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magouille et compagnie - Page 1595

  • Dae’ch et les autres : bienvenue dans le « monde VUCA » !

    Ex: http://www.lesobservateurs.ch 

    L’ensemble de la presse mondiale a, dernièrement commémoré le premier anniversaire de la Coalition internationale qui a déclenché ses premiers bombardements contre des positions de l’organisation « Etat islamique » (Dae’ch) en Irak et en Syrie, le 2 août 2014. Un an plus tard, tout le monde s’étonne que cette « alliance », réunissant quand même les armées les plus puissantes du monde, n’ait pas réussi à éradiquer une organisation constituée de quelque 30 à 35 000 fusils tout au plus. Le même constat vaut également pour Jabhat al-Nosraet les autres résidus d’Al-Qaïda ayant prospéré en Asie, en Afrique ou en Europe.

    Pourquoi un tel étonnement, sinon une telle cécité ? La réponse est pourtant aussi claire et limpide que La Lettre volée d’Edgar Allan Poe, posée  là, sous nos yeux, alors que personne ne veut vraiment la voir… Les experts militaires américains, qui donnent le « la » en matière de « guerre contre la terreur » depuis quatorze ans, l’ont dit, redit et écrit : il ne s’agit nullement d’éradiquer le terrorisme, d’en neutraliser définitivement les protagonistes, de casser définitivement ses inspirateurs et d’en assécher les financements. L’objectif principal est de « gérer » son développement, ses mutations et l’évolution de sa cartographie afin d’accompagner la reconfiguration, la modernisation et la diversification de l’hégémonie stratégique, économique et politique des Etats-Unis et de leurs alliés.

    En août dernier, le président de la République française - à l’unisson avec ses homologues américains, britannique et allemand -, l’a expliqué très clairement à ses ambassadeurs : « la guerre contre Dae’ch va durer dix, quinze ou vingt ans ». Cette fatalité de la longue durée correspond, non pas à une espèce de complot centralisé ni à une conspiration globale, mais s’inscrit dans la logique d’un « procès sans sujet », conforme aux motivations, aux stratégies et aux intérêts de la mondialisation néo-libérale. Cette incapacité à éradiquer Dae’ch est d’autant plus assumée par les grands décideurs mondiaux qu’ils savent parfaitement que l’action militaire extérieure n’est qu’un segment limité de la panoplie contre-terroriste. Ils savent tout aussi pertinemment que Dae’ch ne pourra être éradiqué durablement sans « assécher » politiquement et idéologiquement l’extrémisme sunnite dont les bailleurs de fonds sont devenus nos meilleurs partenaires commerciaux. Dae’ch est une chose, les affaires en sont une autre : vive la « politique sunnite » de François hollande et Laurent Fabius ! 

    Orphelines de l’ennemi communiste, les officines stratégiques du Pentagone, leurs tutelles politiques et les industries de défense occidentales de l’après Guerre froide (garantissant des millions d’emplois et de sous-traitants) devaient impérativement - au risque d’entrer en déshérence -, trouver une autre figure du « mal », définir une menace « globale », autrement dit se fabriquer un nouvel ennemi commun. Ce fût chose faite dès le 11 septembre 2001. Là encore, soyons clairs : il ne s’agit pas de céder à la moindre tentation des théories conspirationnistes et autres « effroyables impostures » ayant fait florès après l’effondrement des tours du World Trade Center, mais bien de restituer rigoureusement pourquoi et comment les administrations Bush successives et celles qui suivirent, ont magistralement « utilisé » cette tragédie afin de pousser leurs pions.

    A l’époque, plusieurs économistes réveillés relevaient que le budget du Département américain de la Défense avait enregistré ses hausses les plus importantes depuis la guerre de Corée. Avec un certain étonnement, les mêmes constataient que George W. Bush - digne héritier de Ronald Reagan et de  Margaret Thatcher -, adepte d’un monétarisme des plus classiques et de toutes les recettes les plus libérales, s’était brusquement converti à une politique budgétaire farouchement keynésienne ! En effet, les attentats du 11 septembre 2001 ont fortement contribué à la relance de l’économie américaine qui marquait alors le pas. Mais ce bon usage de la terreur ne profita pas qu’aux seuls investisseurs américains et devait impulser une nouvelle révolution dans les affaires militaires qui s’esquissait depuis la fin des années 90.

    Dans les amphithéâtres de l’US-Army-War-College de Carlisle en Pennsylvanie, des professeurs de stratégie militaire commençaient alors à populariser un nouveau concept en quatre lettres pour résumer le monde : VUCA, pour VolatilityUncertainityComplexityAmbiguity. Dans le monde de la fin des années 90, ces experts nous expliquaient que toute espèce de projets et d’actions étaient devenus « volatiles ». Par conséquent, chaque option stratégique était appelée à changer extrêmement rapidement, la visibilité à moyen terme n’étant pas seulement devenue « incertaine », mais proprement impossible. La « complexité » des interactions, des facteurs d’influence et des acteurs devenait la norme, l’ « ambiguïté » étant désormais la règle et non plus l’exception.

    Et toujours très positifs, nos amis américains se félicitaient que dans un tel monde devenu « VUCA », l’incertitude ne constituait nullement un problème, mais présentait au contraire une chance à saisir comme levier d’innovation et de performance. « Les acteurs qui réussissent », affirmaient ces professeurs, « sont ceux qui investissent dans la connaissance de soi, cultivent le succès collectif et encouragent l’agilité et la fluidité efficaces ». La loi de la variété requise, développé par R. Ashby en 1956 (dans An Introduction to Cybernetics) stipule que seule la « variété » peut répondre à la variété. En d’autres termes : plus une personne ou un système génère et active « sa diversité », plus elle est capable de s’adapter aux changements provenant de son environnement et d’assurer son existence. Appliquée à VUCA, cette loi nous enseigne que seul VUCA sait répondre à VUCA.

