
A voir cet épisode de la Macronie:
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Renaud Camus et Karim Ouchikh ont annoncé qu’ils tenteront de présenter une liste aux élections européennes.
Dans une tribune publiée dans Valeurs Actuelles, l’écrivain et le président du SIEL (Souveraineté, Identités Et Libertés) affirment que le problème principal est le Grand Remplacement et qu’il existe une seule solution pour combattre ce péril : “la remigration, la décolonisation, la libération du territoire“.
Extraits :
La seule frontière qui compte aujourd’hui, c’est celle qui sépare les remplacistes des antiremplacistes, ou réfractaires, ou résistants, ou dissidents (du remplacisme).
D’un côté de cette frontière, il y tous ceux qui consentent au Grand Remplacement, peu ou prou, ou qui le promeuvent, ou qui l’incarnent, ou qui le nient ; de l’autre il y a ceux qui le refusent de tout leur être, de toute leur chair, de toute leur âme.
D’un côté, il y a ceux qui acceptent le changement de peuple et de civilisation, soit parce qu’ils en nient l’existence, soit parce qu’ils n’en sont pas dérangés, soit parce qu’il sert leurs intérêts ; de l’autre il y ceux qui aimeraient mieux mourir que de s’y résigner.
(…)
Outre la ligne claire, celle qui va du constat du Grand Remplacement à la double exigence de la Remigration et de la Désislamisation, nous disposons d’une arme formidable, que les autres, par définition, n’ont pas : la vérité. On l’a vue renverser des murailles, et défaire d’un coup des systèmes presque aussi redoutables que celui auquel nous avons affaire, et comme lui construits sur le mensonge.
Macron et son mouvement tentent de mobiliser les « progressistes », autrement dit les libéraux de droite, de gauche et d’extrême gauche, comme dit Jean-Claude Michéa, autour de l’idée selon laquelle les élections européennes de 2019 doivent absolument mettre un terme à la progression des « nationalistes », laquelle est très nette dans la plupart des pays européens, y compris, désormais, l’Allemagne.
L’universitaire et journaliste états-unien Yascha Mounk, qui est originaire d’Allemagne (il a appartenu au SPD pendant une vingtaine d’années), exprime la même idée dans un livre qui vient d’être traduit en français sous le titre Le Peuple contre la démocratie. Dans ce livre, il essaie de montrer, de manière peu convaincante, que les « populistes », malgré leur discours indéniablement démocratique, visent en fait à détruire les démocraties. Il avance comme preuve les exemples de la Turquie, du Venezuela, de la Pologne et de la Hongrie qui illustreraient le vrai visage antidémocratique du « populisme » !
D’une part, il lui reste à démontrer que les gouvernements polonais et hongrois détruisent les institutions démocratiques ; d’autre part, l’amalgame qu’il fait avec ce qui se passe en Turquie et au Venezuela est une grossière manipulation qui consiste à mettre l’étiquette « populiste » sur tous les gouvernements que l’on n’aime pas pour pouvoir ensuite accuser les uns au titre des agissements des autres. Mounk, qui est un chaud supporter de Soros, nous prend pour des idiots.
Yascha Mounk pense que l’idée de démocratie illibérale mène inévitablement à la destruction de la démocratie, ce qui, à mon sens, n’est pas fondé. C’est même l’inverse qui semble vrai ; il suffit de prendre connaissance des propos que tiennent, en privé, les membres de la caste euro-libérale pour prendre conscience de leur hostilité à l’égard de la démocratie. Sur ce sujet, le livre de Yánis Varoufákis intitulé Conversations entre adultes, dans lequel il a fait part de conversations (enregistrées à leur insu) au cours desquelles Wolfgang Schäuble et d’autres dirigeants européens disaient tout le mal qu’ils pensaient de la démocratie et du suffrage universel, est du plus grand intérêt. Schäuble a dit, par exemple : « Les élections ne peuvent changer la politique économique de l’Eurogroupe », ce qui signifie que les citoyens européens concernés ne peuvent plus faire de choix en matière d’économie !
