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France et politique française - Page 2237

  • Le sénateur Meurant prend la tête de la fédération LR du Val d’Oise

    Le sénateur Meurant prend la tête de la fédération LR du Val d’Oise

    L’ex-maire de Saint-Leu-la-Forêt et sénateur du Val-d’Oise l’emporte avec 57,52 % des suffrages exprimés face à Jacqueline Eustache-Brinio, ex-maire de Saint-Gratien et également sénatrice.

    Sébastien Meurant s’est fait remarquer y a quelques jours suite à un entretien paru dans L’Incorrect, dans lequel il réclame un dialogue entre LR et RN. Sa victoire semble montrer que les militants LR sont également favorables à ces discussions.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-senateur-meurant-prend-la-tete-de-la-federation-lr-du-val-doise/

  • Trente-cinq ans après, les Beurs pourraient reprendre leur marche

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    « La Marche pour l’égalité et contre le racisme » a débuté le samedi 15 octobre 1983, il y a trente-cinq ans, dans une grande indifférence générale. Une petite poignée de « Beurs », environ une vingtaine, partent de quartiers difficiles de Marseille (La Cayolle) pour rejoindre Paris. Cette marche entend pointer du doigt plusieurs « dysfonctionnements » : chômage, pauvreté, violences policières dans les banlieues.

    Le fait générateur de cette marche a eu lieu quelques mois auparavant, très exactement le 20 juin 1983 à deux heures du matin, quand un maître-chien de la police a tiré sur Toumi Djaïdja, jeune président de l’association SOS Avenir Minguettes. Après un passage par Grenoble et Lyon, le cortège, qui grossit au fil des jours, arrive à Paris le 3 décembre. Ils sont 100.000 personnes à défiler entre la Bastille et Montparnasse. Mais on n’y trouve pas encore les personnalités politiques en devenir. Les grandes figures de l’association SOS Racisme, créée en 1984 (Harlem Désir, Julien Dray, Malek Boutih), n’émergeront que plus d’un an après, dans la foulée de la création de l’association affiliée au Parti socialiste. Le 3 décembre au soir, François Mitterrand reçoit les marcheurs à l’Élysée.

    Que reste-t-il, aujourd’hui, de ces marcheurs dont l’action, dans l’histoire de l’immigration, peut être considérée comme le premier « coup de gueule » des jeunes de banlieues de la deuxième génération d’immigrés ? À vrai dire, pas grand-chose. Le meneur, Toumi Djaïdja, est vite sorti des radars médiatiques après avoir été condamné en 1984 pour un braquage commis en 1982. Il est gracié par François Mitterrand quelques semaines après sa condamnation. Un autre meneur, Djamel Atallah, dégoûté par l’entrisme des « faux anti-racistes » du Parti socialiste, abandonne tout engagement associatif et politique. À lire une interview qu’il a accordée il y a cinq ans au Nouvel Observateur en 2013, à l’occasion des trente ans de la marche, il considère que rien n’a changé et que, pire, la situation s’est aggravée :

    « Avant, nous étions considérés comme pas vraiment français, comme des gens qui s’incrustaient. Aujourd’hui, c’est pire, on nous considère comme l’ennemi intérieur, la cinquième colonne. »

    Force est de reconnaître que les politiques de la ville menées depuis plus d’un quart de siècle pour guérir ces banlieues malades, « réduire les inégalités »« enrayer la dégradation physique et sociale » des quartiers sensibles, ou encore « favoriser l’emploi et l’insertion » ont été, au mieux, des politiques incertaines ou opaques et, au pire, des politiques d’échec. Loin de résoudre les problèmes, elles ont, dans certains cas, connu des effets pervers : favoriser le phénomène de ghettoïsation, cultiver les économies souterraines et parallèles, et encore être le terreau de nombreux fondamentalismes et de phénomènes criminels. De quoi inciter les « Beurs » à reprendre leur marche ?

    Henri Saint-Amand

    http://www.bvoltaire.fr/35-ans-apres-les-beurs-pourraient-reprendre-leur-marche/

  • Ivan Blot : 50 ans de combat intellectuel, par Jean-Yves Le Gallou

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    Par Jean-Yves Le Gallou 

    Le décès d’Ivan Blot – qui venait de publier une série de quatre articles passionnants pour Polémia – a été un choc pour tous ceux qui ont tant apprécié cet intellectuel. A travers ce texte de Jean-Yves Le Gallou, c’est toute l’équipe de Polémia qui tient à rendre hommage à cet infatigable combattant de la défense de l’identité française et européenne et qui tient également à assurer la famille d’Ivan Blot de toute sa sympathie.

