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magouille et compagnie - Page 1592

  • La leçon de Standing Rock

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    Georges Feltin-Tracol

    Standing Rock est une réserve de la tribu des Sioux Iakota qui s’étend du Dakota du Nord au Dakota du Sud aux États-Unis. Une véritable révolte écologique, spirituelle et ethnique s’y développe depuis avril 2016. Ses habitants s’opposent en effet à la construction d’un oléoduc de 1900 km, le Dakota Access, propriété de la société Energy Transfer Partners.

    Cet oléoduc menace la qualité des cours d’eau, peut polluer les nappes phréatiques et va détruire de nombreuses terres arables. Il traverse par ailleurs la réserve et bafoue des sites sacrés amérindiens dont les cimetières. Les Sioux Iakota et d’autres tribus refusent avec force ce tracé qu’ils assimilent avec raison à une profanation. Ils ne sont pas seuls. Le 4 décembre 2016, le Corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis n’accordait aucun permis de forage sur la rivière Missouri. Barack Obama a lui aussi tergiversé. Les opposants ont espéré voir annulé ce projet coûteux pour les écosystèmes.

    Cependant, à peine installé à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé les travaux si bien qu’en mars dernier, plus de 600 personnes manifestaient sans grand succès à Washington. Sur place, les tensions s’exacerbent entre les Amérindiens excédés et des vigiles aux ordres des kleptocrates. L’oléoduc est vital pour des banques qui y ont placé des sommes vertigineuses. Marionnette du BigBusiness, la justice fédérale vient d’entériner tout le projet. Or cette décision judiciaire scandaleuse viole les clauses des traités de paix conclus entre 1851 et 1861 entre les États-Unis et les tribus amérindiennes parmi lesquelles l’interdiction faite aux gouvernements fédéral et locaux de s’accaparer des terres tribales.

    Par delà de simples considérations écologiques, sociales et économiques, Standing Rock prouve une nouvelle fois toute la malhonnêteté des États-Unis. Il est dans leur nature profonde de ne jamais respecter les traités signés. La Seconde Guerre mondiale fut en partie due au refus de leur Sénat de ratifier le sinistre traité de Versailles. Avec le TAFTA pour l’heure en sommeil, les Européens risqueraient de se faire escroquer par des Yankees hâbleurs. On comprend mieux pourquoi la Corée du Nord se montre si vigilante face aux entourloupes permanentes de l’entité étatsunienne.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 45, diffusée sur Radio-Libertés, le 22 septembre 2017.

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  • Quand l’AFP fait silence sur les migrants terroristes

    C’est le site Arrêt sur images de Daniel Schneidermann qui reprend la nouvelle que seul Ouest-France a mise en ligne : Salah Abdeslam non seulement aurait véhiculé trois des tueurs du Bataclan mais il aurait également convoyé dix autres terroristes avec l’involontaire complicité d’ONG humanitaires locales.

    Une information révélée au départ par le quotidien hongrois Magyar Idök considéré comme proche des autorités hongroises. Reprenons Ouest France (verbatim repris d’Arrêt sur images) :

    Ces derniers s’étaient infiltrés dans la zone Schengen par la frontière entre la Hongrie et la Serbie, dissimulés parmi les flots de migrants. […] Le réseau pourrait aussi avoir profité de l’assistance involontaire des nombreux bénévoles qui venaient en aide aux migrants : Salah Abdeslam a séjourné à deux reprises dans l’appartement d’un membre d’une organisation humanitaire.

    Une nouvelle aussi sensationnelle n’a pas été reprise ni par l’AFP ni par la presse dominante. Pourquoi ? Trois explications sont possibles.

    Elle est parue au milieu des vacances et serait ainsi passée inaperçue.
    L’information est venue de Hongrie un pays qui n’a pas bonne presse chez les libéraux-libertaires.
    Enfin elle est défavorable aux mouvements migratoires.

    Aucune de ces explications n’est exclusive des deux autres et comme dit le proverbe : n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    Texte repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Les vaccins (Libre journal des sciences et des techniques 22 septembre 2017 part 2)

  • Les vaccins (Libre journal des sciences et des techniques 22 septembre 2017 part 1)

  • JULIEN AUBERT A RAISON : EMMANUEL MACRON SERA LE FOSSOYEUR DE L’EUROPE !