    Les nouveaux chefs (militaires, économiques et politiques) doivent donc incarner un « projet de sens » qui libère les engagements tout en laissant s’exprimer les ruses de la volatilité, comme autant d’opportunités à saisir et à utiliser afin de promouvoir des « changements incessants ». L’incertitude invite ces chefs à profiter des situations inédites pour apprendre… Au lieu de renforcer les procédures de contrôles connues et des actions propices à la reproduction du système en vigueur. Ils « trouvent alors le courage de créer des espaces de liberté, de créativité et d’expérimentation rapide ». La complexité oblige les acteurs clés à coopérer et à privilégier le succès collectif. Pour saisir la complexité d’une situation, ses multiples enjeux et ses différents leviers, il est obligatoire de créer des groupes divers, transversaux et hétérogènes. Pour trouver des solutions véritablement innovantes, il s’agit donc de travailler en grand groupe, d’oser le chaos provisoire, de privilégier l’expérimentation ciblée au lieu de déployer un plan convenu. Sont alors privilégiées « les dynamiques alternatives ». L’ambiguïté se manifeste à travers des figures ambivalentes, par la non-cohérence d’un projet, le mélange des responsabilités, les multiples interprétations d’un concept. Cette ambiguïté doit devenir la culture dominante des nouveaux chefs : celle consistant à vivre avec une variété de solutions au lieu de s’attacher à l’obsession de la clarification, à la recherche d’une cohérence, ainsi qu’à celle d’une quête de « la » solution à déployer. Dans un monde VUCA, rien n’est acquis d’avance, rien n’est durablement stable et tout est opportunité !

    Enfin, nos professeurs édictaient cinq principes à l’usage des nouveaux chefs voulant réussir « dans la joie » : 1) dans un monde VUCA, l’agilité d’une organisation se débloque en passant de la réaction à l’action par le « sens » ; 2) dans un monde VUCA, tout se transforme quand le système se libère d’une obsession de performance opérationnelle pour privilégier la recherche d’excellence relationnelle ; 3) dans un monde VUCA, le chaos devient créateur, le vide faisant place à de nouvelles solutions ; 4) dans un monde VUCA, l’individu peut se sentir perdu mais l’intelligence collective en action s’affirmera comme le nouveau levier de performance ; 5) Dans un monde VUCA, la notion de « leadership » est renversée pour laisser place à la puissance d’une nouvelle posture … celle du « Followership ». Bref, dans ce meilleur des mondes possibles, les chefs et, en définitive tous les acteurs qui savent conjuguer la joie et le « sens » vont être en mesure d’inventer des formules inédites de performance.

    C’est presque aussi bien que La Richesse des nations d’Adam Smith et c’est à Donald Rumsfeld - secrétaire d’Etat à la Défense (2001-2006) - que l’ont doit l’application de cette idéologie aux affaires militaires. Sans y changer une seule virgule, la première administration Obama renonçait ainsi aux réponses classiques : les guerres conventionnelles et de contre-insurrection. On assistait alors à des redéploiements élargis dans les zones économiques et stratégiques considérées prioritaires pour les grandes sociétés (armements, aéronautiques, BTP et infrastructures, etc.). Enfin, selon un officier général des Forces spéciales, le Pentagone cherchait à maintenir autant que faire se peut la « clandestinité la plus totale afin de privilégier des campagnes médiatiques et de communication parfaitement maîtrisées ».

    En juin 2014, dans une conférence publique tenue à Beyrouth, nous expliquions alors, que cette « non doctrine » militaire s’articulait sur sept piliers : 1) montée en puissance des forces spéciales ; 2) prééminence du renseignement ; 3) extension de la géographie des drones ; 4) choix de la cyber-guerre ; 5) développement d’ « armées de substitution » ; 6) formation et manœuvres avec les partenaires ; et enfin 7) médiatiser et communiquer. Ce dernier pilier chapeaute l’ensemble ! Le plus vieux métier du monde ! Pour qu’elle atteigne ses objectifs, toute opération militaire doit être non seulement comprise mais aussi « partagée » par les opinions publiques du ou des pays qui la mènent. Sont alors appelés en renfort les bataillons de journalistes « embeded » chargés d’expliquer et de diffuser les raisons et le phasage de la « guerre juste », forcément juste. Au hardpower des armées doit s’adjoindre organiquement le softpower -madame Clinton préfère parler de smartpower -, des journalistes, des « experts » et autres « communicants ». Ces sept piliers requièrent, non pas la « sagesse » de Lawrence d’Arabie, mais une transparence imposée, c’est-à-dire opaque, la clandestinité et le secret.

    Dans le meilleur des mondes VUCA possibles, Dae’chAl-QaïdaNosra et les autres ne peuvent et ne doivent pas être éradiqués parce qu’ils sont absolument nécessaires à la reconfiguration permanente du « sens », de la « joie » et des « profits » des nouveaux chefs militaires, économiques et politiques du monde. Sur le plan intérieur, les recettes VUCA servent tout aussi bien à déconstruire les frontières nationales, le droit du travail et toute autre loi garante du contrat social des vieilles républiques pour nous convertir aux fluidités multiples d’une mondialisation heureuse où tout devient possible et principalement le retour à l’état de nature où règne, en définitive, la loi du plus fort.