    Ivan Blot, un combattant

    Ivan Blot est mort mercredi 10 octobre. Quelques jours plus tôt, il travaillait encore à la parution de son prochain – dernier – livre, La Nouvelle lutte des classes, celle qui oppose les oligarques mondialistes aux peuples. Combattant intellectuel infatigable, il continuait à écrire depuis son lit d’hôpital. Du moins quand sa chimiothérapie, à l’efficacité douteuse comme souvent, lui laissait du répit. Ses enfants Franck et Delphine transmettant ensuite à Boulevard Voltaire ou Polémia ses articles.

    Ivan Blot a poursuivi une triple activité : d’homme politique, de haut fonctionnaire et surtout d’essayiste.

    Homme politique, il a livré bien des batailles. Comme conseiller général de Calais (siège pris au Parti communiste en 1983), puis comme député du Pas-de-Calais de 1986 à 1988 sous l’étiquette RPR. Il a siégé, ensuite, au conseil régional d’Alsace puis au Parlement européen, de 1989 à 1999, comme élu FN.

    Pris dans la tourmente des conflits internes au FN, il a quitté la vie électorale et a achevé sa carrière comme inspecteur général de l’administration au ministère de l’Intérieur. Malgré un passé que certains pouvaient trouver « sulfureux », il put néanmoins conduire de nombreuses missions dans le domaine régalien : sécurité civile, sécurité publique, terrorisme, sûreté des aéroports. Il copublia avec Roger Marion Le Terrorisme islamiste, une menace révolutionnaire. Il présida même l’amicale de son corps de hauts fonctionnaires.

    Une grande influence intellectuelle

    Mais l’essentiel, pour Ivan Blot, a toujours été le combat des idées. Du Cercle Pareto, cercle correspondant du GRECE, à Agir pour la démocratie directe. Du Club de l’Horloge, dont il fut l’un des fondateurs, au Club Valdaï, où il fut coopté.

    Ses centres d’intérêt furent nombreux. L’économie avec une thèse et un livre sur Spencer et un remarquable numéro de Nouvelle École (de 1972) sur L’Histoire des théories économiques. La sociologie, aussi, avec L’Oligarchie au pouvoir, paru chez Economica.

    Ivan Blot avait une approche très originale de la science politique. Très pragmatique. Il avait ainsi étudié de près – sujet par sujet – les thèmes des référendums d’initiative populaire, en particulier en Suisse et en Californie. Il était incontestablement le meilleur connaisseur français de la démocratie directe qu’il a largement contribué à faire connaître. Et qu’il enseignait aux auditeurs de l’Institut de formation politique (IFP).

    Ivan Blot craignait l’Europe colonisée. Beaucoup de ses écrits et de ses livres ont tourné autour de l’identité française et de l’identité européenne. Il s’attachait aux racines. Et tout particulièrement aux racines grecques.

    Depuis une dizaine d’années, Ivan Blot s’était rapproché de la Russie de Vladimir Poutine dont il s’attachait à donner une image plus empathique et plus proche de la réalité que celle de la doxa médiatique. Le monde orthodoxe l’intéressait. Et le modèle russe, mélange de traditions patriotiques et religieuses, le passionnait. Il admirait l’acceptation par la Grande Russie de toute son histoire. De la commémoration du Staline de la grande guerre patriotique à la réhabilitation du dernier tsar Nicolas II. Une démarche exemplaire pour l’Europe de l’Ouest, confite en repentance et honteuse de son passé.

    Ce patriote français n’hésitait pas à regarder ailleurs. Ses trois sources d’inspiration furent la Grèce antique, la Suisse et la Russie. Quel point commun ? L’enracinement. Et une certaine verticalité. La verticalité suisse où le peuple tente de faire prévaloir ses vues sur une oligarchie qui s’en éloigne. La verticalité russe où le président incarne 1.000 ans d’histoire face à des oligarques aux intérêts plus immédiats, sinon étrangers.