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    Notre pays va disparaître, le fédéralisme européen nous tue à petit feu.

    Dans un papier publié ce 19 septembre dans L’Opinion, intitulé « Pourquoi Emmanuel Macron va achever l’Europe », Julien Aubert explique pour quelles raisons, selon lui, Macron, à défaut de réinventer l’Europe, en sera le fossoyeur.

    Depuis que l’idée d’une Europe politique existe, deux visions de celle-ci s’opposent. D’un côté, ceux qui, comme Macron, voient dans le fédéralisme l’alpha et l’oméga de la politique continentale ; de l’autre, ceux qui, comme Julien Aubert ou Theresa May, sont partisans d’une politique rigide quant aux relations avec l’Union européenne.

    Alors que Mme May a entamé récemment les négociations sur le Brexit, Macron, lui, a fait état de son amour de l’Europe à Athènes. Certes, il a proposé d’y impliquer les citoyens, de leur donner la parole par le biais des « conventions démocratiques », ce qui va dans le bon sens. Personne ne peut nier qu’au cours des trente dernières années, on a fait en sorte de contourner la souveraineté des peuples, avec pour conséquence d’affaiblir la légitimité des pouvoirs. Les Français, notamment, s’indignent parce qu’ils sont face à un ordre des choses qu’ils n’ont pas élaboré, qu’ils n’ont pas discuté, qu’ils n’ont même pas décidé et encore moins contribué à mettre en œuvre. 

    Mais comme une médaille a toujours son revers, il a expliqué ensuite qu’il faudrait un Parlement spécifique. Si une telle idée voit le jour, qu’adviendra-t-il du Parlement européen, ou même des Parlements nationaux ? Car si l’on crée une nouvelle structure et que l’on maintient, néanmoins, le Parlement européen, alors ce sont les Parlements nationaux qui seront les dindons de la farce. Ils n’étaient déjà guère plus qu’une simple chambre d’enregistrement des décisions prises plus haut ; une telle mesure aura pour effet d’achever de les marginaliser. Si nouveau Parlement il doit y avoir, celui-ci devra regrouper les représentants des Parlements nationaux, avec pour mission d’accompagner et de contrôler les négociations entre États membres.

    Il est surprenant de voir que les Français ont élu un homme qui ne jure que par le fédéralisme européen alors qu’il y a à peine plus d’une décennie, ils avaient majoritairement voté contre le TCE (Traité établissant une Constitution pour l’Europe), voyant à juste titre un danger dans la logique uniformisante. En outre, arrêtons de croire que l’euro a homogénéisé les économies nationales : il a exacerbé leurs divergences. C’est pour cela que la réforme du Code du travail sera inefficace, on ne sortira de la crise qu’en étant capable d’opérer un glissement vers une monnaie commune, combiné à une politique efficace d’assainissement des finances publiques et, bien entendu, à une diminution massive des charges et impôts qui pèsent sur les entreprises.

    Si nous persistons dans cette voie, notre pays va disparaître, le fédéralisme européen nous tue à petit feu et Julien Aubert l’a bien compris, qui déclare : « L’autre définition de la souveraineté, c’est la liberté. »

    http://www.bvoltaire.fr/julien-aubert-a-raison-emmanuel-macron-sera-fossoyeur-de-leurope/

  • MACRON À L’ONU : DU MAUVAIS VILLEPIN L’Imprécateur

    Allons bon ! Nicolas Gauthier m’a souvent enchanté avec ses chroniques pertinentes dans  l’excellent blog de réinformation Boulevard Voltaire. Le voilà qui devient macronolâtre dans un article titré « Emmanuel Macron à l’ONU : presqu’aussi beau que du Villepin ? » Cette comparaison devrait pourtant me réjouir,  puisqu’à l’instar de l’excellent journaliste André Bercoff, je pense que Macron est déjà sur la pente descendante qu’a connue Villepin pataugeant aujourd’hui dans le marécage de l’oubli. Mais ce qui me désole c’est que Gauthier, aveuglé par le verbe d’un Macron toujours aussi habile à dire ce que son auditoire attend sans que cela reflète le moins du monde sa vraie pensée, n’ait pas vu les nombreuses erreurs d’analyse qu’a prononcé Macron.

