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France et politique française - Page 2383

  • Manifeste contre les nouveaux collabos de l’islam

    6a00d83451619c69e20224df32e439200b-800wi.jpgManifeste en ligne ici :

    "Le 21 avril 2018, des collabos français de l’islam ont cru bon de signer un « manifeste contre le nouvel antisémitisme », prétendant dénoncer une dérive de l’islam. Pourtant, ces mêmes personnalités, depuis des décennies, pour leur immense majorité, ont contribué massivement à islamiser la France tout en diabolisant les patriotes qui s’y opposaient.

    Philippe Val, sous l’égide duquel ce manifeste est rédigé, voulait même interdire en 1996 le seul parti qui luttait activement contre l’islamisation de la France, à savoir le FN.

    Nicolas Sarkozy, seul Président de la République ayant signé ce manifeste, avait intégré comme Ministre de l’Intérieur l’UOIF (donc les Frères musulmans) dans le CFCM, et avec BHL (autre signataire) il faisait émerger les islamistes en Libye en virant Kadhafi.

    Manuel Valls, un des 3 ex-Premiers Ministres à avoir signé ce manifeste, inaugurait à la chaîne des mosquées quand il était ministre de l’intérieur, y compris des mosquées financées par l’étranger et / ou par le contribuable français, et/ou sur lesquelles des messages de conquête était inscrits en arabe.

    Nombre de dirigeants, membres, et soutiens actifs du CRIF ont signé également ce manifeste, alors que le CRIF fait alliance avec l’islam en général et le CFCM en particulier depuis des années pour faire avancer leur cause commune du communautarisme, de la culpabilisation de la France et de la défense de lois liberticides (notamment contre la liberté d’expression).

    Ignoraient-ils que l’antisémitisme est consubstantiel à l’islam depuis 1400 ans ? Avaient-ils besoin que des Français juifs soient tués par des musulmans pour l’apprendre ou le comprendre ?

    Nous, patriotes français anti-islam, condamnons fermement ce manifeste odieux qui cherche à faire passer des responsables intellectuels, artistiques et politiques de la résurgence de l’antisémitisme en France pour des héros de sa dénonciation.

    Nous condamnons l’islam et toutes ses conséquences : l’antisémitisme, mais aussi l’homophobie, la misogynie et le sexisme, la censure, la koufarophobie, l’interdiction de l’apostasie, la violence, etc.

    Sur les 280 morts et milliers de blessés dus dans notre pays à des attentats islamiques depuis Charlie, on compte des juifs mais aussi beaucoup de non-juifs. L’islam est un totalitarisme, il tue tout le monde, y compris des musulmans. Pourquoi ne dénoncer que son aspect antisémite, alors qu’il est anti-vie ?

    Nous condamnons l’attitude perverse qui consiste à dénoncer uniquement l’antisémitisme dans l’islam, et pas ses autres maux, faisant ainsi des juifs les seules victimes dignes d’être défendues. Cela génère non seulement un antisémitisme de ressentiment, mais également un sentiment légitime de deux poids deux mesures chez les autres Français.

    Réformer l’islam est impossible, tous ceux qui ont étudié la question le savent pertinemment, il est donc totalement inutile et contre-productif de prétendre le contraire pour se donner bonne conscience ou tenter de faire oublier ses responsabilités passées.

    La meilleure manière de faire baisser l’antisémitisme, en France et en Europe, c’est de faire partir l’islam de France et d’Europe. Sans haine, ni violence. Un divorce librement consenti entre deux peuples que l’oligarchie a essayé de marier de force, sans leur consentement.

