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France et politique française - Page 2386

  • Le Média de Mélenchon vers la lutte finale ? – JT TVL 12 juillet 2018

    1) Média / Le Média de Mélenchon vers la lutte finale ?

    Six mois après son lancement, Le Média, la webtv adossée aux Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, a déjà du plomb dans l’aile. Les finances et l’ambiance sont au plus mal… au point que leur indépendance pourrait faire long feu.

    2) Politique / Élus locaux pas contents

    3) Economie / Puissance économique : la France dépassée par l’Inde

    La France perd une place au classement des puissances économiques mondiales en fonction du PIB… Delhi dépasse Paris et s’annonce comme un général incontournable du monde de demain.

    4) International / Coupe du monde : la guerre des “hools” n’a pas eu lieu

    On nous promettait la guerre dans les rues russes pour la coupe du monde de football, les hooligans slaves devaient mettre la compétition à feu et à sang… finalement rien ! Moscou est parvenue à maintenir la sécurité en dépit d’un contingent de hooligans  considérés comme les plus violents du monde.

    5) L’actualité en bref

     
  • Marchandages sur l'effort de défense

    6a00d8341c715453ef022ad38062fd200d-320wi.jpgLes rencontres atlantiques de ces 11 et 12 juillet, entre Européens et Américains portent sur l'avenir de l'Otan. Peut-être convient-il de mieux situer le contentieux qu'elles s'apprêtent à gérer. Avant même de remonter aux premières années de l'Alliance et à ses principes historiques reportons-nous à 2014.

    Le débat remonte en effet à cette année-là. Les pays limitrophes de la Russie avaient assisté, au printemps, à l'affaire de Crimée, puis au développement d'une guerre hybride que Moscou mène dans l'est de l'Ukraine en soutien aux séparatistes.

    Les menaces de la Russie poutinienne ressenties dans l'Est européen vont au-delà de la question de frontières théoriquement sanctuarisées par les accords d'Helsinki de 1975. Elles portent sur l'unité, et même sur l'indépendance des pays issus en 1991 de l'Union soviétique. Et cela a conduit à légitimer la marche vers un impératif comptable accepté par tous les alliés.

    Il a été situé à échéance de 10 ans, c'est-à-dire pour 2024, à hauteur de 2 % du Produit intérieur brut de chaque pays, à investir dans les moyens matériels de défense. 20 % de cet effort devra être consacré à l'acquisition de nouveaux équipements majeurs, comprenant les dépenses de recherche et développement.

    On peut parfaitement s'interroger sur la pertinence de tels ratios statistiques.

    En France, par exemple, l'opinion peut désormais paraître majoritairement, sinon unanimement, acquise à la préoccupation militaire. Or, les services de l'Otan en mesurent la concrétisation à seulement 1,81 % en termes de PIB. La Cour des comptes estime, au contraire, que le seuil de 2 % est atteint ou dépassé.

    Tout dépend en effet, d'abord, d'une donnée quantitative fluctuante, celle de la richesse produite dans le pays ; et d'autre part une notion qualitative interroge quant à la nature des missions définies par les lois de finances.

    Faudra-t-il ainsi incorporer ou non le symbolique projet de service national restreint que la présidence de la république entend instituer et dont l'impact sur la capacité opérationnelle du corps de bataille tendra, de toute évidence, vers zéro ?

    Depuis 1960, aussi, la force nucléaire hexagonale a absorbé une part considérable du budget des armées : faut-il la comptabiliser dans le contexte de l'Otan ?

    De telles questions font autant de digressions dans un débat où devraient primer celles de l'esprit de défense et de l'effort matériel qu'il suscite.

    À y regarder de près, on se rend ainsi compte que seuls quelques gouvernements ont vraiment tenu l'engagement à hauteur de 2 % fixés en 2014. La Grande Bretagne, alliée indéfectible, et à certains égards cavalier du cheval américain, la Grèce dont la préoccupation stratégique est déterminée par la menace d'une Turquie juridiquement alliée mais militairement ennemie, restent hors concours avec respectivement 2,10 % et 2,27 %. Viennent ensuite de manière significative les pays voisins de la Russie : Estonie à 2,14 %, Lettonie à 2 %, Pologne 1,98 %, Lituanie 1,96 %, Roumanie 1,93 %, c'est-à-dire là où les peuples, légitimement et directement, se sentent menacés par la velléité russe affirmée par la maître du pouvoir, de reconstruire l'espace soviétique.

