avions vu dans un précédent article la liste des persécutions commises contre les membres du parti populiste AfD (Alternative für Deutschland), qui ne sont pas sans rappeler ce que les militants du Front National ont subi pendant des années, avec l’approbation de ceux-là même qui couinent aujourd’hui quand on les chahute un petit peu…

    Le 2 novembre, le site de Lionel Baland annonçait la nouvelle suivante :

    « Une juridiction de Göttingen en Basse-Saxe a décidé qu’un locataire doit annoncer lors de la conclusion du contrat de bail au propriétaire, en raison des dangers que représentent les attaques gauchistes contre les immeubles, qu’il est membre de l’AfD. Sinon, il s’agit d’une « tromperie » qui annule le contrat de bail.  La personne victime de cette décision judiciaire est le président de la Junge Alternative, l’organisation de jeunesse de l’AfD de Basse-Saxe Lars Steinke. Il doit donc chercher un nouvel appartement ». Et bientôt un symbole pour désigner à la police de la pensée les membres AfD ?

    Depuis le précédent article, la persécution contre le parti populiste allemand, pourtant parfaitement républicain et indéfectiblement pro-israélien, comme l’a admis Raphael Ahren dans le Times of Israel du 24 septembre 2017,  n’a pas décrue. Rappels de quelques faits depuis la dernière recension :

    – Le 30 décembre 2016, à Cologne, l’AfD est interdite de manifester pour le nouvel an contre la présence de colonies de peuplement en Allemagne.

    – Le 24 janvier 2017 ; à Coblence, lors du Congrès des élus ENL.  Sept hôtels, de Coblence à Wiesbaden, ont annulé les réservations. Dans le huitième, Frauke Petry a dû se rendre directement du garage à sa chambre sans pouvoir passer par le restaurant. Le réceptionniste a refusé l’enregistrement de Marcus Pretzell. Un peu comme les Juifs qui étaient interdits de présence dans plusieurs catégories d’établissement en Allemagne…

    – Le 18 février 2017, à Paderborn, les nostalgiques de la RDA ont bloqué l’accès à un stand de l’AfD.

    – Le 5 mars 2017, à Elberfeld, Un stand de l’AfD a été détruit par des gauchistes et un membre de l’AfD âgé de 61 ans a été légèrement blessé.

    – Le 21 avril 2017, à Essen, la maison du candidat AfD au parlement régional Guideo Reila été taguée et sa voiture endommagée.

    – Le 22 avril 2017, les ennemis de la liberté tentent d’empêcher le congrès du Parti à l’hôtel Maritim de Cologne. La milice auxiliaire de Merkel a insulté des journalistes, confondus avec des membres de l’AfD, ont été insultés par des gauchistes. D’autres hôtels ont été assiégés par les contre-manifestants, car ils sont supposés héberger des délégués de l’AfD.  Les appels à perturber le Congrès avait été lancé par les partis des collabos de l’occupant américain (CDU, FDP et SPD), le parti des collabos de l’ancien occupant soviétique (Die Linke) et le parti pro-pédophile des Verts. Deux policiers seront blessés par les gauchistes. Ce fut lors de ce congrès que la ligne inutile et nuisible de la « dédiabolisation » fut mise en minorité.

    – Le 29 avril 2017, à Francfort-sur-le-Main, la façade de l’immeuble de Dominik Class, cadre de l’AfD, est dégradée.

    – Le 30 avril 2017 à Stuttgart, des gauchistes ont tagué la façade du cadre de l’AfD Udo Abzieher en pleine journée alors qu’il se trouvait chez lui. Des tracts ont été distribués dans les boites-aux-lettres des voisins et collés sur la façade d’Udo Abzieher. Les gauchistes ont distribué des tracts sur une place de la ville et un passant qui n’était pas d’accord avec cela a été frappé et a dû être hospitalisé.

    – Le 1er mai 2017, à Gaarden, La police a interdit la tenue d’un stand de l’AfD car elle estime ne pas être en mesure d’en assurer la sécurité.

    – Le 5 juin 2017, à Bitterfeld, Les vitres du bureau de l’AfD ont été fortement endommagées. Cinq suspects ont été arrêtés.

    – Le 11 juin 2017, il est révélé qu’à Duisbourg, le dirigeant de PEGIDA en Rhénanie du Nord-Westphalie, Marco Schneidereit, a vu, début juin 2017, sa voiture être incendiée par des gauchistes et l’extérieur et l’intérieur de sa maison attaqués à la peinture après que des vitres aient été brisées. Dans cette même ville, Frank Betke membre du parti social-démocrate SPD et tenancier d’un restaurant qui autorise l’AfD à y tenir chaque mois une réunion [comme tous les partis, syndicats ,..] a vu des gauchistes attaquer fin mai 2017 son bistrot à la hache et au marteau. Les huit vitres de l’établissement ont été touchées. Il avait auparavant reçu des lettres de menace. Frank Betke ferme donc son restaurant et licencie les cinq personnes qui y travaillent.