    Les signataires du manifeste Val vont dans le sens de la guerre civile, raciale et religieuse, en ne défendant qu’une partie des Français. Nous allons dans le sens de la paix, en défendant tous les Français. Deux peuples aussi différents et aussi antagoniques ne peuvent cohabiter sur le même sol sans risquer le drame. L’un des deux doit donc partir. Nous savons tous lequel."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/manifeste-contre-les-nouveaux-collabos-de-lislam.html

  • Ne pas céder au nihilisme. (Réflexions après l'évacuation matinale de l'université de Rennes 2)

    Ce lundi matin, un peu avant 5 heures, l'université de Rennes 2, si chère à mon cœur pour de multiples raisons, a été évacuée par les forces de l'ordre, à la demande (bien tardive) du président Olivier David. Enfin, ai-je soupiré à la découverte de cette information ! Mais, au regard des images diffusées par les journaux et les télévisions, j'ai pu constater, au moins visuellement, l'état des dégâts, et ce n'est guère réjouissant. Au demeurant, cela ne donne pas vraiment bonne impression de cette contestation qui est moins étudiante que nihiliste. D'ailleurs, les slogans barbouillés sur les murs intérieurs se bousculent au risque de ne plus rien y comprendre, et l'énorme inscription « Vive la Commune » qui surplombe le corps central de l'université et du grand hall ne trouve pas exactement de confirmation ou d'explication dans tous les hurlements graphiques qui, sans beaucoup d'imagination, reprennent des revendications ou des textes que l'on entend depuis trois décennies dans les « quartiers perdus de la République » : tristesse d'une parodie de « révolte » qui semble, à quelques exceptions près, n'être que le soulèvement des médiocrités et des égoïsmes conjugué à l'application d'une « déconstruction » qui, en définitive, ne sert que cette société capitaliste de consommation que les mutins du jour disent combattre, en écriture inclusive et avec force théories racialistes et communautaristes... Nous voici bien loin du soulèvement de la vie que Maurice Clavel espérait en Mai 68 !

    Et pourtant ! Il y aurait tant à dire sur notre société et sa République, et tant de nobles causes à défendre, à promouvoir : or, sur les murs peinturlurés de Rennes 2, pas de slogans écologistes, ni régionalistes, ni culturels, ni « socialistes ». Juste une logorrhée anti-policière et anticapitaliste sans raisons : Marx, que les Blacks Blocs du 1er Mai présentaient pourtant sur leur banderole de tête, n'est pas plus présent que Lénine ou Mao, jadis « chez eux » à Rennes 2, du temps où le PCMLF (Parti Communiste Marxiste-Léniniste de France, maoïste) hantait les couloirs de l'université. En fait, je ne regrette pas l'absence des « grandes figures » de la Révolution, je déplore juste l'inculture de la plupart des bloqueurs de ses dernières semaines, et ce qui vaut pour Rennes vaut également pour Paris-Tolbiac ou Nanterre, entre autres. Nous sommes aussi bien loin de l'humour, que l'on peut apprécier ou non, de certains slogans de Mai 68, et de l'imagination graphique de l'époque, aujourd'hui imitée ou plutôt copiée sans grâce, qui donnaient un air parfois original et festif à une époque qui ne l'était pas toujours, loin s'en faut.

    La commémoration de Mai 68 n'a pas eu lieu, même si c'est bien son cinquantenaire en ce moment : s'il y a souvenir et quelques publications d'inégale valeur, certaines fort intéressantes et d'autres plus anecdotiques sur « les événements » et leurs effets depuis leur déroulement, le souffle de l'époque est bien retombé et l'esprit n'y est plus, à tous les sens du terme, pourrait-on ajouter. Certes, les temps sont aujourd'hui plus incertains et les perspectives paraissent moins engageantes et moins prometteuses qu'il y a cinquante ans, la mondialisation déployant ses grandes ailes noires sur notre pays désarmé et désormais si dépendant des autres pour ne pas avoir voulu maintenir l'effort initié par les Capétiens et renouvelé par le fondateur de la Cinquième République. 

    Pourtant, la clameur de Clavel et les colères inscrites dans l'éternité de Bernanos auraient de quoi inspirer ceux qui ne se satisfont pas de ce monde-ci : n'est-il pas urgent de les reprendre, contre tous les nihilismes, ceux de la société de consommation et de son consommatorisme individualiste de masse comme ceux de la destruction acharnée des racines littéraires et civilisationnelles, linguistiques même, de ces remparts sans lesquels la barbarie envahit le monde et détruit l'esprit ? Car le vrai combat, au-delà du politique mais pas sans lui, est là, et il touche à la nature, au sens même de notre « humble et précieuse humanité »...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1499:ne-pas-ceder-au-nihilisme-reflexions-apres-levacuation-matinale-de-luniversite-de-rennes-2&catid=52:2018&Itemid=63

  • Place Marcel Paul

    6a00d8341c715453ef0224df32ed06200b-320wi.jpgCe 14 mai, le mouvement de grèves de la SNCF s'est encore renforcé, atteignant un pic de 74 % chez les conducteurs comme chez les contrôleurs, et près de 37 % chez les aiguilleurs. Sous la forme inédite inaugurée cette année par les centrales syndicales, le blocage dure depuis un mois et demi. Cela empoisonne la vie de millions d'usagers et de milliers d'entreprises.