    Lorsque notre ami Alain Joxe souligne, à juste titre, que les Etats-Unis ont régulièrement perdu les guerres asymétriques qu’ils ont déclenchés depuis la fin de la Guerre froide, il n’en tire pourtant pas la conclusion ultime : ces défaites apparentes sont en réalité des victoires inestimables pour les stratèges du Pentagone, de Tel-Aviv, de Wall Street, de la City et de Bruxelles. D’un état de non guerre conventionnelle, les délices du monde VUCA nous embarquent dans celui d’une guerre asymétrique généralisée, permanente et nécessaire. 

    Richard Labévière, Rédacteur en chef  du magazine en ligne : prochetmoyen-orient.ch 15 septembre 2015

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2017/09/16/dae-ch-et-les-autres-bienvenue-dans-le-monde-vuca.html

  • Pourquoi ? Questions subversives

    Bien poser la question est souvent plus important que formuler la réponse, qui vient d’elle-même. Poser les bonnes questions aide à mieux comprendre les choses. Surtout les questions causales qui se formulent par ”pourquoi ?”. Voici plusieurs questions sur des sujets sensibles que l’on ne pose jamais dans les médias car la réponse serait trop choquante et politiquement incorrecte (explosive), quoique et parce que parfaitement vraie.

    Islam, immigration, criminalité

    Tarik Ramadan, islamiste soft et vrai fanatique dissimulé, a tenu des propos très ambigus sur la lapidation des femmes adultères ainsi que sur l’excision (clitoridectomie, la pire des mutilations sexuelles) des jeunes filles, pratiques barbares coutumières de l’islam. Il n’a jamais été critiqué par les associations gaucho–féministes ni poursuivi pour incitation à la haine sexiste. Pourquoi ?

    La majorité des musulmans d’origine maghrébine et africaine ne sont pas des terroristes mais la totalité des terroristes sont des musulmans de cette origine. Pourquoi ?

    La majorité des personnes issues de l’immigration extra-européenne ne sont pas des délinquants mais l’immense majorité des délinquants sont issus de cette immigration. Pourquoi ?

    La totalité des djihadistes musulmans impliqués dans des attentats terroristes ou fichés S sont aussi des délinquants ou criminels de droit commun. Pourquoi ?

    Les auteurs de viols et d’agressions sexuelles, en hausse constante en France, ne voient jamais leurs prénoms mentionnés dans les médias. Pourquoi ?

    Politique de la ville

    Des milliards d’euros de subventions, d’aides en tous genres, de travaux ont été dépensés – et continuent de l’être – dans les ”cités” peuplées d’immigrés depuis 40 ans, largement privilégiées par rapport aux petites villes périphériques peuplées de Français de souche. Or les zones de non droit prolifèrent –déjà plus de 500–, le trafic de drogues explose, les émeutes, les agressions de policiers en patrouille, de postiers, de pompiers, les incendies, les pillages, les dégradations de biens et bâtiments publics sont devenus quotidiens et s’amplifient chaque année. La ”politique de la ville” est un échec complet mais continue, payée par vos impôts. Pourquoi ?

    Économie

    Les pays (France en premier lieu) où les chômeurs sont le plus aidés sont ceux où le taux de chômage est le plus fort. Pourquoi ?

    Les pays qui ont le plus de millionnaires sont ceux où il y a le moins de pauvres. Et l’inverse est vrai. Pourquoi ?

    Les pays où la fiscalité est la plus forte sont ceux où le déficit des comptes publics et l’endettement sont les plus élevés. Pourquoi ?

    Le Code du Travail de la Suisse est dix fois plus léger que celui de la France, le chômage y est cinq fois moins important, le PIB par tête 30% supérieur, le nombre de pauvres et de SDF dix fois moins élevé qu’en France. Pourquoi ?

    La fonction publique des collectivités locales (communes, départements, régions) ne cesse de croître, en nombre d’agents et en masse salariale, alors que la qualité des services publics dans les petites villes et zones rurales ne cesse de se dégrader. Pourquoi ?

    La France a reculé de plus d’une dizaine de places est passée en 30 ans de la 5e à la 28E place des pays dans l’ordre du PIB par habitant (niveau de vie et pouvoir d’achat) Pourquoi ?

    Les grands groupes français du CAC 40 créent plus de 60% de leurs emplois hors de France. Pourquoi ?

    L’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) a fait baisser les recettes fiscales de l’État et coûte donc plus qu’il ne rapporte. Pourquoi ?

    L’expatriation de Français, surtout jeunes et diplômés à l’étranger, s’intensifie chaque année. 51% des 25–35 ans ont déclaré vouloir quitter la France s’ils le pouvaient. Pourquoi ?

    Un grand nombre de ”migrants” économiques sont des Nigérians qui fuient leur pays, ce pays pétrolier potentiellement très riche mais rongé par la misère, les violences et le djihad anti chrétien. Le Nigéria était jadis une colonie britannique, gouvernée par des Européens, tout comme la Malaisie en Extrême–Orient. Avant l’indépendance, il y a soixante ans, le Nigéria était un pays prospère et pacifié au niveau de vie supérieur à la Malaisie. Aujourd’hui, alors que les deux pays sont indépendants et depuis longtemps dirigés par leurs nationaux – Nigérians et Malais – le niveau de vie de la Malaisie est bien supérieur à celui du Nigéria et aucun Malais ne songe à fuir son pays. Pourquoi ?
    La préférence étrangère et ethnique : un racisme d’État

    Un Français de souche retraité modeste qui a travaillé et cotisé toute sa vie ou sa veuve qui perçoit une pension de réversion gagnent environ deux fois moins qu’un (faux) réfugié (on dit ”migrant”) subventionné, aidé, logé, originaire d’Afrique ou d’Asie, même débouté de sa demande d’asile. Pourquoi ?

    L’immense majorité des SDF que vous voyez dans les rues en train de mendier sont d’origine européenne. Pourquoi ?