    – Le 12 juin 2017, il est révélé que plus de soixante attaques ont été conduites contre des bureaux de l’AfD situés en Saxe, depuis que ce parti est entré, en août 2014, au sein du Parlement du Land et dispose de bureaux dans chacune des circonscriptions électorales de Saxe afin d’y accueillir des citoyens.

    – Le 1er juillet 2017, à Augsbourg, ville si appréciée de Georges Marchais, un stand de l’AfD a été attaqué par plusieurs individus. Deux personnes ont été blessées, dont un homme de 68 ans qui a dû être hospitalisé. Plusieurs agresseurs ont été arrêtés.

    – Le 2 juillet 2017, à Lichtenberg, un membre de l’AfD a été attaqué et frappé par un individu devant un stand du parti. L’agresseur a été interpellé par la police.

    – Le 9 juillet 2017, à Taunustein, Une voiture de campagne de l’AfD a été attaquée à la peinture.

    – En août 2017, pendant la campagne des législatives, de nombreuses affiches de l’AfD ont été détruites quotidiennement par des gauchistes Rappelons que leurs idées ont été au pouvoir dans un tiers de l’Allemagne de 1945 à 1990, avec les horreurs que l’on sait, et sans qu’il n’y ait eu de véritable épuration. Pas étonnant que la mauvaise herbe stasiste repousse, elle squatte jusqu’à la Chancellerie…

    – Le 27 août 2017, les nostalgiques de la RDA parviennent à faire annuler le congrès de l’AfD en Saxe-Anhalt.

    – Petite anecdote plus amusante. Début septembre 2017, l’AfD avait décidé de placer son affiche dite « Lili » (on y voit une fillette blonde riante avec ce slogan : « « Lorsqu’elle aura 18 ans, Lili se réjouira encore plus du fait que ses parents aient voté pour l’AfD ») derrière une vitre blindée. 11 abrutis gauchistes se sont blessés en essayant de casser la vitre…

    – Le 8 septembre 2017, Le président de l’AfD de Basse-Saxe Armin-Paul Hampel a été agressé après un rassemblement électoral. Des apprentis dictateurs lui ont craché dessus et il a reçu un coup de poing au visage.

    – Le 5 octobre 2017, à Berlin, La voiture et la façade du chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Berlin Georg Pazderski ont été attaquées. Les pneus de la voiture ont été crevés et les vitres brisées. La façade a été attaquée à la peinture.

    • Suite à l’élection de 94 députés patriotes au Bundestag, s’en est suivi des campagnes de contestation du scrutin démocratique par des gens qui n’ont pas compris que l’ère du SED et du Parti Unique était révolue.

    Notons que le 26 janvier 2017, un document interne de l’AfD étudiait la possibilité de se doter d’un studio de télévision, d’une radio, d’un quotidien ou d’une revue et de livres d’auteurs favorables à l’AfD afin que le parti soit représenté adéquatement dans le domaine médiatique…

    Message personnel à la journaliste algérienne Nadia Daam : « Wesh, grosse, c’est ÇA du vrai harcèlement… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/bientot-un-signe-distinctif-pour-les-membres-de-lafd/82699/

  • Où est passée la France « d'en bas » ?

    Par   

    1955827291.jpgTRIBUNE - Maxime Tandonnet, expose ici en termes très concrets comment, tandis que la France d'en haut s'étourdit avec le phénomène#balancetonporc et bientôt avec les célébrations de mai 68 et des JO, ou d'autres encore, la France d'en bas et ses millions de chômeurs et de pauvres est oubliée [Figarovox, 24.10]. Cette fracture nous semble relever d'une certaine façon, tout en l'actualisant, de la vieille distinction maurrassienne entre Pays Légal et Pays Réel, si souvent reprise en toute occasion. Elle est annonciatrice d'affrontements et de violence. Maxime Tandonnet n'y apporte sans-doute pas les réponses qui seraient les nôtres. Mais il pose avec lucidité et pertinence les justes questions.  Lafautearousseau   

     « Tout cela va très mal finir » aurait déclaré en privé le président Sarkozy. Que voulait-il dire par là ? Deux France évoluent en parallèle et l'abîme entre elles, ne cesse jour après jour de se creuser un peu plus. 

    La France dite « d'en haut », ses milieux dirigeants, ses responsables publics et politiques, ses réseaux d'influence, ses médias radio-télévision, ses experts, ses milieux financiers, se porte plutôt bien.

    La personnalisation médiatique du pouvoir, autour du plus jeune président de l'histoire, atteint un niveau vertigineux, jamais égalé, oscillant entre l'exaltation et l'exaspération, dans un monde factice, illusoire, surmédiatisé, où le culte du chef est l'écran de fumée qui recouvre, de quinquennat en quinquennat, l'impuissance publique à régler les problèmes des Français.

