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magouille et compagnie - Page 1598

  • L'intox Macron : les Français commencent à comprendre

    Ces courriers des lecteurs au Courrier de l'Ouest du 23 juillet valent la lecture :

    Courrier de l'Ouest Dimanche 23 juillet 2017 Macron Bonne  chance la France

    Courrier de l'Ouest Dimanche 23 juillet 2017 Macron c'est  notre Tintin

    Courrier de l'Ouest Dimanche 23 juillet 2017 Macron et les retraités

    La cote de popularité du président français Emmanuel Macron est en forte baisse en juillet, avec 54% de satisfaits, soit dix points de moins qu’en juin, selon un sondage publié par l’hebdomadaire Le Journal du Dimanche. En juillet 2012, la cote de popularité de François Hollande s'établissait à 56%... Faire moins bien que Hollande, c'est un record. Et cela a refroidi 

    VIDEO :«La baisse de  chez les retraités est inquiétante car ils votent le +. Ca peut être violent pr les prochaines élections» pic.twitter.com/ffYlZ7ksDT 

    VIDEO @JuCorbillon : «Depuis le sondage de ce matin, on n'arrive pas à avoir 1 député ou porte-parole pour venir défendre » pic.twitter.com/RfcqhjmtG7

     

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Clandestins: A Tarbes les riverains élèvent un mur pour bloquer un hôtel destiné aux immigrés

    A Séméac, prés de Tarbes, les habitants ont construit un mur de 2 mètres de haut sur 18 mètres de long afin de bloquer l’accès à un hôtel en cours de transformation en centre d’accueil pour les clandestins. Des dizaines de riverains et commerçants sont à l’origine du mur de la révolte à Séméac dans les Hautes-Pyrénées, un village de près de 5 000 habitants, dans la banlieue de Tarbes. L’action s’est déroulée sans incidents, selon la préfecture. Ce n’est pas courant, mais pour une fois, les citoyens concernés ont pris leurs intérêts en mains au sens propre, avec détermination. Alors que Macron mène une politique économique d’austérité envers les Français, l’un de ses dispositifs en faveur des immigrés sans papiers, outre une augmentation du budget en leur faveur, a été d’acheter les hôtels Formule1 pour y loger les clandestins et autres immigrants sans papier. Une opération dont le groupe Accor propriétaire des Formule1 ne doit pas se plaindre; l’immigration fait aussi des heureux surtout parmi les milliardaires. 

    : « Des voisins d’un hôtel de Séméac ont construit dans la nuit et ce matin un  pour barrer… » la route aux.  Facebook

    Laurent Teixeira, responsable du Collectif Séméac qui regroupe les opposants au projet de transformation de l’hôtel, n’est pas contre l’accueil, a-t-il expliqué, «Mais il faut prendre également en compte les citoyens». Hugo Lacoue, buraliste à Séméac et membre du collectif proteste contre l’installation de ce futur centre d’accueil  «dans une zone pavillonnaire». Partout les mêmes récriminations devant le fait accompli. A Séméac les opposants dénoncent «l’opacité» du projet, monté «sans aucune concertation» avec la population locale, et dans «la précipitation», puisque «Rien n’est prévu pour la vie au quotidien des migrants et des habitants de la commune et les structures municipales, comme les cantines et écoles, sont sous-dimensionnées», explique Laurent Texeira.

    Certes le collectif fait bien attention de parler politiquement correct, mais les actes valent plus que des paroles!

    Ce sont 62 établissements de premier prix qui ainsi sont supprimés de l’offre d’hébergement à travers toute la France. Mais le groupe AccorHotels à qui ils appartiennent fait une bonne opération puisqu’il se les fait racheter par la SNI (filiale de la Caisse des Dépôts), qui a trouvé les fonds, peut-être dans la part supprimée des APL aux familles françaises, pour loger les étrangers qui franchissent nos frontières sans y être autorisés.   Cet hôtel Formule 1 d’une capacité d’accueil de 85 personnes selon la Préfecture, situé aux portes de Tarbes, fait partie des structures d’hébergement et d’accueil, gérées par Adoma (ex-Sonacotra de si mauvaise réputation). La remise des clefs doit avoir officiellement lieu le 25 juillet.