    Voici, en quelques lignes, le résumé de cinquante ans de la vie d’Ivan Blot. Cinquante ans de combat intellectuel et politique.

    Sa famille, ses amis, ses proches, ceux qui ont partagé ses luttes ou l’ont simplement croisé pourront lui rendre un dernier hommage, mercredi 17 octobre, 10 heures, en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois.

    Jean-Yves Le Gallou 13/10/2018

    Texte également publié sur Boulevard Voltaire

    https://www.polemia.com/ivan-blot-50-ans-de-combat-intellectuel-par-jean-yves-le-gallou/

  • Impôts et cotisations en France dépassent pour la première fois les 1 000 milliards d'euros annuels

    Impôts et cotisations en France dépassent pour la première fois les 1 000 milliards d'euros annuels
    © PHILIPPE HUGUEN Source: AFP (Image d'illustration).

    C'est une première : selon un rapport parlementaire, les prélèvements obligatoires ont dépassé les 1000 milliards d’euros en France en 2017, le plus haut niveau jamais atteint. Cela représente 45% du PIB.

    Les prélèvements obligatoires ont dépassé pour la première fois la barre des 1 000 milliards d'euros en France en 2017, année de transition entre le quinquennat de François Hollande et celui d'Emmanuel Macron, selon un rapport parlementaire sur le projet de budget 2019.

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  • Sur BFM TV, Philippe de Villiers donne à Ruth Elkrief une leçon de populisme

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    Jeudi soir, sur BFM TV, Ruth Elkrief fut interloquée par les propos de Philippe de Villiers, venu présenter son dernier livre, Le Mystère Clovis. S’il s’était agi de Marine Le Pen, de Nicolas Dupont-Aignan ou de quelque autre suppôt de Satan, sans doute lui eût-elle fait une remarque désobligeante. Mais Philippe de Villiers, ce n’est pas un excité ! Il aurait même conseillé Emmanuel Macron pendant sa campagne. Eh bien, c’est fini ! La rupture est consommée.

    Philippe de Villiers n’y va pas par quatre chemins. S’il a cru, au début, à la possibilité d’un comportement gaullien chez notre Président, il a vite déchanté. Une politique de matamore en matière internationale, une inconscience devant le problème identitaire, une incapacité à le régler, à vouloir même le régler. La fête de la Musique, la photo de Saint-Martin avec le doigt d’honneur, ses « conneries », comme dit Brigitte, ont fait le reste. Ce qu’il attendait de lui, c’est qu’il respecte sa fonction, qu’il entreprenne de « remettre l’Europe d’aplomb, une Europe qui se fait avec les nations, pas contre les nations » : on en est loin !

    « Peut-être ne le faites-vous pas exprès », trouve-t-il comme excuse à la journaliste, qui ne semble pas comprendre qu’il se moque d’elle. Et il enfonce le clou. Se référant au discours de Gérard Collomb, lors de la passation de pouvoir, il lui fait remarquer que « nous avons installé deux sociétés face à face ». Il lui rappelle que, lorsqu’il a précédemment parlé de « risque de partition », elle lui a reproché d’exagérer. De plus en plus de monde le reconnaît, maintenant.

    Ce n’est pas tout ! Il revendique, horribile auditu, d’être « populiste ». Dans une allusion à la formule de « lèpre populiste », employée par Macron, il commente : « Je suis lépreux, j’ai ma petite crécelle – à BFM, c’est bien, la crécelle », s’amuse-t-il, feignant de l’agiter, avant d’asséner : « Je suis populiste et je ne me soigne pas. » Il explique que « le populisme, c’est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir ». Quant à l’« État de droit » dont on nous rebat les oreilles, « c’est le fait des juges, de la Cour européenne des droits de l’homme, des commissaires qui pondent des normes qui sont destructrices de notre civilisation ». Il ose même dire qu’Orbán et Salvini sont « des gens sérieux, qui aiment leur pays, des patriotes » : la pauvre Ruth en a le bec cloué.

    Philippe de Villiers donne cet avertissement prémonitoire : « Il y a des gens qui ont fait sécession mentalement et qui, le jour venu, nous feront comprendre que c’est nous les étrangers. » Ruth a visiblement du mal à encaisser. Mais, sur une chaîne privée, il faut bien satisfaire un auditoire qui partage de plus en plus ces idées souverainistes. Son interlocuteur lui fait remarquer que ce n’est pas tout à fait la même chose sur les chaînes publiques. Ouf ! C’est la fin de l’interview : elle est sauvée par le gong.