    De même, les crises d'hystérie s'enchaînent à un rythme endiablé, venues des Etats-Unis, après l'affaire des statues dites racistes, la dernière en date autour des scandales sexuels et du « balancetonporc » comme le montre si bien M. Gilles Goldnadel.

    La course aux lynchages bat son plein comme dans un jeu de « soft terreur » ayant le déshonneur public pour guillotine. Dernier « suspect », dernier lynché: le député M. Lassale, longtemps coqueluche des médias. Nul n'échappe désormais au syndrome de l'arroseur arrosé, au spectre d'une dénonciation, pas même les bourreaux eux-mêmes, comme le couperet s'est un jour abattu sur la nuque des Robespierre, Saint Just et Fouquier-Tinville

    La fuite dans les commémorations solennelles est elle aussi de routine. Il est logique que cette France dite d'en haut s'apprête à célébrer mai 1968, son acte de naissance, avec son culte du nivellement et de la table rase, son « interdit d'interdire », ses « CRS = SS » et son individu-roi qui s'exprime dans le célèbre - et ambigu - « jouissez sans entraves ». De même, la France dite d'en haut s'enivre par avance dans l'éblouissement des jeux olympiques de Paris 2024, comme pour oublier le présent et le monde des réalités.

    Mais au-dessous du grand maelström hystérique, où en est la France dite « d'en bas », celle de la majorité silencieuse et des tracas de la vie réelle ?

    Où sont passés les 5 à 6 millions de chômeurs ? Les 2 millions de bénéficiaires du RSA ?, les 8 à 9 millions de pauvres et les 3,2 millions de mal logés ?

    Que ne ferait-on pas pour noyer dans un tumulte stérile la pire tragédie de l'histoire de notre pays depuis 1945, celle d'une France ensanglantée par le terrorisme islamiste ?

    Et qui parle encore des squats et des bidonvilles qui prolifèrent sur le territoire ? Où en est la crise migratoire, les arrivées incontrôlées en Europe de centaines de milliers de personnes victimes des passeurs criminels ? Où en est l'aéroport de Nantes, voulu par l'Etat, confirmé par référendum, mais bloqué par les zadistes ?

    Et la situation des cités sensibles, les territoires perdus de la République, les trafics qui y règnent, les phénomènes de communautarisme et de repli identitaire, la tragédie de leurs habitants surexposés à la violence et qui ne demandent qu'à vivre en paix ?

    Où en sont les milliers de collèges et de lycées en crise, où les professeurs débordés par le chaos, insultés, giflés, ne parviennent plus à faire leur métier de transmission des savoirs fondamentaux ?

    En 2017 s'est déroulé un événement politique d'une portée capitale, historique, passé quasi inaperçu : le taux d'abstention aux élections législatives, le cœur de toute démocratie, pour la première fois dans l'histoire, a dépassé les 50% signant ainsi le naufrage de la démocratie française, dans l'indifférence générale.

    Cette fracture entre les deux France, la France dite d'en haut qui se noie dans les gesticulations de sa bulle médiatique et la France dite d'en bas confrontée à la tragédie du monde réel, est la source de tensions explosives, qui peuvent s'enflammer à tout moment, sous une forme ou sous une autre, dans la rue ou par un vote de destruction en 2022. Certes, aucun signe d'une explosion imminente n'est aujourd'hui décelable mais rien n'est plus calme qu'un magasin de poudre, une demi-seconde avant l'étincelle.  

    Maxime Tandonnet est historien. Auteur de nombreux ouvrages, dont Histoire des présidents de la République (éd. Perrin, 2013) et Au cœur du Volcan, carnet de l'Élysée(éd. Flammarion, 2014), il vient de publier Les parias de la République (éd. Perrin, 2017). Découvrez également ses chroniques sur son blog.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • FABIEN ENGELMANN : « BEAUCOUP DE MÉDIAS VIENNENT DANS LES MAIRIES FN COMME ON VA AU ZOO »

    À lire un article du journal Libération, paru dimanche soir, on pourrait croire que Fabien Engelmann, maire FN d’Hayange (Moselle), veut évincer le Secours populaire de sa ville. Dans cet article sont notamment rapportés les propos du responsable local de cette association : « Le maire FN n’en a rien à foutre des habitants dans le besoin. » Propos que le maire d’Hayange juge diffamatoires. Réaction de Fabien Engelmann au micro de Boulevard Voltaire.

    Fabien Engelmann, d’après l’article de Libération, vous auriez l’intention de dégager le Secours populaire d’Hayange.
    Est-ce exact ?

    Je n’ai rien contre le Secours populaire en règle général. C’est le Secours populaire local qui s’est mis de lui-même en dehors des associations hayangeoises.
    Dans mon programme électoral de 2014, j’ai toujours été clair sur le fait que je ne subventionnerais pas d’associations politisées qui utilisent l’image de leur propre association à des fins politiques.
    La secrétaire départementale du Secours populaire, madame Thull, m’avait donné raison. Dans un article du Républicain lorrain, en page région, elle indiquait ne plus supporter l’entrisme du Parti communiste au sein du secours populaire hayangeois.