    Dans les entreprises ”citoyennes”, selon le vocabulaire du jargon officiel, obligées de pratiquer des quotas ethniques qui ne disent pas leur nom (”diversité” et discrimination positive) on embauche prioritairement en fonction de critères raciaux ( donc racisme pratiqué au nom de l’”antiracisme” !) pour dire les choses clairement. Ces grandes entreprises ont souvent l’État comme actionnaire. La performance professionnelle de ces recrutements ethniques, racialistes n’a jamais été évaluée mais tout indique qu’elle est mauvaise. Elle est couverte par une chape de silence soigneusement protégée mais qui commence à se fissurer. Pourquoi ?

    Les ”logements sociaux” que les communes sont obligées de prévoir et de construire sous peine d’amende et qui sont quasi gratuits sont en réalité des ”logements ethniques” uniquement réservés aux personnes d’origine immigrée extra–européenne. Les Français de souche, même très pauvres, n’y ont pas accès. Fait objectif vérifiable dans toute la France. Pourquoi ?

    Dans l’Est de la France, une centaine d’ouvriers et d’employés, tous Français de souche, ont été licenciés de leur entreprise industrielle en liquidation. Les tribunaux leur demandent de rembourser une grande partie de leur indemnité de licenciement économique, suite à une prétendue surévaluation, soit plus de 10.000 euros par employé. Il n’y a plus de recours possible car la Cour de Cassation a confirmé le jugement. Ces familles populaires sont rigoureusement incapables de rembourser, toutes vivant déjà difficilement avec à peine 800 euros par mois. Beaucoup ne mangent pas à leur faim pour réserver la nourriture à leurs enfants. Leur seule perspective est la saisie et la vente forcée de leurs biens et, pour certaines, d’être expulsées et jetés à la rue. Pendant ce temps, des milliers de ”migrants”, tous clandestins, et de déboutés du droit d’asile, en provenance d’Afrique et du Moyen–Orient, tous musulmans et jeunes, sont hébergés, nourris et soignés gratuitement et perçoivent des aides financières égales ou supérieures aux revenus de ces familles françaises. Pourquoi ?

    Un homme de 21 ans, proche de l’”ultradroite” menaçait sur les réseaux sociaux de s’en prendre à des « migrants », à des «djihadistes » , à des « racailles » et à des « Blacks ». Interpellé le 27 juin dans les Bouches–du–Rhône, il a été mis en examen pour délit ”d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ”, (alors qu’il a agi seul et n’a jamais mis à exécution ses menaces infantiles) et placé en détention provisoire. À côté de cela, des centaines de ”Fichés S”, musulmans se revendiquant du djihadisme, multipliant les menaces sur Internet, pratiquement tous délinquants au lourd casier judiciaire, entretenant des relations avec des réseaux terroristes ou proches de Dae’ch avérés, sont soit en simple contrôle judiciaire, très laxiste, soit libres de tous leurs mouvements, y compris de voyager. Pourquoi ? Les internautes musulmans, pléthoriques, qui prônent le djihad et félicitent les terroristes ne sont que très rarement poursuivis ou mis en examen et, en tout cas, jamais incarcérés. Pourquoi ?

    Le bourreau et l’assassin de Mme Sarah Halimi, juive pratiquante de 65 ans, suppliciée chez elle à Paris une heure durant puis défenestrée sans que la police, présente, n’intervienne en urgence (une heure d’attente, pourquoi ? N’est-ce pas de la non–assistance à personne en danger ? ), Kada Traoré, d’origine malienne, repris de justice, islamique radicalisé, connu pour ses injures et imprécations antisémites contre Mme Halimi, n’a pas été mis en examen sous l’accusation aggravante de racisme et d’antisémitisme. Pourquoi ? D’autre part, le motif retenu par la justice a été simplement ”homicide volontaire” et non pas ”tortures suivies d’homicide volontaire” (Le Figaro, 19/07/2017). Pourquoi ? L’assassin n’a pas été conduit en prison mais, comme ”déséquilibré”, à l’hôpital psychiatrique en attendant une expertise, avant même d’être entendu, alors qu’il n’a jamais été considéré comme dément lors de ses nombreux passages en prison. Pourquoi ? Oui, pourquoi toute cette mansuétude judiciaire ? Et pourquoi les grands médias nationaux –mis à part Le Figaro et bien sûr la presse de la communauté juive– écrits ou audiovisuels, ont–ils été silencieux sur ce meurtre d’une abominable barbarie ? Pourquoi les autorités musulmanes n’ont-elles pas condamné de manière tonitruante ce crime et cette barbarie d’un de leur coreligionnaire et sont–elles restées d’une discrétion étonnante ?

    Imaginons qu’une femme musulmane ait été semblablement torturée et assassinée par un ”islamophobe” en France, l’événement aurait fait le tour du monde. Pas là. Pourquoi ?

    Éducation

    Plus la ”diversité (ethnique) augmente à l’école primaire et secondaire publique, plus le niveau baisse et plus les violences se multiplient. Pourquoi ?

    Le seuil de réussite des enfants sortis du système éducatif privé est de 30% supérieur à celui de l’Éducation nationale alors que ce rapport était l’inverse jusque dans les années 70. Pourquoi ?

    Jusque dans les années 70, 30% des candidats reçus aux concours des Grandes Écoles étaient issus de milieux modestes ou pauvres, contre moins de 5% aujourd’hui. Pourquoi ?

    Un élève issu d’une famille aux faibles revenus qui fréquente l’école publique gratuite sans discipline ni sélection, a 70% moins de chances d’accéder à une profession de cadre qu’il y a cinquante ans. Pourquoi ?