    Or, la cause de son durcissement tient aux rumeurs de privatisation. Certes démenties, avec horreur, par le gouvernement, elles témoignent de l'hystérie intrinsèque au modèle social français, attaché à l'étatisme comme l'arapède au rocher.

    La grande année des nationalisations se situe en 1946.

    En ce temps-là, Marcel Paul, pilier du PCF auquel il appartient depuis 1923, siégeait alors au gouvernement en qualité de ministre de la Production industrielle. Il procédera notamment à l'étatisation de plus de 300 entreprises d'éclairage et à leur fusion dans le monopole EDF. "Je me suis accroché, écrira-t-il dans Et la lumière fut nationalisée, à la nationalisation de l'électricité et du gaz comme un chien qui n'a pas mangé depuis huit jours s'accroche à un os." On comprend donc qu'en dépit des controverses sur son rôle à Buchenwald la nouvelle municipalité parisienne conquise par des socialistes alliés au PCF ait souhaité donner son nom à une place du 14e arrondissement.

    Créée en 1937 par le gouvernement Chautemps, la SNCF reçut la forme juridique d'une société anonyme, conservant des actionnaires privés minoritaires. Son mode de fonctionnement en EPIC est beaucoup plus récent. Ce régime juridique date de la présence de Fiterman, alors représentant PCF, dans le gouvernement Mauroy. C'est en effet la Loi d’Orientation des Transports Intérieurs (Loti) de 1983 qui crée l’Épic SNCF. Le gouvernement Juppé le divise en deux en 1997 et la réforme Cuvillier de 2014 en trois ([1]).

    Le PCF a bel et bien toujours constitué la véritable source de l'étatisme.

    Ainsi donc, à la racine de cette situation on rencontre une idéologie qui, officiellement, ne bénéficie plus aujourd'hui que de 2 % environ de l'opinion publique. Telle est, en effet, l'audience électorale du parti communiste. Mais on la présente comme intrinsèquement celle de l'Histoire de France. Quand on ne la fait pas remonter à Colbert, à Richelieu ou même à Philippe le Bel on dit plus pudiquement qu’elle se situe dans le sillage, l’héritage et la droite ligne du général De Gaulle.

    Telle est onc la principale erreur historique à corriger.

    Non les nationalisations de l'immédiate après-guerre ne doivent rien ou pas grand-chose au fondateur des Quatrième et Cinquième républiques. Elles se situent surtout pendant l'année 1946, après que Charles De Gaulle, en tant que Président du gouvernement provisoire, eut démissionné en janvier. Il laissa sa place à la formule du tripartisme, d'abord au socialiste SFIO Félix Gouin (26 janvier – 24 juin) puis au démocrate chrétien MRP Georges Bidault (24 juin – 16 décembre) Léon Blum leur succédant de façon très brève en tant que chef du gouvernement (du 16 décembre 1946 au 22 janvier 1947).

    Mais durant cette année, les grands traits de l'étatisation ont tous été marqués par le poids et les initiatives du troisième partenaire de la coalition, le PCF, parti communiste français. Celui-ci recueille à l'époque 29 % des voix, et la CGT compte alors 5 millions d'adhérents.

    C'est ainsi que Maurice Thorez secrétaire général du PCF, vice président du gouvernement et ministre d'État chargé de la Fonction publique fait voter le statut des fonctionnaires qui sera élargi, de façon fictive, aux personnes des collectivités locales et des hôpitaux, lors du passage au gouvernement de 1981 à 1984 du dirigeant PCF Anicet Le Pors.