    La responsable locale vous accuse, je cite, « de n’en avoir rien à foutre des habitants dans le besoin« .
    Réfutez-vous cette accusation ?

    Je trouve ces propos diffamatoires.
    Ils ont en plus été relayés par Libération. Tout le monde connaît Libération. C’est un journal militant. D’ailleurs, qui lit encore ce quotidien à part des bobos parisiens ? Plus grand monde.

    J’ai informé le journaliste de Libération que j’avais augmenté la subvention des Restaurants du coeur et donné des nouveaux locaux au Secours catholique. Nous sommes l’une des seules mairies à avoir un chantier d’insertion avec le CCAS. De plus, nous faisons beaucoup pour le social, pour les jeunes, les moins jeunes et les seniors.

    Je n’ai donc vraiment pas de leçons de morale à recevoir de la part de cette personne qui n’a eu de cesse de salir la majorité municipale, d’indiquer que nous diabolisions une partie de la population et que nous étions des gens d’extrême droite…
    Je lui propose simplement d’aller dans une autre mairie, peut-être communiste.
    Dans ma vallée, il y a des mairies de gauche qui n’ont aucune association caritative dans leur commune.
    Si nous avons autant de médias sur Hayange, c’est uniquement parce que nous sommes au Front national.

    Ce n’est pas la première fois que vous êtes ciblé par la presse nationale.
    Appelez-vous cela un acharnement ?
    Maintenez-vous votre position Front national ?

    Evidemment, il y a un acharnement.
    Des affaires scandaleuses se passent dans des mairies de gauche, de droite ou du centre et pourtant on n’en lit que deux ou trois lignes dans le journal local.
    J’ai été élu sur une liste Front national. Je reste fidèle au Front national et à Marine Le Pen.

    Ce n’est évidemment pas facile tous les jours, parce que les médias viennent dans les mairies gérées par le Front comme on va au zoo.
    Marine Le Pen l’avait indiqué il y a un an ou deux.
    Je suis vacciné et je tiens le coup avec mon équipe.
    Les gens ont l’air satisfaits puisque d’élections en élection, nous augmentons notre nombre de voix.

    Lors d’une élection municipale, vous votez pour une liste et après pour la personne et son équipe. Aux élections locales, certains électeurs votent pour moi en tant que Fabien Engelmann, en revanche à une élection nationale ils vont peut-être plutôt voter pour un autre candidat qui n’est pas au Front.

    L’article a été publié hier soir dans Libération. Son manque d’objectivité est très clair. Tout cela est assez affligeant, mais on reconnaît aussi que très peu de personnes lisent encore ce genre de torchons.

     Maire d'Hayange
  • 17 octobre 1961 : un « massacre » sans cadavres

    Par Bernard Lugan, historien africaniste français ♦ Comme chaque année à la date anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, communistes et socialistes, amis du FLN et militants « anticolonialistes » (sic), vont commémorer un « massacre » qui aurait été perpétré par la police française. Ils se réuniront ensuite sur le Pont Saint-Michel d’où, toujours selon  eux, des dizaines, voire des centaines d’Algériens auraient été précipités dans la Seine. Le seul problème, mais il est de taille, est que ce « massacre » n’a pas eu lieu… Quant aux noyades, à l’exception de celles pratiquées par le FLN sur les membres du MNA ou sur les Harkis, elles n’ont pas davantage existé…car nous sommes en réalité en présence d’un montage.

    Démonstration [*] :

    1) Le 18 octobre 1961 au matin, le bilan de la manifestation de la veille parvient à Maurice Legay, directeur général de la police parisienne. Il est de 3 morts. Nous voilà donc loin des dizaines, voire des centaines de morts et de noyés avancés par certains.

    2) Or, deux de ces trois morts, à savoir Abdelkader Déroués et Lamara Achenoune n’ont aucun lien avec la « répression » du 17 octobre puisqu’ils ont été tués, non pas à coups de matraque, mais par balle, non pas dans le centre de Paris, mais à Puteaux, donc loin de la manifestation. De plus, le second a été préalablement étranglé…

    3) Un mort, un seul, a tout de même été relevé dans le périmètre de la manifestation et il ne s’agit pas d’un Algérien, mais d’un Français « de souche » nommé Guy Chevallier, décédé vers 21h devant le cinéma REX de fractures du crâne. Etait-il un simple passant ou bien un porteur de valises manifestant avec le FLN ? Nous l’ignorons. Fut-il tué lors d’une charge de la police ou bien par les manifestants ou bien par une toute autre cause ? Nous ne le savons pas davantage.

    La conclusion qui s’impose à tout esprit doté d’un minimum de réflexion est que la « répression » de la manifestation algérienne du 17 octobre semble n’avoir paradoxalement provoqué aucun mort algérien…

    A ces faits, les tenants de la thèse du « massacre » répondent que le vrai bilan de la « répression » policière n’a pu être établi que plusieurs jours plus tard, une fois pris en compte les blessés qui décédèrent ultérieurement, et une fois les cadavres retirés de la Seine. Mais aussi, parce que, terrorisés, les manifestants cachèrent d’abord les corps de leurs camarades.