    Alors que les Allocations familiales ont été réduites par Hollande, Emmanuel Macron, son digne successeur, réduit les APL (Aides au logement) de 5 euros par mois. Avec la forte augmentation de la CSG au dépend des retraités, ce sont les familles françaises déjà impactées par la crise et le chômage, qui règlent l’addition, pour permettre leur Grand remplacement au profit de l’Oligarchie apatride qui elle n’est pas mise à contribution, et va profiter d’une main d’œuvre bon marché pour s’enrichir toujours plus. Mais il ne fallait pas élire un banquier…

    Emilie Defresne   emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/clandestins-a-tarbes-les-riverains-elevent-un-mur-pour-bloquer-un-hotel-destine-aux-clandestins/77558/

  • Ne pas baisser la garde, militairement parlant

    Les premières mesures budgétaires de l'ère Macron, survenant au cœur d'un été que l'on espère plus paisible que celui, meurtrier, de l'an dernier, soulèvent évidemment nombre de critiques, et chacun, ou presque, y trouve à redire, de plus ou moins bonne foi selon les cas.

    Pourtant, personne ne nie que la situation financière de notre pays est délicate et qu'une meilleure maîtrise des dépenses s'avère nécessaire pour pouvoir retrouver une certaine crédibilité sur le plan européen, et, plus important, les moyens d'une véritable souveraineté économique, qui n'est pas l'isolement mais la capacité à « être et agir » librement pour l’État politique face aux féodalités de l'Argent, qu'elles prennent les formes de puissances financières légales, de fonds vautours ou de multinationales industrielles ou commerciales. 

    Si nombre de mesures annoncées, pour désagréables qu'elles puissent être à court terme, ne me choquent pas outre mesure (comme le gel du point d'indice pour les fonctionnaires, dont je suis, et le rétablissement du jour de carence), d'autres me paraissent inappropriées et, même, dangereuses. Ainsi la diminution (provisoire ?) du budget de la Défense, celle-là même qui a provoquée la colère, puis la démission du général de Villiers, n'est pas une bonne nouvelle au regard des périls internationaux actuels et du rôle de l'armée française dans la protection du continent européen, rôle et place qui faisaient dire au président de la Commission européenne pour une fois bien inspiré que « l'armée européenne c'est l'armée française », reconnaissant ainsi que, plutôt que de vouloir une hypothétique Défense européenne unifiée, mieux valait reconnaître et renforcer ce qui existait déjà, nationalement, et que c'est bien la France, et elle seule, qui incarnait le mieux cette Défense... Au moment où le monde vit un réarmement général, il ne faut pas baisser la garde, même si la solution n'est pas que militaire mais d'abord politique. En disant cela, je ne suis pas militariste mais prudent, tout simplement : si la confiance entre amis est honorable, elle n'enlève rien à la nécessité de se préserver de ceux qui ne le sont pas, ou qui en sont de « faux »... Et, en diplomatie, l'on sait aussi que, selon la formule du général de Gaulle, « les alliances sont saisonnières » : mieux vaut, donc, se garder soi-même, sans méconnaître les possibles coopérations et, bien sûr, les communautés de combat que les événements obligent parfois. 

    Les 850 millions pris aux armées cette année peuvent avoir, si l'on n'y prend garde, des conséquences fâcheuses sur les terrains, sans doute trop nombreux aujourd'hui, sur lesquels la France est militairement engagée. Et je doute fortement que le rétablissement d'une forme de service militaire (quel qu'en soit le nom), égalitaire de plus, soit une bonne nouvelle pour une armée qui risque bien d'y perdre une partie de son temps et de son énergie, comme si elle n'avait pas assez à faire par ailleurs ! Déjà, l'opération Sentinelle qui a mobilisé et épuisé une partie des troupes pour des activités de surveillance sur un territoire, le nôtre, que nous pensions à l'abri de toute guerre et de tout éclat terroriste, s'est avérée très lourde et peu efficace au regard des moyens engagés, et il me semble que ce n'est pas le rôle de l'armée (hors gendarmerie) d'assurer la sécurité dans nos rues et devant nos lycées, sauf de façon très ponctuelle et limitée dans le temps. 