    Le pourcentage de jeunes de moins de 20 ans qui ne savent ni lire, ni écrire, ni compter correctement ne cesse d’augmenter tous les ans, (près de 30%, comme au milieu du XIXe siècle) alors qu’il était nul dans les années soixante. Pourquoi ?

    Front national

    Une grande partie de la direction du Front national a compris que le programme de sortie de l’euro et la ligne économique socialo–étatiste, inspirés par Philippot, étaient la cause majeure du dernier échec électoral retentissant avec une hémorragie phénoménale d’électeurs. Un sondage Ifop confirme que le FN ne perdrait pas de voix, bien au contraire, s’il abandonnait ces positions économiques et remusclait son discours sur l’identité et l’immigration. Pourtant, Florian Philippot, qui se veut le vrai patron du FN, refuse d’infléchir la ligne du parti sur l’abandon de l’euro et le programme économique socialo–étatiste, bien que cette position fasse perdre des millions de voix au Front national. M. Philippot défend donc avec détermination une position qui fait plonger le Front national et il doit parfaitement le savoir. Pourquoi ?

    Énergie

    Depuis que l’Allemagne a abandonné l’énergie nucléaire au profit des ”énergies renouvelables”, elle pollue plus et diffuse dans l’atmosphère davantage de gaz à effets de serre. Pourquoi ?

    Depuis que les lobbies écolos ont imposé à Paris une politique anti-automobiles avec interdictions de circulation multiples et fermetures des voies sur berges, la pollution a augmenté. Pourquoi ?

    Les écolos ou Verts, d’abord antinucléaires obsessionnels (bien que le nucléaire soit une source d’énergie non polluante), n’ont jamais fait campagne contre les richissimes lobbies des pétroliers, charbonniers et gaziers. Pourquoi ?
    Macron

    L’UOIF (Union des organisations islamiques de France) a appelé à voter Emmanuel Macron et son parti LREM. Pourquoi ?

    Emmanuel Macron, en visite en Algérie, pendant sa campagne électorale a accusé la France colonialiste de ”crimes contre l’humanité”. Pourquoi ?

    Emmanuel Macron parle de ”terrorisme”, sans jamais préciser la religion ni l’origine des auteurs, ce que même Hollande faisait. Pourquoi ?

    Aucune enquête médiatique sérieuse, aucune autorité judiciaire ne se sont penchées sur le financement totalement opaque de l’énorme campagne d’Emmanuel Macron et de son parti start–up LREM pour parvenir au pouvoir. Pourquoi ?

    On a éliminé François Fillon (Macron à la manœuvre dans ce torpillage, voir article précédent de ce blog) de la présidentielle parce qu’il employait et rémunérait sa femme et ses enfants, de manière légale ; on va faire voter des lois hypocrites pour interdire aux politiques de faire travailler des proches. Mais, Brigitte Macron bénéficie à l’Élysée, à un niveau jamais vu auparavant, d’une équipe, de bureaux, d’un budget, de frais, plus qu’aucune ”Première Dame”. Pourquoi ?

    Guillaume Faye

    https://www.gfaye.com/pourquoi-questions-subversives/

  • Manifestation pour l'indépendance de la Catalogne : pour devenir une enclave islamiste ?

    Les Catalans ont manifesté lundi dernier à Barcelone lors de la Diada, qui commémore le 11 septembre 1714, date de la dernière défense de Barcelone prise ensuite par les troupes du roi Felipe V, pour revendiquer l'indépendance de leur région, à trois semaines d'un référendum d'autodétermination interdit par les institutions espagnoles.

    Un contact m'envoie ces photos prises sur place :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • État d’urgence : à quoi sert Sentinelle ?, par Caroline Parmentier

    Sentinelle-Chard.jpg

    8946-20170916.jpgAlors qu’à nouveau un militaire de l’opération Sentinelle vient d’être agressé au couteau vendredi à 6 h 30, métro Châtelet, aux cris d’Allah Akbar, le dispositif Sentinelle est plus que jamais remis en question. A la fois à cause de son coût, de l’effort surhumain à flux tendu qu’il exige et de son peu d’efficacité. Le gouvernement annonce sa « rénovation » mais les changements apparaissent minimes.

    Comme pour le général de Villiers, quand un gradé parle c’est assez rare et mieux vaut l’écouter. « L’objectif essentiel de l’opération Sentinelle n’est pas antiterroriste, il est politicien », déclare depuis des mois le général Vincent Desportes, ancien général de division de l’armée de terre et professeur à Sciences Po, qui se fait en l’occurrence le porte-parole de nombreux militaires.

    Selon lui ce dispositif qui a mobilisé jusqu’à 11 000 hommes après l’attaque de Charlie Hebdo n’a jamais arrêté aucun attentat, pas plus celui du Bataclan que celui de Nice. Le bilan de cette opération qui sert essentiellement au gouvernement à rassurer psychologiquement la population, serait même négatif car le dispositif pèse d’un poids très lourd sur la capacité des armées.

