Le double langage n’est pas seulement une pratique islamique. Emmanuel Macron l’utilise sans vergogne, notamment quand il s’adresse aux paysans en colère. L’imam de Bagnols-sur-Cèze (Drôme), Mahjoub Mahjoubi, expulsé sur le champ vers la Tunisie pour ses propos anti-France, va assurer ce lundi par son avocat, en référé liberté, avoir été mal compris de Gérald Darmanin. La taqîya autorise ces mensonges. Ils dissimulent en l’occurrence la volonté d’instaurer le califat dans un monde islamisé. C’est pourquoi la parole des représentants musulmans s’est décrédibilisée. Mais celle du chef de l’Etat ne vaut pas mieux.
France et politique française - Page 287
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Face aux agriculteurs, Macron avance masqué
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« MNA dehors, agriculteurs d’abord ! » : à Dol-de-Bretagne (35), des habitants s’opposent au futur centre d’accueil de migrants mineurs isolés, implanté par le Conseil départemental
Une quarantaine d’opposants au futur centre d’accueil de mineurs isolés se sont rassemblés à Dol-de-Bretagne ce samedi 24 février à l’appel du parti d’extrême droite “Reconquête” et du groupuscule rennais l’Oriflamme. En réaction, 200 habitants et sympathisants de gauche sont venus témoigner de leur soutien à ce projet à l’appel de plusieurs partis de gauches.
“MNA [Mineur non accompagné] dehors, agriculteurs d’abord” versus “Jeune migrant bienvenu à Dol-de-Bretagne”. Des slogans qui en disent long sur la vive tension qui règne ce samedi 24 février dans cette petite commune d’Ille-et-Vilaine de 6 000 habitants. Une centaine de membres des forces de l’ordre y était d’ailleurs déployée pour éviter des débordements.
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13 heures de Macron… Un culte de la personnalité ?
La France n’est pas la Corée du Nord, pas encore.
Evidemment, jamais en Corée le grand leader Kim n’aurait pu tolérer se faire siffler ou huer et n’aurait été obligé de composer avec sa population à ce point.
Pour autant, pour retrouver le calme nécessaire à la propagande présidentielle et aux plans de communication des services du Palais, il aura fallu environ 1 000 CRS, empêcher les gens de rentrer dans le pavillon N°4; et 35 gardes du corps.
La France n’est pas la Corée du Nord, pas encore, mais nous sommes déjà un peu Cuba.
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Crise agricole : le jeu de dupes de la FNSEA
A propos de la crise agricole, Yann de Kérimel a été interrogé dans L’Homme nouveau. Extrait :
[…] Quand on veut bien y passer du temps, on se rend compte que le syndicat majoritaire, la Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles (FNSEA), n’est pas dirigé par les revendications de ses membres de la base. Il a monté un système de cogestion avec le ministère de l’Agriculture, l’agroindustrie, les coopératives, Groupama (société d’assurance mutuelle française née dans le monde rural, NDLR), la Sociétés d’Aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), le Crédit agricole, la Mutualité sociale agricole (MSA)… Le groupe Avril (groupe agro-industriel français, NDLR) est lié à la FNSEA et détient des parts dans bon nombre d’agro-industries d’autres pays mais est aussi responsable de l’importation d’huile de palme, des silos par lesquels passent les importations et exportations, etc.
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Jean-Yves Camus : "Le Rassemblement National fait partie de l'arc républicain !"
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D’extrême droite, le journal d’extrême gauche La Marseillaise : rien ne les arrête !
On aura beau dire, malgré toutes les choses qui ne vont pas, et malgré la haine pré-révolutionnaire qui entourait Emmanuel Macron lors de son arrivée au Salon de l’agriculture, il y aura toujours, grâce aux macronistes, des occasions de rigoler. Cette semaine, c’est Nadia Hai qui s’y colle. Vous ne la connaissez pas ? C’est bien dommage, car son parcours est en quelque sorte exemplaire. Originaire de Trappes, conseillère en patrimoine, elle s’est lancée en politique en 2017 en créant le mouvement « Femmes en marche avec Macron ». Élue députée dans la foulée, elle a été nommée ministre délégué sous Jean Castex. Précisons qu’elle avait été obligée de démissionner de son mandat en 2019 - et donc de provoquer une élection partielle -, car son suppléant avait été mis en examen pour trafic de stupéfiants, afin que ce dernier ne siège pas à l'Assemblée.
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La rédaction de France Inter s’intéresse à Nicolas Battini, nouveau leader identitaire corse, l’accusant de “remettre en cause les fondamentaux d’accueil et d’intégration corse”
Alors que les négociations sur l’autonomie sont en phase finale, l’arrivée sur l’échiquier d’un nouveau leader identitaire et ultra-conservateur, Nicolas Battini, bouscule l’île. Cet ex-indépendantiste remet en cause les fondamentaux d’accueil et d’intégration corse. Il crée aujourd’hui son parti.
Dans le vaste palais des congrès d’Ajaccio, la journée est dediée au repérage avant le premier meeting de “Mossa Palatina”. Vidéos, agents d’accueil, et 200 à 400 personnes attendues : Nicolas Battini et ses proches assument de voir grand. “On y va !” martèle le leader, qui veut prouver à cette occasion l’assise populaire de Palatinu, son association créée il y a plusieurs mois, et qui débouche aujourd’hui sur un parti politique.
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Crise agricole… les masques tombent, le roi est nu.
Bernard Germain
Hier j’avais terminé mon article peu avant 12 H 30, alors que Macron discutait à l’étage avec quelques dizaines de représentants des différentes structures agricoles tout en m’interrogeant sur le fait de savoir si Macron allait « déambuler » ou pas dans le salon. Sachant que dans le contexte du moment, « déambuler » aurait constitué une énorme provocation vis à vis des agriculteurs.
Le suspense n’a pas duré longtemps. Macron, le président à l’égo surdimensionné est allé « déambuler » comme si de rien n’était, mais nous allons y revenir. Pour l’instant, reprenons le déroulement de cette matinée.
Avant ce débat avec quelques dizaines d’agriculteurs choisis par les organisations professionnelles, il y en avait eu un autre moment des plus instructifs, à propos du « grand débat » qui a fait pschittt. Une question revenait en boucle : « Macron et ses services ont-ils invité ou pas les « soulèvements de la terre », cette organisation « éco-terroriste » dont le gouvernement a demandé la dissolution, refusée finalement par le Conseil d’État ? »
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Erga - Je réponds à Léa Salamé (et son interviewée Nora El Hourch)
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[Dans vos commentaires] « Merci à vous, Charlotte, Eugénie, Gabrielle, Laurence, Sonia… »