    Un monde « multipolaire » ou « multilatéral » ?

    « Ainsi, Emmanuel Macron semble-t-il enfin renouer avec la traditionnelle politique du Quai d’Orsay, plaidant pour l’avènement d’un monde multipolaire ». Je n’ai pas beaucoup entendu le mot « multipolaire » alors que « multilatéral » a été répété à plusieurs reprises. Or cela n’a pas le même sens. D’ailleurs Macron n’a-t-il pas, dans ce discours, plaidé abondamment pour le mondialisme puisqu’il veut dans le moyen terme − il l’a dit dans plusieurs de ses discours précédents − un gouvernement mondial qui est l’antithèse du monde multipolaire qui suppose plusieurs pôles de gouvernance et de décision ? Pour une fois Le Monde voit plus clair que Nicolas Gauthier « […] le président français a exposé, sur un ton lyrique et passionné, une vision du monde […]. Elle se fonde avant tout sur le multilatéralisme. »

    « Réchauffement » climatique ou « changements » climatiques ?

    « Oui, le réchauffement climatique n’est pas que vue de l’esprit et billevesées de gauchistes à l’esprit enfiévré. » Mais, cher Nicolas Gauthier, les climatosceptiques ne nient pas le réchauffement climatique, même s’il semble que depuis 2000 il soit en pause (source NASA et refroidissement global 2017 constaté dans le monde malgré quelques pointes locales de surchauffe dans l’hémisphère nord). Ce qu’ils refusent d’admettre, c’est que par idéologie « verte » sa responsabilité en soit attribuée exclusivement à l’Homme (cause anthropique) dans le but d’extorquer des milliards d’impôts supplémentaires aux contribuables du monde occidental. C’est aussi qu’ils critiquent les analyses du GIEC telles qu’elles sont présentées au public dans des formes excessivement résumées qui permettent leur manipulation idéologique.

    Souvenons-nous que 400 scientifiques du GIEC avaient protesté contre le rapport résumé en quelques pages présenté à COP21 (pour 80 seulement qui l’avaient soutenu). Un GIEC qui pêche de ce que ses prévisions sont basées uniquement sur des modèles informatiques ne s’appuyant que sur les relevés informatiques climatiques réalisés depuis 1970, sans prendre un compte le temps long que recommandait Emmanuel Leroy-Ladurie dans son livre « Histoire du climat depuis l’an mil », autrement plus documenté que le papier du GIEC lu à COP21.

    Les archives climatiques écrites montrent, par exemple, que la fréquence des cyclones a plutôt baissé depuis une cinquantaine d’années aux Antilles  et qu’il y en a eu sept  aussi violents (force 5) que ceux d’aujourd’hui recensés aux Antilles depuis le XVIIème siècle. Montrent qu’il y a eu des périodes de l’histoire beaucoup plus chaudes qu’actuellement, les XIème et XIIème siècles, plus froides aussi, les seizième et dix-septième siècles. Montrent que le climat a toujours changé avec une alternance de Terre gelée et de Terre surchauffée, les périodes chaudes ayant été systématiquement plus favorables à la vie que les froides. D’ailleurs, les réchauffistes en conviennent par leur changement actuel de vocabulaire, ils parlent de moins en moins de « réchauffement climatique » pour dire « changement » ou « transformation ».

    La Corée du Nord, le Grand Satan…

    « Oui, une guerre contre la Corée du Nord serait proprement suicidaire ». Personne n’en disconvient. Et tout le monde ou presque, puisque Macron ne semble pas le savoir, a compris que Trump et Kim-Jong-Un sont dans la posture théâtrale du gorille mâle à crête blanche qui hurle en se donnant de grands coups de poing sur la poitrine pour tenter de faire peur au macaque qui lui jette des noix sur la tête depuis le haut de l’arbre. Le gorille ne montera pas à l’arbre pour rosser le macaque de peur des dommages collatéraux sur les voisins chinois, russes, japonais et coréens du sud, et le macaque arrêtera de jeter des noix le jour où le gorille cessera de le provoquer en armant la Corée du Sud et en faisant parader sa flotte et ses bombardiers nucléaires au ras des côtes de la Corée du Nord pour lui signifier que ses jours sont comptés et qu’un jour ou l’autre il y aura des bases américaines à Pyongyang et au ras de la frontière chinoise.