    Dans les années 30, le royaliste Maurras terminait nombre de ses articles consacrés aux questions européennes et internationales par un « Armons, armons, armons » qui n'a pas été écouté ni entendu, sinon trop tardivement en 1938... La catastrophe passée et l'Allemagne enfin vaincue, il sera facile pour ceux qui n'avaient rien voulu voir venir de dénoncer et condamner Maurras pour des fautes qu'il n'a pu commettre que parce que ses plus rudes avertissements, justifiés comme l'histoire l'a montré, n'avaient pas été pris en compte : c'est Cassandre alors emprisonnée, insultée, condamnée à l'infamie. Mais l'avertissement de Maurras reste toujours actuel, et il faut l'entendre désormais pour ne pas avoir à affronter, peut-être, un prochain « Mai 40 » dont l'histoire nous a appris les funestes conséquences pour le pays comme pour ses habitants, mais aussi pour l'équilibre du monde. 

    La liberté a un coût sans doute élevé, mais il sera toujours plus léger que celui de la servitude...  

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • L’armée n’est pas une start-up, par Guy Rouvrais

    Armée-française.jpg

    8908-20170725.jpgAvec Sarkozy et Hollande, nous avons eu les premiers présidents qui n’ont pas vécu la guerre. Macron, lui, inaugure la première génération d’occupant de l’Elysée n’ayant pas connu le service militaire, ce qui n’est pas anecdotique. Le service militaire avait, outre la vertu de brasser socialement des jeunes très différents, d’apprendre le sens de la hiérarchie, du devoir, du respect des anciens dont souvent le corps portait encore les cicatrices des blessures reçues au combat. L’effet bénéfique de cette école, parfois rude mais nécessaire, perdurait au-delà du temps de service. Même redevenu civil, le citoyen disait « Mon général » en saluant l’officier, et non pas « monsieur » ou « général », soulignant que le lien d’obédience subsistait hors du cadre strictement militaire.

    Le chef n’avait pas besoin de dire « je suis le chef » pour imposer son autorité, ni d’exhiber les insignes de son grade pour rappeler à l’ordre un subordonné, comme si l’autorité n’émanait pas autant de sa personne que de son statut hiérarchique.

    Ce qu’a affiché le président de la République, face au chef d’état-major des Armées, n’est pas de l’autorité mais ce que le général Vincent Desportes a appelé « un autoritarisme juvénile », lequel n’est point une autorité portée à son paroxysme mais l’aveu d’une impuissance à s’imposer par sa stature et sa valeur personnelles.

    Il n’est pas question de contester à Emmanuel Macron son rôle constitutionnel de chef des Armées mais de lui rappeler que le bénéfice de cette fonction, il le doit à une campagne électorale de quelques mois, tandis que la nomination du chef d’état-major des Armées est le couronnement de campagnes autrement plus périlleuses et glorieuses pendant des décennies où le général a risqué sa vie et non point de perdre une élection. Aux yeux des militaires, ses hommes, cela fait une singulière différence sans mettre en péril leur loyauté à l’égard de l’autorité légitime. Laquelle, en la personne du chef de l’Etat, a ignoré, ou feint d’ignorer, ce principe que lui rappelle son propre conseiller militaire lors de sa campagne électorale, le général Trinquant : « Un chef n’est jamais remis en cause devant ses subordonnés. » Le prédécesseur du chef d’état-major, le général Bentégeat, s’en indigne :