    Waldeck Rochet fondateur et directeur depuis 1937 de l'hebdomadaire communiste agricole, La Terre, et qui succédera à Thorez, à la mort de celui-ci, en 1964, en qualité de secrétaire général du PCF inspire le statut du fermage pratiquement toujours en vigueur, et dont le propos consistait à chasser des campagnes l'investisseur bourgeois autant que le châtelain.

    Jacques Duclos, vrai dirigeant du PCF et homme de liaison inconditionnel de l'URSS, dirigea notamment la commission qui réalisera la nationalisation des compagnies d'assurances. Élu en novembre 1945 vice-président de l'Assemblée constituante il avait proposé dès juin l'étatisation d'une énorme partie de l'économie : les banques, les assurances, l'électricité, la sidérurgie, la chimie et la marine marchande.

    Il fera voter à l'Assemblée la prolongation de son mandat au-delà de la confection du premier projet de constitution du 19 avril 1946. Celui-ci allait se voir, en fait, rejeté par 53 % des votants, dont le général De Gaulle, par le référendum du 5 mai.

    Or, c'est précisément dans l'intervalle que fut votée la nationalisation de l'assurance résultant de la loi du 25 avril. L'idée du PCF était que la réalisation de cette vieille proposition remontant à 1911 renforcerait la popularité du projet gouvernemental. Le suffrage universel n'en a pas décidé ainsi.

    De même Marcel Croizat est généralement présenté par ses camarades du PCF comme le père de la sécurité sociale. Il fut dans les deux gouvernements de 1946 ministre du Travail et de la Santé. Il avait été 10 ans plus tôt, en 1936, rapporteur de la loi du Front Populaire instituant les conventions collectives.

    Or, le programme du CNR, rédigé en janvier 1944 par quatre dirigeants du PCF, dont Duclos et Frachon comportait, très succinctement, la promesse d'un plan de sécurité sociale. Mais la fameuse ordonnance gaullienne du 4 octobre 1945, toujours citée, ne fit que prolonger les conceptions technocratiques déjà à l'œuvre dans la charte du travail de 1941 adoptée par le gouvernement Darlan.

    De nouvelles élections pour désigner une nouvelle Assemblée constituante devaient avoir lieu le 2 juin 1946. La loi Croizat instituant ce que nous appelons aujourd'hui sécurité sociale et ambitionnant de la généraliser, fut ainsi proposée et votée le 22 mai dans le même esprit que celle du 25 avril, par une assemblée qui avait pourtant été désavouée. Car la majorité socialo-communiste entendait bien se retrouver plus forte. Elle n'y parvint pas. Elle passa de 49,8 % des voix en octobre 1945 à 47,3 % en juin 1946.

    La loi Croizat instituant une sécurité sociale universelle entra cependant en vigueur le 1er juillet 1946.

    Quelques semaines plus tard, une grève des cadres mit un terme à cette expérience monopoliste.

    Depuis le plan Juppé de 1995-1996 on pourrait penser que, discrètement, nos technocrates souhaitent à tout prix y revenir.

    [1] l’Épic SNCF "de tête" dont personne n'entend jamais parler, l’Épic SNCF Mobilités, royaume de Guillaume Pépy et l’Épic SNCF Réseau, ex-RFF. Cette "dernière" réforme portée par le ministre Frédéric vient de l'aile marxiste du PS.

    http://www.insolent.fr/

  • Conférence Dextra du 18/05 : L'école libre face à la faillite de l'Education nationale, par Viktor Ober

    Chers amis, chers camarades, 
    Pour cette nouvelle conférence Dextra, 
    Nous avons la joie et l'honneur de recevoir à nouveau Viktor Ober, sur un sujet très important et d'actualité, à savoir : 
    "L'école libre face à la faillite de l'Education nationale" 
    Nous vous attendons nombreux et ponctuels pour cette nouvelle conférence. 
    A vendredi !