    De même que l’OTAN américaine fait constamment des manœuvres militaires au ras des frontières Russes pour tenter d’énerver Poutine. Comme celles, nommées Aurora 17, qui ont commencé en Suède et en mer Baltique le 11 septembre pour une quinzaine de jours.

    Que fait la Russie pour répondre à cette provocation de l’OTAN ? Elle entame dès le 14 septembre en Biélorussie des grandes manœuvres, Zapad 17. Et que fait la presse occidentale ? Elle titre aussitôt sur l’agressivité de la Russie !

    Macron ignore-t-il que le sixième test nucléaire de Pyongyang, bien qu’il ait été planifié à l’avance, n’a été effectué que trois jours après que deux bombardiers stratégiques US-B-1B nucléaires aient mené leur propre « test » accompagnés de quatre F-35B et quelques F-15 japonais aient survolé la Corée du Nord ?

    À la dernière réunion des BRICS *, la Chine a prévenu qu’elle réagirait si ces tests à peine déguisés de « décapitation » se poursuivaient. Et la Chine et la Russie ont posé sur la table : le “double-gel” des exercices militaires américains/japonais/sud-coréens et  du programme nucléaire de Corée du Nord afin que la diplomatie prenne enfin le relais.

    Vers un gouvernement mondial…

    Pourquoi cette agressivité occidentale à laquelle la Corée du Nord répond en montrant les dents ? Il est possible que Macron ait donné la réponse dans son discours à l’ONU quand il a affirmé que les problèmes de migrations, de climat, de pollution, etc. seraient réglés par le multilatéralisme et un gouvernement mondial.

    Sur les six dalles des Georgia Guidestones sont écrits en douze langues (huit modernes, quatre anciennes), les dix commandements « pour un monde harmonieux et pacifique », celui que Macron essaie de nous vendre : avoir un gouvernement mondial et une cour de justice mondiale pour réguler les relations entre les pays, guider la reproduction humaine (métissage, PMA, GPA, eugénisme, etc.) et réduire la population mondiale à 500 millions d’êtres humains. Bref la solution pour supprimer les guerres, les migrations de masse et la pollution humaine et donc rétablir un climat stable.

    Théorie complotiste ? − Possible. Le monument est visible en Géorgie (États-Unis), à Elberton. Mais quoi de mieux qu’une guerre nucléaire mondiale pour passer rapidement de 7,5 milliards à 500 millions de Terriens ?

    Le programme nucléaire iranien

    « Oui, l’accord sur le nucléaire iranien est un bon accord. » Là encore, Macron et Gauthier semblent ignorer que cet accord est incomplet et que l’Iran n’a pas renoncé à son programme nucléaire militaire qui lui permettrait, en obtenant la bombe, de damer le pion à l’Arabie saoudite (qui s’équipe actuellement en centrales nucléaires) et de faire respecter le chiisme face au sunnisme conquérant mondialiste.

    Comment fait l’Iran pour continuer son programme militaire ? C’est tout bête, et il est surprenant que les experts militaires occidentaux ne l’aient pas encore compris (ou bien le savent et le taisent !). Ils semblent avoir seulement compris, si l’on croit la presse, que la Corée du Nord qui expérimentait depuis des années des fusées d’un modèle russe archaïque n’a pas pu, en quelques mois, mettre au point une fusée balistique intercontinentale et la bombe H sans une aide extérieure.

    Alors ils cherchent « qui », de la Russie (l’esprit anti-russe de l’OTAN) ou de l’Ukraine qui a sur son sol des centres de recherche spatiale et nucléaire militaires hérités du temps ou elle était soviétique, a pu vendre à la Corée du Nord le moteur et les plans de la fusée balistique et le matériel nécessaire à la fabrication d’une bombe H.

    Ils n’ont pas encore compris (ou font semblant) que c’est tout simplement l’Iran qui poursuit par Corée du Nord interposée les essais nucléaires que le fameux accord sur le nucléaire iranien leur interdit de poursuivre chez eux.