Mounk admet à demi-mot l’évolution antidémocratique des libéraux mais il espère qu’elle s’inversera. Contrairement à ce qu’il pense, cette évolution n’est pas surprenante parce que la démocratie et le libéralisme ne s’accordent guère, c’est le moins que l’on puisse dire (d’ailleurs, le libéralisme ne s’accorde ni avec la démocratie, ni avec la république, ni avec le conservatisme, ni avec la nation ethnoculturelle ; nous reviendrons sur ce point).
En effet, tandis que le libéralisme est ordonné à l’individu (les libéraux ne connaissent que l’individu et l’humanité ; ils ignorent les communautés intermédiaires et, en particulier, les nations historiques ; la nation des très libéraux révolutionnaires français de 1789 n’était qu’une association des partisans des idées révolutionnaires), la démocratie ne connaît que des communautés de citoyens. La démocratie ne peut exister que là où il y a une communauté politique et de préférence une communauté politique relativement homogène (parce que le sentiment de parenté ethnoculturelle facilite l’acceptation par la minorité des décisions prises par la majorité), tandis que l’individualisme libéral, qui rejette l’idée de bien commun et toutes les appartenances communautaires, provoque la liquéfaction des communautés ethnoculturelles historiques, comme nous le constatons aujourd’hui partout ; c’est cette liquéfaction qui, par contrecoup, génère des mouvements néo-« nationalistes » dans de nombreux pays.
Il y a une opposition insurmontable entre, d’une part, la souveraineté de l’individu propre au libéralisme et, d’autre part, la souveraineté du peuple propre à la démocratie. Ces deux formes de souveraineté sont incompatibles et ne pouvaient que s’opposer tôt ou tard ; nous y sommes. Il ne fait aucun doute que l’idée de démocratie « illibérale » sera au centre de la vie politique européenne au cours des prochaines années.
http://www.bvoltaire.fr/democratie-liberale-ou-democratie-illiberale/
Franck Tanguy reçoit Philippe Karsenty, François Bert, Serge Federbusch et Arthur de Watrigant. Ils débattent du retard du remaniement ministériel, de la démission de Gérard Collomb, des inquiétudes du GIEC sur le climat et de la réforme constitutionnelle.
https://www.tvlibertes.com/2018/10/12/26225/tetes-a-clash-n35-nouveau-gouvernement-ca-tarde-tant
Des idées toujours plus folles
Dans son introduction à Destin français, Eric Zemmour raconte que les Zemmour étaient une tribu berbère, « une des dernières à se soumettre à la France, bien après la prise de la smala d’Abd el-Kader ». Néanmoins, poursuit Zemmour, « j’avais encore comme ancêtres les Gaulois et mon père bénissait cette filiation ». Rappelons-nous aussi ce dessin d’Hergé, où des enfants congolais lisent la phrase : « Nos ancêtres les Gaulois » sur le tableau noir. Comme l’histoire des Gaulois, la francophonie fait partie d’un passé commun, d’un héritage commun, de valeurs partagées, et cela indépendamment du fait que notre langue se soit propagée par le commerce, par la guerre ou par l’instruction.
Mais la tenue du 17e sommet de la francophonie a donné lieu, pour la première fois depuis que de tels sommets existent, et pour la première fois depuis que la langue française existe, aux plus saugrenues manifestations d’une contestation du principe même de la francophonie, au nom de l’antiracisme, de l’antifascisme et de l’anticolonialisme.
La presse de gauche s’est en effet fait l’écho, avec une certaine délectation, de prises de position à l’emporte-pièce de quelques brillants intellectuels, destinées à fustiger le principe même de cette défense et illustration de la langue française : « La francophonie n’est que le résidu archaïque d’une période coloniale révolue », nous dit l’un. Elle « compense symboliquement l’empire colonial perdu […]. Elle a juste transféré les indigènes d’hier en francophones d’aujourd’hui », nous assène un autre. Voilà qui fera plaisir aux 240 millions de personnes qui, de par le monde, outre les Français eux-mêmes, pratiquent cette langue depuis leur naissance !
A les entendre, le simple concept de francophonie véhiculerait donc racisme, fascisme et pour tout dire colonialisme.