    Philippe de Villiers a quand même eu le temps de prédire à Macron qu’il sera « balayé », s’il poursuit sa politique. Peu de Français s’en plaindront ! Au fait, pour les élections européennes, ne pourrait-il pas donner un coup de main au camp des « populistes » ?

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/sur-bfm-tv-philippe-de-villiers-donne-a-ruth-elkrief-une-lecon-de-populisme/

  • Rappel : En images. Refuge de migrants, un lycée désaffecté devenu "ingérable"

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    "Ce lieu, il faut l'évacuer, c'est ingérable" jugent les associations et les pouvoirs publics | AFP

    Bagarres, vols, insalubrité, et même racket : 700 migrants s'entassent dans un lycée parisien désaffecté. Un "lieu qui craint" et qui devrait bientôt être évacué.
    Certes, « c'est mieux que dans la rue », souffle Mustafa, un Afghan. « Mais c'est très difficile de cohabiter avec toutes les nationalités, il y a des bagarres. Chaque communauté a son délégué et on règle cela entre nous. Nous avons fui la guerre, nous voulons être en paix », témoigne en anglais Mustafa, désigné par les siens pour les représenter.
    Des riverains apportent régulièrement des colis pour les habitants de l'ancien lycée Jean-Quarré, dans le XIXe arrondissement, occupé depuis le 31 juillet. Mais les gestes de solidarité peuvent dégénérer, dans cet environnement chaotique. Lorsque Marie arrive, les bras chargés de sacs qui sont aussitôt stockés dans la réserve commune, un attroupement se forme. Une dizaine d'hommes réclame bruyamment un partage immédiat: les sacs sont déchirés, les vêtements pris à la volée.
  • Le Samedi Politique S02E06 : Le Frexit pour s’en sortir avec Florian Philippot

    Souveraineté, démocratie, immigration, chômage, pour Florian Philippot, président des Patriotes et ancien numéro 2 du Front National, les choses sont claires : redresser la France ne peut se faire qu’en sortant de l’Union Européenne. Une position non négociable qui justifie la rupture avec le Front National après la présidentielle.

    Avec son livre Frexit, UE : En sortir pour s’en sortir, il dresse un programme clair et didactique pour expliquer comment la France peut, selon lui, reprendre son destin en main et en finir avec le diktat de Bruxelles, sous le joug allemand.

    https://www.tvlibertes.com/2018/10/13/26223/frexit-sen-sortir-florian-philippot

  • Les députés LREM estiment ne pas toucher assez pour avoir un logement

    Les députés LREM estiment ne pas toucher assez pour avoir un logement

    La macronite dans tout ce qu’elle a de répugnant :

  • Encore un effort sur la dépense publique

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    À quelques jours d'intervalle deux personnalités politiques parmi les plus en vue de la droite, ou de ce qui en tient lieu, se sont exprimées sur la question de la dépense publique.

    Leurs positions tranchaient avec la tradition du parti gaulliste depuis l'UNR (1958), l’UNR-UDT (1962), l’UD-Ve (1967), l’UDR (1968), le RPR (1976), l'UMP (2002) devenue en 2015, et jusqu’à nouvel ordre, LR. Sous ces sigles différents, la doctrine économique dominante y a toujours consisté à prétendre équilibrer les comptes publics par un taux de croissance élevé, supposé de nature à effacer le manque de recettes.

    Or, nous nous trouvons désormais en présence d'un discours nouveau. Respectivement les 25 septembre et le 9 octobre Valérie Pécresse la première, évoquait un montant, d'apparence colossal, à hauteur de 50 milliards. Elle juge politiquement possible et financièrement nécessaire de l’étaler sur 10 ans. Puis Laurent Wauquiez, moins disant, se limitait à 20 milliards. Ils ont donc relancé ainsi l'idée d'un programme, présenté invariablement pour douloureux mais nécessaire, de diminution de la dépense publique.