    « Recadrer le chef d’état-major devant un parterre de généraux et de subordonnés, c’est l’horreur absolue, on ne doit jamais remettre en cause un chef militaire comme cela. »

    Mais Emmanuel Macron est un homme auquel l’univers militaire est étranger, ainsi que son mode d’organisation et de commandement. « En marche », c’est sa start-up, conçue et développée sur ce modèle et qui a été couronnée de succès. La start-up procède d’un homme, s’organise autour de lui : il lance une innovation, crée un « concept » qui rencontre l’attente du consommateur, alors, cette idée « géniale » fait de lui un chef charismatique, un gourou, que l’on doit continuer à suivre. Mais il est sévère avec ceux qui doutent, refusent ou rejettent ce qu’il a déclaré bon pour sa petite entreprise. Ces dissidents sont alors rejetés dans les ténèbres extérieures. C’est ce que Macron a fait avec le général Pierre de Villiers. Mais la France n’est pas son entreprise et l’armée n’est pas une start-up.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 22 juillet 2017

    https://fr.novopress.info/207122/armee-nest-pas-une-start-up-par-guy-rouvrais/

  • Des dizaines d’adhérents de La République en Marche dénoncent un manque de démocratie interne

    Une trentaine de militants ont déposé un recours en référé devant le tribunal de grande Instance de Créteil pour obtenir l’annulation du scrutin qui a démarré dimanche et se tient jusqu’au 30 juillet. L’audience de référé est fixée à 13 h 30 mardi.

    Ces militants dénoncent un manque de démocratie interne et estiment surtout que les nouveaux statuts ont été soumis au vote sans tenir compte du délai légal prévu par les propres textes du parti. Ce vice de forme devrait être, à leurs yeux, suffisant pour obtenir en justice le report du vote en décembre.

    « Nous avons alerté les instances du parti à maintes reprises sans jamais obtenir de réponses, hélas ! On se doit d’être exemplaire. » « On est heureux qu’Emmanuel Macron soit arrivé à l’Élysée, et maintenant que c’est fait on a En Marche ! qui décide de changer de statuts. On s’est retrouvé avec des statuts, en quelque sorte, imposés par le QG. On a essayé de les avertir, de leur dire qu’on aimerait débattre, c’est la démocratie, c’est participatif, et on a eu une fin de non-recevoir. »

    Le 8 juillet, lors de la convention nationale du mouvement, certains participants s’étaient étonnés de ne pouvoir consulter un exemplaire intégral des futurs statuts. « Ce manque de démocratie interne est d’autant plus dénoncé que les nouveaux statuts ont été rédigés dans la précipitation, sans consultation approfondie des militants et sont soumis à leur vote au cœur de l’été ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 173 terroristes potentiels pouvant frapper en Europe

    L'organisation internationale de police Interpol a diffusé aux services de renseignements européens une liste de 173 combattants de Daesh, terroristes potentiels, soupçonnés de vouloir rejoindre l'Europe pour y mener des attaques suicides. Ces membres de l'organisation jihadiste auraient été formés à mener des attaques suicides de façon isolée, pour venger les récentes défaites de Daesh en Irak et en Syrie, où le groupe perd de plus en plus de terrain. Selon Interpol, cet effondrement du "califat" pourrait donc faire augmenter le risque d'actions kamikazes menées sur le continent européen.

    La liste décrit précisément ces hommes comme des individus pouvant avoir été "formés pour construire et positionner des engins explosifs improvisés afin de causer de décès et de graves blessures". Cette liste a été établie par le renseignement américain, sur la base de centaines de documents retrouvés dans les cachettes des jihadistes, lors d'opérations militaires contre des positions de Daesh. Les documents ont ensuite été donnés au FBI, qui a, à son tour, transmis la liste à Interpol. La liste constitue une véritable base de données, puisqu'elle mentionne le nom des 173 suspects, mais aussi leur date de recrutement par Daesh, leur dernière adresse connue, la mosquée dans laquelle ils avaient leurs habitudes, le nom de leur mère, ainsi que des photos. Pour chaque combattant, un numéro d'identification a été créé afin que tous les pays membres d'Interpol puissent croiser ces nouvelles données avec celles déjà disponibles dans les bases de données locales.