Comme pour l’écriture inclusive, la musique de Berlioz, les romans de Pierre Loti, ou le mariage pour tous, la gauche, privée désormais de tout repère dans le champ politique, économique, social, financier, se rabat sur de dérisoires tentatives de dynamitage de quelques marqueurs identitaires, y compris donc la langue, prenant ainsi le risque de se marginaliser, voire de se ridiculiser toujours plus.
« La langue est fasciste » (Roland Barthes)
Cette offensive antifrancophone repose sur quelques idées fortes, par exemple celle-ci, venue de l’extrême gauche soixante-huitarde, et héritée du maoïste Roland Barthes, pour qui « la langue est fasciste », et bien évidemment d’abord la langue française.
Chez d’autres francophobiques, cette antipathie à l’égard du français trouve sa source dans le constat que notre langue n’est que la cinquième langue de la planète, après l’arabe. Il est évidemment tentant, pour les tenants de l’islamisme, de jeter l’opprobre sur le français, au profit de l’arabe, même si le recul de notre langue, y compris en terre d’Islam, quand il est constaté, s’opère toujours au profit de l’anglais (voyez le Liban, la Syrie ou l’Egypte).
Mais les plus francophobiques répondent majoritairement à d’autres motivations, sans doute plus vénales : la France aurait contracté une dette à l’égard de ses anciennes colonies, à cause de la langue française, qui a de fait privé ces peuples de leurs si riches langues ancestrales. Qui dit dette dit réparations financières. Suivez mon regard. L’autodénigrement et le révisionnisme historique, si bien portés chez nos élites, ne sont toutefois pas allés jusqu’à entériner à Erevan, cette semaine, ces discours fortement intéressés.
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent
Fiscalité / Macron : La fiscalité cosmopolite
La fiscalité Macron prend peu à peu forme… après plus d’un an passé au pouvoir, une tendance se dégage : le président alourdit les charges pesant sur les classes moyennes et les petits propriétaires et favorise les fortunes nomades et purement financières.
Politique / Taxe d’habitation : à qui la faute ?
Alors que le gouvernement avait promis une baisse de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages, le résultat n’est pas au rendez-vous pour tous. En cause : l’augmentation des taxes dans de nombreuses communes.
International / Trump : un président sous influence évangélique ?
Largement soutenu lors de l’élection présidentielle par les chrétiens évangélique, le président américain est lié à ce segment électoral. Spécialiste des questions nord-américaines, Evelyne Joslain nous éclaire sur cet aspect du mandat Trump !
Société / Pour vivre heureux, vivre rural
Serveur TVL
Lien dailymotion
https://www.tvlibertes.com/2018/10/12/26221/macron-fiscalite-cosmopolite-journal-vendredi-12-septembre-2018
Juste en face du Sénat, tout va bien dans en macronie :
Ouverte en septembre dernier, et immédiatement dénoncée par l’Express comme une librairie n’ayant pas sa place au Quartier latin, parce que de droite, la librairie liée à l’excellente revue Eléments, avait subi une première intimidation le 10 septembre lorsqu’un petit groupe de militants d’extrême-gauche avait menacé physiquement le gérant François Bousquet, avant de dégrader la vitrine de la librairie pendant la nuit, comme nous l’avions relaté dans Valeurs actuelles.
A l’occasion de la venue d’Eric Zemmour dans la librairie, invité à signer son livre Un destin français, mercredi 26 septembre, les antifas, via notamment un autoproclamé Comité d’Action Autonome de la Sorbonne, avaient promis de venir perturber l’événement avant de renoncer face au déploiement conséquent des forces de police autour de la librairie, ce qui n’a pas empêché certains médias d’ironiser sur la protection pourtant indispensable dont bénéficiait l’essayiste.