    Trois grandes raisons font que cette argumentation n’est pas recevable :

    – Les archives des hôpitaux parisiens ne mentionnent pas une surmortalité particulière de « Nord-Africains » (selon la terminologie de l’époque), durant la période concernée. Même si de nombreux manifestants blessés à coups de matraques y furent pris en charge.

    – La police ayant totalement et hermétiquement bouclé le périmètre de la manifestation, l’on voit mal comment des porteurs de cadavres auraient pu passer à travers les barrages.

    – Et, in fine, que seraient devenus les cadavres en question ? Ils n’apparaissent en effet pas dans les archives de l’IML, l’Institut médico-légal (la Morgue), où sont transportés les morts relevés sur la voie publique ou repêchés dans la Seine et dans la Marne.

    Le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 », à l’Institut médico-légal de Paris, pour la période allant du 17 octobre au 21 octobre, nous apprend ainsi que:

    – Le 17 octobre, alors que se déroulait dans Paris un prétendu « massacre », l’Institut Médico-Légaln’a enregistré aucune entrée de corps de « NA ».

    – Le 18 octobre, deux corps de « NA » furent admis à l’IML. Il s’agissait d’Achour Belkacem, qui avait été tué ce 18 octobre à Colombes, donc le lendemain de la manifestation, par un policier invoquant la légitime défense. Le second était Abdelkader Bennahar relevé lui aussi à Colombes et portant des blessures à la tête avec possibilité, dixit le rapport de police, d’écrasement par un véhicule.

    – Les 19 et 20 octobre, l’IML n’a comptabilisé aucune entrée de corps de « NA ».

    – Le 21 octobre, soit 5 jours après la manifestation, 1 corps fut déposé à l’IML, celui de Ramdane Mehani décédé vers 22h 30 durant son transfert du commissariat du 13° arrondissement au palais des Sports de la Porte de Versailles. Le registre de l’IML parle de mort naturelle, donc, là encore, sans aucun lien avec la manifestation du 17 octobre.

    Conclusion : nous sommes donc en présence d’un « massacre » sans cadavres, ce qui s’explique parce qu’il n’y eut pas de « massacre » !!!

    C’est donc un « massacre » imaginaire qui va être commémoré le 17 octobre prochain à l’occasion d’une grande cérémonie culpabilisatrice à laquelle des médias incultes ou partisans vont une fois de plus donner une grande publicité.

    Un « massacre » imaginaire fruit d’un montage politique fait à l’époque par le FLN voulant peser psychologiquement sur les négociations en cours avec le gouvernement français. Montage qui fut ensuite orchestré par le parti communiste et  plus que complaisamment relayé par les médias… hier comme aujourd’hui.

    Pour les historiens du futur ce prétendu « massacre » restera donc comme la fabrication d’un des grands mythes du XXe siècle. A l’image de Katyn, des cadavres de Timisoara en Roumanie, des « couveuses » du Koweit et des « armes de destruction massive » en Irak. Leur principal sujet d’étonnement sera cependant l’insolite caution donnée à un tel mensonge par les plus hautes autorités de l’Etat français sous la présidence de François Hollande…

    Bernard Lugan 13/10/2017

    [*] La brièveté synthétique de cette mise au point interdisant de développer un argumentaire détaillé, la bibliographie et l’historiographie de ce « massacre » seront faits  dans le numéro de novembre 2017 de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront le 1er novembre. On pourra également voir à ce sujet le chapitre IX de mon livre : Algérie, l’histoire à l’endroit. 

     Source : L’Afrique Réelle (17/10/2017)
    contact@bernard-lugan.com

    https://www.polemia.com/17-octobre-1961-un-massacre-sans-cadavres/

  • Pierre Bergé, l’épine dans le pied de la bien-pensance - Journal du lundi 6 novembre 2017

  • Tariq Ramadan, accusé de viol : Natacha Polony dénonce le silence de certaines féministes

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    Les autorités musulmanes restent silencieuses autour du cas Tariq Ramadan, accusé de viols et violences. Les militantes féministes, pourtant sans retenue avec d’autres, restent elles-mêmes bien inactives.

    Natacha Polony revient notamment sur l’attitude ambiguë de Clémentine Autain.

  • Le FN désavoue Nicolas Bay et rappelle que le parti n’est plus favorable à la peine de mort pour les terroristes…

    Alors que Marine Le Pen s’effondre dans les sondages, atteignant ses résultats les plus bas depuis qu’elle est à la tête du FN, c’est une nouvelle division interne qui éclate sur un sujet qui devrait pourtant faire l’unanimité : la peine de mort pour un terroriste qui avoue fièrement les faits dont il est accusé.