    Michel Janva

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  • Emmanuel Macron, le petit caporal épinglé

    macron-4.jpg

    Tous les médias, depuis deux semaines, parlent de malaise dans l’armée sans en désigner les données spécifiques, seul Paris Matcha tenté d’approfondir celles-ci. Voici, pour moi, les cinq maux qui touchent aujourd’hui la Défense.

    1) Coupe dans le budget et départ du général Pierre de Villiers. Mercredi 19 juillet, en fin d’après-midi, de très longs applaudissements du personnel de l’état-major saluaient, à Balard, le départ du CEMA. Ce n’est pas simplement ses subordonnés qui lui rendaient hommage, derrière, c’est toute l’armée qui honorait ce général pour son geste courageux. Il est peu fréquent, dans le milieu militaire, qu’un chef mette ses actes en conformité avec ses idées, créant ainsi un vaste élan de reconnaissance.

    2) L’inexistence de l’actuel ministre de la Défense. Je suis sûr que vous n’avez pas retenu son nom : Florence Parly est la patronne de la Défense – patronne est un bien grand mot. Cette énarque, successivement secrétaire d’État au Budget puis, en 2016, directrice générale de SNCF Voyageurs n’a rien dans son CV pour rassurer les personnels de la Défense. Pour elle, le domaine militaire, c’est le néant et son silence est là pour le confirmer. Silence doublé d’une absence inqualifiable lors de la passation de pouvoir entre les deux chefs d’état-major des armées à l’hôtel de Brienne. 

    3) Le général François Lecointre, homme du Président. Cet ancien de la « Coloniale », qui a commandé le 3e régiment d’infanterie de marine (RIMa) de Vannes, a été présenté par les journalistes comme un héros. Pourtant, il n’a pas laissé une image aussi unanime après son dernier passage à Matignon où il était, depuis 2016, le chef de cabinet militaire de Valls. On le dit proche de Macron et de l’actuel Premier ministre Édouard Philippe. Il l’est moins de différentes personnalités, figures reconnues de l’institution militaire. Loin d’éteindre la grogne, la nomination du général Lecointre exacerbe les tensions. Les trois chefs d’état-major Jean-Pierre Bosser (Terre), Christophe Prazuck (Mer) et André Lanata (Air), pour ne citer qu’eux, pourraient réserver un accueil glacial au nouveau CEMA. « Confiance rompue »« institution militaire choquée, stupéfaite » : l’ancien général de l’armée de terre Vincent Desportes n’a pas mâché ses mots contre l’État sur Europe 1. D’ailleurs, des officiers auraient été approchés et auraient refusé, par loyauté, de prendre la place du général de Villiers. Ce serait peut-être même le cas du général Bosser, para avéré, qui fit une grande partie de sa carrière au 8e RPIMa.

    4) Emmanuel Macron n’a rien de militaire. Le chef de l’État a géré cette crise seul, sans écouter ses conseillers. Ses interventions successives contre le général de Villiers et sa nomination de Lecointre dénotent un ego surdimensionné. Notre caméléon de vestiaire a cru qu’il allait amadouer l’armée en s’habillant tantôt en sous-marinier de la « Royale » tantôt en combinaison Top Gun de l’armée de l’air. C’est l’inverse qui se produit, les cadres qui ont pu l’approcher se gaussent de ce Président qui n’a jamais servi dans un corps militaire mais qui aime jouer au petit soldat. Surtout, ils se méfient d’un chef qui, inféodé à Merkel et au 3 % de déficit de l’Union européenne, n’a pas son libre arbitre et aime manipuler ses interlocuteurs en expliquant tout et son contraire.

