
D’un côté, le gouvernement russe demandait aux États-Unis de stopper toute nouvelle extension de l'OTAN vers l'Est et de renoncer au déploiement de systèmes d'armes à proximité de son territoire. De l’autre, la Maison-Blanche, par la voix de son porte-parole Jen Psaki, indiquait rejeter d'emblée l'idée que Washington fournirait une garantie que l'Ukraine n'entrerait pas dans l'OTAN. Une perspective d’intégration qui constituait pourtant une ligne rouge du Kremlin bien avant Vladimir Poutine.