  • Mai 68 • Les meneurs de la « Commune étudiante » : un paradoxe français [3]

    Annie Kriegel

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    La détonante thèse de Kriegel 

    Elle avance que le choix des révolutionnaires professionnels, ces dissidents antisoviétiques de l’Ouest, mais aussi anti-américains (en apparence[1]), qui restaient fidèles à l’idéal communiste, entre le maoïsme et le trotskisme, se faisait sur la base de l’appartenance à la culture ashkénaze ou séfarade. Le maoïsme, indique-t-elle, avait les faveurs des séfarades, qui pouvaient y cultiver le tropisme oriental de leurs origines, quand les ashkénazes, par nostalgie du shttetel ou du kahal des contrées d’Europe de l’Est, retrouvaient dans la figure de Léon Trotsky un substitut à cette part d’eux-mêmes perdue à jamais après les affres des années terribles, et donc une façon de renouer les liens avec leurs ancêtres.

    « Ce n’est un secret pour personne que les étudiants d’origine juive occupent une place disproportionnée dans les groupes, mouvements et organisations, instances qui s’inscrivent dans la mouvance gauchiste »[2] et, plus spécifiquement, « le choix, qui amène chaque intéressé à donner une adhésion à tel groupe gauchiste de préférence à tel autre, semble obéir à des clivages dérivés de l’appartenance ethnique au sein de la communauté juive : car les jeunesashkenazim se retrouvent plus volontiers trotskystes, les jeunes sephardim plus volontiers maoïstes […] Adhérer au trotskisme, c’est donc comme un retour au pays légendaire, c’est retrouver le climat adorable du schttetel dont les fils en révolte s’enfuyaient vers les universités occidentales conquérir le savoir profane et préparer la Révolution »[3]. Au sujet de l’engagement prochinois, « on voit bien comment des jeunes gens, dont l’enfance se déroule au sein de sociétés traditionnelles décomposées par le traumatisme de la colonisation et leur exposition forcée à la civilisation occidentale, peuvent être touchés par la variété maoïste dont les particularités tiennent à ce qu’elle s’est développée dans le cadre d’une société également traditionnelle et également disloquée par le choc de sa confrontation aux entreprises de l’impérialisme étranger. »[4]

    Kriegel conclut en disant que « le gauchisme est un phénomène essentiellement étudiant, s’il est même un phénomène d’étudiants aisés et très aisés, il n’apparaît pas qu’il touche de manière active un grand nombre d’étudiants aisés ou très aisés appartenant à des familles de bourgeoisie classique. […] Entre les divers sous-groupes dont les particularités sont susceptibles d’orienter leurs rejetons avec le gauchisme, se détache le sous-groupe juif. »[5]

    Benny Lévy l’Egyptien choisit lʼOrient lointain et son Empire communiste du milieu, quand Alain Krivine lui préféra lʼOrient proche du Yiddishland du fondateur de lʼArmée Rouge, celui en qui les juifs de Varsovie voyaient un libérateur pendant la guerre de 1919-1921 qui opposa la Pologne à la Russie soviétique.

    Daniel Cohn-Bendit s’amusait de cela quand il pointait du doigt les difficultés qu’avaient les militants gauchistes pour se mettre d’accord : « En France, les directions nationales des groupes d’extrême gauche pourraient parler yiddish, même si elles n’étaient pas d’accord entre elles »[6].Un autre trait d’humour assez semblable est abondamment repris à propos de la direction de la J.C.R. : s’il n’y avait Daniel Bensaïd (qui est séfarade) l’ensemble des membres du bureau politique pourrait parler le yiddish pendant leurs réunions. En réalité, d’après Yaël Auron, il y avait un non-juif au sein de l’organisation affiliée à la IVème  internationale et dirigée par Pierre Franck : « Sur les douze membres du bureau politique de la Ligue à ses débuts, s’ajoutaient à Bensaïd dix autres juifs originaires d’Europe de l’Est et un seul membre non juif. »[7]   (Dossier à suivre)  •  

    [1]  À ce sujet, Morgan Sportès souligne : « Beaucoup d’idiots utiles du stalinisme sont ainsi devenus, en toute innocence, et par le biais du maoïsme, des idiots utiles de l’atlantisme botté. […] Des partis maoïstes ont été créés de toutes pièces en Hollande, en Suisse, par la CIA. Les Brigades rouges italiennes ont été, elles aussi, influencées. », ibid., p. 195. Sportès explique en outre que depuis 1945 « les services américains ont manipulé – et financé à coups de dollars – la gauche et l’extrême-gauche antisoviétiques, dans le cadre de la guerre froide. […] Dans les domaines de la pensée, de l’esthétique, du syndicalisme, de la politique, la main de la CIA a joué. […] Corruption d’intellectuels de gauche, noyautage de journaux, de maisons d’édition, de boîtes de production cinématographique », ibid., p. 194.

