France et politique française - Page 316
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FAQ de Janvier 2024 - Le Bistrot du PdF
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Savez-vous seulement ce que sont les GOPÉS ?
Bernard Germain
Je suis frappé par le caractère « lunaire » de la plupart des discussions politiques qui se mènent sans qu’aucun argument sérieux ne soit exposé. D’ailleurs, la plupart des gens ou des hommes politiques n’en ont pas ou cherchent à camoufler la réalité comptant sur l’ignorance de leurs interlocuteurs pour arriver à leurs fins. C’est particulièrement vrai pour tous les sujets qui touchent à l’Europe. Un petit rappel historique s’impose.
Le traité de Maastricht en 1992 avec le référendum auquel il donna lieu, fut le véritable tournant. Le oui l’emporta en France d’une courte tête (51,07%) et cette victoire est due, selon moi, à la conjonction de deux causes principales :
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Le Bistrot du PdF de janvier 2024
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Exclu : les comptes de la FNSEA et le naufrage du corporatisme français
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« Un entrepreneur sur cinq gagne moins que le SMIC »
Iris Bridier. La gauche a coutume de penser que les chefs d’entreprise « s’en mettent plein les poches ». Que lui répondez-vous ?
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Finances publiques : Le déficit de l’Etat s’établit à 173 Md€ en 2023 pour un budget à 310 Md€, les dépenses de l’Etat ont donc représenté 155% de ses recettes
Les finances de la France ne s’améliorent pas. Le déficit budgétaire de l’Etat « s’établirait pour 2023 à 173,3 milliards d’euros », soit 2 milliards supplémentaires par rapport à ce qui était prévu dans la loi de finances de fin de gestion, selon une annonce mercredi du ministre de l’Economie Bruno Le Maire en Conseil des ministres.
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Les propos troublants de Philippe de Villiers sur l’avenir de Macron
par Yoann
Lors de son passage sur le plateau de CNews, Philippe de Villiers a livré une analyse pointue des vœux présidentiels de Emmanuel Macron concernant l’Europe. Alors que le président français appelle à une Europe «plus forte et plus souveraine», de Villiers souligne l’absence de fondement pour une telle souveraineté, pointant l’absence d’un peuple européen unifié.
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Blindés contre tracteurs : « Touche pas à mon paysan ! »
« Touche pas à mon paysan ! » Le choix de Gérald Darmanin de mobiliser, dès ce lundi, des blindés et 15.000 policiers et gendarmes pour protéger Paris et Rungis des agriculteurs en colère fait craindre un possible affrontement de l’Etat jacobin face au monde rural. Le ministre de l’Intérieur est certes dans son rôle. Mais un recours à la force publique, dans un tel contexte de révoltes généralisées, aurait pour conséquences d’attiser les incendies partout déclarés. L’habileté apparente de Gabriel Attal, qui a su vendredi pactiser avec le leader Jérôme Bayle sur fond de bottes de foin à Montastruc - de-Salies (Haute-Garonne), a vite montré les limites de la communication du premier ministre.
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L'euthanasie de l'agriculture française ?
Dans nombre de communes rurales, il n’y a plus d’agriculteurs, et l’observateur avisé s’étonne presque d’en voir autant sur les routes et les ronds-points aujourd’hui, aux abords de Paris et des autres grandes villes de France. Certains, même, s’en effraient comme si le monde paysan était en lui-même porteur d’un danger sur les logiques métropolitaines et mondialisées de notre époque, ces logiques que l’Union européenne traduit si bien, c’est-à-dire si mal pour les producteurs de base et les équilibres sociaux de nos pays d’Europe. Michel Houellebecq, dans son livre Sérotonine (publié il y a cinq ans) que tout le monde cite aujourd’hui, a bien vu le processus d’effacement des paysans de notre paysage, aussi bien physique que mental (1) : « Ce qui se passe en ce moment avec l’agriculture française, c’est un énorme plan social, le plus gros plan social à l’œuvre à l’heure actuelle, mais c’est un plan social secret, invisible, où les gens disparaissent individuellement, dans leur coin. »
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Près de deux mois après les députés, c’est au tour des sénateurs d’augmenter discrètement leurs frais de mandat : + 700 euros par mois
C’est un changement opéré en toute discrétion fin 2023. Les sénateurs ont décidé le 16 novembre d’augmenter leur enveloppe de frais de mandat de 700 euros par mois, soit une hausse de 12 %. Mediapart, qui révèle cette augmentation ce lundi, évalue cette décision « à plus de 2,9 millions d’euros par an sur les fonds propres du Sénat ».