A la fin de la manifestation interprofessionnelle du 9 octobre à Paris, après une dispersion sauvage vers la contrescarpe, les militants d’extrême-gauche sont revenus avec des intentions criminelles affichées. A 19h15, un antifa a pénétré dans la librairie en insultant le libraire, trois clients et une partie de la rédaction de la revue Eléments qui y organisait une réunion, annonçant qu’il allait revenir et faire « cramer » la librairie avec ses copains. Et en effet, quelques minutes plus tard, un groupe de 150 à 200 activistes débarquaient devant la librairie en menaçant d’y mettre le feu, et commençaient à dégrader la vitrine. La police alertée est heureusement arrivée quelques minutes après et des dizaines de fourgons de CRS ont très rapidement quadrillé la rue Médicis.
Barricadés à l’intérieur de la librairie pendant près d’une heure, les clients, le libraire et les rédacteurs d’Eléments ont finalement été exfiltrés par les CRS à 20h30 sous les injures des militants contenus par les forces de l’ordre.
Cette nouvelle attaque, plus grave que la précédente, fait peser une menace de plus en plus lourde sur une librairie parfaitement légale, laquelle est soutenue par une revue parfaitement légale elle aussi, et dont les idées ont droit de cité au même titre que les autres.
Mais le plus révoltant dans cette affaire est le silence coupable de la presse et des médias. Selon nos informations une journaliste de l’AFP se trouvait sur place lors de l’attaque : pas une dépêche n’a pourtant été publiée. […]
https://www.lesalonbeige.fr/la-nouvelle-librairie-a-subi-une-nouvelle-attaque-les-medias-complices/
Source cliquez ici
Comment passer à côté du jovial et sympathique Roland Hélie, qui va organiser ce dimanche une journée sur le thème « Ne laissons pas mourir la France »…
Riposte Laïque : Vous fêterez ce dimanche 14 octobre, à Rungis, le 12e anniversaire de Synthèse nationale, dont vous êtes le fondateur, et le président. Pouvez-vous nous rappeler le concept de votre association ?
Roland Hélie : Effectivement, la revue Synthèse nationale a été créée en 2006, il y a déjà 12 ans.
À l’époque, l’objectif était simple. Nous pensions, quelques amis et moi-même, qu’il fallait introduire un nouvel état d’esprit au sein de la famille « nationale ». Nous devions en finir avec ce climat difficile qui régnait entre les différentes formations de la droite nationaliste et identitaire (j’emploie le mot « droite » afin de simplifier les choses, mais cette démarche devait aller bien au-delà, vous le savez mon cher Pierre) qui stérilisait chacune d’entre elles.
Pour cela, nous avons, dans un premier temps, créé la revue ouverte aux différente sensibilités de la famille nationale, puis nous avons organisé les journées annuelles de Synthèse nationale au cours desquelles de nombreux responsables de formations, allant de Civitas à Riposte laïque en passant par Terre et peuple ou le Parti de la France, sont venus s’exprimer. La 12e édition aura lieu dimanche prochain, 14 octobre, à Rungis (*).
Synthèse nationale c’est, en quelque sorte, le carrefour de toutes les forces nationales, identitaires, anti-mondialistes et non conformistes.
Riposte Laïque : Et en dehors d’une journée annuelle, quelles sont vos autres activités ?
Roland Hélie : Depuis 2012, nous avons monté une maison d’édition, Les Bouquins de Synthèse nationale, qui vient de publier son 40e ouvrage, Pour une troisième voie solidariste de Georges Feltin-Tracol. Nous publions aussi deux autres revues, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, le n° 14 est sorti cet été et il est consacré à l’Anglais Oswald Mosley, et, dans un tout autre domaine, la revue Confrontation, dirigée par Jean-François Touzé, qui traite des problèmes liés à l’immigration et à l’islamisation de la France et de l’Europe (**).
Outre nos journées régionales de Lille, nous organisons aussi des conférences, tant à Paris qu’en province, sur différents thèmes. Par exemple, depuis quelques mois, nous menons une campagne contre l’implantation des éoliennes en France. Nous avons édité sur ce sujet, un livre, Éoliennes un scandale d’État, que nous devons à Alban d’Arguin et qui est maintenant une référence pour ceux qui s’engagent dans ce combat. Pour nous, l’implantation des éoliennes, aussi inutiles que nuisibles et coûteuses, relève de la volonté des mondialistes de détruire les identités en saccageant la nature et la beauté de chaque pays.