    Mais les Américains qui ont à deux cents kilomètres de la frontière Russie-Corée du Nord (à Vladivostok), des espions qui surveillent le trafic du port, la plus importante base russe sur le Pacifique, mais aussi le trafic qui rentre et sort des ports nord-coréens tout proches, ont vu des cargos iraniens s’y rendre et en repartir. Trump le sait, d’où son acharnement actuel simultané sur l’Iran et sur la Corée du Nord.

    « Oui, rien ne se fera au Proche et Moyen-Orient sans Moscou et Téhéran ». Macron ne fait que répéter ce que Hollande et Fabius ignoraient mais que tous les gens sensés répètent depuis le début de la guerre et ce que nous avons dit à plusieurs reprise sur Minurne : « Oui, la Russie et l’Iran ont eu le bon diagnostic et la bonne méthode pour stopper puis chasser l’État Islamique de Syrie ».

    « Non, Emmanuel Macron n’est pas que le ludion qu’on croyait… » termine Nicolas Gauthier, avant de s’en prendre à Trump dans la suite de l’article en se trompant encore. « Étrange personnage, lui aussi, qui, tenaillé entre impérialisme et isolationnisme, voudrait que l’Amérique se recentre sur ses frontières tout en demeurant gendarme du monde. »

    Les frontières de l’Amérique

    Les frontières de l’Amérique sont là où est l’Amérique et les États-Unis sont proches de la Corée du Nord par Guam, l’Alaska et leurs bases militaires, une vingtaine, dans la région. Trump ne peut pas y être plus indifférent que ne le serait la France si la Somalie bombardait la base française de Djibouti où se trouvent encore 1.350 militaires français (ils étaient 1950 encore en juillet dernier), ou si Kim-Jong-Un envoyait une fusée à tête nucléaire sur la Nouvelle-Calédonie.

    Et croyez-moi, cher Nicolas Gauthier, j’ai eu l’occasion il y a quelques années de participer à Jakarta à une conférence de l’ASEAN pour demander que la France y ait au moins un strapontin en raison de sa présence en Asie du Sud-Est par la Nouvelle-Calédonie. Étant le seul français représentant la Nouvelle Calédonie  présent dans la salle (même l’ambassadeur de France n’avait pas été invité), j’ai ensuite rencontré l’ambassadeur de France au Japon, monsieur Dorin, puis celui de France en Indonésie, Dominique Girard, pour leur rendre compte, puis le général Lebed, alors gouverneur de Sibérie orientale, pour lui expliquer la position de la France (il m’invita ensuite à venir le rencontrer à Vladivostok pour lui expliquer la situation politique en Calédonie !), et enfin soupé avec l’ambassadeur de la Chine, Fangbai Cai (et son épouse dans un souper non officiel) qui se posait les mêmes questions que Lebed. Je connais donc bien le sujet, et je vous affirme que Trump, qui connaît beaucoup mieux la complexité du sujet que Macron, a raison de se soucier de la Corée du Nord avec laquelle il a une frontière maritime commune.

    Alors, oui, pour moi, Macron reste un ludion et je suis surpris que vous qui êtes journaliste, vous acceptiez aussi sereinement de vous faire traiter de « narcissique » par cet individu qui l’est lui-même au delà des limites permises.

    L’Imprécateur

    * BRICS = Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud

    Sources : Boulevard VoltaireLe Monde, « Guerres indigènes en Océanie ».

    http://www.minurne.org/

  • Lafarge versait 20 000 euros par mois à l'Etat islamique, avec l'aval des autorités françaises

    Concernant l'enquête judiciaire en cours sur les agissements du groupe franco-suisse LafargeHolcim au sujet de sa cimenterie de Jalabiya, dans le nord de la Syrie, 9 responsables de l'entreprise ont été entendus par les enquêteurs, qui cherchaient à déterminer les liens qu'a pu entretenir le géant du ciment avec des groupes armés, dont l'organisation Etat islamique, pour continuer à faire fonctionner son usine en 2013 et 2014, en plein conflit syrien.