    « On est bien dans une dépense budgétaire et capacitaire qui n’est payée par rien en retour. L’armée de terre est la première concernée. C’est une gabegie, parce que la formation des soldats coûte très cher, alors qu’on leur apprend à faire un métier qui n’est pas le leur. »

    Sentinelle aurait même les effets inverses de ceux escomptés en matière de sécurité des soldats. Desportes évoque « l’effet du paratonnerre qui attire la foudre » :

    « Ils patrouillent comme des troufions devant la gare Montparnasse. Ils sont bien visibles. Ils sont donc devenus des cibles privilégiées pour tous les illuminés de Daech. »

    L’ancien militaire a demandé à plusieurs reprises à Macron d’avoir le courage d’arrêter l’opération Sentinelle. Mais en la compensant intelligemment : « On pourrait très bien avoir des forces dédiées à la protection du territoire national, avec deux ou trois réservoirs de forces positionnés en France, prêts à réagir très rapidement. L’armée serait prête à intervenir en cas de massacre de masse et elle le ferait efficacement avec tous ses moyens concentrés (hélicoptères, radio, logistique). Dans ce cas de figure, ils auraient été utiles au Bataclan, par exemple. Tout ce qu’elle ne peut pas faire aujourd’hui puisque les moyens sont totalement dispersés. »

    La force Sentinelle était sur place au Bataclan. Mais elle a reçu l’ordre de la préfecture de police de Paris de ne pas engager le feu, parce qu’avec leurs Famas, en milieu confiné, ces militaires n’entrent pas. Si demain il y avait un nouveau Bataclan, ils n’entreraient pas davantage.

    Sentinelle rassurant psychologiquement les Français selon les sondages, c’est donc un Sentinelle « rénové » et « modulable » mais avec peu de changements sur le principe qui a été présenté jeudi, après un Conseil de défense restreint à l’Elysée, par Florence Parly et Gérard Collomb. Le dispositif comprend désormais trois niveaux. L’un, permanent, pour sécuriser les lieux les plus sensibles : sites touristiques, aéroports et gares. Un autre, d’urgence, permettant la remontée en puissance, en huit jours de 10 000 hommes. La seule nouveauté réside dans un niveau intermédiaire, dit « de manœuvre », rendant possible des efforts ponctuels lorsqu’il s’agira de sécuriser un événement occasionnel (type Euro de football) ou saisonnier (braderie de Lille…). Nettement insuffisant pour calmer la colère et le découragement des militaires.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 16 septembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • I-Média#167: Irma tempête de mensonges

  • A Saint-Martin, l’arrogant Macron refuse les critiques qui manqueraient de « dignité » ! Les habitants le prennent à partie…

    Arrivé mardi à Saint-Martin, Emmanuel Macron a tenu une conférence de presse d’une incroyable arrogance, évoquant la puissance de la France, alors que les habitants ont été abandonnés à leur sort depuis plusieurs jours, puis estimant que les reproches à ce sujet sont des polémiques qui manquent « de dignité » !

    Mais les habitants n’ont pas tardé à lui faire comprendre qu’ils ne se contentaient pas de « belles paroles ». Et ont souligné avec force les incroyables manquements des autorités.

  • Sur les prétendues racines musulmanes de l’Europe : l’exemple de la Hongrie

    André Murawski, conseiller régional Hauts de France, essayiste

    Le 28 octobre 2003, Philippe de Villiers, en visite à l’Elysée à l’occasion des consultations du chef de l’Etat sur l’avenir de l’Europe, a entendu Jacques Chirac affirmer que « les racines de l’Europe [seraient] autant musulmanes que chrétiennes ».

    Cette déclaration a suscité la polémique dans la mesure où, si la plupart de nos contemporains admettent le caractère gréco-romain, judéo-chrétien, voire celtico-germanique, scandinave et slave de notre héritage, bien peu imaginent que les racines de l’Europe pourraient être aussi musulmanes.

    De toute évidence, l’ancien président de la République a souhaité légitimer un discours politique partisan en se fondant sur une interprétation tendancieuse de l’histoire. Une histoire pourtant tragique comme le montre celle, récente, de la Hongrie qui, située au cœur de l’Europe, n’a jamais cessé d’en cultiver le souvenir dans sa réalité charnelle. Une histoire qui devrait amener les Européens à affirmer la réalité de leurs racines charnelles.

    Des racines prétendument multiconfessionnelles et clamées dans l’intention d’influencer l’opinion.

    La fin du XXe siècle et le début du XXIe ont vu l’émergence d’un discours politique tendant à imposer une nouvelle vision de l’histoire en rupture avec la tradition républicaine. Ainsi, là où la République commémorait autrefois nos gloires politiques et militaires, mais aussi littéraires, scientifiques ou artistiques, les représentants des partis dits « de gouvernement » ont donné un poids disproportionné et quasi exclusif à certains épisodes d’un passé parfois douloureux. A l’étude de toute notre histoire, ciment de la cohésion nationale, on a substitué le devoir de « mémoire ». A la célébration de la « mission civilisatrice de la France » a succédé le devoir de « repentance ». A « une certaine idée de la France » du général De Gaulle ses successeurs ont peu à peu opposé l’image d’une puissance « moyenne » à laquelle il fallait se résigner.

    Cette évolution ne relève pas d’une prise de conscience tardive mais procède d’une volonté clairement exprimée. Le peuple français, jadis chanté par Renan et considéré comme un ensemble transcendant les origines, les religions ou les particularismes locaux, devrait aujourd’hui refléter l’image de la « diversité ». Et le passé, donc entre autres l’histoire, de justifier ce passage de la République et de la nation « une et indivisible » à une France multiculturelle et pluriconfessionnelle, fruit d’immigrations, elles aussi, diverses et mal maîtrisées.

    Les propos de Jacques Chirac sur les racines de l’Europe prétendument « autant musulmanes que chrétiennes » ont été précédés par son éloge du métissage de décembre 2002. Au congrès du Parti socialiste à Dijon en 2003, Laurent Fabius a affirmé que « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune rançaise issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République ». Dominique de Villepin ne fut pas en reste quand il déclara que « La dimension islamique fait partie intégrante de l’Europe ». Sans surprise, Tarik Ramadan exprima que « L’Europe doit se réconcilier avec la diversité de son passé afin de maîtriser le pluralisme impératif de son avenir ».

