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France et politique française - Page 1718

  • Bienheureux Nippons et Russes : ils sont gouvernés !

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    Bernard Plouvier
    Le gouvernement japonais avait une épine (très médiatisée) dans le pied. Il a éliminé la chose en organisant « l’évasion » du Libanais Carlos Ghosn, qui va ainsi émouvoir les Aïcha et Margot du Proche-Orient et de notre crédule et très sot Occident, avec le récit des souffrances endurées dans les geôles nippones, où l’on ne lui servait pas de foie gras ni de grand cru classé tous les jours.
    Les gouvernants nippons sont gens intelligents et pragmatiques. Ils viennent de le démontrer. Les menus inconvénients infligés au tyranneau industriel et au grand manieur d’argent vont-ils faire réfléchir ses honorables confrères : spéculateurs et entrepreneurs au comportement bizarre ? Rien n’est moins sûr.

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  • Pour que vivent les territoires

    Pour essayer de mieux comprendre ces « Français oubliés », nous avons souhaité donner la parole à des maires et des élus locaux leurs difficultés reflètent celles de la population qu’ils administrent. La resocialisation des communes passe forcément par eux.

    J’ai longuement rencontré chez lui Charles-Henri Jamin, conseiller municipal et communautaire de la ville de Saumur. Philosophe de formation, vieux routier de la politique locale, il est par ailleurs un membre actif du Parti chrétien démocrate et le conseiller politique de Jean-Frédéric Poisson. Il est particulièrement bien placé, en tant qu'ancien maire de la commune associée de Saint-Hilaire-Saint-Florent pour entretenir le lecteur de Monde&Vie des difficultés du métier de ce médiateur naturel qu'est le maire : « En six ans, j'ai rencontré le quart des habitants de ma commune en allant les voir chez eux. » Même son de cloche, même passion authentique du vivre ensemble chez les maires de La Suze et de Montrésor. Et cet idéal du service de chacun n'est pas le propre des maires ruraux. La maire du huitième arrondissement de Paris m'explique qu'elle ressent exactement la même impression d'être au service de tous, quelles que soient leurs opinions politiques. Il y a dans le mandat de maire une dimension d'aide aux personnes que l'on ne trouve pas dans les mandats de député ou de sénateur. Le maire est la vraie personne, la personne en chair et en os, qui s'occupe des problèmes des gens.

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  • Jean Messiha : "Macron est le président de l'abandon, du renoncement, il ne changera pas"

  • Racisme anti-Blancs, la face sombre du communautarisme

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    « Si c’est pas systémique, c’est pas raciste » : Derrière le jargon sociologique, on trouve un négationnisme à grande échelle du racisme anti-blanc. On s’explique mal un tel acharnement à nier ce qui crève les yeux, et pourtant le projet de ces communautaristes est éminemment pervers et dangereux.

    La vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Publiée par France info (vos impôts), elle montre Eric Fassin, professeur de sociologie à Paris VIII, expliquer doctement que pour sa discipline, « le racisme anti-blanc, ça n'existe pas, ça n'a pas de sens ».

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  • Alain de Benoist : « Socialement dominé, le bloc populaire est aujourd’hui démocratiquement majoritaire »

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    Il ne s’agit pas de la remettre à l’honneur, mais d’en faire le constat. Warren Buffet a au moins le mérite de la franchise, car habituellement, c’est quand la lutte des classes bat son plein qu’on en parle le moins. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus l’on feint de croire à la possibilité de « réconcilier les classes sociales » : c’est la façon ordinaire qu’ont les riches et les puissants de tenter de désarmer ou d’invisibiliser les « classes dangereuses ».

    NICOLAS GAUTHIER. Warren Buffet, le milliardaire américain qu’on sait, a un jour déclaré en substance : « Bien sûr que la lutte des classes existe, la preuve en est que c’est la mienne qui l’a gagnée ! » Cette notion de « lutte des classes » ne saurait évidemment tout expliquer, mais il n’en est pas moins vrai qu’elle a été longtemps évacuée du débat médiatique. Ne serait-il pas opportun de la remettre à l’honneur ?

    ALAIN DE BENOIST : Il ne s’agit pas de la remettre à l’honneur, mais d’en faire le constat. Warren Buffet a au moins le mérite de la franchise, car habituellement, c’est quand la lutte des classes bat son plein qu’on en parle le moins. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus l’on feint de croire à la possibilité de « réconcilier les classes sociales » : c’est la façon ordinaire qu’ont les riches et les puissants de tenter de désarmer ou d’invisibiliser les « classes dangereuses ». Mais chez Buffet, on voit bien aussi que l’arrogance naïve le dispute au mépris de classe. Je réponds donc à votre question : oui, la lutte des classes est sans doute ce qui caractérise le mieux la situation actuelle dans notre pays. Dans son dernier livre (Bloc contre bloc. La dynamisme du macronisme, Cerf), qu’il faut lire en parallèle avec les travaux de Christophe Guilluy, Jérôme Sainte-Marie, excellent observateur de la vie politique française, le souligne avec force : « La cohérence entre le vote de classe aux élections et la condition sociale des électeurs aura rarement été aussi évidente qu’aujourd’hui. »

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  • Zoom – Philippe Milliau, Pdt de TVLibertés : De la sécession des « élites » mondialisées

    A l’occasion des traditionnels voeux de Nouvel An, Philippe Milliau, président de TVLibertés, dénonce vivement les « élites » mondialisées qui se sont accaparées le destin de la France : « Ces élites se sont connectées entre-elles et ont créé un micro-milieu purulent totalement décroché des peuples dont elles sont pourtant issues. Elles font sécession » .