    L'ancien directeur général adjoint opérationnel de Lafarge a reconnu que le groupe s'est plié à une "économie de racket" menée par différentes milices armées dès la fin de l'été 2012 pour assurer le transit de ses marchandises dans le pays. Un intermédiaire a même été employé "pour négocier avec les groupes armés qui tiennent les checkpoints autour de l'usine", écrit Le Monde. Cet individu se voit remettre "entre 80 000 et 100 000 dollars par mois" pour monnayer des laisser-passer avec ces groupes. Selon les extraits de l'enquête, l'organisation Etat islamique, qui a pris le contrôle de la ville de Raqqa au milieu de l'année 2013, commence à réclamer de l'argent au cimentier à partir de l'automne. 

    Bruno Pescheux, PDG de la filiale syrienne de l'entreprise jusqu'en juin 2014, affirme aux enquêteurs avoir vu le nom de Daesh sur des documents internes à l'entreprise. A la question "Avez-vous une idée du montant prévu pour Daesh ?", il répond : "De l'ordre de 20 000 dollars par mois."

    Le Monde révèle par ailleurs que

    "la décision du leader mondial des matériaux de construction de rester en Syrie a reçu l'aval des autorités françaises, avec lesquelles le groupe était en relation régulière entre 2011 et 2014".

    Les responsables de Lafarge affirment ainsi à plusieurs reprises avoir consulté le ministère des Affaires étrangères ainsi que le gouvernement au sujet du maintien de leur activité dans le pays.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Islamophobie, occidentophobie

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    Chantal Delsol, membre de l’Institut, professeur des universités

    La réalité, ce n’est pas l’islamophobie, mais l’occidentophobie

    TRIBUNE – Pour la philosophe, il est vain de chercher des causes économiques ou psychiatriques au terrorisme. La matrice idéologique des djihadistes est la haine de la civilisation occidentale. Le problème est que nous non plus ne nous aimons pas.

    Le terrorisme qui nous frappe s’impose à nous comme un objet non identifié. Nous sommes capables de mettre en place l’état d’urgence, de détenir des services secrets performants qui sans aucun doute nous évitent bien d’autres attentats. Mais nous sommes incapables de mettre le doigt sur les causes. Au début, à partir du 11 Septembre, on a commencé par prétendre que des raisons économiques poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide. L’empreinte marxiste est déterminante dans les sociétés occidentales du tournant du siècle : on pense encore que le crime ne provient que du chômage et du mal-être social. Puis on s’est rendu compte qu’il n’en était rien, puisque les coupables étaient parfaitement intégrés et instruits. Aujourd’hui une nouvelle explication, non moins risible, court sur les antennes : les terroristes seraient des malades mentaux. On installe des «cellules de déradicalisation» aussi ridicules qu’inutiles, comme si on pouvait lutter contre des croyances avec les armes de la raison bureaucratique. La seconde explication a aussi peu de sens que la première. Car la véritable raison est étalée sous nos yeux, pendant que nous refusons de la voir, comme la lettre volée.

    Le déni de réalité est tel qu’on voit ces jours-ci des Espagnols défiler contre le terrorisme aux cris de «non à l’islamophobie», comme si la raison de tout cela n’était pas, évidemment, l’occidentophobie. Qu’on le croie ou non, l’aveuglement des ex-communistes vis-à-vis des crimes de Lénine/Staline a été encore dépassé par l’aveuglement de nos contemporains devant les meurtres de masse auxquels nous sommes pratiquement habitués…
    On ne parle pas de l’occidentophobie. Et probablement, il est suspect d’en parler, parce que c’est une manière de mettre en cause une branche de l’islam. Pourtant, les attentats qui secouent nos villes à intervalles de plus en plus rapprochés, sont bien le fruit de l’occidentophobie. Il s’agit d’une récusation profonde de notre culture telle qu’elle se déploie dans nos sociétés, Europe et Amérique confondues. L’Américain John Updike a bien décrit cela dans son roman Terroriste: son héros, le jeune Ahmad Mulloy, ne supporte pas le spectacle de la vie quotidienne américaine : la consommation permanente et la passion des choses superflues ; les filles offertes dans un abus de nudité et de laxisme, où plus rien n’est interdit ; la vulgarité, la bagatellisation de tout, le refus de toute spiritualité.