    Quoique sourdement opposées, ces deux locomotives de l'opposition convergent tout de même dans le cadre d'une préoccupation dont il faut se féliciter. Cette tendance, nouvelle dans l’opinion, trouve son illustration dans les travaux, très bien accueillis désormais, d’Agnès Verdier-Molinié. Présidente de l'Ifrap celle-ci focalise, d'une façon significative et qui nous la rend d'autant plus sympathique encore, le feu critique des blogs de gauche[1]. Mais son écho à droite est devenu symétriquement remarquable.

    Le pressentiment actuellement grandissant consiste à conclure qu’on ne baissera pas la pression fiscale globale sans lutter contre les besoins de financement des programmes étatiques, déficitaires par système. Fiscalisme et étatisme ne font qu'un : l'opinion populaire en a pris de plus en plus conscience. Hélas, les politiciens l'expriment un peu moins.

    Disons-le d’emblée cette idée semblait réservée, il y a encore une dizaine d’années, à quelque funeste phalange d’adversaires de notre merveilleux modèle social, inimitable et, d'ailleurs largement inimité[2].

    C'est au siège du parti Les Républicains, que Laurent Wauquiez a présenté le 9 octobre, ses "propositions de réduction de la dépense publique". Son équipe les a chiffrées à 20 milliards d'euros en un an.

    Si "certaines sont loin d'être populaires", selon le président de LR, c'est la seule solution pour ensuite "rendre cet argent aux entreprises et aux Français sous forme de baisse d'impôts et de charges".

    Quatre "ruptures structurelles" sont dès lors avancées : 1° le temps de travail des fonctionnaires serait rétabli à 39 heures hebdomadaires, idée développée par Guillaume Arrivé, qui plaide aussi pour la réduction du train de vie de l'État, notamment des administrations centrales et des collectivités ; 2° Éric Woerth réclame la suppression de tous les régimes spéciaux de retraite et une convergence public-privé qu'il faut terminer. On se souviendra pourtant qu'il a conduit la réforme de 2010 ; 3° LR avance aussi l'idée de mettre en place "une seule prestation sociale unique plafonnée à 75 % du SMIC"; 4° LR suggère désormais de conditionner l'accès au système social pour les étrangers à au moins trois ans de cotisation.

    En apparence Mme Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, s'exprimant 15 jours plus tôt, semble disposée à aller plus loin.

    "50 milliards d'euros de baisse de dépense publique, dit-elle, c'est atteignable. Pas en cinq minutes, pas d'un coup de baguette magique. Mais atteignable avec un plan sur dix ans où, résolument, tous les ans, on remet sur le métier les politiques". Et de nous servir la fameuse tirade : "Nous sommes un pays qui a fait le choix depuis des décennies du chômage de masse, parce que nous n'avons pas eu le courage de baisser la dépense et les impôts". Quand et par qui a été effectué ce choix ? Le mystère reste entier. Elle calcule que reporter à 65 ans de l'âge de départ à la retraite produira 30 milliards d'économie par an et même "une nouvelle journée de solidarité rapporterait 3,5 milliards d'euros chaque année".

    De telles propositions ne s'écartent guère de celles de Laurent Wauquiez.

    Pas une seconde hélas tous ces experts ne semblent envisager l'idée de diminuer le périmètre de l'État. Pas une seconde n'est fait allusion aux parents pauvres des budgets publics qui correspondent pourtant aux fonctions régaliennes de l'État, police, justice, défense.

    Allons, chefs de file de la droite, candidats au pouvoir, encore un effort.

    JG Malliarakis  

    Vous pouvez soutenir L'Insolent en cliquant sur ce lien.

    Apostilles

    [1] On pourrait citer une ribambelle d'exemples, faciles hélas à retrouver sur la toile. L'un des plus emblématiques me semble "L'Ifrap d'Agnès Verdier-Molinié : faux institut de recherche et vrai lobby ultra-libéral" où il est est reproché à l'Ifrap de ne pas être inféodé à l'État…
    [2] Soyons justes : le modèle des services publics à la française a quelques admirateurs avoués comme Ziouganov chef du parti communiste russe reconstitué. Les gens du PASOK en Grèce, dont beaucoup avaient vécu en exil à Paris entre 1967 et 1974, arrivés eux-mêmes au pouvoir en 1981, l'année où Mitterrand fut élu président de la république en France, se sont beaucoup inspirés du modèle français. Avec le succès que l'on sait.

    http://www.insolent.fr/