Riposte Laïque : Vous avez choisi, cette année, comme thème « Ne laissons pas mourir la France ». La situation vous paraît donc plus grave que l’an passé ?
Roland Hélie : Cela ne semble pas s’arranger. De toute façon, il n’y avait rien à attendre de Macron car, depuis le début, nous savions qu’il n’était que la roue de secours du Système aux abois après les catastrophiques quinquennats de Sarkozy et de Hollande.
Pour en revenir au thème de la journée de Synthèse nationale, aujourd’hui, le choix est simple. Soit on se soumet à la volonté ultra-libérale de détruire les identités au profit d’un monde globalisé dans lequel les humains ne seraient plus que des consommateurs formatés, dociles et interchangeables, soit on le refuse. Si c’est le cas, si on ne veut donc pas laisser mourir la France, avec tout ce que cela représente, il faut venir nombreux le dimanche 14 octobre à Rungis.
Riposte Laïque : Comment se passera cette journée, et qui y interviendra ?
Roland Hélie : Le moment fort sera bien sûr le meeting politique en milieu d’après-midi au cours duquel prendront la parole des personnalités aussi différentes que Pierre Vial, de Terre et peuple, Alain Escada, de Civitas, Richard Roudier, de la Ligue du Midi, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, président des Amis de Synthèse nationale, Massimo Magliaro, ancien responsable du Mouvement social italien, Roger Holeindre que l’on ne présente plus, Carl Lang, président du Parti de la France, et Jean-Marie Le Pen qui devrait, à cette occasion, prononcer un discours important sur l’avenir de la Droite nationale dans la perspective des élections européennes de l’an prochain.
Auparavant, la journée se divisera en plusieurs parties. Le matin, elle débutera par un forum consacré aux initiatives nationalistes et identitaires au cours duquel interviendront des responsables de mouvements militants comme la Dissidence française de Vincent Vauclin, le Bastion social, le Projet Lansquenet de Gabriele Adinolfi, ainsi que des militants syndicalistes comme Gérard Orget, président du CIDUNATI francilien. Nous recevrons aussi à ce forum Juan Antonio Lopez Larrea, responsable phalangiste de Barcelone, qui s’est engagé pour défendre, l’an passé, l’unité de l’Espagne menacée par le séparatisme catalan.
En début d’après-midi, un second forum portera sur la réinformation avec Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, que les lecteurs de Présent connaissent bien, Jean-François Touzé, directeur de la revue Confrontation, Arnaud Menu, ancien directeur de Radio Libertés, Jean-Claude Rolinat, écrivain qui vient d’écrire un nouveau livre « La bombe africaine » (Éditions Dualpha). Une partie de ce forum sera aussi consacrée à « l’affaire Méric » où, avec Serge Ayoub et Aristide Leucate qui a couvert le procès pour Présent, nous essayerons de remettre les pendules à l’heure…
Riposte Laïque : Pourquoi choisir Rungis, vous n’avez pas de solutions, à Paris ?
Roland Hélie : Dans un premier temps, jusqu’en 2012, nous organisions ces journées à Paris. Et en 2013 il y a eu ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Méric » dont j’ai eu l’occasion de parler récemment dans les colonnes de Riposte laïque. À la suite de celle-ci les idiots utiles du Système, les « antifas », se sont déchaînés contre les nationalistes et pas seulement de manière frontale mais aussi de manière sournoise en intimidant les directeurs de salles (les vitres de la salle où nous devions tenir cette année-là notre réunion ont été brisées et les murs recouverts de grafittis quelques jours avant). Nous avons donc été obligés de trouver une solution de rechange et, il faut le dire, c’est grâce à Pierre Vial et à Terre et peuple, qui organisent depuis longtemps leurs réunions dans cet endroit, que nous nous sommes retrouvés à l’Espace Jean Monnet à Rungis.