    Le président de la première chaine alternative de France évoque aussi les fruits amers nés de cette sécession comme le « grand » remplacement des populations ou la liquidation de l’ordre naturel. Des fruits amers révélés par les Gilets jaunes ou par les luttes ou révoltes sociales.

    Rappelant enfin la solidité des convictions qui animent tous les acteurs de la chaîne, Philippe Milliau, s’adressant aux téléspectateurs et donateurs de TVLibertés, forme le voeu que toutes les énergies soient mobilisées dans l’action impérative de transmettre aux générations futures.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-philippe-milliau-pdt-de-tvlibertes-de-la-secession-des-elites-mondialisees

  • Vous avez dit privilèges

    6a00d8341c715453ef0240a4d84fea200d-320wi.jpgVotre chroniqueur ne voudrait pas finir l'année 2019 sans émettre un vœu, celui de contribuer à tordre le cou à la passion égalitaire. Depuis plus de deux siècles, ce faux principe abaisse la France et répand sa pestilence en Europe.

    Une fois pour toutes, les hommes, j'entends par là les êtres humains, précisément parce qu'ils doivent être considérés comme égaux en dignité et en responsabilité, ne sauraient être tenus pour identiques et interchangeables. L'idéal antique, entre citoyens, vise l'isonomie, la même règle applicable à tous. À vrai dire, on n'y parvint, d'ailleurs, jamais dans les cités de référence, ni dans la Rome républicaine, ni dans l'Athènes démocratique, encore moins chez les Spartiates.

    Rien de plus inégal que cette Création divine que nous appelons nature. Sur le même arbre, il n'existe jamais deux feuilles superposables. Vous prétendez sauver la Planète ? Ne commencez pas par l'aplatir en rêve.

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  • L'histoire de la FANE racontée par... Rivarol

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    Robert Spieler, Rivarol cliquez ici

    La FANE, une étrange organisation

    Franck Buleux nous offre, aux éditions Synthèse nationale, un panorama de ce que fut la Fédération d’action nationale européenne (FANE), qui exista un peu plus de quatorze ans, entre 1966 et 1980. Fondée par Marc Fredriksen (1936-2011), un employé de banque résidant au cœur de la Seine-Saint-Denis, célibataire, amateur invétéré  de tabac, fumant la pipe, peu charismatique, la FANE fut, dit Franck Buleux, « probablement l’ultime tentative, sur notre territoire, de former un parti révolutionnaire, d’inspiration nationale-socialiste européenne ». Après l’échec des nationaux, soutiens de Jean-Louis Tixier-Vignancour, à l’élection présidentielle de 1965, le mouvement entreprit de dépasser les deux thématiques traditionnelles de l’extrême droite française : le nationalisme étatique et l’anticommunisme.  Qui était l’ennemi principal, selon l’expression de Carl Schmitt et de Julien Freund ? La guerre des Six-Jours permettra de le désigner : ce seront l’ensemble des soutiens à Israël, y compris, et même surtout, parmi les organisations et cadres de l’extrême droite concurrente. Le Système considéra (ou plutôt fit semblant de considérer) que la FANE était cet astre sombre, expression d’une internationale brune, un danger quasi mortel pour la démocratie, et finit, bien sûr, par la dissoudre.

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  • Quand les journalistes doivent passer... à l'Est

    Frédéric Taddeï trouve refuge sur la chaîne russe RT pour animer des débats en toute indépendance, les défenseurs de la liberté d’expression s’offusquent - les mêmes qui réclament qu’Éric Zemmour soit banni de tous les plateaux TV vous trouvez ça bizarre ?

    Frédéric Taddeï « sur Russia Today, chaîne d'information russe financée directement par le Kremlin », s'indigne Sonia Devillers sur France Inter ! Taddeï, un journaliste réputé pour son indépendance, mais sa « liberté d'expression qui lui est si chère est-elle compatible avec un régime qui enferme des journalistes et muselle ses opposants ? » poursuit l'inquisitrice. Et ils sont nombreux comme elle, dans les médias centraux contrôlés par une dizaine de milliardaires ou par l'État français (sans parler de ceux contrôlés par l'État américain, anglais ou qatari), à s'étrangler de fureur et d'indignation devant le passage à l'Est de l'un des seuls journalistes à organiser des débats vraiment pluralistes.

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  • Macron à l'ère du vide !

    C’était le discours qui devait marquer les esprits ; Macron, à l’Assemblée générale de l’ONU face à un Trump champion des relations bilatérales et de la force. Mais derrière les grands mots, pas grand chose pour convaincre une salle presque vide.

    C’est curieux chez Macron ce besoin de faire des phrases, insultantes pour les Français, surtout quand il est à l'étranger. Alors, à l'Assemblée générale des Nations unies, vous pensez qu'il n'allait pas se priver ! Si sa Nième pique contre le pays qu'il dirige aura marqué les esprits, « la France a fait beaucoup d'erreurs, et de mauvaises choses ! », elle n'est pas révélatrice que de son mépris comme congénital pour le pays. Ce n'est même pas le plus grave, loin de là.

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