    Ce beau résultat de la politique grimaçante de Vladimir Poutine et de ses exactions sanglantes contre la Géorgie en 2008 et contre l'Ukraine depuis 2014, de son ambition de parler comme l'URSS le faisait, d'égal à égal avec l'Occident, doit être mis en perspective avec la réalité d'un budget militaire russe, certes considérable en pourcentage de la richesse effectivement produite par l'économie de ce pays, mais 15 fois plus modeste que celui de l'Otan dont les 2/3 sont assumés par l'Amérique.

    Ne perdons pas de vue la part des faux-semblants dans la présentation de cette négociation entre Eurocrates et bureaucrates atlantiques.

    Les gros intérêts de l'industrie militaire des États-Unis sont dans de nombreuses circonstances une motivation aussi importante que la nécessaire défense du monde libre.

    N'esquivons donc pas non plus la part de bluff dans les propos, et dans les raccourcis sur Twitter, du président Trump. Observons-le désireux de faire pression sur l'Allemagne. On se préoccupe en effet, désormais, après plus de 70 ans de statut punitif, de la faire contribuer plus durement. Rappelons enfin qu'après avoir tenté de resserrer les liens au sein de son propre bloc, l'homme de la Maison Blanche rencontrera le 16 juillet dans la bonne ville d'Helsinki, à défaut de pouvoir le faire à Yalta, son partenaire du Kremlin.

    JG Malliarakis 

    http://www.insolent.fr/2018/07/marchandages-sur-leffort-de-defense.html

  • Café Histoire de Toulon mercredi 18 juillet, causerie d'Anne Brassié

    Faut-il déconstruire les dé-constructeurs, en ce cinquantième anniversaire des barricades étudiantes ? Professeur de français puis critique littéraire dans la presse écrite, à Radio Courtoisie et à TV Libertés Anne Brassié a pu constater l‘évolution du monde culturel depuis 68 et son rétrécissement à quelques slogans bien limités.  Elle va donner la primeur de sa réflexion aux amis du Graal ainsi qu'aux vacanciers de passage. Celle-ci arrivera en contrepoint de sa passionnante causerie de l'été dernier sur « la culture au service du Bien ».   

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République, 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • De quel droit Le Conseil d’Etat peut-il abandonner la protection des enfants au nom d’intérêts individuels ?

    6a00d83451619c69e2022ad3804273200d-250wi.jpgCommuniqué d'Alliance Vita suite au rapport du Conseil d'Etat (accessible ici):

    "Après la publication du rapport du Conseil d’Etat, Alliance VITA veut interpeller le Président de la République pour faire entendre la voix du grand oublié de ce rapport qu’est l’enfant : le Conseil d’Etat tend en effet à s’aligner sur certaines demandes sociétales en matière de procréation au détriment de l’intérêt supérieur de l’enfant.

    En préconisant un nouveau type de filiation avec deux filiations maternelles, la France introduirait une grave discrimination pour les enfants privés définitivement par l’état civil de généalogie paternelle. Une instance juridique supposée conseiller le gouvernement en matière de procréation accrédite des demandes sociétales d’adultes, à la fois transgressives et très minoritaires, au lieu d’évaluer la politique de prévention de l’infertilité (causes environnementales et comportementales), et de reconnaître les incidences de la banalisation de la PMA sur les droits de l’enfant. Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA,