Depuis, plusieurs organisations patriotiques nous ont emboîté le pas…
Riposte Laïque : Je présume que vous allez expliquer à nos lecteurs comment faire pour s’y rendre, et espérant qu’il reste des places disponibles…
Roland Hélie : Simple ! En voiture il suffit de se rendre à Rungis dans le Parc d’affaire ICAD et là l’Espace Jean Monnet est bien indiqué. De plus il y a deux grands parkings. En RER, Ligne C2, Train Mona, station Rungis La Fraternelle à 300 m de l’Espace Jean Monnet. En tramway Ligne T7, départ de la station de métro Villejuif Louis Aragon, arrêt La Fraternelle.
Riposte Laïque : Vous avez d’autres projets, après le 14 octobre ?
Roland Hélie : Continuer le combat pour que la Droite nationale se ressaisisse et qu’elle redevienne une force crédible capable de mettre fin au processus criminel contre notre nation et contre notre civilisation. Ce ne sont pas les exemples qui manquent en Europe…
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Roland ?
Roland Hélie : Les lecteurs et les militants de Riposte laïque, dont je salue ici le juste combat, sont tous les bienvenus dimanche prochain 14 octobre à la 12eJournée de Synthèse nationale à Rungis.
Propos recueillis par Pierre Cassen
(*) 12e Journée nationaliste et identitaire organisée par la revue Synthèse nationale, dimanche 14 octobre 2018, Espace Jean-Monnet 47 rue des Solets à Rungis (Val-de-Marne), station RER et Tramway Rungis-La Fraternelle, vaste parking, restauration sur place, bar, concerts et animations, près de 80 stands, de 11 h à 18 h 30, billet entrée 10 €.
(**) consultez le site Synthèse éditions cliquez là
Réaction de l'intéressé : Merci Cher Pierre pour une si aimable présentation. Roland Hélie
Un jugement du Tribunal Administratif de Nantes avait annulé une subvention de 22000€ versée au Centre LGBT de Nantes au motif que cette association s’était livrée à des actions militantes en faveur de la légalisation du mariage pour tous, de l’extension de la PMA et avait effectué une action de promotion de la GPA.
L’association et la commune de Nantes ont contesté ce jugement devant la cour administrative d’appel de Nantes. Le 5 octobre dernier, la Cour Administrative d’Appel aannulé ce jugement en considérant que l’association menait des activités locales à caractère social éducatif et culturel et que, partant, l’attribution d’une telle subvention ne serait pas entachée d’un motif politique.
Cette jurisprudence, particulièrement permissive, risque d’encourager encore davantage des associations de la nébuleuse « LGBT » à se livrer à des actions militantes sur fonds publics. Il suffira, en effet, pour ces associations, de faire valoir qu’elles mènent également des actions d’intérêt général au plan local.
Aussi un pourvoi en cassation sera prochainement déposé.
Henri Jozefowicz, Docteur en droit public, écrivait à propos du jugement condamnant la ville de Nantes :
Le tribunal administratif a souligné que dans une période proche de l’attribution de la subvention, l’association s’était clairement engagée pour l’élargissement des conditions d’accès à la PMA, ainsi que pour la GPA, dont il prend le soin de souligner le caractère « contraire à l’ordre public et pénalement réprimée ». Le tribunal rejetait clairement un quelconque aspect social dans l’objet de l’association, dont la présence aurait pu éviter de relever un motif politique. Peut-être, eût-il été plus judicieux pour l’association de communiquer sur des thèmes davantage sociaux (l’accueil psychologique, la prévention sanitaire…) que « sociétaux », ce que son militantisme actif en faveur de certaines « causes » nationales ne pouvait que vouer à l’échec. Si la ville de Nantes a péché, c’est bien par le faible « localisme » de son intervention en faveur d’une association adoptant des positions ouvertement clivantes. Une reconnaissance électorale est un exercice qui doit tout de même prendre quelques gants… Pour le tribunal administratif, en raison de ces différentes prises de position publiques du centre LGBT, il y avait bien un militantisme qui pouvait difficilement caractériser la délibération de la ville de Nantes comme exempte de tout motif politique. Pour cette raison, cela suffisait à considérer la délibération du conseil municipal de Nantes du 5 février 2016 comme illégale.
https://www.lesalonbeige.fr/subvention-lgbt-ils-ne-lachent-rien-et-nous-non-plus/