    5) Enfin, sur le terrain, la situation se détériore. Ainsi dans le Sahel, où l’essentiel de nos forces est mobilisé, des pans entiers du territoire malien sont laissés à la coalition terroriste menée par le chef touareg Iyad Ag Ghali. Des raids meurtriers et une embuscade ont été menés ces derniers jours contre l’armée malienne, obligeant les militaires de l’opération Barkhane à gérer une nouvelle fois en urgence une situation d’autant plus difficile que notre matériel est à bout de souffle.

    Macron se prend pour le « petit caporal ». Un petit caporal qui ne tardera pas d’être épinglé par les Français…

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-petit-caporal-epingle/

  • La vérité sur le Nazisme et l’extrême droite de nos jours. Une escroquerie dénoncée !!!

  • D.RACHLINE 23/07 Après la sécurité MACRON frappe le logement des Français. Une politique violente !

  • Démission de Pierre de Villiers : l’honneur d’un général, par Caroline Parmentier

    Chard-Général-Pierre-de-villiers.jpg

    Général-Pierre-de-villiers-234x350.jpgIl s’en va. Avec dignité et dans l’honneur. Après un bras de fer courageux contre le président Macron. « Je ne pourrai plus regarder mes gars dans les yeux si on réduit encore nos moyens », avait-il déclaré.

    Le général Pierre de Villiers (frère de Philippe) a remis sa démission en signe de protestation contre la coupe budgétaire annoncée de 850 millions d’euros pour l’armée en 2017. Signe éloquent : sur le compte twitter officiel de l’état-major des armées, une vidéo émouvante montre la haie d’honneur de centaines de militaires de tous grades et les longs applaudissements de ses hommes le jour du départ du général de Villiers. Même les flics qui assurent la sécurité des lieux l’applaudissent à tout rompre. La révolte gronderait-elle ? C’est le premier gros couac en tout cas de la présidence Macron. Une première. Jamais un chef d’état-major des armées n’avait démissionné sous la Ve République.

    Emmanuel Macron, qui aime à montrer qu’il se rend dans les hôpitaux militaires, roule des mécaniques sur les théâtres d’opération et passe la main dans le dos des troufions, assène le coup de grâce à une armée française sur la paille et dont les casernements n’ont parfois rien à envier aux camps de migrants. « Un militaire de haut rang, ça parle peu, mais quand ça parle, mieux vaut l’écouter » résume avec sa verve à la Audiard, Jacques Guillemain, sur Riposte Laïque. C’est exactement ça.

    Emmanuel Macron a réagi en jeune coq se dressant sur ses ergots au grave avertissement que lui adressait le chef d’état-major des armées, général cinq étoiles. Une décision qui n’a pas dû enchanter Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères de Macron, qui avait soutenu le général de Villiers alors qu’il était ministre de la Défense en 2014 dans sa guérilla contre Michel Sapin sur le même sujet déjà. Allez, un peu de courage Le Drian, démissionne aussi ! Et avec, tout le quarteron de généraux félons (ah ! si seulement) qui pensent que Villiers a totalement raison mais qui ne sortent jamais des rangs.

    Après les attentats islamistes de 2015, plus que jamais, le général de Villiers a martelé qu’il était suicidaire de baisser la garde : « On ne gagne pas une guerre sans effort de guerre. » Alors qu’elle a 30 000 militaires déployés combattant le djihadisme, au Sahel, au Levant mais aussi sur le territoire national avec le dispositif « Sentinelle » de 10 000 hommes mis en place en quelques jours en janvier 2015, l’armée française est à l’os. Emmanuel Macron n’a toujours pas pris la mesure de l’importance de son rôle face à la menace islamiste.

    Une pensée pour le successeur du général de Villiers, le général Lecointre : la place n’est pas un cadeau. A peine nommé, cet ancien chef du cabinet militaire de Valls, Cazeneuve et Edouard Philippe passe pour une serpillière. Avec lui, peu de risque de coup d’éclat.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 21 juillet 2017
    (titre original : « L’honneur d’un général »)