    Invité ce matin sur France 2, Nicolas Bay, vice-président du FN, a estimé légitime la volonté exprimée par Donald Trump de voir requise la peine de mort contre le responsable de l’attentat terroriste qui a fait 8 morts à New York.

    Mais en pleine campagne présidentielle, au mois de février dernier, Marine Le Pen, en quête de respectabilité, avait annoncé abandonner l’idée de rétablir la peine de mort en France.

    Du coup, la déclaration de Nicolas Bay a été jugée inappropriée.

    Il est loin le temps où le FN réclamait la peine de mort pour les terroristes. (affiche de 1981)

    A la rédaction du Figaro, il n’aura fallut que quelques dizaines de minutes après avoir diffusé un article laissant entendre que le FN soutenait l’idée de Donald Trump de condamner le terroriste à la peine de mort, pour que parvienne un message laconique mais explicite, adressé par la direction du FN: «Pour le FN? Non, pour Nicolas Bay».

    Une façon claire de signifier que l’opinion exprimée par Nicolas Bay n’est pas celle de Marine Le Pen.

    http://www.medias-presse.info/le-fn-desavoue-nicolas-bay-et-rappelle-que-le-parti-nest-plus-favorable-a-la-peine-de-mort-pour-les-terroristes/82580/

  • Parce que c’est notre projet

    Depuis Marrakech où il participait à  la  World Policy Conference (WPC), « organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri) », « une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale », Dominique Strauss-Khan a donné son sentiment sur le PS au détour d’un entretien. « Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse. » « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.» Selon certains observateurs DSK peaufinerait depuis quelques mois son retour sur le devant de la scène mais ce sont les révélations sur des affaires de harcèlement et d’ abus sexuels qui occupent largement le débat médiatique -réseaux sociaux compris- ces derniers jours. Avec parfois des oublis notables soulignait Marine dimanche soir sur France 3, faisant référence au  livre de Fabrice Thomas évoquant les abus sur mineurs dont se serait rendu coupable  feu l’ami d’Yves Saint-Laurent,  patron de presse  et mécène de sos racisme, le milliardaire socialiste  Pierre Bergé.  La grande intelligence, le grand talent – quoique l’on pense des idées, des réalisations  ou des causes  au service desquelles ils sont employés- ne sauraient être bien évidemment des circonstances atténuantes pour ceux qui se livreraient à des actes de cette nature. Si les accusations dont sont où on été la cible  un Roman Polanski, un Harvey  Wenstein, un DSK, un Woody Allen, un  Kevin Spacey sont avérées, ils ne peuvent se hisser au dessus des lois. Or,  les réflexes claniques sont aussi la règle dans ce domaine.  Il n’est pas rare de voir les amis d’une  personnalité épinglée  partageant les mêmes convictions idéologiques, partisanes et/ou les mêmes intérêts financiers, minorer, excuser ou carrément dénier l’exactitude des faits délictueux reprochés. Quand bien même sont-ils notoires et connus du microcosme

    Il arrive même que des médias plutôt classés à droite,  les mêmes souvent qui s’émeuvent de la moindre déclaration relevant d’une liberté d’expression combattue par les officines antinationales dites antiracistes, soient  conciliants avec des personnages sulfureux. Une mansuétude, notons-le, dont ne peut se prévaloir ces dernières semaines l’universitaire  Tariq Ramadan, lui aussi  accusé  à son tour de violences sexuelles,  ce qu’il réfute farouchement. Cette  bête noire de Caroline Fourest, Charlie-Hebdo et d’une myriade d’intellectuels progressistes, à droit à une campagne de dénonciation très médiatisée… mais peut compter sur l’appui unanime des réseaux des Frères musulmans. A contrario, l’écrivain Gabriel Matzneff qui possède une belle plume, homme érudit qui ne va pas dans le sens du vent - il défend notamment la Russie de Vladimir Poutine et la République arabe syrienne de Bachar el-Assad –  n’a jamais fait mystère de sa pédophilie« Je ne suis qu’un jouisseur, j’aurais préféré être un saint » écrivait-il dans son dictionnaire philosophique,  Le Taureau de Phalaris.  Quand bien même expose-t-il sa nature duelle,  son  penchant assumé  lui a valu d’être éreinté non sans quelques  arguments,  par la presse de gauche bien-pensante  (voir ici ou ici)  aux indignations souvent sélectives certes, mais sans perdre pour autant l’admiration pour son oeuvre d’un magazine grand public comme Paris-Match 