    « Ces préconisations nouvelles donnent l’impression d’une instance peu soucieuse de cohérence juridique et de justice pour les plus faibles. Comme si des mobiles politiques l’obligeaient à revenir sur son travail passé... Comment se peut-il qu’en quelques années les principes protecteurs des enfants revendiqués lors de la révision de la loi de 2011, tombent d’un coup ? Le Conseil d’Etat avait préconisé alors d’éviter « le risque de surenchère vers le moins disant éthique », de ne pas remettre en cause « l’exigence fondamentale de donner à l’enfant une famille comportant un père et une mère. » et de ne pas « créer délibérément un enfant sans père, ce qui ne peut être considéré comme l’intérêt de l’enfant à naître ». Même constat, quand le conseil d’état se positionne en faveur de la recherche sur l’embryon jusqu’au 13e jour. Cette bioéthique du glissement continu est incapable de sécuriser notre société. »

    Alliance VITA note, sur le point qui aurait mérité un ajustement, que le Conseil d’Etat fait une proposition absurde qui ne répond pas aux demandes des enfants nés par assistance médicale avec donneur, éprouvés par l’anonymat du don de gamète et en quête de leurs origines. Cette quête est abordée sur la pointe des pieds, par une proposition d’accès des données non-identifiantes soumis au consentement du donneur et des parents. C’est scientifiquement absurde et pratiquement dérisoire. Car rien ne peut désormais s’opposer à l’accès d’un enfant à son origine. Alliance VITA continue de demander que les grands principes qui gouvernent notre droit national et international soient respectés, en particulier l’art. 7 de la convention des droits de l’enfant qui stipule que tout enfant a « dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux ». Alliance VITA entend participer à la mobilisation pour l’enfant que tout projet de loi portant atteinte à son intérêt supérieur fera naître."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/de-quel-droit-le-conseil-detat-peut-il-abandonner-la-protection-des-enfants-au-nom-dint%C3%A9r%C3%AAts-individuels.html

  • Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?

    Epave-Ligne-droite.jpg

    Source Ligne Droite cliquez ici

    « Vivre ensemble », tel est le nouveau mot d’ordre du Système et de ses porte-parole politiques et médiatiques. Face aux problèmes de cohabitation engendrés par l’immigration, face à la pression identitaire de l’islam, le Vivre ensemble est à l’évidence la nouvelle réponse de nos dirigeants. La question qui se pose alors est de savoir s’ils sont conscients que la logique de ce concept aboutit à la création d’un nouveau pays en lieu et place de la France.

    Le Vivre ensemble remplace l’assimilation et l’intégration

    Derrière ce slogan qui paraît a priori bien anodin, c’est en effet un bouleversement de grande ampleur que le Système introduit subrepticement sur la scène publique. D’abord, parce que la théorie du Vivre ensemble vient remplacer la formule classique de l’intégration comme celle de l’assimilation.

    Dans la première moitié du siècle dernier, le concept d’assimilation prévalait. Concept par lequel les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais sont devenus français sans difficultés majeures. Selon ce principe, l’étranger adopte l’identité française pour se mêler au peuple qu’il a choisi de rejoindre et en faire pleinement partie.

    Cette conception a été abandonnée dans les années soixante-dix pour laisser la place au principe d’intégration selon lequel l’étranger peut conserver son identité d’origine mais doit s’adapter aux coutumes et aux règles du pays qui l’accueille afin de s’y insérer au mieux.

    Or, depuis que l’islam est devenu une composante dominante du phénomène migratoire, cette seconde conception a elle aussi été abandonnée pour une troisième formule, celle du Vivre ensemble. Notion que l’on rabâche aux Français à longueur de journée et qui renvoie sans le dire à une vision communautariste : chacun conserve son identité, ses coutumes et ses valeurs, mais tous doivent se tolérer mutuellement, s’accepter et même s’aimer pour vivre ensemble harmonieusement sur le même sol.

    Le Vivre ensemble représente une exigence insupportable pour les Français

    Cette notion diffère fondamentalement de celle de l’assimilation et de l’intégration. En effet, l’effort n’est plus exigé des étrangers, mais des Français de souche qui ont la quasi-obligation d’accueillir les migrants et de s’adapter à leurs mœurs et à leur religion. Derrière les bons sentiments auxquels renvoie la formule, ce mot d’ordre représente en effet une exigence terrible tellement contraire à la nature des peuples que personne ne veut s’y soumettre. Les immigrants n’ont aucune envie de vivre avec nous, ils veulent seulement vivre chez nous comme chez eux. Les Français, de même que les Européens de souche, cherchent de leur côté à vivre loin des zones d’immigration. Les bobos, les patrons  et les gouvernants de l’oligarchie, eux-mêmes, qui prêchent pourtant le vivre ensemble se gardent bien personnellement de le pratiquer.