    On constate donc l’incontestable unité de discours d’une certaine classe politique qui, pour justifier devant l’opinion publique le choix politique d’une France, mais également d’une Europe multiculturelles, tend à faire accroire l’idée que les racines de l’Europe seraient autant musulmanes que chrétiennes. L’exemple de la Hongrie infirme cependant cette conception inexacte de la réalité historique.

    L’histoire distingue entre les racines et les simples apports

    Située au cœur de l’Europe, la Hongrie a connu, au cours de son histoire, un âge sombre désigné par le nom de « Hongrie ottomane ». Cette période, qui s’est étendue de 1541 à 1699 (et même 1718 pour la région du Banat), a vu le tiers du territoire hongrois occupé par l’Empire ottoman musulman.

    Sur le plan administratif, le territoire hongrois fut divisé en provinces, les Sandjaks, gouvernés par des Sandjaks-Beys placés sous l’autorité du Pacha de la ville de Buda. Les infrastructures de la Hongrie médiévale disparurent. L’absence de la plupart des seigneurs plaça les paysans sous l’autorité directe du sultan. Exception faite de la corvée, les paysans restèrent soumis aux mêmes redevances et obligations avec en plus le kharadj, capitation payée par les non-musulmans. La dureté de l’occupation turque déclencha la fuite des populations qui s’organisèrent en bandes appelées les troupes de Hajdu.

    L’occupation qui devait durer plus de 150 ans prit possession des villes. Ici, les Turcs commençaient par installer une garnison permanente et une administration, bientôt suivies par la construction de mosquées avec minaret, symbole de l’islam victorieux, puis de hammams et de souks. Avec le temps on compta dans 39 grandes villes 165 mekteb, écoles primaires où l’on enseignait l’écriture, l’arithmétique de base, la lecture du Coran et les prières musulmanes. 77 madrassas, écoles secondaires théologiques, enseignaient les sciences religieuses.

    Le principal souci de l’administration ottomane était la collecte des impôts, montrant une volonté d’exploiter le pays. Peu à peu, les villes se désertifièrent, notamment en raison des prises d’esclaves. L’agriculture fut délaissée au profit de l’élevage à destination de l’Empire ottoman. Considérant la plaine hongroise comme une base avancée pour la conquête de l’Europe, les Turcs ne purent cependant islamiser le pays en raison de leur situation peu assurée. Ils s’efforcèrent donc de s’appuyer sur ce qui restait des corps constitués tels que la noblesse, le clergé ou les villes, mais tentèrent aussi d’implanter jusqu’à 80.000 colons musulmans chargés de surveiller la population chrétienne et dont la vie religieuse fut assurée par les mosquées rapidement construites ou par la transformation d’églises en mosquées.

    Le territoire hongrois occupé par les Turcs connut pendant 150 ans une période de pillage, de rapts d’enfant et de dépeuplement de milliers de villages et de hameaux. Le peuple entier fut martyrisé pendant plus d’un siècle. On estime à 3 millions le nombre de Hongrois qui furent réduits en esclavage et dispersés dans l’Empire ottoman. Cette ponction démographique, qui s’exerça pratiquement chaque jour sans interruption, empêcha la Hongrie de connaître la vitalité démographique des autres Etats européens à cette époque. Cette période fit naître chez les Hongrois un esprit de famille et un esprit national presque obsessionnels, dont la mémoire persiste à travers la littérature, l’histoire, mais aussi à travers les contes comme le souvenir d’une catastrophe quasi biblique. Si le souvenir de l’occupation turque musulmane reste présent dans la Hongrie contemporaine, il ne saurait être question de racines communes, mais simplement d’un apport subi et contraint.

    Les racines de la Hongrie déterminent la politique de ce pays d’Europe

    L’exemple hongrois montre combien la question des racines de l’Europe mérite d’être considérée à l’aulne non seulement de l’histoire, mais aussi de la mythologie, de la spiritualité, de l’esprit qui fait les peuples et les nations. Littré définit la racine comme « le principe, l’origine de certaines choses ». Le Larousse du XX siècle complète cette définition en évoquant un « lien », une « attache ». Abordant le domaine de la linguistique, le même dictionnaire mentionne le « mot primitif d’une langue, qui a donné naissance à d’autres ». Les racines seraient donc ce qui se trouve être à l’origine, à la source des choses. Que dire alors des racines de la Hongrie en tant que nation européenne ?

    Promulguée le 25 avril 2011, la Loi fondamentale de la Hongrie, dans son préambule, exprime clairement l’attachement des Hongrois à leurs racines chrétiennes. La référence à Dieu apparaît en exergue en les termes « Bénis les Hongrois, ô Seigneur ! ». La profession de foi « nationale » trouve ses sources dans l’histoire et la religion : « Nous sommes fiers que notre roi saint Etienne ait placé l’Etat hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l’Europe chrétienne. » L’indépendance nationale est ainsi évoquée : « Nous sommes fiers de nos ancêtres qui se sont battus pour la survie, la liberté et la souveraineté de notre nation ». Enfin, l’histoire tragique des XVIe et XVIIe siècles est nettement perceptible : « Nous sommes fiers que notre peuple se soit battu pendant des siècles pour défendre l’Europe, contribuant aux valeurs communes de celle-ci par son talent et son assiduité ».

    La Hongrie est entrée dans l’Union européenne le 1er mai 2004. Jusqu’à l’été 2015, elle a été le principal point d’entrée en Europe de populations non européennes empruntant la route des Balkans occidentaux. La gravité de la situation dans ce pays comptant moins de 10 millions d’habitants a amené le gouvernement issu de l’Alliance des jeunes démocrates (Fiddesz), de centre-droit, à fermer sa frontière et à refuser d’accueillir des immigrés désignés sous le nom de « migrants ». Suivant la même politique, la Hongrie a refusé la « relocalisation » de 120.000 migrants adoptée le 22 septembre 2015 par le Conseil de l’Union européenne. Elle a également durci sa législation sur le droit d’asile.