    Dans sa toute récente  tribune publiée dans Le Point, M. Matzneff, prenant prétexte de sa visite annuelle sur la tombe du grand homme de lettres roumain Emil Cioran,  se livre à un beau plaidoyer en faveur des racines chrétiennes de la France, fustige l’hystérie laïque des héritiers de la Terreur. Il réagit ici à l’offensive menée par les vieux bouffeurs de curés de la Fédération de la  libre pensée pour que soit enlevée la croix ornant  le  monument Jean-Paul II , sur une place de la commune de Ploërmel  (Morbihan). Dans un communiqué paru le 1er novembre, la libre pensée s’est félicitée de ce que «la plus haute instance contentieuse du Droit public français, le Conseil d’État, a décidé le 25 octobre 2017, de confirmer le jugement du Tribunal administratif de Rennes du 30 avril 2015 qui déclarait illégale l’installation sur un lieu public d’un monument couronné d’une croix gigantesque (sic) et décidait qu’elle devait cesser dans les six mois. »

    Des internautes de toutes convictions  philosophiques, religieuses, politiques, mais  notamment c’est vrai, de très nombreux dirigeants, cadres, élus et militants frontistes, se sont mobilisés en début de semaine dernière pour faire entendre leur colère devant cette manifestation sidérante d’intolérance et de négation d’un aspect fondamental de notre  identité française.

    Identité dont la famille est un socle et les attaques dont elle est l’objet ne doivent rien au hasardSur le site de l’Obs ,la sociologue militante britannique  LGBTI  Susan Golombok nous explique, au terme d’une étude très capillotractée,  que les pères homosexuels seraient de meilleurs parents adoptifs que les couples hétérosexuels. Elle pense que nous assistons « très probablement » à la fin de la famille traditionnelle, en voulant pour preuve  l’évolution de la société américaine. « L’apogée de la famille traditionnelle aux Etats-Unis était dans les années 1960. Désormais, moins de 50% des familles américaines sont traditionnelles (parents hétérosexuels encore en couple, avec leurs enfants). D’ailleurs, on commence à étudier le co-parenting  (deux adultes font un enfant sans former un couple), ou les familles avec au moins un parent transgenre…» A lire l’avenir que nous décrit Mme Golombok, on pense à cet aphorisme de Cioran dans Le crépuscule des pensées,  cher au cœur de Gabriel  Matzneff, «  la terreur est une mémoire du futur»…

    Nous vivons une période, il faut être bien  aveugle pour ne pas le voir, où la terreur antifrançaise,   les attaques multiformes contre  l’essence même de la France, son identité charnelle, culturelle, spirituelle atteignent  une intensité sans équivalent au cours de notre longue Histoire. C’est pourquoi Bruno Gollnisch, comme il l’avait fait dans  la dernière ligne droite de l’élection présidentielle. invite plus spécifiquement peut-être les catholiques  à ne pas se tromper d’engagement politique et de bulletin de vote.

    « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement rappelle  de nouveau le député frontiste. Disons donc les choses clairement : le problème est de savoir si un grand nombre de militants catholiques impliqués dans la chose publique continueront d’être cocus, comme c’est le cas depuis des décennies, et même continuerons, selon toute apparence, d’en être satisfaits » en apportant  leurs suffrages à des leurres: hier Giscard, Chirac et Sarkozy… « Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, il y a fort à parier que les mêmes, ayant tout oublié et rien appris, obsédés par le même mirage, pareils à ces moustiques attiré par les lampes qui finiront par les brûler, se tournent vers la candidature supposée droitière de l’opportuniste Laurent Wauquiez. L’insincérité de ce dernier éclate cependant à tout moment. Il singe (mal) le discours du Front National-et il déclare que le Front National est son plus mortel ennemi…»

     « Je ne prétends pas que le Front National soit parfait ; il est très imparfait. Je ne prétends pas que la défense de la laïcité, qui est dans l’esprit des dirigeants du Front un fragile bouclier à opposer à la montée de l’islamisme, et n’est en rien dirigée contre le christianisme, soit suffisante. Pour assurer la défense de notre identité, elle est très insuffisante. J’affirme cependant que si le Front National est imparfait, la plupart des autres sont pires. Et qu’on peut toujours trouver le verre à moitié vide, quand il est au contraire à moitié plein. Si je n’en devais citer qu’un seul exemple : on aurait souhaité peut-être une mobilisation plus active à l’occasion de la  Manif pour tous.  Encore eût-il fallu que les dirigeants de cette opération acceptassent de nous y accueillir comme les autres. Mais nombre d’élus du Front National ont défilé, et il est la seule formation politique dont le Bureau, à l’unanimité, y compris celle de ses membres homosexuels, a condamné la loi Taubira. »

    « En tout état cause, le message que je voudrais faire passer, exempt de tout esprit boutiquier ou partisan, est le suivant : vous n’êtes pas obligés d’adhérer ni de militer au Front National. Mais sachez que si vous adhérez ou participez à une autre formation politique, et que celle-ci se propose comme Wauquiez la destruction du Front National, cette formation ne peut en aucun cas prétendre restaurer la société française sur ses bases, défendre son identité, rétablir sa sécurité, la dégager les illusions mortifères de l’idéologie mondialiste. C’est le critère absolu, celui de la sincérité. Ceux qui disent s’engager dans cette voie ne peuvent en même temps vouloir combattre la formation politique qui a été assurément pionnière dans ce combat, et qui en est encore aujourd’hui, de très loin le vecteur le plus important. Si l’on veut vraiment sauver la France, on ne peut vouloir se passer du concours d’un Français sur quatre, du concours de l’une des plus importantes formation politique française. »

    https://gollnisch.com/2017/11/06/parce-que-cest-notre-projet/

  • LES TAUX D’INTÉRÊT RIDICULEMENT BAS DE LA BCE POUR ÉVITER L’EXPLOSION DES DETTES

    Marc Rousset

    Lors de ses dernières déclarations, fin octobre 2017, Mario Draghi, président de la BCE, nous a assurés que tout serait fait pour garder les taux d’intérêt ridiculement bas. Pourquoi ?