    Car la logique du Vivre ensemble conduit à la création d’un nouveau pays

    Cette formule introduit en effet un concept particulièrement dangereux car la logique du Vivre ensemble change complètement la problématique du traitement de l’immigration. Il ne s’agit plus pour la nation d’incorporer au mieux des personnes étrangères, il faut faire vivre sur le même sol des communautés radicalement différentes, chacune conservant son identité et toutes ayant les mêmes droits. Dès lors, il n’y a qu’une solution pour satisfaire à une telle exigence : créer un nouveau pays. Ou, à tout le moins, construire sur le sol national une nouvelle société africano-islamo-hexagonale qui se définirait simplement comme la collectivité de ceux qui résident sur le territoire seulement soumis à un état de droit permettant à tous de vivre ensemble.

    Les Suédois, qui sont manifestement en pointe sur cette question, ont été, il y a quelque temps, la cible d’une campagne d’opinion sous forme de message publicitaire télévisé pour leur expliquer ce processus. « Il n’y a plus de retour en arrière, est-il expliqué dans ce film, la Suède ne sera plus jamais comme avant.  Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions… Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »

    Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?

    Certes, cette campagne baptisée « le nouveau pays » n’est pas celle du gouvernement suédois et la France n’en a pas encore connu de comparable. Pourtant ce message montre bien que le Vivre ensemble conduit naturellement à l’avènement d’un pays neuf qui appartiendrait autant aux migrants qu’aux Français de souche.

    Si donc les tenants du Système font la promotion du Vivre ensemble en toute connaissance de cause, on peut légitimement s’interroger sur leurs motivations. Confrontés à la contradiction fondamentale qui existe entre le maintien de la France telle qu’elle est et la présence croissante d’immigrés sur notre sol, auraient-ils choisi, pour ne pas assumer une politique courageuse d’arrêt de l’immigration, de suivre la voie aventureuse de la construction d’une nouvelle entité en rupture avec notre nation ?

    Si tel est le cas, les Français sont en droit de le savoir. Sur un tel sujet qui engage leur avenir en tant que peuple, ils sont même en droit d’être consultés directement et explicitement.

  • « Principe de fraternité », le totalitarisme de l’État de droit

    reinsertion-justice-illusion-588x330.jpg

    Par Éric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain 

    C’est une décision du Conseil constitutionnel qui a fait l’effet d’une bombe : la consécration d’un « principe de fraternité » sur la question de l’accueil des migrants ! Cédric Herrou, icône du politiquement correct adoubé par le Système au point de monter les marches du Festival de Cannes, a donc réussi, au nom de l’État de droit, à faire plier la volonté populaire.
    Polémia

    Le Conseil constitutionnel est composé de personnalités de rencontre, même parfois juristes, non élues mais qui peuvent s’opposer à la souveraineté du peuple. Et ce, surtout depuis que Nicolas Sarkozy, voulant « faire comme les Américains », selon le mot du facteur du Jour de fête, en a permis la saisine par tout plaideur. Auparavant, et comme l’avait dit le général De Gaulle en instituant le référendum, en France la Cour suprême était le peuple français. Mettant à profit la réforme constitutionnelle de Sarkozy, le Conseil a fait droit à la Question prioritaire de constitutionnalité du nommé Cédric Hérou, vedette des milieux interlopes favorables à la colonisation de l’Europe par les masses du tiers-monde. Il rend ainsi inopérante une modeste disposition légale contre le souteneurs des immigrés illégaux.