    Au fond, ce qui est mis en cause ici, c’est l’athéisme, la sécularisation générale, l’égalité des sexes, le matérialisme, la priorité du plaisir. Les terroristes sont d’abord des gens qui ne supportent pas les droits égaux pour les femmes, la laïcité, la fin du machisme patriarcal.
    Un certain pourcentage de musulmans hébergés par l’Occident hait l’Occident. C’est un fait. Ils ont été accueillis ici mais se révoltent contre leur culture d’adoption. Ce sont des choses qui arrivent, et ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Il ne s’agit pas d’un simple dégoût, sinon nos terroristes pourraient aller vivre dans des pays où le gouvernement est musulman et les femmes voilées. Il s’agit d’une haine, d’une volonté de faire disparaître une culture : une idéologie – cet islam veut le monde. Beaucoup d’Occidentaux croient naïvement que les idéologies, après l’enfer puis après le communisme, ont été supprimées. En réalité nous nous trouvons devant une nouvelle «guerre contre l’Ouest», héritière de celle dont parlait le Hongrois Aurel Kolnai en parlant du nazisme.
    Les Occidentaux ont énormément de mal à admettre que des gens commandités par l’islam (même si évidemment aucun islam n’est tout l’islam) ont désigné l’Occident comme ennemi au point d’y commettre des massacres de masse. Car les musulmans, comme anciennes minorités opprimées, ont toujours raison : tel est notre mode de pensée. Incriminer des causes économiques ou psychiatriques des attentats, est chaque fois un moyen d’en rejeter la faute indirectement sur nous.

    Cet aveuglement a des raisons intéressantes, et des conséquences non négligeables. Nous sommes parfaitement capables d’expliquer pourquoi nous, Occidentaux, devons être occidentophobes : toute la culture de la déconstruction nous le répète à satiété depuis un demi-siècle. Nous sommes capables d’expliquer comment la culture occidentale, responsable des guerres de religions et des guerres mondiales, est haïssable. Mais nous sommes bien incapables de comprendre et d’expliquer pourquoi un jeune musulman d’aujourd’hui, abrité et éduqué par l’Occident, va haïr la laïcité et l’émancipation des femmes : nous n’avons pas encore accepté cette réalité, tant elle nous insupporte, parce qu’elle déprécie une minorité que nous avons opprimée, c’est-à-dire un groupe de héros.
    Nous avons depuis longtemps perdu l’habitude de défendre notre culture, de plaider pour elle. Faire l’apologie de la culture occidentale, nous pensons que c’est vichyssois, voilà tout. Aussi demeurons-nous pétrifiés et impuissants, incapables de comprendre avant même de répondre. Il faudrait justifier nos propres racines, que nous passons notre temps à ridiculiser depuis cinquante ans. Nous ne savons même plus où elles sont. La tâche est pour nous effrayante. Elle nous demande un retournement complet.

    On ferait bien de cesser de pleurnicher sur la soi-disant islamophobie, qui n’existe que dans la mauvaise conscience, en ce cas mauvaise conseillère. La vraie réalité, qui se compte en nombre de morts, et cela est bien réel, c’est l’occidentophobie (qu’il vaudrait mieux appeler misoccidentie, si le mot n’était dissonant) : la haine de l’Occident. Il est probable qu’à force de vouloir nous déconstruire nous-mêmes, nous avons donné des armes à ceux qui déjà ne nous aimaient pas beaucoup – quand on bat sa coulpe en permanence, on finit par apparaître comme un raté. Mais enfin le mal est fait. Il nous faut tenter de comprendre, quand nous serons parvenus à prononcer ce mot, pourquoi pullulent les occidentophobes, habités par la nostalgie d’une société religieuse, patriarcale et machiste. Il ne nous suffira pas de les traquer physiquement, car c’est une bataille de croyances – on n’embastille pas des croyances. Où sont nos croyances ? Nous pourrions, avec profit, les rattraper dans le ruisseau où nous les avions imprudemment abandonnées.