    [2]  Annie Kriegel, « Gauchisme et judaïsme », LʼArche, n° 186-187, 26 septembre-25 octobre 1972, p. 36.

    [3]  Ibid., p. 37.

    [4]  Ibid., p. 38.

    [5] Idem.

    [6]  Daniel Cohn-Bendit, Le grand bazar, Paris, Belfond, 1975, p. 11-12.

    [7]  Yaël Auron, op. cit., p. 23. 

    L'ouvrage de l'auteur ...

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    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La dérive salafiste de l’Unef, par Francis Bergeron

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    9111-20180516.jpgElle s’appelle Maryam Pougetoux. C’est une intégriste islamiste. Il n’est d’ailleurs pas difficile de s’en rendre compte : car, de la tête aux pieds, sa façon de s’habiller en témoigne.

    Mais en même temps, dame Pougetoux est la dirigeante du syndicat ex-gauchiste, puis ex-communiste et aujourd’hui ex-socialiste Unef, ceci au niveau de l’université Paris IV. Son intervention remarquée sur les chaînes de télévision, ces derniers jours, a créé un certain émoi, et même une polémique qui a rapidement enflammé la gauche, tout simplement parce que cette madame Pougetoux représente, avec son voile islamique strict, le contraire des thèmes historiquement défendus par la gauche et l’extrême gauche : le laïcisme intransigeant, l’anticléricalisme, le féminisme le plus agressif, la lutte contre les sociétés patriarcales etc.

    Or le syndicat Unef, qui ressemble d’ailleurs de plus en plus à un groupuscule, et de moins en moins à un syndicat, connaît globalement une dérive islamiste, noyauté qu’il est par les éléments les plus radicaux de l’islam, et aussi une dérive « indigéniste » et racisante. On sait que l’Unef tolère dorénavant en son sein, voire organise, des réunions non mixtes, pour bien séparer hommes et femmes comme le prévoit l’islam, ou des réunions interdites aux blancs, « colonialistes par nature ». On croit évidemment rêver quand on se souvient que ce fameux mai 68 dont on nous rebat les oreilles, avait commencé le 22 mars 1968, pour des questions de non-mixité des dortoirs étudiants !

    Les pères fondateurs de l’Unef ont réagi avec violence en découvrant que leur syndicat d’origine, habituel pourvoyeur de cadres socialistes, d’initiés maçonniques et de laïcards pur jus, pouvait désormais être dirigé par des adeptes de ce qu’ils considèrent (à juste titre, en l’occurrence) comme un obscurantisme religieux. Un enseignant, Laurent Bouvet, qui anime un mouvement appelé « Printemps Républicain », très hostile aux manifestations du religieux dans l’espace public, a été pris à parti par l’Unef, dénoncé comme « animé par une haine raciale, par le sexisme et par l’islamophobie » !

    « Cette jeune dame souille tout notre combat »

    Ce qui a fait réagir Bouvet avec la plus extrême virulence : « Incohérents idéologiquement, bigots, menteurs calomniateurs, les petits commissaires politiques de l’Unef sont donc aussi délateurs. Vous êtes la honte de la gauche et du syndicalisme. »

    Julien Dray, l’ancien dirigeant de l’Unef et socialiste de longue date, n’est pas en reste : « En tant que membre fondateur de l’Unef…la direction du syndicat qui accepte cette jeune dame comme dirigeante souille tout notre combat mené dans les universités…bien des membres de l’Unef disent être effarés. »

    Ces luttes entre factions tout aussi détestables de la gauche universitaire nous laisseraient volontiers de marbre, si elles ne trouvaient pas d’abord leur origine dans l’inquiétant noyautage du syndicalisme étudiant de gauche par les Frères musulmans.