    Ordre moral et droit constitutionnel

    Nous avons là, de nouveau, une expression du nouvel ordre moral imposé par l’idéologie des droit de l’homme narcissique, incompatible avec la souveraineté démocratique et l’intérêt général. Les juristes positivistes, qui ont mauvaise presse tout spécialement chez les conservateurs et nostalgiques du droit prétendument naturel, ont souvent raison d’aspirer à un droit axiologiquement neutre.

    En effet, un droit constitutionnel axiologiquement neutre (qui fut notre tradition essentielle de 1789 à 1971 !) aurait empêché l’invocation grotesque et pleurnicharde du principe de « fraternité », niveau zéro du droit constitutionnel, qui donne envie de répondre, désabusé, avec la locution populaire genrée : et ta sœur ?

    État de droit et totalitarisme

    L’État de droit (Rule of law), venu petit à petit dans les décennies d’après guerre, des Anglo-saxons, mais aussi paradoxalement des Allemands (Rechtstaat), cette dictature des juges sur les peuples soi-disant souverains est de plus en plus pesante avec la multiplication des juridictions internationales, telles la Cour européenne des droit de l’homme et les institutions polymorphes et moralement contraignantes de l’Union européenne.

    L’ancien dissident soviétique Vladimir Bukowsky* nous a mis en garde contre cette folle machinerie européenne, nouvelle URSS selon lui. Écoutons le quand il termine son discours en nous disant qu’il vient de notre futur…

    Éric Delcroix 08/07/2018

    L’Union européenne, une nouvelle URSS, Éditions du Rocher et vidéo sur Internet.

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/principe-de-fraternite-totalitarisme-etat-droit/

  • L’embryon humain : la victime silencieuse et innocente de la révision de la loi de bioéthique

    6a00d83451619c69e2022ad3a01349200b-250wi.jpgCommuniqué de la Fondation Jérôme Lejeune :

    "Le rapport du Conseil d’Etat sur la révision de la loi de bioéthique est rendu public aujourd’hui. Ce rapport, émanant de la plus haute juridiction française, n’engage certes pas le politique mais il trace les contours « autorisés » de la future législation et fait état, notamment, de graves dérives en matière de recherche sur l’embryon. Ces dispositions seront au cœur de la loi mais elles seront moins commentées que la PMA. Elles auront pourtant pour conséquence de faire de l’embryon un « produit de laboratoire ».

    Cet avis juridique du Conseil d’Etat ne tient, par ailleurs, aucun compte de l’avis profond des Français qui s’est exprimé lors des Etats-généraux de la bioéthique. A chaque révision, les limites de l’acceptable sont repoussées, la marchandisation du vivant et l’eugénisme toujours accrus. La technique prendra, une fois de plus, et de manière plus grave, le pas sur l’humain.

      • La création d’embryons transgéniques et leur transfert à des fins de gestation pourraient être autorisés. Cela entrainerait inévitablement une modification du génome de l’espèce humaine pourtant interdite par la Convention d’Oviedo ratifiée par la France. L’embryon serait encore davantage manipulé et ces modifications du génome seraient transmissibles.
      • Le Conseil d’Etat propose d’autoriser la culture des embryons in vitro au-delà de 7 jours et jusqu’à 13 jours après la fécondation. 92,3 % des citoyens se sont pourtant opposés à cette possibilité dans le cadre des Etats-généraux.
      • La destruction des embryons surnuméraires donnés à la recherche et n’ayant pas fait l’objet de recherche[1] est également envisagée. L’alternative éthique consistant à interdire en amont leur création n’est malheureusement pas prévue. L’embryon humain est traité comme une matière première qu’il convient de détruire lorsqu’elle n’est plus utilisable. Le principe de dignité de l’être humain qui devait être fondateur des lois de bioéthique de 1994, n’a pas droit de cité.
      • Le diagnostic pré-implantatoire (DPI) serait étendu aux diagnostics d’anomalies chromosomiques. En acceptant la destruction systématique des embryons porteurs de trisomie 21 issus de la PMA, le Conseil d’Etat se porte garant d’une méthode eugénique[2].