    Si l’on prend l’exemple des États-Unis, ce pays n’a plus enregistré d’excédent budgétaire depuis 2001, alors que sa dette n’était encore à cette époque que de 6 900 milliards de dollars (54 % du PIB). Aujourd’hui, la dette américaine a atteint le montant vertigineux de 20 000 milliards de dollars (107 % du PIB).

    Si Mme Yellen n’avait pas maintenu les taux d’intérêt à des niveaux déprimés pendant des années, les intérêts 2017 de la dette américaine n’auraient pas été de 458,5 milliards de dollars mais de 1 670 milliards de dollars, un chiffre astronomique de presque trois fois le budget militaire américain (60 %, à lui tout seul, des dépenses militaires dans le monde) et un peu moins que le PIB français ! C’est toute la différence que font des taux annuels moyens de 8,2 % (taux moyen en 1988) ou les taux actuels moyens de 2,3 % de l’année fiscale 2017, même si les intérêts en valeur absolue ont augmenté chaque année continuellement malgré les taux bas, tel un rouleau compresseur, de 362 milliards de dollars (en 2000) à 458,5 milliards de dollars (en 2017).

    Le service de la dette explose donc aux États-Unis, mais est divisé de plus d’un tiers, suite à des taux ridiculement bas et artificiels provoqués par l’assouplissement quantitatif de la Fed.

    Quels sont les tristes champions de la dette mondiale en pourcentage de la dette publique mondiale faramineuse de 63 000 milliards de dollars ? On trouve en premier les États-Unis : 19 947 milliards de dollars (31,8 % de la dette mondiale) ; suivis par le Japon : 11 813 milliards de dollars (18,8 %) ; la Chine : 4 976 milliards de dollars (7,9 %) ; l’Italie : 2 454 milliards de dollars (3,9 %) ; la France : 2 375 milliards de dollars (3,8 % de la dette mondiale).
     
    Quels sont les tristes champions dans le monde de la dette publique exprimée en pourcentage du PIB ? Le premier sur la liste : le Japon (239,3 % de son PIB), suivi de la Grèce (181,6 %), le Liban (148,7 %), l’Italie (132,6 %), le Portugal (130,3 %), la France n’étant pas très loin derrière avec un pourcentage d’environ 100 % de son PIB. Selon un scénario évoqué par l’agence Bloomberg, la Grèce devrait même atteindre 260 % du PIB en 2060 ! Les assurances données par les pays européens et la BCE au sujet de la Grèce pour rassurer les Allemands et les citoyens de la zone euro ne sont ni plus ni moins que des mensonges éhontés et des boniments qui ne trompent pas les experts du FMI.

    On comprend donc mieux, en évoquant les chiffres ci-dessus, pourquoi la BCE de Mario Draghi fait tout pour garder les taux d’intérêt bas dans la zone euro. Si les taux d’intérêt augmentent, la zone euro et le Système mondial – États-Unis inclus – s’effondrent ! Mais combien de temps les banques centrales parviendront-elles à maintenir le couvercle des taux d’intérêt ridiculement bas de la Cocotte-Minute® des dettes cumulées de 63 000 milliards de dollars dans le monde ? C’est tout le drame qui se joue dans les coulisses actuellement.

    En 1929, les gens pensaient que tout ne pourrait qu’aller bien. Il y avait dans l’air un vent d’optimisme comparable à celui des médias d’aujourd’hui et du banquier Macron. Il y régnait une spéculation boursière éhontée et un crédit bancaire aussi généreux qu’exubérant. Cinq jours avant le krach, Thomas Lamont, directeur de la très conservatrice Morgan Bank, écrivait au président Hoover : « L’avenir s’annonce brillant. Nos titres sont les plus désirables du monde. » Mais il y avait aussi un économiste américain critique de Wall Street qui tenait des propos semblables aux miens sur Boulevard Voltaire, qui fut vilipendé par les médias car s’en prenant à la spéculation et mettant en garde contre l’effondrement à venir ; il fut même accusé de manquer de patriotisme. Il s’appelait Roger Babson. Les faits lui donnèrent raison.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • l’Hebdo Politique avec Jean-Yves Le Gallou : Le Conseil d’Etat, les Sages chasseurs de croix ?