    Ces deux factions de la gauche, la faction laïciste et socialiste et la faction islamiste et indigéniste, ont-elles encore des points en commun ? Oui, leur haine des « groupuscules d’extrême droite », dont elles demandent l’une et l’autre la dissolution, l’aile islamiste au nom de la lutte contre l’islamophobie, et l’aile socialiste laïque, au nom de l’antifascisme et de l’anticapitalisme.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/210788/la-derive-salafiste-de-lunef-par-francis-bergeron/

  • L'émission Synthèse du jeudi 3 mai sur Radio Libertés avec Patrick Gofman

    Les émissions Synthèse sur Radio Libertés cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le procureur de Gap devrait s'attacher à assurer le respect de la loi et le contrôle des frontières

    Communiqué de Génération Identitaire :

    013

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • RAMADAN 2018, LES SUPERMARCHÉS CONTRIBUENT À L’ISLAMISATION DE LA FRANCE !

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    La période du mois de jeûne pour les musulmans va commencer, la viande halal va donc inonder nos commerces. Pour obtenir l’agrément halal, l’abattage des animaux doit se faire selon des règles archaïques et, en période de ramadan, ce sont des dizaines de milliers de moutons qui vont être égorgés dans les conditions les plus violentes, aboutissant à de véritables rivières de sang.

    Et pourtant, à l’approche du ramadan, certains supermarchés inondent nos boîtes aux lettres de prospectus faisant en quelque sorte allégeance à l’islamisme, ne manquant pas de les estampiller du logo halal à chaque coin de page.

    N’oublions pas que l’islamisme impose à ses fidèles cinq piliers incontournables, dont « le jeûne du mois de ramadan ». Cette pratique islamique n’est pas culturelle mais cultuelle.

    Certaines enseignes dédient des allées entières aux produits islamiques, nous contraignant à un prosélytisme visuel incontournable. Tout y est, chameaux, décoration orientale, l’inscription halal en calligraphie bédouine, couleurs du désert… Cela contribue, semble-t-il, à encourager la multiplication des signes vestimentaires de communautarisme tant chez les hommes que chez les femmes dans les espaces publics… On ressent même, chez certains d’entre eux, une certaine fierté de voir nos supermarchés islamisés leur dérouler le tapis rouge.

    Cette attitude commerciale en faveur de l’islamisme dérange. De plus, elle favorise le communautarisme et renforce l’identitarisme musulman ; la plupart des « fidèles » se comportent comme en terre conquise jusque dans les commerces, faisant fi des lois républicaines et brandissant leurs accoutrements tel des étendards.

    Parmi les propositions du SIEL, en voici deux qui prennent ici tout leur sens :
    – Affirmation, dans le préambule de la Constitution de 1958, de la prééminence du fait judéo-chrétien qui doit bénéficier d’un privilège de civilisation ;
    – Acceptation du principe de traitement différencié du culte musulman en France, impliquant notamment de modifier la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État.

    La France est de civilisation chrétienne et nos traditions, qui incarnent à la fois notre modèle de société, nos mœurs, nos règles de vie et notre histoire, ont toute légitimité à perdurer sans n’être jamais altérées par d’autres cultures, surtout quand celles-ci se montrent incompatibles avec la République !

    Tant que le culte musulman et ses fidèles n’auront pas accepté, par l’intermédiaire de leur instance représentative, les termes d’une charte fondatrice qui consignera la prééminence des droits, mœurs, us et coutumes français à observer, nous avons le devoir de nous opposer à tout prosélytisme islamique afin que les supermarchés y compris ne pratiquent aucunement le culte musulman, car ici, c’est la France !

    http://www.bvoltaire.fr/ramadan-2018-supermarches-contribuent-a-lislamisation-de-france/

     

  • Paris, samedi 12 mai : images du colloque Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives

    Quatre-cents personnes, une vingtaine d'intervenants et des échanges de qualité : le colloque Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives fut une réussite !

    Un grand banquet a clôturé cet après-midi de réflexion autour du thème du bien commun.

    Un compte rendu et des vidéos à venir sont annoncés.

    Prochain événement : Université d'été de l'Action Française | CMRDS 2018 

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