    En plus d’être invisible aux yeux de tous, errant dans un flottement juridique volontairement entretenu et réduit à un matériau de recherche, l’embryon humain est désormais une variable d’ajustement dans le jeu politique. Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune appelle les politiques à un sursaut de courage au moment de l’élaboration de la loi : « ne faites pas le jeu de l’industrie procréative et des laboratoires pharmaceutiques qui préfèrent « consommer » de l’embryon humain pour épargner l’animal. La loi doit protéger l’embryon, il ne lui revient pas de décider de son degré d’humanité. L’embryon humain est un être humain et sa protection demeure un principe intangible fondateur du droit ». (article 16 du Code Civil).

    Lire la suite "L’embryon humain : la victime silencieuse et innocente de la révision de la loi de bioéthique"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un programme qui nie le risque migratoire, par Francis Bergeron

    9150-p2-macron.jpg

    9151-20180712.jpgC’est la seconde fois que le président Macron donnait rendez-vous aux députés et sénateurs à Versailles, dans le cadre d’une réunion du Congrès. Il entendait ainsi, avec le maximum de solennité, donner le bilan de sa première année de présidence et dresser les grandes lignes de la suite. Il a souhaité faire preuve d’humilité, rappelant qu’il ne pouvait décider de tout et qu’il ne pouvait tout réussir. Ceci pour répondre aux critiques sur son côté un peu trop jupitérien. Notons qu’une partie de son opposition de gauche a boycotté cette réunion. Mais les élus RN étaient présents, notant que le boycott était surtout un moyen d’exister.

    En ouverture, Macron a reconnu que les peurs et colères accumulées en 2017 n’avaient pas disparu. Ne s’attardant pas sur les réformes décidées et mises en œuvre ou sur le point de l’être (réformes sociales diverses dont celle de la SNCF etc.), il a très vite enchaîné sur les grands axes de ce qu’il fera les douze mois à venir :

    Une réforme de l’assurance chômage et de la santé au travail ;

    Une baisse des dépenses publiques, ce qui permettra une baisse des impôts ;

    Une unification des régimes de retraite, sans remettre en cause les pensions de réversion, a-t-il tenu à souligner pour mettre un terme aux rumeurs sur cette question ;

    Un plan pauvreté qui verra bien le jour en 2019, le retard enregistré avant son déploiement n’ayant pas pour but de préparer son enterrement ;

    Un cadre donné à l’islam, pour que cette religion soit exercée « de manière conforme aux lois de la République », conscience ayant apparemment enfin été prise que ce n’était pas le cas aujourd’hui.

    Sur toutes ces questions, il faudra étudier les textes proposés, mais la façon de les exposer devant le Congrès ne préjugeait pas d’une dérive, droitière ou gauchisante, de sa deuxième année de mandat.

    Le nationalisme, voilà l’ennemi

    Mais sur la question centrale et tellement actuelle de l’immigration, celle qui suscite le maximum de ces inquiétudes que M. Macron avait évoquées au début de son discours, c’est, pour Macron, la solidarité européenne qui réglera cette question. Nous en avons eu un aperçu ces derniers temps ! Macron a alors pris des accents gauchisants, devant les 900 élus, pour s’en prendre aux « nationalistes », seuls ennemis intérieurs stigmatisés :

    « Toute politique nationaliste de court terme ne réglera en rien la situation migratoire » a-t-il conclu. Mais la situation migratoire, qui était encore une situation de moyen terme il y a quelques années, est devenue un problème de très court terme. C’est maintenant qu’il faudrait casser la décision du Conseil Constitutionnel (voir Présent du 10 juillet). C’est maintenant qu’il faudrait envoyer un signal très fort aux sécessionnistes de nos banlieues. Aveugle à ces « peurs, colères accumulées » qu’il évoquait pourtant au début de sa prise de parole, M. Macron y a donc répondu par une condamnation urbi et orbi, puisée dans les vieilles litanies de la gauche morale.
    C’est là d’abord et avant tout qu’il était attendu. C’est la réforme qu’il ne fera pas. Il s’y est engagé devant le Congrès.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

  • JOUISSEZ-VOUS DU « PRIVILÈGE BLANC » ?