    Cette situation a conduit la Hongrie à introduire un recours en annulation contre la « relocalisation » devant la Cour de justice de l’Union européenne, tandis que la Commission européenne initiait des procédures d’infraction contre la Hongrie suite à la politique de ce pays en matière d’asile. On constate donc l’apparition d’un différend entre les institutions de l’Union européenne et un Etat membre, dont l’origine provient de politiques résolument contraires où la conception des racines de l’Europe, soit chrétiennes, soit multiples et diverses, détermine les discours et les décisions.

    ***

    Son pontificat a été l’occasion pour Jean-Paul II de revendiquer pour l’Europe des racines chrétiennes communes. Cette conception fut également portée par le pape Benoît XVI. A l’inverse, le Traité européen de Lisbonne a choisi de n’admettre que l’inspiration de multiples héritages « culturels, religieux et humanistes » volontairement flous afin, probablement, de ne pas hypothéquer une extension de l’Union européenne vers la Turquie musulmane. Cette idée a été évoquée par ailleurs les 17 et 18 juin 2011 à la Sorbonne à l’occasion d’un colloque sur « l’Europe et l’islam, d’Al Andalous aux négociations d’adhésion de la Turquie ». Il importe à ce sujet de garder en mémoire qu’à Ankara, en 1963, l’accord d’association avec l’Europe précisait dans son préambule que « l’appui apporté par la CEE aux efforts du peuple turc pour améliorer son niveau de vie facilitera ultérieurement l’adhésion de la Turquie à la Communauté ». On voit que la question de l’extension des racines de l’Europe dans le discours politique contemporain n’est sans doute pas le fruit du hasard.

    Pourtant, la réalité commanderait de distinguer entre l’héritage, qui se rapporte aux racines, et l’apport, qui relève des contacts inter-civilisationnels, comme l’indique fort justement Guillaume Dye dans la Revue belge de philologie et d’histoire : « On peut, et on doit même, reconnaître l’impact décisif de l’héritage grec et du christianisme sur l’Europe, mais cela n’oblige pas pour autant à nier l’importance de l’apport arabe ». Et le même d’indiquer plus loin que « Les sociétés européennes, de manière générale (on laissera présentement de côté les cas plus complexes de la Péninsule ibérique, de la Sicile et des Balkans), n’ont été que très marginalement, pour ne pas dire aucunement, façonnées par la religion musulmane ».

    S’exprimant sur le même sujet dans les colonnes du Point le 5 janvier 2006, l’historien israélien Elie Barnavi se disait « consterné par cette négation de l’histoire. L’Europe est le fruit d’un double souvenir : celui de l’Empire romain et celui de la chrétienté », tandis que, moins nuancé, l’historien Thierry Camous définissait l’identité européenne comme une réaction à l’expansionnisme turc : « Il n’est pas exagéré d’affirmer que les Turcs ont joué à l’époque moderne un rôle déterminant dans la naissance d’une identité européenne. L’Europe se dessine, de Vienne à Venise, de Gênes, Rome ou Madrid à Paris, voire à Londres, à travers l’effort collectif de lutte contre l’ennemi ottoman, infidèle, despotique, impérialiste et “barbare” ».

    L’archéologie nous montre de nombreux vestiges des civilisations protohistoriques et antiques, celte, grecque, romaine, germanique, scandinave ou slave, et des monuments plus nombreux encore de la foi chrétienne catholique, orthodoxe ou réformée. Dans le domaine de la pensée, l’Europe est l’héritière de la philosophie grecque qui lui a donné la démocratie, mais qui lui a aussi enseigné la distinction entre philosophie et théologie, principe de la séparation entre le spirituel et le temporel. L’organisation des sociétés européennes reste largement inspirée par la lex romana et, jusqu’à une époque récente, l’étude des « humanités » gréco-latines et des classiques était le fondement de la formation de « l’honnête homme » européen. Sans doute un nouvel humanisme pourrait-il voir le jour s’il trouvait son inspiration et sa source dans les vraies racines de l’Europe.

    André Murawski
    Conseiller régional Hauts-de-France

    16/08/2017

    https://www.polemia.com/sur-les-pretendues-racines-musulmanes-de-leurope-lexemple-de-la-hongrie/

  • Lévothyrox : un scandale sanitaire pour Agnès Buzyn - Journal du vendredi 15 septembre

  • Zemmour : « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront la PMA, caprice de riches »

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    L’annonce, par le gouvernement, de l’autorisation prochaine de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes, mêmes celles qui ne sont pas stériles, agace vivement Eric Zemmour. « Elles feront toutes des bébés toutes seules. Quand elles voudront, comme elles voudront. Sans devoir supporter ces affreux hommes qui leur pourrissent la vie depuis des millions d’années, a-t-il raillé ce matin sur RTL. « Bienvenue dans le monde de la liberté, clament déjà les mouvements féministes. Bienvenue dans le monde de l’égalité, ajoutent les mouvements homosexuels. »

    Mais si on parlait pognon ? « Dieu est comme les Français, il est nul en économie. Il faut donc l’externaliser du corps de la femme pour qu’elle devienne artificielle, complexe et très chère », ose-t-il.

    « Au nom de l’égalité entre les enfants, on aura le remboursement par la Sécurité sociale. Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches. »

    Pour Eric Zemmour d’inviter, Emmanuel Macron ferait bien de se méfier :

    « Après l’obligation des onze vaccins, il va finir par le apparaître comme l’homme-lige des grands laboratoires pharmaceutiques et du big business médical. »