    Chantal DelsolLe Figaro 7/09/2017

    Source : Magistro.fr
    http://www.magistro.fr/index.php/template/lorem-ipsum/a-tout-un-chacun/item/3253-islamophobie-occidentophobie

    Membre de l’Institut, fondatrice de l’Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est philosophe et historienne des idées. Elle a dernièrement publié «Un personnage d’aventure. Petite philosophie de l’enfance» (Éditions du Cerf).

    https://www.polemia.com/islamophobie-occidentophobie/

  • 30 ANS DE FANTASME SUR L’EXTRÊME DROITE, C’EST L’ANARCHO-TERRORISME DE GAUCHE QUI REVIENT

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    C’est un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. Il remonte aux années soixante-dix. C’est celui des groupes terroristes d’extrême gauche : les Brigades rouges en Italie, Fraction armée rouge et Bande à Baader en Allemagne, Action directe en France. Le temps des groupes « anarcho-communistes », comme disent les historiens. Et un temps dont les services de renseignement et le ministère de l’Intérieur qui les coiffe se demandent s’il n’est pas en train de revenir au galop… parce qu’à force de jouer au pyromane, le feu finit toujours par prendre.

    Des faits concomitants dessinent, ces jours-ci, un drôle de climat. Jeudi, jour de manif, les CRS qui devaient assurer la sécurité du défilé se sont fait porter pâles. Las, écœurés, déboussolés par un pouvoir qui fait d’eux de la chair à griller. Dans le même temps se déroule, au tribunal correctionnel de Paris, le procès des « antifas » qui ont voulu tuer du flic en marge de la manif contre la loi Travail, en mai 2016. Une scène qui a fait le tour du monde : voiture incendiée, policiers roués de coups quand ils tentent d’échapper au brasier. « On voulait me mettre au sol pour m’achever », dit celui qui, menacé de mort, n’a pourtant pas fait usage de son arme.

    Pour compléter ce tableau, deux incendies criminels ont ravagé, à Limoges, puis à Grenoble, des casernes de gendarmerie. Ont été détruits des fourgons d’intervention, des camions logistiques, du matériel d’investigation et de nombreuses pièces à conviction, nous dit-on.

    Reste le plus inquiétant : ces incendies criminels viennent d’être revendiqués par le site indymedia.org, groupuscule anonyme d’extrême gauche et « chambre d’écho des positions les plus radicales chez les anarco-libertaires (sic) », écrit Le Figaro. Assurant que leur action « s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci », ils préviennent : « Quel (sic) que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage. » 

    Cela inquiète-t-il les médias ? Le personnel politique ? BFM TVFrance InfoFrance 2, peut-être ? Non. Le sujet vendeur, celui qui tourne en boucle, c’est le départ de Florian Philippot du FN. Un Philippot aujourd’hui paré de toutes les vertus et dont on apprend qu’il détient, depuis 2015, le record absolu d’invitations télé et radio (déjà 117 depuis le début de cette année). Ça, c’est de l’info, coco ! 

    Comment s’en étonner ? Voilà trente ans que tous ces gens-là n’ont d’yeux que pour « l’extrême droite », le retour de la bête immonde et autres foutaises. Pendant ce temps, « les factions de l’ultra-gauche » prospèrent, comme elles ont toujours prospéré sous les gouvernements de gauche et de droite molle à la Chirac qui les couvaient avec une bienveillance plus que coupable. On rappellera que les membres d’Action directe – qui revendiquaient plus de 80 attentats ou assassinats sur le territoire entre 1979 et 1987 – furent amnistiés par François Mitterrand qui demanda aux services de « réorienter leur action vers les groupes d’extrême droite », et refusa toute extradition vers l’Italie des terroristes réfugiés sur notre sol.

    La complaisance des socialistes envers ces groupuscules, et a fortiori celle d’un Mélenchon aujourd’hui, ne s’est jamais démentie. L’extrême gauche factieuse aura ainsi vécu des années idylliques sous le quinquennat de François Hollande, bouffon pétrifié de trouille qui, par lâcheté, a laissé s’installer, à Notre-Dame-des-Landes notamment, un État dans l’État. Cela, encore avec la complaisance des médias et des politiques, tout aussi lâches, qui n’ont eu de cesse de présenter ce joli monde comme de paisibles écolos, et de chanter la gloire de ce monde « libertaire, autogéré et anticapitaliste ».

    Macron va-t-il se coucher de la même manière ?

    http://www.bvoltaire.fr/30-ans-de-fantasme-lextreme-droite-cest-lanarcho-terrorisme-de-gauche-revient/

  • [NOVLANGUE] LA "LIBERTÉ" DE LA RÉPUBLIQUE : EST-CE L'ESCLAVAGE ? (part. 2)